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Santé animale
Tackling the Future Challenges of Organic Animal Husbandry : 2nd Organic Animal Husbandry Conference
Gerold RAHMANN, Auteur ; Denise GODINHO, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2012En septembre 2012, des conférenciers provenant de différents pays se sont réunis à Hambourg (Allemagne)pour la 2e conférence sur l'élevage biologique organisée par l'IFOAM (International Federation of Organic Agriculture Movements). Les sujets qui ont été abordés concernent l'ensemble des aspects des élevages biologiques dans un objectif de durabilité. Les interventions ont abordé les sujets suivants : les interactions entre les animaux et le climat; les futurs marchés pour les produits d'élevage biologiques; les systèmes de pâturage biologiques dans les régions humides; les systèmes de pâturage biologiques dans les zones sèches; l'amélioration de la santé et du bien-être animal dans les fermes biologiques; la production d'ufs biologiques; les systèmes de production de poulets de chair biologiques; les approches alternatives dans les fermes laitières biologiques; les systèmes de production ovine et caprine biologiques; la durabilité dans les fermes laitières biologiques; les systèmes de production porcine biologiques; l'élevage et l'alimentation animale du futur; l'avenir de la sécurité sanitaire des aliments et de la souveraineté alimentaire; les traitements sanitaires. À la fin de cette conférence, un document de synthèse a été préparé par les organisateurs afin de mettre les conclusions de cette réunion à la disposition des personnes intéressées.
Les tannins : bons pour les brebis, mauvais pour les vers ?
Hervé HOSTE, Auteur ; Blasius AZUHNWI, Auteur ; Marine RABEYRIN, Auteur ; ET AL., AuteurDe par leur richesse en tannins, plusieurs légumineuses fourragères tempérées telles que le sainfoin, les lotiers pédonculés et corniculés et le sulla ont autant d'intérêt alimentaire que sanitaire. Les tannins condensés sont les plus répandus chez les plantes. Dans le rumen et le tube digestif des animaux, ces tannins forment des complexes avec diverses macromolécules, en particulier les protéines En termes sanitaires, des résultats d'études répétés suggèrent que la consommation de ces plantes pourrait représenter une méthode alternative pour la maîtrise des nématodes gastro-intestinaux chez les petits ruminants (réduction des ufs de nématodes parasites dans les excrétions fécales, perturbation de l'installation des larves infestantes chez le mouton ou la chèvre). En outre, la consommation de fourrages contenant des tannins s'avèrerait favorable pour l'environnement (par exemple, réduction des émissions ruminales de méthane). Des essais ont défini un seuil d'ingestion minimal de 3 à 4 % de tannins condensés dans la matière sèche de la ration (au-delà de 8 à 10 %, des effets négatifs apparaissent). Toutefois, la teneur et la structure des tannins condensés d'une plante sont variables selon l'espèce, la variété ou le stade végétal. Les recherches se poursuivent pour mieux comprendre les relations entre quantité et qualité des tannins condensés (par exemple, étude pour déterminer comment les tannins agissent sur les vers du tube digestif).
Approches sanitaires en élevage ovin caprin
Madeg JOIN-LAMBERT, AuteurCet article est un extrait du compte-rendu de la 2ème journée de formation "Convertir son élevage bio" (décembre 2010) avec le Dr Hubert Hiron. Après un rappel des caractéristiques des systèmes traditionnels d'élevage de moutons et de chèvres, cet article donne des clés pour l'alimentation de ces animaux, et pour la gestion de quelques maladies. Concernant l'alimentation, l'équilibre des rations doit être calculé pour chaque repas, et non pas sur la journée. Par ailleurs, la distribution de concentrés ne doit pas être réalisée avant les fourrages, sous peine d'instabilité ruminale. Les petits digèrent le lait, car leur rumen est en formation. Si le couplage du lait avec du foin permet d'obtenir les gains de croissance optimaux, il ne faut pas leur donner de concentrés. Les jeunes qui ne digèrent plus le lait doivent être nourris avec du lait caillé, la distribution se faisant à 38 °C. Les signes de déséquilibre alimentaire sont rappelés. Concernant l'état sanitaire, l'article rappelle les solutions pour traiter ou éviter le CAEV (arthrite encéphalite caprine à virus), les mammites de portage, le piétin biologique et le parasitisme.
Conduite de l'alimentation, de la reproduction et de la gestion du parasitisme dans les élevages ovins biologiques des Pays de Loire
Sébastien COUVREUR, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; Joannie LEROYER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011L'agriculture biologique est en plein essor dans les Pays de Loire sauf en ce qui concerne la filière ovine, qui doit faire face à la diminution de son cheptel. Aujourd'hui, il n'existe pas dans cette région de cadre formalisé spécifique à l'appui technique des élevages bio, et les outils développés dans la filière conventionnelle ne sont pas adaptés. L'étude présentée dans ce document (tiré des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants de décembre 2011), avait pour objectif de caractériser : - les systèmes d'élevage ovin en AB ; - leur conduite et autonomie alimentaire ; - leur gestion de la reproduction ; - leur gestion du parasitisme. Les résultats montrent que les élevages ovins ligériens sont essentiellement des systèmes herbagers avec une recherche forte d'autonomie alimentaire. Les éleveurs ont globalement exprimé un besoin d'accompagnement sur les questions de parasitisme, d'autonomie alimentaire et de structuration de la filière.
Dossier : Et les animaux dans tout ça ?
Guy KASTLER, Auteur ; Nathalie PARSY, Auteur ; Caroline LEFEBVRE, Auteur ; ET AL., AuteurFace à l'industrialisation des élevages de ces cinquante dernières années, reste un travail considérable pour redonner à l'animal sa juste place. Il est urgent, comme l'explique Marie-Christine Favé, vétérinaire, dans l'un des articles du dossier, de retrouver un lien avec la nature et avec l'animal... Le dossier aborde plusieurs aspects de l'élevage : - Eloge du pastoralisme (catastrophe de l'élevage hors sol, impossible généralisation du végétarisme, solution induite par le pastoralisme) ; - Le bien-être animal et la législation (de la Convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages (1976) à aujourd'hui, avancées relatives sur le statut de l'animal dans les élevages, et développement de normes de bien-être intégrant progressivement les signes de qualité de produit) ; - Le bien-être animal entre casse-tête et casse-bonbons (alternatives, à court terme, à la castration des porcelets, pour pallier les souffrances, systèmes d'engraissement en élevage biologique) ; - Être éleveur parmi et avec ses animaux (relation de l'homme avec l'animal, capacités de perception de l'animal, sens à donner à ses troubles du comportement...) ; - Contexte du pastoralisme pyrénéen (revalorisation du pastoralisme dans la chaîne pyrénéenne : conduite des troupeaux, rôle du berger , et réadaptation de la production bovine et ovine en montagne dans un souci de protection de l'environnement) ; - Pour une campagne de refus des puces électroniques, dans l'élevage et ailleurs (appel du groupe "Faut pas pucer" lancé aux éleveurs à se soustraire à l'obligation légale de « pucer » les animaux) ; - Fièvre catarrhale ovine (FCO) : où en est-on ? (maintien des poursuites pour certains éleveurs ayant refusé de vacciner bien que l'obligation ait été levée à l'automne 2010).
Elevage biologique ovin lait : Les clés de conduite du troupeau pour une reproduction réussie
Marie-Angèle MUSSET, AuteurLa demande en lait de brebis pour la fabrication de Roquefort est telle que, pour répondre aux besoins du marché, les éleveurs doivent livrer du lait toute l'année. En agriculture biologique, l'utilisation d'hormones de synthèse étant interdite, les éleveurs ont parfois du mal à résoudre les problèmes techniques liés au désaisonnement. Afin de répondre à leurs questions, la Chambre d'agriculture de l'Aveyron et Unotec (service d´appui technique lié à la chambre d´agriculture), via son conseiller en agriculture biologique, Stéphane Doumayzel, ont organisé une formation à destination des éleveurs. La première partie de la formation a eu lieu en salle et était destinée à aborder la conduite du troupeau : Réformer les brebis improductives, le rôle des béliers, la saison sexuelle marquée chez les brebis, croissance optimum des agnelles pour la lutte, maîtrise de la technique de désaisonnement. La deuxième demi-journée était consacrée à la visite d'une exploitation et à l'analyse de son système d'exploitation. Les participants ont également pu assister à la présentation de la méthode Obsalim par Bernard Drux, conseiller en alimentation ovine à Unotec.
FCO : De la casse après la vaccination
Aurélien CABROL, AuteurDeux éleveurs languedociens, l'un en élevage bovin, l'autre en ovin, ont constaté des dysfonctionnements du troupeau après les avoir fait vacciner contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Pour Aurélien Cabrol, jeune agriculteur qui élève des pures Aubrac, certaines de ses vaches gestantes ont fait un retour en chaleur suite à la vaccination (obligatoire, à l'époque). Pour Jean-Emile Sanchez, ce sont des taux d'infertilité anormalement élevés qui ont été constatés sur ses moutons. Fin septembre 2010, ces deux éleveurs ont déposé un « référé requête expertise » au tribunal de Montpellier, pour déterminer les responsables et obtenir réparation des préjudices.
FCO : Victoire confirmée... et encore à confirmer
Cécile KOEHLER, AuteurDes centaines d'éleveurs sont poursuivis dans la France entière pour refus de vaccination contre la FCO - entendez Fièvre catarrhale ovine, encore appelée maladie de la langue bleue. Leurs motifs de non vaccination ? Ils les ont détaillés dès le printemps 2009, avec l'édition d'une plate forme de constats, positions et propositions par la coordination nationale des collectifs anti-vaccination : la maladie n'est ni contagieuse, ni transmissible à l'homme ; 24 sérotypes différents de virus ont été identifiés : l'éradication du virus de la FCO est illusoire ; l'impact est limité sur la majorité des élevages ; la FCO est susceptible d'une excellente immunité naturelle qui serait remise en cause avec les vaccinations. En 2009, l'AFSSA publie un avis qui qualifie « d'injustifié de rendre obligatoire la désinsectisation alors que son efficacité réelle n'est pas reconnue, ceci quelles que soient les stratégies vaccinales mises en oeuvre (obligatoire ou pas) ». Cependant, les jugements contre les réfractaires se poursuivent un peu partout. Néanmoins, ceux-ci sont de plus en plus favorables aux éleveurs. Dernier en date : celui de la Cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme) qui a confirmé la relaxe de 13 éleveurs. 112 autres ont été relaxés dans le Cantal en première instance, mais, suite à l'appel du procureur, il seront rejugés le 17 novembre, également à Riom.
Ferme d'Auzillargues : un élevage de brebis laitières en Cévennes
Caroline LEFEBVRE, AuteurLaurie et Jean-Marc PETIT ont quitté leurs métiers respectifs en Lorraine pour rejoindre la sur de Laurie et son mari, éleveurs de brebis laitières dans les Cévennes. Ensemble, ils ont créé un GAEC et se sont convertis à l'agriculture biologique. Après le départ en retraite de leurs associés, le couple Petit a donc pris en charge l'élevage. Ils suivent régulièrement des formations en phytothérapie et mettent en pratique leurs connaissances, tant au niveau de la prophylaxie que pour le suivi vétérinaire de leur troupeau. Par ailleurs, n'étant pas autonomes pour l'alimentation, ils choisissent le fourrage qu'ils achètent en fonction des analyses de laines, qui mettent en évidence les éventuelles carences nutritionnelles et résidus de polluants. Si Jean-Marc s'occupe de la ferme, Laurie transforme le lait et fabrique pas moins de 14 produits laitiers différents. La commercialisation se fait sur les marchés locaux et dans deux boutiques paysannes. Finalement, tout est consommé à une trentaine de kilomètres de la ferme.
Homéopathie à la ferme : Des éleveurs racontent
Victor NATTA, Auteur ; François MENNESSON, Auteur ; Véronique MENNESSON, Auteur ; ET AL., Auteur | VALENCE (4 Allée Séverine, 26 000, FRANCE) : ÉDITIONS REPAS | 2011Agnès, Vincent, François, Yveline et les autres sont éleveurs depuis de nombreuses années. Préoccupés par le bien-être et la santé de leurs animaux, confrontés à la souffrance et à la maladie, ils s'intéressent aux médecines alternatives. La rencontre avec un vétérinaire homéopathe et une conseillère en élevage biologique les conduit à se former, à expérimenter, à échanger entre eux pour soigner autrement. Dans ce livre, fruit d'un cheminement collectif, ils témoignent de leurs réussites et de leurs tâtonnements ; mais bien au-delà d'une connaissance technique, ils nous parlent de patience, d'observation, d'entraide, de choix, de responsabilité... Un art de vivre avec les animaux qui interroge profondément notre vision de la santé.
Larzac - Millau - Grands Causses : Elevage et partage des savoirs
Modifier les liens et partager les savoirs entre éleveurs, vétérinaires et chercheurs, ce sont les défis que relevèrent, dans les années 1970/80, un groupe de paysans du Larzac et quelques vétérinaires et techniciens agricoles. Les premiers, qui "trayaient pour Roquefort", étaient menacés par un projet d'extension de camp militaire. Par ailleurs, ils sentaient que pour progresser dans leur métier, ils avaient besoin d'armes immatérielles : connaissances zootechniques et évaluation régulière des données sanitaires de leurs troupeaux. Les seconds, étudiants ou professeurs, cherchaient à sortir des Écoles pour s'insérer dans la réalité professionnelle et économique des élevages. De leur rencontre naquit l'"AVEM", Association Vétérinaires Éleveurs du Millavois. Docteurs et paysans, bergers et vétérinaires, y renouvellent l'esprit mutualiste et assurent formation réciproque, prévention des risques sanitaires et solidarité en cas de difficulté. Les facteurs de la santé animale sont interrogés : alimentation, conditions d'élevage, économie... Le lien sol-troupeau est affirmé. Cette démarche globale correspond aux exigences de l'élevage "bio". Des pistes nouvelles sont explorées. Des solidarités internationales sont établies. Au-delà des enjeux techniques, c'est une aventure humaine aussi vivante que discrète. Alliant histoire, portraits et questions techniques, ce livre en est le récit. André Robinet a grandi dans une petite ferme de polyculture et d'élevage, aux confins du plateau de Langres (Haute-Marne). Après des études de droit et de sciences politiques, il consacre son parcours professionnel à l'administration territoriale et au développement local, d'abord à Paris, puis à Millau (Aveyron) et dans la région de Sète (Hérault) où il vit actuellement.
A la recherche d'une production durable et locale (Dossier : Troupeaux sous les Tropiques)
INRA MAGAZINE, AuteurCet article, issu d'un dossier sur l'élevage en pays chauds, présente les principaux axes de recherche développés au centre INRA des Antilles-Guyane. Ces études sont basées sur la prise en compte de toutes les composantes de l'élevage. Ainsi les travaux menés concernent divers thèmes : i) la génétique des races locales et le développement d'une sélection plus axée sur les capacités d'adaptation des animaux, par exemple à la chaleur ; ii) l'étude des valeurs nutritives et parfois médicales des ressources alimentaires locales comme le manioc ou la banane, le but étant de produire, d'ici 2013, 700 fiches descriptives d'aliments ; iii) l'étude des synergies entre élevage et agriculture au sein de systèmes polyculture/élevage très développés dans les pays du sud, systèmes aux potentiels élevés, notamment en termes de revalorisation des ressources locales ; iv) l'analyse des pratiques traditionnelles, avec l'exemple donné ici de l'élevage au piquet, qui concerne encore 90 % des élevages bovins en Guyane et qui révèle une importante efficience en termes de chargement ou de croissance des animaux. Autre sujet d'étude développé : l'analyse des facteurs de flexibilité, caractéristique forte des élevages du sud, moins axés sur la productivité que sur le maintien et le développement des potentiels du troupeau face à un environnement changeant, principe qui pourrait inspirer les élevages du nord face aux aléas climatiques ou économiques.
Sanitaire : Fièvre catarrhale ovine : premier bilan
Denis FRIC, AuteurDenis Fric, vétérinaire à Gablim (Groupement des agrobiologistes du Limousin), revient sur la gestion de la fièvre catarrhale ovine, notamment par les instances publiques, sur la difficulté d'éradiquer ce virus et sur le coût qu'ont représenté les vaccinations.
Le vieillissement
Gilles GROSMOND, AuteurCet article traite de la notion de vieillissement des êtres vivants et plus particulièrement des animaux. Dans une première partie, l'auteur décrit l'ensemble des réactions biologiques qui interviennent dans le processus de vieillissement. Il peut s'agir du vieillissement cellulaire (stress oxydant, apoptose, nécrose ), tissulaire (cardiovasculaire, pulmonaire, articulaire ) ou lié à l'organisme (dégradation du thymus, déficiences cérébrales). Dans une seconde partie, l'auteur présente un ensemble de produits aidant à limiter ce processus de dégradation de l'organisme. Parmi eux, on retrouve les vitamines et les oligo-éléments pour leurs vertus anti-oxydantes ou encore les oméga 3 qui favorisent la souplesse cellulaire et ainsi facilitent les échanges. Certaines nomenclatures de ces produits sont présentées par la suite pour informer les acheteurs potentiels.
Anthelmintic activity of some Mediterranean browse plants against parasitic nematodes
F. MANOLARAKI, Auteur ; S. SOTIRAKI, Auteur ; A. STEFANAKIS, Auteur ; ET AL.Les propriétés anti-parasitaires des plantes riches en tanins sont étudiées en tant qu'alternatives aux produits chimiques. Beaucoup de données ont été recueillies sur les légumineuses fourragères mais peu sur les plantes de parcours. Cet article présente les résultats d'une étude des effets in vitro de 7 plantes méditerranéennes sur Haemonchus contortus, un nématode gastro-intestinal. Il s'agit de vérifier le rôle des tanins en utilisant un inhibiteur, le polyvinylpolpyrrolidone (PVPP), puis de tester les extraits de 4 plantes in vivo. Les résultats de l'essai in vitro confirment le rôle des tanins dans l'activité des larves. In vivo, la consommation des 4 plantes de parcours n'a pas d'effet sur le nombre de vers recensés après l'abattage des ovins. En revanche, il existe une diminution significative de l'excrétion d'ufs, principalement expliquée par la baisse de la fécondité des vers.