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Bien-être
Produire pour Pâques en zone nord : Tenter l’agneau de report ? ; Qualité des carcasses et des viandes d'agneaux : Des résultats encourageants, à parfaire
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour étaler la production et vendre à des moments-clés, comme Pâques, l’agneau de report (né au printemps et vendu un an après) peut être une piste, surtout en bio. Dans le cadre du projet Casdar Revabio, des expérimentations ont été conduites entre 2021 et 2022, dans deux lycées agricoles du Centre-Val de Loire. Dans chacun d’eux, deux lots de 30 agneaux mâles entiers ont été conduits, l’un mené exclusivement à l’herbe et l’autre rentré en bergerie à l’automne pour être fini. L’objectif était d’avoir ainsi des agneaux repoussés de 10 à 12 mois (âge maximal avant déclassement en brebis de réforme) pour Pâques. Avec une conduite économe, mais technique, les résultats montrent que les agneaux à l’herbe « s’en sortent mieux », produisant des animaux de bonne qualité commerciale. Un point de vigilance : le parasitisme. Par ailleurs, la qualité des carcasses et des viandes de ces agneaux repoussés a été étudiée, en comparaison avec deux lots de 12 agneaux mâles entiers de contre-saison, élevés en bergerie. Les poids des carcasses des agneaux repoussés montrent une certaine hétérogénéité, ce qui peut parfois poser problème (risque d’un prix au kilo plus faible pour les petits gabarits). Les viandes des agneaux à l’herbe sont parfois plus sombres, moins juteuses et moins tendres. Par contre, le jury de 13 experts ayant dégusté les viandes ne note aucune différence entre les lots en matière d’odeur ou de flaveur marquées. Des résultats intéressants, à confirmer et à compléter par un volet économique.
La biodiversité domestique : Vers de nouveaux liens entre élevage, territoires et société
Anne LAUVIE, Coordinateur ; Annick AUDIOT, Coordinateur ; Etienne VERRIER, Coordinateur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2023À l’heure où la diversité des populations animales est présentée comme un élément-clé du développement de l’agroécologie, la notion de « biodiversité domestique » devient capitale. Elle se distingue de celle de « ressources génétiques » en mettant davantage en avant la diversité du vivant, sa dynamique et ses interrelations. Cet ouvrage réinterroge la diversité des populations animales utilisées en élevage, ainsi que la place des races locales. La question de la diversité des animaux d’élevage est abordée en tenant compte de la pluralité des pratiques humaines pour la gérer, l’utiliser et la valoriser. Elle est aussi appréhendée au travers de ses relations avec le reste du vivant, la biodiversité sauvage notamment, que ce soit la diversité de la faune et de la flore dans les territoires d’élevage ou les pathogènes présents dans les milieux d’élevage. Ce livre établit aussi un panorama des nouvelles connaissances produites et des méthodologies de gestion (avancées récentes en génétique, nouveaux questionnements autour des services écosystémiques, résilience des systèmes d’élevage). Il propose, pour finir, une vision prospective qui interroge la place de cette biodiversité au regard des grands enjeux actuels (enjeux environnementaux et érosion de la biodiversité, alimentation (souveraineté et qualité), santé globale, développement des territoires, bien-être animal, relations entre humains et animaux, etc.). Des fiches "espèces" présentent des races, pour différentes espèces (ânes, chevaux, bovins, ovins, caprins, porcins, poules, palmipèdes).
Un climat en plein bouleversement : Rapport d'activité 2021/2022 du FiBL
Jannick SCHERRER, Auteur ; Sofia BARTSCH, Auteur ; Deborah BIERI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Dans son rapport d’activité 2021/2022, le FiBL offre un aperçu des travaux menés sur l’ensemble de ses 6 sites (Suisse, Allemagne, France, Autriche, Hongrie et Europe). Un large éventail de projets sont présentés, de la promotion de la biodiversité dans les grandes cultures au potentiel des lentilles d’eau et à la durée de vie productive des vaches laitières suisses, en passant par un projet éducatif sur l’alimentation durable en coopération avec un établissement scolaire, ainsi que des mesures pour améliorer l’agriculture et l’élevage dans la région du Sahel. Les projets abordent aussi le changement climatique, le sol, le microbiome, les alternatives au cuivre, les bandes fleuries, les semences, le pâturage des vergers, la réduction des produits vétérinaires, la sélection d’une nouvelle race de porc bio suisse…
En direct de l’Inao : Vivre d’amour et d’herbe fraîche : la recette du bonheur ?
Léa ROUZEYROL, AuteurEn élevage bio, les animaux doivent bénéficier d’un accès permanent à un espace de plein air dès que les conditions le permettent, et, de préférence, à des pâturages. Suite au Cnab (Comité national de l’agriculture biologique) du 7 mars 2023, une note de lecture est parue pour expliquer cette obligation. Les bovins, ovins, caprins, équins, cervidés et lapins doivent avoir accès à des pâtures et l’éleveur doit maximiser le pâturage. Il convient donc de privilégier les pâtures à une aire d’exercice extérieure (cette aire doit être ouverte sur trois côtés et être découverte sur au moins la moitié de sa surface). Les herbivores doivent aussi pâturer le plus tôt possible. Toutefois, comme les veaux, les chevreaux et les agneaux ne sont pas considérés comme des herbivores, ils ne sont pas soumis à cette obligation. La note de lecture fixe des âges d’accès aux aires d’exercice extérieures et au pâturage pour les veaux, mais pas encore pour les chevreaux et les agneaux. Par ailleurs, pour tous les herbivores, l’obligation d’accès à l’extérieur n’est effective que lorsque les conditions météorologiques, l’état du sol et la santé des animaux permettent leur sortie. En cas de fortes chaleurs, de froid humide, de pousse d’herbe insuffisante, de soins vétérinaires, etc., il n’est pas obligatoire de donner aux animaux un accès à un espace de plein air. Cet article est accompagné d’une interview de Philippe Sellier, président de la Commission bio d’Interbev et éleveur de bovins bio. Il répond aux trois questions suivantes : Quels sont les impacts de ces règles sur les systèmes d’élevage ? Vers quoi va tendre l’élevage bio ? Est-ce que le nouveau règlement bio améliore le bien-être des animaux ?
Dossiers de la biodynamie : Élevage 1 : La place de l'animal dans l'organisme agricole
Marion LEBRUN, Auteur ; Martin QUANTIN, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Dans ce premier dossier consacré à l'élevage en biodynamie, Biodynamie Recherche et le Mouvement de l'agriculture biodynamique (MABD) définissent les différentes formes d’autonomie que l’organisme agricole à la fois suscite et implique. La notion de présence animale dans les fermes est explorée, en s'intéressant au rôle agricole de chaque animal et à l’intérêt de travailler en collaboration avec différentes espèces. Ensuite, la problématique du devenir des mâles dans la ferme est abordée. Pour terminer, ce dossier interroge l’évolution du rapport de l'humain au vivant, en lien avec la pratique de la biodynamie.
Dossiers de la biodynamie : Élevage 2 : Accompagner l'animal tout au long de sa vie
Marion LEBRUN, Auteur ; Martin QUANTIN, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Dans ce second dossier consacré à l'élevage en biodynamie, Biodynamie Recherche et le Mouvement de l'agriculture biodynamique explorent les liens imbriqués entre les animaux d’élevage, les éleveurs et la société. La première partie de ce dossier s'intéresse à la conduite du troupeau et à la conciliation des besoins de l’éleveur avec ceux des animaux, en respectant leur intégrité, ainsi que leurs besoins comportementaux. Dans une seconde partie, c’est la question de la santé et du bien-être qui est traitée, à travers les pratiques de soins et d’alimentation. La troisième partie est consacrée à la question de la sélection de races adaptées à l’agriculture biodynamique : Comment concilier les impératifs de production avec les spécificités des systèmes de production et du territoire, tout en préservant la biodiversité des races ?
Dossiers de la biodynamie : Élevage 3 : Animal, éleveur et société
Marion LEBRUN, Auteur ; Martin QUANTIN, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Dans ce troisième dossier consacré à l'élevage en biodynamie, Biodynamie Recherche et le Mouvement de l'agriculture biodynamique explorent les questions liées à la mort des animaux d’élevage. La première partie de ce dossier traite de l'insatisfaction des éleveurs concernant les conditions de mise à mort des animaux (interdiction d'abattage des animaux à la ferme...), au travers des questions du respect de l'animal et de son bien-être (stress lors du transport...), et de la responsabilité de l'éleveur. Avec la remise en cause de l'existence de l'élevage par, notamment, le mouvement végane, les éleveurs et les éleveuses en biodynamie se sont interrogés sur la place que l'élevage paysan pouvait occuper, entre les deux extrêmes que sont l'élevage industriel et l'abolition de l'élevage, et ont formulé, dans une deuxième partie, 6 propositions, en réponse à ces préoccupations (relation réciproquement bénéfique entre l'animal et l'homme ; être reconnaissant de ce que l'animal nous donne ; ne pas (se) cacher la mort ; etc.). La troisième partie s'intéresse à différents aspects du bien-être de l'éleveur, en lien étroit avec la présence animale, mais également en lien avec ses pairs et avec le monde extérieur.
Élevage herbivore : Prairies : Réparer les dégâts et anticiper sa prochaine saison fourragère ; Le ver blanc : Un ravageur des prairies ; Élevage bovin : Les actualités réglementaires
Marie-Claude MAREAUX, Auteur ; Marion ANDREAU, AuteurCe dossier comprend trois articles sur l'élevage herbivore. 1) Plusieurs options existent en automne pour pallier une mauvaise qualité des prairies, après une sècheresse, par exemple. La technique du sursemis est adaptée à une prairie de qualité encore moyenne, sur laquelle on va semer des espèces agressives à l’implantation. Le semis sous couvert de céréales (avoine, triticale) permet de redémarrer une prairie de zéro. La mise en place de cultures dérobées pourra pallier le déficit fourrager. 2) Le ver blanc (larve du hanneton) est un ravageur polyphage, consommant les racines forestières et prairiales, et pouvant avoir un impact grave, surtout lors des étés secs. Une conduite de prairie adaptée permet de limiter son développement, telle que la fauche tardive qui limite les pontes. Le passage d’outils mécaniques, à disques ou à dents, permet aussi d’éliminer une partie des larves, surtout en été lorsqu’elle se situent dans la couche superficielle du sol. 3) La réglementation concernant l’accès à l’extérieur des ruminants a évolué en 2023. Ils doivent avoir accès aux pâturages, sauf dans certaines conditions, explicitées (météo difficile, sol impropre, soins vétérinaires en cours, etc.). Les veaux doivent avoir accès à une courette extérieure dès 6 semaines, puis aux pâtures dès 6 mois, et quand les conditions le permettent. L’ébourgeonnage et l’écornage des ruminants sont soumis à dérogation, au cas par cas (pas par cheptel). L’ébourgeonnage doit être pratiqué avant un âge limite (2 mois chez les bovins, 2 semaines chez les caprins et ovins). L’analgésie est obligatoire.
Essais de report d'agneaux mâles bio à plus de 10 mois
La filière ovine biologique doit faire face à un décalage marqué entre pic de production et pic de demande, obligeant certains éleveurs à vendre leurs agneaux dans la filière conventionnelle. Face à ce constat, les partenaires du projet Casdar Revabio ont étudié la faisabilité de repousser l'âge d'abattage d'agneaux d'herbe mâles non-castrés à 10 mois ou plus, en utilisant le moins de concentrés possible . L'objectif est une commercialisation de ces agneaux courant avril, lorsque la demande est la plus forte. Deux essais ont été conduits sur les Lycées agricoles de Tours-Fondettes Agrocampus et d'Agrocampus des deux vallées (site de Montoire), respectivement en Indre-et-Loire et dans le Loir-et-Cher. Dans ce document, sont présentés, pour chacun des deux essais, les méthodologies employées, les performances zootechniques atteintes, des résultats relatifs au bien-être animal et à la qualité des carcasses et de la viande, des analyses sensorielles ayant été réalisées. Dans cet essai, le report avec finition à l'herbe s'est avéré plus efficace qu'un report à l'herbe suivi d'une finition en bergerie. Toutefois, dans les deux cas, les résultats ont été hétérogènes et les carcasses à peine finies. Si la viande était plus sombre avec la conduite à l'herbe et le report de l'âge à l'abattage, elle n'a pas présenté de défauts d'odeur ou de flaveur, ce résultat étant à nuancer du fait de l'engraissement relativement limité des animaux.
Farmers concerns in relation to organic livestock production
Carmen MANUELIAN, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Massimo DE MARCHI, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude décrit les perceptions d’éleveurs biologiques européens vis-à-vis de leur production animale, de la commercialisation de leurs produits et de l’utilisation d’intrants autorisés et encadrés par la réglementation bio, mais pouvant être controversés (ex : les antibiotiques, les antiparasitaires, les vitamines de synthèse, la paille conventionnelle pour la litière des animaux). Pour cela, une enquête a été menée dans 13 pays européens. Les réponses de 426 éleveurs bio ont été analysées, dont 46,2 % se situent dans le bassin méditerranéen (MED) et 53,8 % dans le Nord-Ouest de l’Europe (NOE). Au travers de ce questionnaire, il a été demandé aux éleveurs d’indiquer l’importance de plusieurs thématiques pour leur élevage. Ces éleveurs ont identifié « l’alimentation / la nutrition », la « santé animale » et le « bien-être » comme les thématiques les plus importantes. Les éleveurs du NOE ont également indiqué que la « réglementation biologique » était importante, tandis que les éleveurs de ruminants du MED ont souligné l’importance de la « rentabilité » et de la « commercialisation ». Du point de vue de la santé animale, 61 % des participants n'ont pas traité leurs animaux au cours de l'année écoulée. Ceux qui ont traité ont majoritairement utilisé des traitements conventionnels (dans le respect de la réglementation bio), suivis par de la phytothérapie. Ils utilisent peu d’antibiotiques. Dans le MED, les principales sources d'informations sur les traitements alternatifs sont les vétérinaires (> 60 %) et Internet (> 32 %). Dans le NOE, ces informations proviennent majoritairement d'autres agriculteurs pour les éleveurs de ruminants (> 63 %) et de vétérinaires pour les éleveurs de monogastriques (> 77 %). Les éleveurs du NOE commercialisent au travers de plusieurs canaux : vente directe, vente à des coopératives / industries alimentaires, et vente sur les marchés locaux ; tandis que, dans le MED, ils commercialisent plutôt via un seul canal, les industries alimentaires arrivant en premier, principalement pour les éleveurs de ruminants.
Innovations et nouvelles pratiques agroécologiques : Des solutions techniques testées par les éleveurs avec leurs techniciens
Le programme So_Perfects de la région Nouvelle-Aquitaine a permis à des éleveurs et à des techniciens de coopératives, à des organisations agricoles et à des organismes d’enseignement et de recherche de travailler sur les enjeux de durabilité en élevages ovins. Ce document regroupe les communications de la journée de restitution du programme du 10 février 2023, qui constituent de nouvelles références sur des sujets en lien avec l'agroécologie : - le pâturage des brebis derrière les vaches en hiver ; - le pâturage du sorgho et du millet en été ; - le pâturage de légumineuses moins communes (fenugrec et sainfoin) ; - la silphie, nouvelle plante plus résistante à la sécheresse ; - les pistolets drogueurs connectés, pour limiter les doses d'antiparasitaires ; - la qualité du colostrum ; - le tænia chez les agneaux ; - les luttes naturelles de printemps ; - la dolomie en litière ; - la tonte des brebis et des agneaux...
Note de lecture : Accès à l’extérieur des animaux terrestres
Cette note de lecture précise les règles spécifiques aux herbivores pour l’accès au pâturage, dans le cadre de la nouvelle réglementation bio : principe d’accès permanent au pâturage lorsque les conditions le permettent, avec les cas particuliers pour les bovins mâles de plus de 1 an, pour les veaux et pour les animaux en fin d’engraissement à la sortie de l’hiver. Elle précise aussi les règles applicables aux aires d’exercice pour qu’elles puissent être considérées comme des espaces de plein-air.
La Pastothèque. Référentiel des milieux pastoraux du Sud de la France dans un contexte de changement climatique. Tome 1 : Montagne : étages alpin, subalpin et montagnard
Hermann DODIER, Coordinateur ; Laurent GARDE, Coordinateur ; Emmanuelle GENEVET, Coordinateur ; ET AL., Coordinateur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2023De la mer aux sommets des montagnes, les troupeaux des éleveurs pastoraux se nourrissent en parcourant des pelouses sèches et humides, des landes, des garrigues et des maquis, des sous-bois feuillus et résineux. Sur ces milieux non cultivables, c'est par la seule pratique pastorale que les éleveurs auront à s'adapter aux accidents climatiques plus fréquents et plus intenses. C'est pourquoi il est nécessaire de reconnaître les milieux pastoraux les plus sensibles et d'identifier les plus résilients, susceptibles de fournir des solutions au pâturage. C'est, en effet, l'atout majeur des végétations pastorales que de proposer une diversité de structures et de compositions floristiques avec laquelle il faut savoir jongler, de saison en saison. Herbes grossières, buissons comestibles et abris des sous-bois fournissent une palette de possibilités en complément de l'herbe verte et tendre. La Pastothèque est éditée en deux tomes, Montagne et Méditerranée. Conçue par la plupart des services pastoraux avec l'appui de chercheurs, elle propose une typologie unifiée des milieux pastoraux. Elle permet de les caractériser, décrit les fonctions d'alimentation mobilisables sur chacun, quantifie les ressources et aborde leur fonctionnalité climatique pour fournir aux éleveurs, aux bergers et aux acteurs du monde pastoral, quelques clés d'adaptation aux effets du changement climatique. Le tome 1 est consacré à la montagne.
Petit guide illustré du pâturage tournant dynamique
Mathieu BESSIÈRE, Auteur ; Arnaud BESSIÈRE, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2023Longtemps dévaluée face à des cultures dites plus productives, l'herbe pâturée regagne ses lettres de noblesse en redémontrant ses vertus de sobriété, d’autonomie et de résilience. Pour autant, s’engager dans la voie du pâturage peut s’avérer complexe pour un éleveur néophyte. Pour débuter un système de pâturage, les paramètres à prendre en compte sont nombreux et parfois antagonistes : les différents types de sol, l’historique des prairies et leurs places dans le système fourrager, le chargement animal global et instantané, les objectifs de production, les chemins d’accès aux pâtures… sont autant d’éléments qui doivent être intégrés simultanément dans la conception du système. Et ce n'est que le début du travail, car tout au long de la saison de pâturage, sans conduite précise, la météo et ses caprices pourront conduire à un échec. Ce guide a pour objectif d'aider les éleveurs à définir quand et comment faire pâturer toutes les parcelles de manière optimale, en leur fournissant les bases solides d’un pâturage maîtrisé, efficace et résilient nommé « tournant dynamique ». Ce guide aborde : - le diagnostic de l’état de fertilité de la prairie et les actions correctives à mettre en place pour optimiser sa productivité ; - l’installation d’un système de pâturage adapté à chaque élevage ; - la conduite des parcelles, au jour le jour, en fonction des saisons et des aléas météorologiques.
Le point avec Ecocert : Guide de lecture : les nouvelles modifications
Stéphane LEROYER, AuteurSuite au Comité national de l’agriculture biologique (Cnab) du 25 octobre 2022, des modifications ont été apportées au Guide de lecture de l’Inao. Les trois principales modifications touchent les productions animales. La première concerne la laine issue des ovins, caprins, lapins, lamas et alpagas. Si la laine n’était pas certifiable dans l’ancien règlement européen bio, il est maintenant possible de la certifier AB en respectant les règles précisées dans le Guide de lecture. La laine doit impérativement provenir d’animaux certifiés bio (et non d’animaux en conversion) et la tonte doit être effectuée par du personnel qualifié, tout en respectant les bonnes pratiques d’élevage et le bien-être des animaux. Le deuxième point porte sur l’élevage de lapins. Il est indiqué dans le règlement européen bio que des matériaux à ronger doivent être mis à disposition à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments pour répondre à un besoin éthologique de ces animaux. Le Guide de lecture précise les matériaux utilisables : blocs de bois non traités après abattage, branches d’arbres, foin bio, herbe bio, racines bio, paille bio, etc. Les graines entières et les aliments granulés ne sont pas considérés comme des matériaux à ronger. La troisième modification porte sur la distinction entre ébourgeonnage et écornage. L’ébourgeonnage peut être pratiqué sous dérogation et doit être privilégié à un écornage (qui est plus douloureux). L’épointage peut toujours être pratiqué sans dérogation préalable.