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Reproduction Sélection Races



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En direct de lInao : Renouvellement des troupeaux bio : une offre en ligne pour le gérer
Léa ROUZEYROL, AuteurLe règlement européen sur lAB, entré en vigueur au 1er janvier 2022, prévoit que chaque pays membre ait une base de données afin que les opérateurs commercialisant des animaux biologiques y déposent leurs offres gratuitement. La base de données française danimaux biologiques sera en ligne au printemps 2022 et portera sur les offres danimaux reproducteurs en bovins, ovins, caprins, équins et cervidés, volailles, porcins, lapins et animaux daquaculture. Seuls les opérateurs certifiés (avec un compte Agence Bio) auront accès à la base. Si aucune offre danimaux bio nest disponible selon les critères de lopérateur, une demande de dérogation pour achat danimaux reproducteurs conventionnels pourra être déposée sur le site de la base de données. Lintroduction danimaux non bio dans les élevages est soumise à des règles précises : seuls des jeunes animaux à visée de reproduction sont concernés, avec des critères dâge ou de poids à respecter selon les espèces (voir détails dans larticle). Les animaux non bio introduits devront passer par une période de conversion dont la durée varie selon lespèce et la production de lanimal. A noter que lUnion Européenne ambitionne de mettre un terme aux dérogations pour lachat danimaux non bio fin 2036.
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Les Notes de La Fabrique Ecologique Fondation pluraliste de lécologie : Note ouverte à la co-construction citoyenne : Les prairies et lélevage des ruminants au cur de la transition agricole et alimentaire
François DEMARQ, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; Elyne ETIENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (150-154 Rue du Faubourg Saint Martin, 75 010, FRANCE) : LA FABRIQUE ECOLOGIQUE | 2022Les transitions agricoles et alimentaires, notamment dans le domaine de lélevage, sont indispensables pour faire face à lurgence écologique et aux enjeux sanitaires. Ces transitions savèrent néanmoins complexes. Cette Note, dédiée aux élevages de ruminants, sattèle à résoudre la contradiction apparente entre le besoin de protéger les prairies permanentes (pour le stock important de carbone quelles abritent dans leurs sols et pour les services écosystémiques quelles rendent à lagriculture et à la société) et la nécessité de réduire les émissions de méthane dues aux ruminants (environ 9 % des émissions de gaz à effet de serre de la France), tout comme notre consommation de protéines animales (pour suivre les recommandations de santé publique), ce dernier point impliquant de réduire la place de lélevage dans la production agricole. Pour tenter de trouver un compromis, cette Note apporte des éléments de réflexion et de discussion articulés en deux parties : la première détaille les multiples enjeux auxquels doit répondre et faire face lélevage de ruminants ; la seconde offre une vision et des propositions pour un avenir durable des élevages de ruminants à lhorizon 2050. Ce document est le fruit dun groupe de travail constitué dexperts. Il est ouvert à la co-construction citoyenne : tout citoyen peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires ou en proposant des amendements précis. À lissue d'une période dédiée aux amendements, le groupe de travail se réunira pour retenir les ajouts pertinents.
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Les races à petits effectifs à la croisée des chemins
Coralie DANCHIN-BURGE, Auteur ; Louise JOLY, Auteur ; Virginie HERVÉ-QUARTIER, AuteurSi elles ne représentent que 1 % des effectifs caprins en France, les races de chèvres locales et à petits effectifs vont mieux. Cependant, avec la croissance des effectifs, ces populations sont surveillées de près pour éviter les risques de consanguinité. Dans cette interview, Coralie Danchin et Louise Joly, de l'Institut de lÉlevage, expliquent la situation des races caprines locales et à petits effectifs en France.
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Ajuster la production avec les lactations longues
Bertrand BLUET, AuteurDepuis leur installation en 2004, les trois associés du Gaec des Cabrioles (Laurent Moreau, Séverine et Thierry Reulier) ont recours aux lactations prolongées dans leur ferme caprine. Ils élèvent 120 chèvres en bio, dans lIndre, pour une production de 100 000 L de lait transformés à la ferme en fromages AOP Pouligny Saint-Pierre (vendus en direct). Lexploitation gère une SAU de 30 ha, dont 27 ha de SFP. Pour produire du lait toute lannée, le système reposait, jusquen 2021, sur deux périodes de mises bas : une au printemps et une à lautomne. En fonction de la réussite de la reproduction, des besoins en lait et des contraintes liées au bâtiment, ces éleveurs étaient souvent amenés à équilibrer les lots, notamment en effectuant des lactations longues. Ces lactations longues représentaient une proportion plus ou moins importante au sein du troupeau (entre 35 et 100 % des chèvres suivant la période). Lorsque les chèvres étaient mises à la reproduction, les associés créaient un troisième lot, dans lequel ils sélectionnaient les meilleures chèvres à mettre au bouc, afin dassurer le renouvellement du cheptel. En 2022, lobjectif de ces éleveurs est de passer à une seule période de mise bas et des lactations longues pour continuer à avoir du lait toute lannée.
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Analyse des processus techniques et organisationnels qui mènent à des situations d'équilibre sanitaire dans les élevages bio
Catherine EXPERTON, Auteur ; T. MOUCHARD, Auteur ; M. BOUY, Auteur ; ET AL., AuteurLa conduite délevage en agriculture biologique privilégie la mise en uvre dune approche globale de la santé animale, où lutilisation dintrants de synthèse (antibiotiques ou antiparasitaires) doit rester une solution de dernier recours. Le cahier des charges bio recommande dailleurs daxer la gestion de la santé animale sur la prévention des maladies. Au niveau du troupeau, léquilibre sanitaire est atteint lorsque peu danimaux sont malades et quils reçoivent peu dintrants médicamenteux. La perte de cet équilibre engendre des maladies, des problèmes de reproduction, de bien-être animal... Le projet OTOVEIL (Développer des outils techniques et organisationnels de conseil pour la surveillance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) avait pour objectif didentifier les déterminants de léquilibre sanitaire. Pour cela, la perception des éleveurs de cette notion et les pratiques délevage mises en uvre pour parvenir à cet équilibre ont été examinées. Ces analyses ont permis daboutir à la création dun outil daide à la décision (OAD) pour renforcer la prévention et la surveillance dans les élevages. Cet OAD se base sur des grilles « Panse-Bêtes », développées pour les différentes filières de ruminants (bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande, caprins). Ces grilles sont disponibles sous la forme de livrets papier ou dune application numérique WebAppli. Cet OAD permet de mieux intégrer une approche multi-factorielle de la santé animale, en invitant léleveur à rechercher les différentes causes dun déséquilibre sanitaire (bâtiment, abreuvement, alimentation, santé, prairie, génétique, climat et saison ). Cet outil peut également servir dappui aux conseillers et aux vétérinaires pour créer un plan dactions visant à remédier aux problèmes de santé identifiés dans certains élevages.
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Ces femmes qui changent l'agriculture
Tiana SALLES, AuteurCet article présente les portraits de quatre agricultrices bio qui ont décidé de faire évoluer leur manière de travailler. Pour Chantal, maraîchère dans lAvesnois (Nord), le choix de lagriculture biologique est avant tout une question éthique, celle de travailler la terre avec respect et de ne pas la polluer. Investie politiquement dans toutes les luttes locales, Chantal est une exception dans un milieu où les femmes restent très peu représentées. Pour Elize, éleveuse de vaches dans le Valenciennois, cest la relation à lanimal qui est au cur de son engagement. Son choix sest porté sur une race locale plus adaptée au terroir, pour son caractère et sa robustesse (la Rouge Flamande). Pour Elize comme pour Nathalie, éleveuse de chèvres dans les Pyrénées-Atlantiques, adopter une agriculture respectueuse du vivant est une évidence. Avec une vision qui sentrechoque avec les enseignements quelle a reçus, Nathalie partage ses réflexions, son expérience dans la vente directe, et explique son projet futur dimpliquer le consommateur dans le fonctionnement de la ferme. Le dernier portrait est celui dIrène, viticultrice dans les Pyrénées-Atlantiques, certifiée bio depuis 2012. Appliquant les méthodes bio depuis 2003, ce qui compte avant tout pour elle, cest la préservation de lenvironnement dont elle a hérité.
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Divorce dans le bio
Damien HARDY, AuteurLe groupement de producteurs Chèvres Bio France, créé en 2016, est passé, en cinq ans, de 17 à 60 fermes. Malheureusement, en 2021, de forts désaccords entre producteurs - sur le désaisonnement, la clientèle, ou encore le prix du lait - ont conduit à l'explosion du groupement. Si une trentaine d'éleveurs en restent adhérents, les autres ont fait le choix de partir vers de nouveaux horizons (nouveau groupement ou retour à l'indépendance). Explications dans cet article.
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Dossier : Le Salon à la ferme, près de chez vous !
Isabelle BOUVIER, Auteur ; Paul MAUGUIN, Auteur ; Patrick HAMELIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn raison de la situation sanitaire, lédition 2021 du Salon de lAgriculture ne pouvait pas se tenir. Pour compenser, la Confédération paysanne a proposé damener le Salon dans les fermes en organisant des portes ouvertes, les 27 et 28 février. Ces moments de rencontres sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes biologiques participant à cet évènement : 1 - Dans le Morbihan, les deux associés de la ferme des prés de Trégréhen produisent, chaque année, 230 000 litres de lait, tout en alliant autonomie de la ferme, revenu et qualité de vie ; 2 - Dans le Calvados, lEARL La Boîte à Fromages emploie cinq travailleurs sur seulement 55 hectares, avec 30 vaches et 90 chèvres ; 3 - Dans les Deux-Sèvres, la ferme de la Vacherie assure à la fois la production, la transformation et la vente de porcins et de bovins ; 4 - En Ile-de-France, Alice Fumagalli sest installée, en 2015, sur deux hectares et produit des légumes et du pain bio quelle vend en Amap et à la ferme ; 5 - Dans les Monts du Lyonnais, quatre fermes laitières se sont associées pour lancer une fromagerie collective 100 % bio, locale et paysanne ; 6 En Ardèche, sur la ferme maraîchère Labeille et la blette, Marine Mazel et François Chauvin travaillent sur lautonomie de leur exploitation et favorisent la biodiversité ; 7 Dans le Minervois, entre lAude et lHérault, Irène Prioton conduit seule son domaine viticole de 6 ha et assure la vinification ; 8 Dans les Bouches-du-Rhône, la ferme de la Jacourelle a remis des terres et des terrasses en culture, élève des chèvres de race autochtone et est à lorigine de la plus petite AOP fromagère dEurope.
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Dossier : Valoriser les jeunes animaux de la filière laitière
Annabelle WÜRBEL, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Véronique LEON, Auteur ; ET AL., AuteurQue faire des jeunes mâles en élevage laitier, aussi bien les veaux, les chevreaux que les agneaux ? Majoritairement vus comme des « sous-produits » de la production laitière, ils sont globalement envoyés en systèmes dengraissement, organisés diversement selon les filières. Or, ces animaux sont achetés à des prix de plus en plus bas aux éleveurs, souvent en deçà du coût de production. Dans un contexte global de moindre consommation de viande en France, la crise Covid, synonyme de baisse des débouchés (ralentissement des exportations de ces jeunes animaux, ou de la restauration hors domicile), a mis en lumière la dépendance des éleveurs envers les engraisseurs, ainsi que la question plus globale de la cohérence des filières laitières aujourdhui. Les modèles actuels de production laitière, basés notamment sur lhyperspécialisation, ne sont-ils pas à questionner ? Quid du bien-être animal, de lengraissement industriel à la poudre de lait, des schémas de sélection de races, ou encore du manque doutils dabattage/transformation de proximité ? Ce dossier, via plusieurs témoignages, se fait le relai de questionnements de producteurs ou encore dinitiatives de certains pour trouver, seuls ou collectivement, des alternatives : lélevage des cabris sous la mère pour cette éleveuse productrice de fromages en Aveyron ; le passage de lélevage caprin laitier à lengraissement de veaux, de chevreaux et de cochons pour ce couple de producteurs dans lIndre ; une dynamique collective dans les Hautes-Alpes pour une filière « chevreaux » locale autour dun abattoir de proximité géré par des éleveurs ; le projet de création dun label rouge « chevreau lourd » par le Syndicat caprin de la Drôme ; lallongement des lactations, voire le développement de la lactation induite (stimulation de la production de lait par la traite sans mise bas) ; ou encore la mise en place dun système engraisseur à lherbe de veaux laitiers par un producteur du Pas-de-Calais qui achète les veaux à des éleveurs près de sa ferme Au-delà de ces initiatives locales, aller plus loin demandera échanges, réflexions et aussi un engagement des pouvoirs publics.
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From its roots, organic inspires science, and vice versa: Book of Abstracts of the Science Forum at the Organic World Congress 2021, September 8-10, 2021
Gerold RAHMANN, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; Reza ARDAKANI, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Les racines scientifiques des systèmes biologiques sont ancrées dans les quatre principes établis par IFOAM : lécologie, la santé, léquité et la précaution. Des compétences scientifiques sont nécessaires pour une amélioration continue des aliments et des systèmes de production biologiques. Dans le cadre du Forum scientifique du Congrès mondial de la bio 2021 (Rennes, du 8 au 10 septembre 2021), les chercheurs ont été invités à partager leurs travaux en lien avec les cinq thèmes suivants : 1 Approches écologiques de la santé des systèmes ; 2 Qualité des produits et des process en agriculture biologique : méthodes et défis ; 3 Transition vers des systèmes alimentaires biologiques et durables ; 4 - Innovation en agriculture biologique : « sortir des sentiers battus » ; 5 - Cadres politiques et économiques comme moteurs d'un développement dynamique du secteur biologique. Diverses productions et thématiques ont été abordées au sein de ces différents thèmes : lélevage (de monogastriques et de ruminants), les productions végétales, la fertilité des sols, la résilience des systèmes, lautonomie, la sélection génétique, la qualité des aliments, la santé humaine, la certification, les marchés, les attentes des consommateurs, les politiques publiques Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus de 200, conférences et présentations de posters confondues).
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Jeune installé : De paysagiste à Paysan écoresponsable
Karine BRILLIER LAVERDURE, Auteur ; CS OVIN DU CFA NATURE, AuteurAprès 20 ans passés en tant que paysagiste, David Bouancheau a décidé de changer de vie et de sinstaller comme quéleveur d'ovins. Il a ainsi embarqué son épouse et ses trois enfants dans cette aventure. Il a trouvé son exploitation par coïncidence, en parlant de son projet à un ami qui revenait justement dune exploitation ovine qui cherchait un repreneur. David Bouancheau aurait pu sinstaller directement avec son diplôme de paysagiste, mais il se posait diverses questions sur ses compétences et sur la réalité du métier déleveur (astreintes). Il a alors décidé de faire un CS ovin en tant que stagiaire sur sa future ferme. Il a pu constater que la conduite du troupeau du cédant ne lui convenait pas (utilisation dhormones pour désaisonner, agneaux en bergerie ) et a démarré des changements. Son exploitation, nommée « Brin de laine, brin de paille », est maintenant composée de 28,5 ha de prairies permanentes conduites en agriculture biologique, de 200 brebis Vendéennes, de 20 alpagas, de 30 chèvres Mohair et de chambres dhôte. A laide du photopériodisme, il sort des agneaux toute lannée. Il produit également de la laine et des vêtements grâce aux alpagas et aux chèvres angoras, et souhaite mettre en place un atelier PPAM.
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Le point avec Ecocert : Herbivores : nouvelles règles
ECOCERT, AuteurCet article synthétise les principaux changements dans la nouvelle réglementation bio concernant lélevage dherbivores (hors cervidés). Ces modifications, applicables au 1er janvier 2022, sont à retrouver dans le nouveau règlement de base R(UE) 2018/848, et dans les deux actes secondaires R(UE) 2020/464 et R(UE) 2020/2146. Elles concernent : le renforcement de lautonomie alimentaire (au 1er janvier 2024) ; la diminution daliments en conversion provenant de lextérieur ; les aliments dallaitement autorisés avant le sevrage ; le bien-être animal (la mutilation coupe des queues chez les ovins et écornage -, lattache des bovins et la fin de lengraissement en intérieur) ; le logement des animaux (le cas du pâturage sur sol humide, lobligation davoir des espaces ombragés en extérieur, les conditions de logement des veaux) ; les pratiques dérogatoires (les achats danimaux, les achats de races menacées, le recours à de lalimentation non bio en cas de perte de production suite à certains aléas, laccès au pâturage et la densité des animaux dans les bâtiments et au pâturage en situation de catastrophe, la possibilité de diminuer le pourcentage de matière sèche dans les rations sous certaines conditions).
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Les races d'animaux domestiques en France : étude générale et inventaire
Ce livre englobe quasiment toutes les races d'animaux domestiques élevés en France, soit près de 660, appartenant à une quinzaine d'espèces : bovins, ovins, caprins, porcs, chevaux, ânes, poules et autres volailles, lapins, etc. Chaque espèce est traitée d'un point de vue général, puis une courte monographie décrit chacune des races de cette espèce présentes en France : les races françaises, quelle que soit leur importance numérique, et les races étrangères, reconnues officiellement ou non, à l'exception en principe de celles dont les effectifs sont confidentiels dans notre pays.
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Des animaux au jardin biodynamique : Vers une pratique respectueuse de l'élevage familial
Lauteur partage la méthode de connaissance des animaux quil a développée. Cette méthode, basée sur lobservation et le ressenti, appelée par lauteur « phénoménologie », tente de comprendre lanimal dans toutes ses dimensions. Cet ouvrage apporte des éclairages qui aideront à mieux choisir lanimal ou les animaux accueilli.s dans son jardin et à démarrer un élevage familial afin de produire des ufs, de bénéficier dune fertilisation naturelle ou tout simplement de profiter de la présence dun nouveau compagnon, pour soi-même ou pour ses enfants. Quel animal accueillir et pour quelles raisons ? Comment développer avec lui un partenariat respectueux. Poule, canard, oie, lapin, chèvre, mouton, cochon, âne Un portrait détaillé met en lumière les caractéristiques et les qualités essentielles de chacun dentre eux. Il est complété par une partie pratique détaillant les modalités de démarrage dun petit élevage, notamment lhabitat, lalimentation, la prévention des maladies ou encore les associations possibles entre espèces.
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Laptitude de la chèvre de race pyrénéenne à valoriser la broussaille : une opportunité pour les éleveurs... et pour le territoire !
Ce recueil de témoignages est issu du travail réalisé par Solène Le Goff, en 2019, lors de son stage à lassociation La Chèvre de race pyrénéenne. A travers onze témoignages déleveurs, ce recueil explore les atouts de la chèvre pyrénéenne, et notamment son aptitude à valoriser la broussaille. Les objectifs des éleveurs interrogés sont variés : faire manger les ronces et créer de lherbe pour les brebis, rouvrir le paysage, être autosuffisant, entretenir un site (site ERDF, zone Natura 2000), produire des savons, produire de la viande (transformation en produits charcutiers)
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Dans le Nord, le déclic du bio
Bérenger MOREL, AuteurAntoine Deltour est chevrier dans le Nord, désert caprin comme le reste de la région Hauts-de-France, doù un fort scepticisme de ses confrères à la création de sa chèvrerie, au moment de la reprise de la ferme familiale, alors en grandes cultures de vente. En labsence de laiterie, il opte pour la transformation à la ferme et la vente directe. En 2019, suite à une prise de conscience sur des impacts des pesticides sur la santé, il décide de convertir sa ferme en AB, dabord les cultures, puis le troupeau en juillet 2019. Son exploitation compte aujourdhui 112 chèvres poitevines en lactation, sur une SAU intégrant 3,5 ha en pâturage et 110 ha cultivés (17 en prairies temporaires et le reste en cultures de vente), pour 3 unités de main-duvre. Le bâtiment de la chèvrerie, construit en 2016, intègre la salle de traite et le séchage en grange. Afin de produire toute lannée, cet éleveur a installé des spots à LED dans la chèvrerie, avec un programme lumineux pour le desaisonnement. Autre changement avec la conversion : la généralisation progressive de la distribution de lait maternel aux chevrettes, préféré à lachat de lait en poudre, très cher en AB. De même, la ration a évolué vers un arrêt du maïs. Le séchage en grange permettant doptimiser les coupes de foin, au final, ce producteur est autonome en fourrages, concentrés et paille.
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Dossier : Les races locales jouent collectif
Bérenger MOREL, AuteurLes représentants des neuf races caprines à petits effectifs, ainsi que lorganisme Capgènes, se sont retrouvés, pendant deux jours, à Annecy, en Haute-Savoie, pour échanger sur les évolutions et les travaux autour de la génétique, de la professionnalisation et de la communication. En Savoie, Christelle et Samuel Souchet ont choisi la race chèvre des Savoie pour la transformation fromagère ; comme Cathy Berthet, qui pratique le pâturage mixte. Dans les Vosges, Elsa et Frédéric Bencteux croisent leurs Alpines avec des chèvres de Lorraine. Un récapitulatif des 9 races à petits effectifs présente leurs caractéristiques, leur historique et les éventuelles évolutions.
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Caprins bio : Prévention et soin des chèvres aux stades clés
Valérian LEBON, AuteurObserver, apporter une ration adaptée et complémenter au bon moment, selon des stades clés du cycle de production, sont essentiels pour limiter le recours aux traitements sur son troupeau caprin. Cet article présente les points et les actions clés (complémentation, type de ration, apports de vinaigre, dargile ) à avoir en tête tout au long de lannée, à la fois pour les chevreaux, les chèvres et les boucs. Ces éléments de base, résumés en un schéma, sont alors à adapter à son troupeau et, pour le piloter au mieux, il convient de suivre létat corporel de ses animaux, notamment via la note détat corporel (NEC), en particulier lombaire. Il faut la calculer sur un échantillon représentatif du lot de chèvres observées, à 4 moments clés du cycle : en fin de gestation, au début de la lactation, au moment de la fécondation, puis au tarissement. Pour apporter un plus, on peut aussi effectuer, sur son troupeau, un drainage en phytothérapie, par exemple au tarissement ou 1.5 mois après les mises-bas.
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Grille Panse Bêtes : Caprins
Thierry MOUCHARD, Auteur ; R. DE CREMOUX, Auteur ; Nathalie LAROCHE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit dun travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par lITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires délevage plus respectueuses du bien-être animal et de lenvironnement, dans une approche de santé intégrée. Léquilibre de santé dun troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il sagit dun état global de bonne santé du troupeau, avec peu danimaux malades et recevant peu dintrants médicamenteux. Cependant, ce concept nest pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité dobjectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion déquilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à lAB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 4 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les caprins. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 7 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, troubles métaboliques, santé mammaire, santé des chevreaux et des chevrettes, parasitisme, santé des pieds. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes dune rupture éventuelle déquilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
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Homéopathie vétérinaire chez les bovins, ovins & caprins - 6ème édition
Le Tome 1 de la collection "Médecines naturelles en élevage" propose une présentation de l'homéopathie vétérinaire telle qu'elle peut être mise en uvre dans le traitement des maladies des ruminants. Une première partie expose les généralités sur lhoméopathie, la démarche technique et les spécificités de la consultation et de la pratique homéopathique en médecine vétérinaire rurale. La seconde partie est un répertoire thérapeutique qui présente les symptômes et les signes caractéristiques permettant de comparer les médicaments homéopathiques les plus fréquemment indiqués dans les pathologies courantes des ruminants, autorisant ainsi une prescription rapide adaptée à la majorité des maladies aiguës ou chroniques, individuelles ou collectives. Cinquante cas cliniques illustrent la démarche technique et montrent l'étendue des possibilités de la thérapeutique homéopathique en élevage des ruminants.
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Lettre Filières FNAB - Viande n° 9
Sophie CHAUVAT, Auteur ; Pierre MISCHLER, Auteur ; Aurélie BILLON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Viande n° 9 est composée des articles suivants : - Le travail dans les systèmes de polyculture élevage : au-delà des préjugés (Casdar RedSpyce); - Engraisser des bovins charolais à l'herbe, c'est possible ! ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Diversification, travail du sol et couverts végétaux : retour sur un voyage d'étude dans le Gers ; - Des blogueurs culinaires à la rencontre de la filière viande bio ! ; - Bien-être animal en bio : faire toujours mieux ! ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer.
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Mathias Chebrou dans les Deux-Sèvres : La vie rêvée des petites Poitevines
Jean-Jacques FOUQUET, AuteurMathias Chebrou vient de mettre en place la première pépinière de chevrettes et bouquillons de race Poitevine, à la Ferme du Vieux chêne, dans les Deux-Sèvres. Les caprins y sont élevés en AB. Cet éleveur a eu lidée de monter une pépinière suite à sa propre installation quinze ans auparavant : il navait alors pas trouvé à acheter des chèvres Poitevines avec un bon potentiel génétique et avait mis plusieurs années avant dobtenir un troupeau rentable. Il a ensuite vite compris que, pour soutenir la race, il fallait que les candidats à linstallation puissent commencer avec un bon cheptel. Il est aussi important que les animaux soient achetés à un même élevage afin de limiter les risques sanitaires. Pour approvisionner sa pépinière en chevreaux, Mathias Chebrou, à laide de Léopold Denonfoux (de lADDCP), a sélectionné dix élevages dont les animaux sont inscrits au livre généalogique. À leur arrivée, les chevreaux sont placés durant 15 jours dans des parcs individuels (le temps de sadapter au microbisme du bâtiment) avant de gagner un enclos commun. Pour obtenir des chevrettes de qualité, Mathias Chebrou porte une attention particulière à la qualité de lalimentation et à leur état sanitaire. Les chevrettes sont vendues au même prix que des Alpines : 280 à lâge de quatre mois et 350 échographiées pleines à 10 mois.
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Une pépinière de chevrettes et boucs de race Poitevine en Deux-Sèvres
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurMathias Chebrou est éleveur caprin (Ferme du Vieux-Chêne) depuis quinze ans dans les Deux-Sèvres. Début 2019, il sest lancé dans lamélioration génétique de la race Poitevine, en élevant des bouquillons et des chevrettes sélectionnés dans des élevages référents, afin de les proposer ensuite à la vente à dautres élevages. Cette pépinière devrait permettre aux nouveaux éleveurs de sinstaller plus sereinement, en achetant des animaux issus dun même élevage (ce qui minimise les risques sanitaires) et en acquérant des lots de chevrettes homogènes (tant au niveau de leurs qualités laitières, que de leur gabarit et du standard de la race). Depuis février, près de 200 chevreaux sont élevés à la ferme du Vieux Chêne, conduite en agriculture biologique et à taille humaine. Mathias travaille en partenariat avec lAssociation pour la Défense et le Développement de la Chèvre Poitevine (ADDCP) afin dêtre sûr de répondre aux critères et aux attentes de la race. Les animaux suivent un protocole sanitaire rigoureux, appliqué en collaboration avec un vétérinaire spécialisé en caprin, qui se base sur des méthodes naturelles.
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Valoriser le lait de chèvres poitevines : une fromagerie au cur de la ferme
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDans les Deux-Sèvres, trois associés ont créé le GAEC « Il était une ferme » en 2014. Cette ferme en polyculture-élevage, conduite en AB, se diversifie avec ses deux ateliers de transformation : un en boulangerie et lautre en fromages de chèvre. Deux des associés (Clément Vinatier et Nicolas Boutin) soccupent du troupeau de 72 chèvres et de la fromagerie. Ils ont choisi la race Poitevine qui est rustique et bien adaptée au système pâturant. Son lait présente également des qualités fromagères intéressantes avec des taux butyreux et protéiques élevés. Une chèvre Poitevine primipare donne entre 300 à 400 L de lait par an, et une multipare entre 500 et 600 L. Les chèvres pâturent sur 31 ha et les rations sont adaptées aux différentes phases de lactation. De mars à juin, les associés traient deux fois par jour, ce qui stimule le développement mammaire et, à partir de juin, ils passent en monotraite. Chaque année, le GAEC transforme 1 000 L en yaourts, 10 000 L en tommes et 20 000 L en fromages lactiques. Neuf types de fromages lactiques sont fabriqués à partir du même caillé, les différences organoleptiques seffectuent suivant la hauteur du fromage et son affinage. Le tout est commercialisé en vente directe ou sur d'autres circuits courts. Les différentes étapes de transformation pour obtenir ces produits laitiers sont plus amplement détaillées dans larticle et quelques repères économiques sont donnés.
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Allaitement des chevreaux en bio
Fabrice VASSORT, Auteur ; Christel NAYET, Auteur ; Philippe ALLAIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2018Les référents techniques régionaux en agriculture biologique des Chambres d'Agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes ont réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur l' "Allaitement des chevreaux en bio" et traite notamment des points suivants : - Préalables à la bonne alimentation des chevreaux (1 - Quelques repères techniques ; 2 - Réglementation bio et alimentation lactée) ; - Les modalités d'allaitement du chevreau (1 - Le lait maternel ; 2 - Le lait déshydraté ; 3 - Le lait de vache bio ; 4 - Récapitulatif).
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Gestion de la reproduction en élevages ovins et caprins, conventionnels et biologiques : état des lieux, nouveaux outils et évaluation de leur acceptabilité (REPROBIO)
S. FRERET, Auteur ; C. LE DANVIC, Auteur ; A. LURETTE, Auteur ; ET AL., AuteurLa maîtrise de la saisonnalité de la reproduction est un enjeu en élevages caprins et ovins. Dans le cadre du projet Casdar REPROBIO, des enquêtes ont été réalisées auprès dintervenants en élevage et déleveurs (conventionnels et biologiques), afin de dresser un état des lieux des pratiques liées à la gestion de la reproduction. En parallèle, lacceptabilité par les acteurs du terrain de deux innovations a été évaluée : la première est lutilisation de phéromones impliquées dans leffet mâle et la deuxième est la détection automatisée des chaleurs pour optimiser les inséminations (utilisation dun détecteur de chevauchements chez la brebis et de colliers activimètres chez la chèvre). Les résultats montrent que les pratiques de gestion de la reproduction sont propres à chaque filière (ovin lait, ovin viande, caprin lait) et au mode de reproduction utilisé. Toutefois, leffet mâle a été évoqué par tous les types délevage, ainsi que par les intervenants en élevage. Il est donc une voie damélioration à privilégier. La perspective dutiliser des phéromones en alternative aux traitements hormonaux ou à l'introduction de mâles en AB a davantage intéressé les éleveurs que le recours aux détecteurs automatisés de chaleurs. Néanmoins, des travaux de recherche sont encore nécessaires avant daboutir à des dispositifs utilisables sur le terrain.
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Isère : L'élevage extensif a de beaux jours devant lui !
Nadège AZARIAS, AuteurEn Isère, à Trézanne, Gilles Arfi et Camille Rousseaux élèvent depuis plus de dix ans, en bio, des chèvres et des brebis brigasques. En 2016, après avoir arrêté laccueil à la ferme et les activités équestres, la ferme compte 54 chèvres traites à la machine, 30 brebis traites à la main, 4 truies gestantes pour 2,5 UTH annuels et 1 UTH saisonnier. Bien quils aient 100 ha de parcours, ces terres ne sont pas mécanisables, sauf 5h a permettant une coupe de foin. Mais cela ne représente qu'une seule pousse à l'année sur les 45ha de SAU. La totalité de leurs productions en fromages, porcs, agneaux et chevreaux sont vendues en direct (dont 14% à la ferme), pour un chiffre daffaires denviron 60 000 .
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Caprins laitiers biologiques : Synthèse technique, économique et réglementaire
Ce document aborde les aspects réglementaires et techniques de la conduite d'élevage des caprins laitiers bio : Les fondements de l'agriculture biologique ; La production animale : - Les pratiques d'élevage (L'alimentation ; Les conditions de logement et d'espace en plein-air ; La santé du troupeau ; La reproduction) ; - La gestion des animaux (Identification des animaux ; Achat d'animaux ; Mixité ; Mixité avec des troupeaux non bio : la montée en alpages ; Le transport et l'abattage ; Les mutilations).
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Dossier : Des actions pour limiter les cellules
Damien HARDY, Auteur ; Alice HUBERT, AuteurDans un contexte d'augmentation des cellules somatiques dans le lait de chèvre, le projet Mamovicap, mené par l'UMT Santé des petits ruminants, s'est intéressé aux leviers d'actions pour limiter les infections mammaires. Entre 2013 et 2016, ce programme a permis d'améliorer les connaissances sur la physiologie de la mamelle et va continuer d'explorer les liens entre la traite et les cellules. Ce dossier expose certaines pistes soulevées par le projet, comme alloter, réformer, réaliser des tests pendant la traite, puis entretenir et adapter les réglages de la machine à traire, au travers des articles suivants : - Les concentrations cellulaires augmentent (analyse des données depuis 15 ans) ; - Davantage de cellules dans les mamelles abîmées ; - Des liens entre cellules et morphologie ; - Six pratiques pour un parfait trayeur ; - Les mauvaises pratiques se lisent sur les courbes (des outils de tests pendant la traite) ; - Les promesses de la génétique (un index cellules dans le schéma de sélection).
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Guide éleveurs : Elever des chèvres bio
Après un rappel des chiffres de la filière caprine biologique en Pays de la Loire, ce guide indique les différentes étapes pour construire son projet d'installation ou de conversion, avec des informations réglementaires et techniques. Une partie "Conduites d'élevage" fournit quelques références technico-économiques en système caprin fromager et laitier bio, puis aborde les différentes facettes de l'élevage caprin : autonomie alimentaire, alimentation des chèvres, rationnement de l'herbe au pâturage, comportement des chèvres, principales races de chèvres laitières, principales pathologies chez les chèvres adultes, reproduction et gestion de la production laitière, élevage des chevreaux et des chevrettes. Le guide traite ensuite de la question de la commercialisation en filière longue : localisation des opérateurs en lait de chèvre bio en Pays de la Loire et départements limitrophes. Neuf fiches éleveurs proposent des témoignages d'éleveurs sur leurs pratiques : présentation de l'exploitation, objectifs, conduite des cultures et gestion du pâturage, alimentation du troupeau, etc.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 9
Antoine ROINSARD, Auteur ; Jean GUERRIER, Auteur ; Pascale LE MEZEC, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 9 est composée des articles suivants : - Liens entre choix de conduite, génétique et résultats techniques dans les élevages de bovins lait bio en France ; - Contractualisation en lait : un appui juridique à la FNAB ! ; - Point de conjoncture laitière européenne ; - État des lieux des fermes ovins lait bio en Aveyron ; - Les petits veaux en élevage laitier : rappel réglementaire ; - Les substances à base de plantes et leur utilisation en santé animale : des évolutions réglementaires nécessaires et urgentes ! ; - Parasitisme chez les petits ruminants : quelles réponses de nos confrères européens ? ; - PAC 2014-2020 : quels soutiens à la bio dans les élevages européens ?
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Le yaourt de Poitevines sans poudre ajoutée
Léopold DENONFOUX, AuteurCécile Le Pape élève 36 chèvres de race Poitevine à Plessé (44). Elle fabrique des fromages et, depuis peu, des yaourts nature. Sans poudre de lait, sans épaississant et sans gomme, ses yaourts sont simplement pasteurisés. Pour cela, elle a fabriqué une étuve maison à partir d'un chauffe-lait de restauration acheté d'occasion et d'un réfrigérateur à chaleur tournante...
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La génétique pour lutter contre les nématodes
Damien HARDY, AuteurPrincipaux parasites internes des petits ruminants nourris à l'herbe, les nématodes gastro-intestinaux entraînent des pertes de production et des surcoûts liés au traitement. Des travaux de recherche montrent que la sélection génétique est intéressante pour limiter les infections parasitaires en complément de la gestion des pâturages, des traitements et de l'utilisation des plantes à tanins. L'article présente un état des lieux des recherches en cours sur le sujet (observations, essais, résultats).
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Liste bibliographique Caprins : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase d'ABioDoc : 2015-2016
Cette bibliographie qui porte sur l'élevage caprin biologique (références de 2015 et 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche BioRéférences, financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
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Recueil d'observations du savoir médicinal des caprins
Bernadette LICHTFOUSE, Auteur ; CIVAM DU HAUT BOCAGE, Auteur | MAULÉON (2 Place du Renard, 79 700, FRANCE) : CIVAM DU HAUT-BOCAGE | 2016De 2013 à 2015, un groupe déleveuses et d'éleveurs caprins, animé par le CIVAM du Haut Bocage et Bernadette Lichtfouse, chercheuse parasitologue, a exploré le comportement des chèvres suite à la mise à disposition de différentes huiles essentielles en médication autonome (ou zoopharmacognosie). Pour observer le comportement des animaux, des extraits de plantes plutôt que des plantes entières ont été proposés aux animaux, en olfaction uniquement. Cette expérience apporte un autre regard envers le savoir de leurs animaux, lorsque les caprins peuvent choisir librement les plantes permettant de prendre soin de leur état général. Cet ouvrage présente les plantes vues au long des expérimentations et des formations. Il contient également la méthode dexpérimentation mise en place, ainsi que les résultats du choix d'huiles essentielles par les animaux, selon les problématiques de santé rencontrées (arthrite encéphalite caprine, paratuberculose, diarrhées, mammites, problèmes respiratoires et de reproduction). Il ne s'agit pas d'un livre de recettes ou de préconisations, mais d'un retour sur les expériences réalisées.
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Réussir le désaisonnement grâce au traitement lumineux
Amélie VILLETTE, AuteurLes caprins sont des animaux saisonnés : les chèvres et les boucs entrent dans une période d'activité sexuelle entre novembre et février, lorsque les nuits sont longues, induisant une sécrétion de mélatonine importante chez les chèvres. Afin de produire du lait, en contre-saison, plusieurs méthodes existent, parmi lesquelles le traitement lumineux. Cela consiste à simuler des jours courts, puis des jours longs dans l'environnement du troupeau afin de faire entrer les animaux en activité sexuelle. A noter que l'utilisation d'implants de mélatonine, citée dans cet article, n'est pas autorisée en agriculture biologique.
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Accompagner les éleveurs de races à petits effectifs ; Races à petits effectifs : un outil de diagnostic du collectif
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Denis OLLIVIER, AuteurSauvegarder des races anciennes est un besoin patrimonial, mais surtout de conservation de biodiversité. On recense aujourd'hui, en France, 65 races à très petits effectifs et de plus en plus d'éleveurs s'y intéressent. Des aides existent pour conserver ces races (MAE-PRM = mesure agro-environnementales de prime aux races menacées). Par ailleurs, lorsque les éleveurs veulent vendre les produits issus de ces animaux, ceux-ci étant nécessairement en faibles volumes, ils n'intéressent guère la grande distribution, ni même les bouchers : seules les filières de vente directe sont donc concernées dans un premier temps. Un projet Casdar intitulé Varape (valorisation des races à très petits effectifs) vient de produire un guide méthodologique à cet effet, plus de réflexions que de recettes. Un second article détaille le fonctionnement de ce guide, utile pour ne pas se perdre dans le dédale des points à aborder. Un animateur extérieur est souvent requis pour décliner ce guide avec les éleveurs. Pour plus d'informations : www.varape.idele.fr
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Le désaisonnement chez les petits ruminants
Martin PERROT, Auteur ; David STEPHANY, AuteurPratiquer le désaisonnement chez les petits ruminants (les principes en sont repris dans cet article) présente divers intérêts : étalement de la production, objectif de vente à certaines saisons, par exemple. Mais, sa mise en uvre n'est pas sans difficulté. Deux éleveurs bio, un en caprins et l'autre en ovins lait, tous deux pratiquant la vente directe, présentent leurs pratiques de désaisonnement (désaisonnement lumineux en chèvres pour l'un, avec recours à l'effet mâle, et effet mâle pour l'autre). Dans ces deux exemples, on retrouve l'importance d'être rigoureux dans la gestion du troupeau et les intérêts obtenus en termes de production et de commercialisation. Mais les contraintes sont bien présentes (stress, charge de travail plus forte ). C'est pourquoi ces deux éleveurs envisagent, maintenant que leur élevage a un certain équilibre et que leur clientèle est constituée, d'abandonner cette pratique. Ainsi, le désaisonnement, même s'il est possible en AB, doit être bien réfléchi par l'éleveur avant son éventuelle mise en place.
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Dossier : Élevage, précieuse biodiversité animale
Julia BESSIN, Auteur ; Nelly PEGEAULT, Auteur ; L. MARKEY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier comprend plusieurs articles : - La biodiversité animale à la ferme. Avant de devenir éleveuse de brebis laitières dans l'Ain, Julia Bessin a réalisé, dans le cadre de ses études d'ingénieur en agronomie, un mémoire sur le maintien de la biodiversité animale domestique. Elle est allée à la rencontre de nombreux éleveurs afin de saisir toute la complexité des questions liées à la gestion des races animales, des mécanismes de sélection qui sont au point de départ de la perte de diversité génétique et des raisons qui poussent certain éleveurs à préférer des races rustiques ; - "C'est la race qui fait l'élevage". Jocelyne Porcher, ancienne éleveuse, est sociologue, directrice de recherche à l'INRA de Montpellier. Elle s'intéresse aux relations homme / animal dans le milieu de l'élevage. Elle explique dans quelles conditions, selon elle, l'élevage bio peut être l'élevage du futur ; - Races à faibles effectifs : de la conservation à la valorisation. Lucie Markey, de l'Institut de l'Élevage, montre comment le maintien d'un équilibre entre ces deux éléments essentiels et complémentaires de la sauvegarde d'une race est une recherche constante de la part des gestionnaires des races à petits ou très petits effectifs ; - Sauvegarder pour pérenniser : L'action du Conservatoire du Patrimoine Biologique en Midi-Pyrénées ; - Que seraient devenues les montagnes d'Auvergne sans la Ferrandaise ? Jean-François Ondet, Président de l'association "La Ferrandaise" et éleveur au Mont-Dore (63), apporte son témoignage ; - Plaidoyer pour la création d'un collectif autour de la biodiversité et de la sélection animales. Patricia Biau, en charge de la révision des cahiers des charges "élevages" pour Nature & Progrès, fait le point sur l'érosion de la diversité génétique des animaux et l'érosion de l'autonomie des éleveurs.
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Dossier : La filière caprine : Le petit monde de la chèvre wallonne
Christel DANIAUX, AuteurCe dossier, consacré au lait de chèvre (au niveau santé et alimentation humaine) et à l'élevage caprin, notamment wallon, est constitué des articles suivants : - Lait de chèvre : de l'allégation santé infondée à l'alicament ; - La force du lait de chèvre : sa matière grasse ! ; - La chèvre wallonne : elle doit (encore) s'imposer pour (mieux) exister ! ; - Petit ABCDaire du candidat éleveur caprin.
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Inséminer sans hormone reste encore difficile
Damien HARDY, AuteurLe projet CasDar ReproBio porte, notamment, sur les moyens de synchroniser les chaleurs sans recourir aux hormones en élevage caprin, et ainsi favoriser les inséminations artificielles (IA). Parmi les pistes testées, l'utilisation de phéromones mâles en spray, à pulvériser dans les narines des chèvres, pour voir si cela provoque un effet mâle. Sans recours à l'injection d'hormone, pratiquer des IA en élevage caprin demande beaucoup de temps, nécessite de bien observer les femelles et plusieurs visites de l'inséminateur ou de faire les inséminations soi-même. L'effet mâle, seul, n'est efficace qu'en avant de saison (en septembre-octobre) pour obtenir des chaleurs groupées. Le protocole est à respecter pour obtenir un bon effet bouc. Il est en particulier essentiel de garder les mâles loin des femelles (à plus de 100 m) au moins deux mois avant leur introduction dans le lot de femelles. Il faut aussi prévoir deux boucs pour dix femelles pour leur permettre de se reposer. Les mâles, cinq jours après leur introduction, sont à équiper d'un tablier marqueur et les femelles sont alors à inséminer 12 à 24 h après l'observation de marques sur la croupe.
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Maîtriser la reproduction des petits ruminants
Catherine EXPERTON, Auteur ; Sylvie DARTOIS, Auteur ; Brigitte FRAPPAT, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage biologique, les traitements hormonaux pour gérer la reproduction des animaux (induction et synchronisation des chaleurs) sont interdits, alors qu'ils sont fréquemment utilisés en élevages ovins et caprins conventionnels. Leur utilisation dans ces derniers pourrait toutefois être remise en cause par une nouvelle réglementation. Afin de proposer des alternatives en termes de gestion de la reproduction en élevages ovins et caprins, le programme Casdar Reprobio s'est penché sur deux innovations : - l'utilisation de phéromones de synthèse pour induire les chaleurs ; - des appareils de détection automatisés des chaleurs. Grâce à une enquête, ces deux outils ont été soumis, pour avis, à des éleveurs et des professionnels de l'élevage, en agricultures biologique et conventionnelle. Leurs retours sont présentés dans cet article. L'utilisation des phéromones, qui doit toutefois faire face à un vide juridique en bio, suscite l'intérêt, alors que les détecteurs automatisés de chaleurs posent davantage de questions.
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Pourquoi pas des phéromones mais plus de réserves sur les détecteurs de chaleur
Damien HARDY, AuteurEn élevage caprin et ovin, pour gérer plus efficacement la reproduction, de nouveaux outils sont en réflexion. Le projet Reprobio, par exemple, vise notamment à développer des phéromones de synthèse, qui pourraient constituer une avancée en comparaison des traitements hormonaux utilisés en élevage conventionnel. L'Institut de l'Élevage, l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique), Allice (fédération des entreprises de sélection animale) et l'Inra ont interrogé près de 300 éleveurs et 77 conseillers d'élevage pour mieux connaître l'acceptabilité de ces innovations en cours, diversement appréciées par les éleveurs, pour différentes raisons.
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Races locales caprines : petites mais costauds !
Coralie DANCHIN, AuteurOn compte en France actuellement sept races locales caprines : Chèvre provençale, Chèvre de Lorraine, Chèvre des Fossés, Chèvre des Pyrénées, Massif central, Poitevine et Rove. Elles ne représentent que 2% des chèvres élevées en France, mais l'effectif total a progressé de 150% pour passer de 8 300 à plus de 20 700. Elles attirent de plus en plus les éleveurs professionnels qui souhaitent mettre en place une démarche centrée autour d'un produit de terroir. Pour dégager un revenu, la clé de réussite repose souvent sur une limitation des charges.
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Des chèvres des fossés pour se démarquer
Coralie DANCHIN, AuteurEn Bretagne, à côté de Rennes, Guillaume Larcher s'est installé hors cadre familial en 2008. Comment se démarquer en production caprine biologique ? L'éleveur a choisi une race locale à faible effectif : la Chèvre des fossés. Les 46 ha de sa SAU sont composés d'une majorité de prairies naturelles à faible potentiel, mais abondamment bordées de haies. Elles sont bien valorisées par le troupeau de 85 chèvres qui produisent 36 000 litres de lait qui est intégralement transformé à la ferme et dont le fromage est vendu en direct.
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Elevage caprin : A l'herbe, faites tourner !
Frédéric RIPOCHE, AuteurL'élevage caprin, pour sa réussite, notamment en AB, doit prendre en compte divers grands principes : prévention, notamment face à la sensibilité de la chèvre au parasitisme, gestion rigoureuse de l'alimentation et du pâturage, viser l'autonomie alimentaire Le pâturage tournant est nécessaire et il faut tenir compte du comportement alimentaire de la chèvre, qui a tendance à avoir de nettes préférences pour certaines plantes. L'alternance prairies et zones boisées peut être un plus. Par ailleurs, l'agriculteur peut choisir ou non de désaisonner. Deux témoignages d'agriculteurs présentent d'abord un système saisonné puis un système désaisonné, mais tout deux visant une utilisation optimale de l'herbe.
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Fermoscopie : Transformation totale vers l'autonomie
Aude COULOMBEL, AuteurJean-Baptiste Drouin a repris, en 2005, dans le Loiret, la ferme de son père, qu'il a convertie en bio. Avec sa compagne et deux salariés à temps plein, ils exploitent 180 ha, transforment et commercialisent les produits de leur troupeau de 80 vaches Aberdeen-Angus et de 180 chèvres. La réduction des charges de mécanisation et d'intrants, l'arrêt de la course aux rendements et la transformation à la ferme leur permettent de multiplier le résultat net par huit. Le pâturage est optimisé sur un modèle intensif : l'ensemble du troupeau pâture sur 1 hectare pendant 24 heures avant de changer de paddock. L'alimentation des vaches est simplifiée, la race Angus est légère et n'a pas besoin de concentrés pour la finition, ce qui permet à la ferme d'être autonome sur cet atelier. Jamais à court d'idées, l'éleveur souhaite implanter des arbres dans les pâtures et les champs afin de gagner du temps pour clôturer les parcelles et de profiter des atouts agronomiques de l'agroforesterie.
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Un guide pour accompagner les démarches collectives de valorisation des produits des races à petits effectifs
C. COUZY, Auteur ; L. MARKEY, Auteur ; A. LAUVIE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2014Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Qualité des produits). Quand le souci de la pure sauvegarde d'une race à petits effectifs est écarté, apparaît celui de la commercialisation de ses produits, qui sont souvent loin des standards et toujours en faibles volumes. L'analyse de 29 démarches observées a confirmé et étoffé la connaissance des opportunités ou des verrous liés à la valorisation des races à petits effectifs (RPE). Elle a montré que les collectifs d'éleveurs peuvent tirer parti des caractéristiques de leurs races en transformant en atouts ce qui, au départ, pouvait paraître comme des contraintes. Mais, certains restent plus difficiles à dépasser. L'analyse des expériences a également nourri le guide « Varape » (VAlorisation des RAces à Petits Effectifs) en identifiant les bonnes questions à se poser, et les conditions de réussite des différentes options (marque, AOP ). Ce guide est un outil à destination des groupes d'éleveurs désirant mettre en place une filière collective de valorisation d'une race à petits effectifs. Il permet de diagnostiquer où en sont la race, ses produits et le collectif qui la porte afin d'aider ce dernier à se fixer des objectifs et un plan d'actions réaliste. De plus, il offre des ressources diverses (par exemple sur les signes officiels de qualité, les circuits courts, les analyses d'expériences ), pour nourrir les réflexions.
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Un plan pour les races de Bretagne
Hélène BUSTOS, AuteurLa Fédération des races locales de Bretagne vient d'éditer une série de fiches techniques sur les systèmes d'élevage de races locales (vaches Armoricaine, Froment du Léon, Bretonne Pie Noire, porc Blanc de l'Ouest, chèvre des fossés...). La Fédération regroupe 10 associations de races locales et mille éleveurs. L'image de ces races change, elles sortent des écomusées et sont en phase avec les demandes des consommateurs.
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La biodiversité animale à la ferme
Deux visions de la biodiversité animale s'affrontent : l'une en ramène l'expression à la cryo-conservation des génomes, l'autre considère que la biodiversité co-évolue avec le milieu et les pratiques d'élevage. La Confédération paysanne s'inscrit dans la seconde démarche et considère que l'érosion de la biodiversité animale résulte de l'industrialisation de l'élevage. Ce livret issu du travail de Julia Bessin contient de nombreux témoignages, établit un historique de la sélection animale et en décrit le fonctionnement. Il illustre les limites de la sélection classique, par exemple la résistance à la tremblante, l'homogénéisation des troupeaux laitiers et allaitants en France, intra- et inter-race, ou encore la difficulté pour les éleveurs ovins biologiques d'être sélectionneurs car la synchronisation des chaleurs est interdite, ce qui réduit les possibilités d'insémination artificielle. Or le schéma de sélection actuel teste les progrès génétiques par insémination. Pour les auteurs, les principes de la sélection animale moderne ne favorisent pas la biodiversité car ils se basent sur : 1) une organisation pyramidale par la voie mâle ; 2) l'accroissement continu des performances sur des critères restreints (GMQ, productivité laitière, etc.) ; 3) l'éloignement de l'éleveur des centres de décision, donc l'ignorance de ses critères d'observation. Un parallèle est établi avec la Roumanie et la Bulgarie, qui ont importé des races d'Europe occidentale plus productives dans les années 1960, entraînant la raréfaction des races régionales. Le syndicat propose que des éleveurs s'organisent hors des schémas de sélection conventionnels, par exemple grâce à la voie femelle qui permet d'impliquer tout le troupeau d'une ferme dans une sélection paysanne et d'utiliser des critères de rusticité ou de longévité. Les organisations de conservation et de sélection des races à faibles effectifs sont localisées sur une carte de France. Différents acteurs et initiatives européens et internationaux sont cités.
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Dossier Choix de vie : Poules, vaches, cochons, brebis Le choix du local
Axel PUIG, Auteur ; Florence MAÎTRE, AuteurPeu à peu délaissées avec l'intensification et l'industrialisation de l'agriculture, les races animales locales ont connu une situation critique dans les années 70 et 80, où nombre d'entre elles étaient menacées de disparition. Agriculteurs, associations ou encore passionnés se sont alors mobilisés pour sauvegarder ce patrimoine génétique multiséculaire. Aujourd'hui, ces races locales trouvent un regain d'intérêt. Appréciées pour leur adaptation au milieu et pour la qualité de leurs produits, leurs caractéristiques permettent en effet de valoriser au mieux les ressources et de vendre des produits à bonne valeur ajoutée. Des témoignages illustrent cet article : un couple d'éleveurs de moutons brigasques et de chèvres pyrénéennes, deux éleveurs de porcs gascons, deux éleveurs de moutons rouges du Roussillon, et une famille d'éleveurs de poules de Marans.
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"Nous ne connaissons rien d'autre que la durabilité"
Katharina TRUNINGER, AuteurDaniel Siegenthaler a repris la ferme de son père, en Suisse, et l'a faite certifier en agriculture biologique en 1994, sans que cela ne nécessite de grands changements. Sur 100 ha, dont un tiers de forêt, il élève, avec sa femme et ses enfants, 20 vaches laitières, 12 à 15 veaux femelles vendues comme reproductrices et accueille des génisses à l'estive. Il utilise actuellement 400 kg de concentrés par vache en hiver, mais voudrait pouvoir s'en passer et espère pour cela des progrès dans le domaine de la génétique. Les races rares le passionnent et il élève, depuis trente ans, des brebis et des chèvres pour ProSpecieRara. Le maintien de la biodiversité le préoccupe, que ce soit à travers les races rares ou les surfaces écologiques. Ce paysan bio est aussi engagé dans les énergies renouvelables : chauffage au bois et installation de panneaux solaires. La ferme accueille également des personnes âgées en pensionnat, ce qui renforce la durabilité de la ferme sur le volet social.
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Le petit élevage bio de la chèvre
P. ALADENISE, Auteur ; C. FOUGERE, Auteur | BATS (Diffusion Différente, 402 Route des Pyrénées, 40 320, FRANCE) : ÉDITIONS D'UTOVIE | 2013
Ce guide pratique (écrit par des chevriers bio) invite d'abord à une leçon humoristique de sciences naturelles et de découverte de la nature qui traite de l'anatomie et de la reproduction de la chèvre. Dans un 2ème temps, il étudie : le choix des races avec comparaison ; l'habitat avec descriptifs et plans ; l'alimentation, dans une optique d'élevage bio et écologique. Technique sans être ardu, simple et drôle sans être simpliste, ce livre conviendra aussi bien à ceux qui veulent se lancer dans l'élevage (jusqu'à 50 bêtes), qu'à ceux qui se contenteront d'avoir une, deux ou trois chèvres pour un usage familial.
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Séminaire interne de restitution du programme AgriBio3 : Synthèse des présentations et discussions
Servane PENVERN, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; Jacques CABARET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013AgrioBio3, programme de recherche de l'INRA consacré à l'agriculture biologique, a fait l'objet d'un séminaire de restitution le 29 mars 2013 à Paris. Onze projets, articulés autour des performances de l'AB et de son développement économique, ont été présentés. Le projet PERMYSSION était consacré à la gestion des périodes de mises bas pour sécuriser des systèmes herbagers productifs et autonomes en élevage ovin allaitant biologique. Le projet KWAKPERINAT, sur la mortalité périnatale chez les ovins, a montré que celle-ci a un poids important sur le revenu. Le projet VERPAT s'est intéressé au vermicompost comme alternative pour la fertilisation des prairies et la réduction de l'infestation parasitaire des petits ruminants au pâturage. Le projet GREMAB concernait la gestion territoriale des ressources en éléments minéraux fertilisants en AB. REGABRI a étudié la colonisation des cultures maraîchères sous abri par les auxiliaires indigènes. Le projet AIDY a permis de réaliser une analyse intégrée des dynamiques biophysiques, techniques et économiques de conversion à la viticulture bio. Le projet EPAB a étudié l'évolution des performances et formes d'organisations innovantes dans les transitions vers l'AB. Le projet PEPP s'est intéressé au rôle de la performance économique des exploitations et des filières et des politiques publiques dans le développement de l'AB. CAMARGUE-BIO a étudié l'évaluation participative de scénarios de développement de l'AB à l'échelle du territoire de la Camargue. Le projet ABIPEC était consacré à l'AB et aux périmètres de captage. Enfin, BIOCOMMON a étudié l'AB comme bien commun. A l'issue de ce séminaire, une table ronde a permis de faire un premier bilan du programme AgriBio3 : l'utilisation de nombreuses approches complémentaires a permis d'appréhender la pluralité de l'AB. Malgré tout, certains acteurs de la recherche en bio (ITAB et CSAB notamment) préconisent plus de concertation en amont et une meilleure valorisation en aval.
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L'« effet mâle » : une technique agro-écologique de maîtrise de la reproduction et une plateforme d'échanges scientifiques entre la Tunisie, le Mexique et la France
Philippe CHEMINEAU, Auteur ; Gley KHALDI, Auteur ; Narjess LASSOUED, Auteur ; ET AL., AuteurIl y a une vingtaine d'années, une collaboration scientifique s'instaurait entre quelques chercheurs de l'INRA et des chercheurs tunisiens ou encore mexicains pour mieux comprendre l'« effet mâle » en élevage de petits ruminants et permettre à des pays en voie de développement de disposer de techniques peu coûteuses pour maîtriser la reproduction en ovins ou caprins. Pourtant, à cette même période, l'essentiel de la recherche s'est concentrée, en France, sur l'utilisation de traitements hormonaux, qui se sont largement étendus depuis. Or, actuellement, l'intérêt pour une maîtrise « naturelle » de la reproduction se développe fortement en France, en lien avec le développement de l'AB, mais aussi à cause du coût des traitements hormonaux. Aussi, les résultats acquis à travers ces collaborations scientifiques engagées il y a 20 ans servent de base pour développer de manière efficace des techniques durables de maîtrise de la reproduction chez des troupeaux ovins ou caprins français et européens. Ces collaborations scientifiques internationales, dont certains résultats sont présentés dans cet article, ont notamment permis de mieux comprendre l'effet mâle et ses mécanismes physiologiques, mais aussi l'importance de la condition corporelle de la brebis au moment de l'agnelage pour mieux répondre à cet effet mâle ou encore le rôle du niveau d'activité sexuelle du bouc pour un résultat optimum.
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Petit guide pratique à lusage des éleveurs de chèvres de race pyrénéenne
Lobjectif de ce document est de souligner les spécificités des élevages de chèvres de race pyrénéenne. Cette race locale et rustique, à petit effectif, présente divers atouts et contraintes : elle valorise très bien les broussailles et autres parcours, mais présente une lactation modeste. Faire le choix délever des chèvres de race pyrénéenne demande donc une réflexion en amont. Ce guide aborde les thèmes suivants : la constitution dun troupeau de chèvres de race pyrénéenne, lalimentation et le pâturage, les conditions délevage, la reproduction et lélevage des jeunes, la production de lait, la production de viande de chevreau, les principales maladies, la réglementation et les questions administratives. Il a été rédigé grâce à des contributions déleveurs (témoignages et retours dexpérience), dans le cadre dune commission « références techniques » au sein de lassociation la Chèvre de race pyrénéenne.
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Dossier : Ils ont choisi les races locales
Damien HARDY, Auteur ; Yann KERVENO, AuteurUne nouvelle génération d'éleveurs a choisi de travailler avec des races de chèvres locales. Si celles-ci ont une productivité moindre en comparaison avec les Alpines ou les Saanen, la fromageabilité de leur lait semble souvent meilleure. Par ailleurs, ce choix permet de conserver la biodiversité du patrimoine génétique des races domestiques locales, qui présentent (entre autres !) des caractères de rusticité intéressants. Malheureusement, en raison d'un manque de références technico-économiques, les administrations et les banques ne sont pas toujours partantes pour les projets d'installation de ce type. 7 races de chèvres locales, parmi les 10 races reconnues en France par la Commission nationale d'amélioration génétique, sont présentées dans ce dossier : la Corse, la Poitevine, la chèvre des Fossés, la Massif Central, la Rove, la Provençale et la Pyrénéenne. Chaque article est illustré par une expérience d'éleveur.
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L'élevage des caprins en bio : Réglementation et incidences
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "L'élevage des caprins en bio : Réglementation et incidences". Elle traite des points suivants : - Lien au sol ; - La conduite des terres ; - Durée de la conversion ; - Mixité élevage bio et conventionnel ; - Cheptel - Reproduction ; - Alimentation ; - L'élevage des jeunes ; - Conduite du troupeau ; - Traitements vétérinaires ; - Bâtiments ; - Et la fromagerie ? ; - L'étiquette ; - Les documents demandés lors du contrôle ; - Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes (Conduite des terres ; Méteils ; Cheptel et reproduction ; Alimentation ; Conduite sanitaire en bio ; Nettoyage des bâtiments ; Rodonticide "bio" ; Lutte contre les mouches ; Sel pour la fromagerie) ; - Quelques adresses.
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Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes" et aborde les points suivants : - La conduite des terres ; - Les méteils ; - Cheptel et reproduction ; - L'alimentation ; - La conduite sanitaire en bio ; - Nettoyage des bâtiments ; - Fumier produit ; - Pour assainir les litières ; - Rodonticide "bio" ; - La lutte contre les mouches ; - Sel pour la fromagerie ; - Quelques adresses.
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A la recherche d'une production durable et locale (Dossier : Troupeaux sous les Tropiques)
INRA MAGAZINE, AuteurCet article, issu d'un dossier sur l'élevage en pays chauds, présente les principaux axes de recherche développés au centre INRA des Antilles-Guyane. Ces études sont basées sur la prise en compte de toutes les composantes de l'élevage. Ainsi les travaux menés concernent divers thèmes : i) la génétique des races locales et le développement d'une sélection plus axée sur les capacités d'adaptation des animaux, par exemple à la chaleur ; ii) l'étude des valeurs nutritives et parfois médicales des ressources alimentaires locales comme le manioc ou la banane, le but étant de produire, d'ici 2013, 700 fiches descriptives d'aliments ; iii) l'étude des synergies entre élevage et agriculture au sein de systèmes polyculture/élevage très développés dans les pays du sud, systèmes aux potentiels élevés, notamment en termes de revalorisation des ressources locales ; iv) l'analyse des pratiques traditionnelles, avec l'exemple donné ici de l'élevage au piquet, qui concerne encore 90 % des élevages bovins en Guyane et qui révèle une importante efficience en termes de chargement ou de croissance des animaux. Autre sujet d'étude développé : l'analyse des facteurs de flexibilité, caractéristique forte des élevages du sud, moins axés sur la productivité que sur le maintien et le développement des potentiels du troupeau face à un environnement changeant, principe qui pourrait inspirer les élevages du nord face aux aléas climatiques ou économiques.
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Chèvres laitières bio : Un guide pratique pour l'éleveur
Kerstin BARTH, Auteur ; Elisabeth HORVAT, Auteur ; Andreas KERN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2010
Cette fiche technique a été éditée par le FiBL Suisse (Institut de recherche de l'agriculture biologique), AGRIDEA Lausanne (Suisse) (Développement de l'agriculture et de l'espace rural) et l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique). Le document rassemble l'expérience technique actuelle en un guide conçu pour les débutants, mais dont les conseils seront utiles aux éleveurs expérimentés. Plusieurs aspects de l'élevage biologique de chèvres laitières sont abordés : - Alimentation ; - Pâture ; - Stabulations ; - Traite ; - L'élevage des chevreaux ; - Sélection ; - Parasites ; - Maladies ; - Rentabilité ; - Adresses.
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GAEC du Trolliet (01) : 65 000 litres de lait de chèvres bio transformés en fromages
Philippe JEANNIN, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurNolwenn Thomas, Sébastien Marin et Christophe Gobatto sont les trois associés du GAEC du Trolliet. Au cur d'une zone intensive de grandes cultures de la plaine de l'Ain, ils élèvent 82 chèvres laitières biologiques sur 18 hectares, en autonomie alimentaire. Le lait est transformé sur place en fromages vendus en circuits courts. Ils produisent également de la charcuterie de chevreaux et de la viande de porc (10 cochons sont engraissés au lactosérum). Les chèvres sont nourries à l'année avec du foin de luzerne dactyle séché en grange qu'elles reçoivent à volonté. Le parasitisme est géré avec soin en privilégiant la prévention. Les pratiques préventives permettent d'éviter les problèmes majeurs au niveau des mamelles. En revanche, le troupeau est touché par le CAEV (Arthrite Encéphalite Caprine à Virus) ce qui implique une lutte spécifique (thermisation du colostrum ). La sélection associe une participation au schéma de la race (insémination artificielle des 40 meilleures chèvres) et une sélection sur l'élevage (autres chèvres saillies par un bouc).
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Journées techniques Elevage Biologique : Sélection animale, Diversité génétique & Agriculture Biologique : 13 & 14 octobre 2010, à Lons le Saunier
Etienne VERRIER, Auteur ; Anet SPENGLER, Auteur ; Pascale LE MEZENC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2010Ce document présente les conférences des "Journées techniques Elevage Biologique", prévues en octobre 2010, à Lons le Saunier (Jura) : - Séances plénières : L'amélioration génétique des animaux : aperçu historique, principes et application des productions sous cahier des charges ; Elevage bio de vaches laitières ; Des méthodes et des outils adaptés pour l'amélioration des animaux d'élevage ; La cryobanque nationale : préserver et gérer nos races animales d'élevage ; Sélection, systèmes de production et qualité des produits des vaches laitières ; - Ateliers bovins laitiers : Réflexion et témoignage d'éleveur : gestion de la sélection sur l'élevage ; La sélection pour des animaux adaptés à la diversité des élevages laitiers ; - Ateliers bovins allaitants : Réflexion et témoignage d'éleveur ; Sélectionner les troupeaux allaitants pour améliorer leur efficacité ; Schéma de sélection charolais actuel et besoins de l'élevage biologique ; - Atelier ovins laitiers : Réflexion et témoignage d'éleveur : la sélection en ferme - cas de la brebis laitière race Lacaune ; Intégration des éleveurs AB au schéma de sélection de la race corse ; La Thones et Marthod : une piste pour la bio ? ; - Atelier caprins : Réflexion et témoignage d'éleveur : insémination caprine ; La génétique au service de l'élevage caprin en agriculture biologique ; Comment utiliser l'insémination animale dans les ateliers caprins en agriculture biologique : - Atelier porcins : Les types génétiques porcins sélectionnés par GENE + et leur adéquation à la production bio ; La sélection porcine en France : quelles réponses pour la production de porc biologique ? ; - Atelier volailles : Sélection avicole et production biologique ; Volailles et ufs biologiques : génétique actuelle et perspectives ; - Présentation des fermes de la région ; - Posters.