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Bien-être



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Lautomédication chez les ruminants
Delphine DANIEL, AuteurNous avons longtemps cru que les bovins, les ovins et les caprins pâturaient ce quils avaient à disposition, sans faire de distinction entre les plantes. Or, si ces ruminants disposent dune grande diversité despèces à pâturer et si nous observons plus attentivement ce quils mangent, nous pouvons voir quils sélectionnent les végétaux quils pâturent. Ils peuvent même faire preuve dautomédication. Ainsi, observer les consommations atypiques dun troupeau ou dun animal peut informer sur son état de santé. Cet article explique les bénéfices de certaines plantes communes pour les ruminants : pissenlit, ortie, plantes taniques (ex : écorces ou ronces), saule, origan thym et serpolet, prunelier et lierre grimpant. Il aborde également la consommation dargile par ces animaux.
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Le bien-être des animaux d'élevage : Comprendre le bien-être animal
Luc MOUNIER, Auteur ; Alain BOISSY, Auteur ; Christine DUVAUX-PONTER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2021
Le bien-être des animaux est aujourdhui lune des préoccupations fortes de notre société. Lamélioration des conditions de vie des animaux délevage implique une évolution des pratiques. Toutefois, ces évolutions nécessitent une harmonisation des notions entre les divers acteurs concernés. Ce document synthétise les connaissances scientifiques actuelles sur la sensibilité et la conscience des animaux et retrace lhistoire philosophique et juridique de la prise en compte de leur bien-être. Toutes ces informations permettent de constituer une référence commune pour une même base de compréhension de ce quest le bien-être animal. Cet ouvrage sadresse non seulement aux étudiants des filières agricoles ou en cursus universitaires et aux professionnels de lélevage, mais aussi à tout citoyen sintéressant à cet enjeu.
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Dossier : Les chèvres suivies par GPS
Bérenger MOREL, Auteur ; Damien HARDY, AuteurDepuis quelques années, certains éleveurs équipent leurs chèvres de GPS afin de les géolocaliser au pâturage. Ce dossier fait le point sur cette pratique : - témoignages déleveurs qui gagnent du temps en pouvant sabsenter un peu et retrouver facilement leur troupeau ; - présentation des différentes balises GPS et les critères à favoriser ; - présentation de colliers GPS utilisés comme clôtures virtuelles (sur ovins et bovins) : lorsquun animal franchit la clôture virtuelle, il est prévenu par une mélodie, puis par un stimulus électrique. Léleveur est également averti au-delà de trois séquences dalerte ; - présentation du projet Clochète, porté par lInstitut de lElevage. Ce projet a permis de développer une balise combinant GPS et accéléromètre, afin de caractériser le comportement des chèvres au pâturage (immobile, pâture, rumine ou se déplace). Cet outil permet de signaler à léleveur un déséquilibre éventuel de pâturage (lié à une ressource herbagère non suffisante, par exemple, ou à un stress) ou encore de distinguer les zones de fort passage, les zones délaissées et ainsi daider à la prévision du calendrier pastoral.
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Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
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L'éthologie appliquée aux animaux délevage
Christophe LESCHIERA, AuteurLors dun webinaire organisé par lAssociation française des journalistes agricoles, Pauline Garcia (éleveuse de bovins Salers dans le Cantal et comportementaliste animalier) et Luc Mounier (vétérinaire en charge de la formation Bien-être/Comportement à VetAgro Sup et responsable de la chaire Bien-être animal) ont présenté les intérêts de léthologie pour une meilleure compréhension du comportement des animaux dans les élevages. Léthologie peut être définie comme la « science des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel ». Le comportement et le bien-être animal sont en effet deux notions fortement liées. Ainsi, le comportement des bovins, ovins, équins et autres animaux délevage sera influencé par l'environnement, qui doit répondre aux besoins des animaux, et par le comportement de léleveur. Les éleveurs sont sensibles à cette problématique, comme ils passent beaucoup de temps avec leurs animaux, mais ils nont pas toujours conscience quils laissent des traces dans la mémoire de leurs animaux. Léthologie est un levier pour mieux comprendre ses animaux, travailler plus en sécurité avec eux et avec davantage de plaisir.
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Groupe Ecocert : Nouvelle réglementation Bio : Nos fiches transition
Le nouveau règlement AB européen, le R(UE) n° 2018/848, est entré en application à compter du 1er janvier 2022. Dans ce cadre et afin de permettre de prendre connaissance de l'essentiel des modifications, Ecocert met à disposition des fiches de transition par grandes thématiques de production : Fiche Productions végétales ; Fiches Herbivores ; Fiche Porcs ; Fiche Volailles ; Fiche Poulettes ; Fiche Lapins ; Fiche Produits transformés ; Fiche Importations. Ces documents sont susceptibles d'être complétés en fonction des textes restant à paraître.
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Health and welfare in organic livestock production systems - a systematic mapping of current knowledge
Magdalena Presto ÅKERFELDT, Auteur ; Stefan GUNNARSSON, Auteur ; Isabel BLANCO-PENEDO, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude, réalisée par des chercheurs suédois, a pour objectif de dresser un état des lieux de la santé et du bien-être des animaux dans les élevages biologiques. Pour cela, une méta-analyse a été conduite sur 166 publications scientifiques, publiées entre 2008 et 2020, afin détudier la prévalence des maladies et des effets comportementaux chez les bovins, les ovins, les porcins, les poules pondeuses et les poulets de chair biologiques. Les résultats nont pas permis de mettre en avant de différences sur le bien-être animal, dans les élevages biologiques comparés aux élevages conventionnels. Néanmoins, le statut du bien-être des animaux est généralement bon en agriculture biologique, si lon se base sur la définition de la santé et du bien-être des animaux établie par l'OIE (Organisation mondiale de la santé animale). Par ailleurs, les normes biologiques offrent un cadre permettant une intégration élevée du bien-être animal. Cependant, les systèmes biologiques sont confrontés à plusieurs défis en matière de santé animale. Dans les élevages laitiers bio, les principaux problèmes de santé sont similaires à ceux des fermes conventionnelles : la gestion des mammites et des boiteries. Dans les élevages ovins bio, les principaux problèmes de santé concernent la gestion des parasites, des mammites, ainsi que la mortalité des agneaux. Les élevages porcins bio sont confrontés à des mortalités de porcelets, des affections respiratoires, des parasites et des problèmes de pattes. Dans les élevages de poules pondeuses bio, les principaux problèmes rencontrés sont le picage, le cannibalisme et la gestion des parasites. Dans les élevages de poulets de chair bio, les problèmes concernent plutôt les dermatites au niveau des pattes, des jarrets et de la poitrine.
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Key traits for ruminant livestock across diverse production systems in the context of climate change: perspectives from a global platform of research farms
Jordana RIVERO, Auteur ; Nicolas LOPEZ-VILLALOBOS, Auteur ; Michael LEE, AuteurIl existe une grande diversité de systèmes délevages de ruminants dans le monde présentant de nombreux avantages. Cependant, dans un contexte de changement climatique, la place des élevages de ruminants est questionnée en raison de leur faible efficacité en matière de conversion alimentaire et de leur production de méthane (fermentation entérique). Ces élevages sont en effet confrontés, au niveau mondial, à un double défi : atténuer les émissions de gaz à effet de serre et sadapter au changement climatique. Cela nécessite des stratégies de sélection et d'alimentation des animaux basées sur loptimisation des systèmes. Cette étude a rassemblé les données d'un réseau mondial de fermes expérimentales (12 fermes), qui reflète une variété de systèmes de production de ruminants dans diverses régions du globe, allant de la production laitière intensive aux Etats-Unis au pâturage extensif au Kenya ou intensif au Brésil, ou encore à la production laitière et allaitante en France (fermes expérimentales de lInrae). Pour chacune de ces fermes, les chercheurs ont listé et classé par ordre de priorité les caractéristiques sélectionnées dans les troupeaux pour assurer la durabilité de lélevage, dans les conditions actuelles, et dans une perspective de changement climatique à moyen terme (+2°C dici 2050). Ces caractéristiques ont été classées en différentes catégories : productivité, qualité des produits, efficience, reproduction, facilité de mise-bas, qualités maternelles, maniabilité, santé, adaptabilité et environnement. A partir de ces informations, des changements-clés, dans les approches génétiques et nutritionnelles, ont été identifiés afin de façonner de futurs systèmes d'élevage de ruminants plus durables.
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Le point avec Ecocert : Herbivores : nouvelles règles
ECOCERT, AuteurCet article synthétise les principaux changements dans la nouvelle réglementation bio concernant lélevage dherbivores (hors cervidés). Ces modifications, applicables au 1er janvier 2022, sont à retrouver dans le nouveau règlement de base R(UE) 2018/848, et dans les deux actes secondaires R(UE) 2020/464 et R(UE) 2020/2146. Elles concernent : le renforcement de lautonomie alimentaire (au 1er janvier 2024) ; la diminution daliments en conversion provenant de lextérieur ; les aliments dallaitement autorisés avant le sevrage ; le bien-être animal (la mutilation coupe des queues chez les ovins et écornage -, lattache des bovins et la fin de lengraissement en intérieur) ; le logement des animaux (le cas du pâturage sur sol humide, lobligation davoir des espaces ombragés en extérieur, les conditions de logement des veaux) ; les pratiques dérogatoires (les achats danimaux, les achats de races menacées, le recours à de lalimentation non bio en cas de perte de production suite à certains aléas, laccès au pâturage et la densité des animaux dans les bâtiments et au pâturage en situation de catastrophe, la possibilité de diminuer le pourcentage de matière sèche dans les rations sous certaines conditions).
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Salon Tech&Bio 2021 : Les posters techniques
Les posters techniques du salon Tech&Bio 2021 portent sur : - Arboriculture : Désherber autrement en arboriculture ; - Arboriculture : Projet Écorce : étudier la cohabitation de l'élevage ovin et de l'arboriculture ; - Arboriculture : Projet Écorce : expérimentation 2021 sur la Ferme du Valentin ; - Arboriculture : Groupe 30 000 : améliorer les performances des vergers par l'utilisation de stratégies alternatives ; - Haies, arbres et biodiversité : Agrifaune en AURA : une convention régionale qui unit agriculteurs et chasseurs pour la biodiversité ; - Biodiversité : Agrifaune : concilier économie, agronomie, environnement et faune sauvage ; - La biodiversité : Vous avez dit biodiversité ? ; - Haies, arbres et biodiversité : Être rémunéré pour entretenir et améliorer les haies présentes sur son exploitation, comment ça marche ? ; - Biodiversité : Concours des pratiques agro-écologiques ; - La biodiversité : haie, arbre : Projet Dephy Expé Empusa : évaluer les services écosystémiques en systèmes agroforestiers fruitiers ; - Bovins lait : Projet AP3C : adaptation des pratiques culturales aux changements climatiques ; - Bovins lait : Bâtiment et changement climatique : évaluation du bien-être animal ; - Bovins lait : Bâtiment et changement climatique : mesures dans le bâtiment ; - Bovins lait : montagnes et piémonts Massif Central : Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique (2019) ; - Bovins lait : spécialisés de plaine : Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique (2019) ; - Bovins lait et système élevage AB : L'irrigation en élevage : une réponse face aux changements climatiques ? ; - Bovins lait : Le taux protéique dans les fermes AB : les constats... ; - Bovins viande : Les systèmes allaitants bio : gagnants à tous les coûts ? ; - Bovins viande : Vente directe et vente en filière longue : deux voies complémentaires ; - Couverts végétaux : Les couverts végétaux : des régulateurs thermiques ; - Eau et environnement/Ecophyto ENI : Biodiversité des champs : suivi des effets non intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur l'environnement.
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André Leroy, berger d'alpage
Etienne LANDAIS, Auteur ; Jean-Pierre DEFFONTAINES, Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2020
André Leroy est berger. Originaire des Flandres, il a fait ses études secondaires en banlieue parisienne avant d'entreprendre des études de sociologie, puis de se former finalement à la menuiserie. En 1974, après quelques années à l'usine, il a décidé, à 25 ans, de devenir berger. Les auteurs de cet ouvrage, docteur vétérinaire spécialisé dans l'étude des systèmes d'élevage pastoraux et agropastoraux des zones tropicales et tempérées pour le premier, géographe et agronome, chercheur à l'Inrae pour le deuxième, ont rencontré André Leroy à plusieurs reprises. Leurs échanges ont abouti à un projet de recherche qui a donné lieu à un rapport, publié en 1988, et dont est issu, pour partie, cet ouvrage. Sa diffusion a changé le regard sur l'alpage et sur le métier de berger, en révélant toute sa complexité. André Leroy a décrit son métier avec passion, rigueur et précision et a fourni d'innombrables détails et réflexions sur sa manière d'envisager les relations avec la nature. Sa façon d'exercer son métier de berger s'inscrit dans un cadre large et exigeant, celui d'un projet profondément moderne d'une autre gestion possible de la nature qui plonge ses racines dans le sens commun. Ce projet interpelle profondément nos contemporains et explique en grande partie le profond écho que soulève la lecture de ses propos chez la plupart des lecteurs. Aujourd'hui, André Leroy a plus de 70 ans et continue de garder l'estive. Avec une conception peu commune de son métier d'animalier, il est considéré par ses pairs comme une référence, un des meilleurs bergers du monde.
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Des animaux au jardin biodynamique : Vers une pratique respectueuse de l'élevage familial
Lauteur partage la méthode de connaissance des animaux quil a développée. Cette méthode, basée sur lobservation et le ressenti, appelée par lauteur « phénoménologie », tente de comprendre lanimal dans toutes ses dimensions. Cet ouvrage apporte des éclairages qui aideront à mieux choisir lanimal ou les animaux accueilli.s dans son jardin et à démarrer un élevage familial afin de produire des ufs, de bénéficier dune fertilisation naturelle ou tout simplement de profiter de la présence dun nouveau compagnon, pour soi-même ou pour ses enfants. Quel animal accueillir et pour quelles raisons ? Comment développer avec lui un partenariat respectueux. Poule, canard, oie, lapin, chèvre, mouton, cochon, âne Un portrait détaillé met en lumière les caractéristiques et les qualités essentielles de chacun dentre eux. Il est complété par une partie pratique détaillant les modalités de démarrage dun petit élevage, notamment lhabitat, lalimentation, la prévention des maladies ou encore les associations possibles entre espèces.
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Bientôt une solution dabattage à la ferme
Véronique BARGAIN, AuteurEn France, le premier test dabattage à la ferme a été réalisé, le 25 février 2020, par les éleveurs de lassociation AALVie (Abattage des animaux sur leur lieu de vie), avec lappui de la Direction départementale de la protection des populations de Loire-Atlantique (DDPP). Le projet repose sur le déploiement de vingt caissons mobiles reliés à deux unités de mise en carcasse. Il est porté par 150 éleveurs et répond à un besoin en solutions dabattage, notamment depuis la fermeture de labattoir de Challans. Si le projet concerne, dans un premier temps, labattage de bovins, il prévoit aussi labattage dovins, de porcins et de caprins. Une ligne spécifique pour ces petits animaux est prévue dans chaque unité de mise en carcasse. Il faut savoir quil ny a plus de solution dabattage pour les petits animaux en Loire-Atlantique. Par exemple, Fabien Letort, éleveur ovin, est obligé de parcourir 150 km aller-retour pour faire abattre ses agneaux destinés à la vente directe.
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Dossier : Le vitipastoralisme fait son chemin
Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurLa recherche de solutions alternatives au désherbage chimique ou l'envie de limiter les interventions mécaniques conduisent certains viticulteurs à réintroduire des animaux dans leurs vignes. Une autre source de motivation concerne le désir de retrouver une certaine biodiversité. L'impact sur la vie du sol de la présence d'animaux dans les parcelles fait aussi partie des raisons de cette démarche. Les témoignages apportés illustrent la pertinence de l'association entre vignes et animaux pour contribuer à des objectifs environnementaux et mettent en lumière les conditions de sa mise en place : - Brebis_Link élabore des règles de bon pâturage ; ce projet, qui se déroule sur une parcelle du Lycée agricole de la Brie, à Monbazillac (24), a été lancé en 2018 par la Chambre d'agriculture de Dordogne, et a pour objectif de définir un guide pratique pour accompagner les viticulteurs qui souhaitent installer des brebis dans leurs vignes ; - Faire appel à une société de prestation ; Edouard Massart, vigneron en conversion bio dans le Pays Nantais, a fait appel à Pâture & Co, qui a installé 8 brebis dans ses vignes avec une attention particulière destinée à concilier les objectifs du vigneron et les contraintes du prestataire ; - Des animaux variés pour des objectifs différents ; Dans la Nièvre, le domaine du Château de Tracy a introduit des cochons Pata Negra, et constate avec satisfaction des résultats très satisfaisants en matière de gestion des adventices ; ce témoignage est complété par ceux d'autres viticulteurs qui ont introduit des ânes, des poules, des oies ou des vaches ; - Ce qu'il faut savoir avant de se lancer ; présentation des enseignements à tirer de plusieurs initiatives de vitipastoralisme.
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Les mutilations des petits ruminants : dans quelles conditions ?
Fabrice VASSORT, AuteurLe cahier des charges AB vise à préserver le bien-être animal. Il proscrit donc en général les mutilations (actions modifiant lintégrité physique de lanimal de façon définitive, telles que la castration, la coupe de la queue, lécornage ). Néanmoins, ces mutilations sont permises au cas par cas, dans le cadre dun régime dérogatoire soumis à lautorisation préalable de lorganisme certificateur. Il est donc nécessaire denvoyer un formulaire de demande de dérogation avant chaque campagne dinterventions, hormis pour les opérations récurrentes où la demande ne devra être effectuée quune seule fois (ex : pose délastique sur la queue des agneaux à moins de 48 h). Cet article apporte des informations plus précises sur la caudectomie (coupe de la queue), la castration, lécornage et lébourgeonnage chez les petits ruminants. Pour chacune de ces interventions, il rappelle lobjectif recherché, les techniques autorisées en bio et leur cadre d'application : période de la vie de lanimal où l'intervention est autorisée, si elle nécessite une analgésie ou une anesthésie (ces deux derniers termes sont définis dans un encart). Larticle détaille ensuite les justificatifs à conserver pour être en règle lors des contrôles.