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Reproduction Sélection Races



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Au Chant du blé, du pain pour tous les jours
Marion HAAS, Auteur ; Stéphane COZON, AuteurOlivier Clisson est paysan-boulanger biodynamique en Ille-et-Vilaine (35), depuis 2007. Il propose un pain de campagne, qu'il fabrique à partir de sa production de blé et de seigle. Il élève également des animaux de races locales (des vaches Nantaises, des porcs Blancs de l'Ouest et des brebis Landes de Bretagne) qui contribuent à la fertilisation des sols. Il produit, par ailleurs, un compost à base de fumier de vaches bio pour fertiliser le jardin et les arbres fruitiers du domaine. Cet article aborde les expériences d'Olivier avec les préparations biodynamiques et fournit des informations sur son travail en boulangerie. Le pain fabriqué est commercialisé au travers de deux AMAP rennaises, un drive fermier et un marché hebdomadaire local.
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En direct de lInao : Renouvellement des troupeaux bio : une offre en ligne pour le gérer
Léa ROUZEYROL, AuteurLe règlement européen sur lAB, entré en vigueur au 1er janvier 2022, prévoit que chaque pays membre ait une base de données afin que les opérateurs commercialisant des animaux biologiques y déposent leurs offres gratuitement. La base de données française danimaux biologiques sera en ligne au printemps 2022 et portera sur les offres danimaux reproducteurs en bovins, ovins, caprins, équins et cervidés, volailles, porcins, lapins et animaux daquaculture. Seuls les opérateurs certifiés (avec un compte Agence Bio) auront accès à la base. Si aucune offre danimaux bio nest disponible selon les critères de lopérateur, une demande de dérogation pour achat danimaux reproducteurs conventionnels pourra être déposée sur le site de la base de données. Lintroduction danimaux non bio dans les élevages est soumise à des règles précises : seuls des jeunes animaux à visée de reproduction sont concernés, avec des critères dâge ou de poids à respecter selon les espèces (voir détails dans larticle). Les animaux non bio introduits devront passer par une période de conversion dont la durée varie selon lespèce et la production de lanimal. A noter que lUnion Européenne ambitionne de mettre un terme aux dérogations pour lachat danimaux non bio fin 2036.
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Dossier de presse : RéVABio : Adéquation entre loffre et la demande en agneau bio : leviers, points de vue, témoignages...
ABIODOC, Auteur ; INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; ITAB, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le projet Casdar RéVABio (la Régularité des Ventes, clé de développement de l'Agneau Biologique, 2020-2023) est un projet de recherche-développement qui vise à améliorer le taux de commercialisation (en circuits longs) dagneaux sous le label AB. La demande en viande ovine biologique se heurte toujours à la question de la saisonnalité de loffre en agneaux : la demande est forte autour de Pâques, alors que les brebis mettent naturellement bas à la fin de lhiver avec une commercialisation de leurs agneaux à lautomne. Ce dossier de presse fait le point sur les derniers travaux menés au cours de lannée 2021 et début 2022 pour améliorer ladéquation entre loffre et la demande en viande dagneau bio. Il présente ainsi : 1 - Le point de vue des opérateurs de laval (organisations de producteurs et abatteurs) sur ladéquation entre loffre et la demande ; 2 - De potentielles complémentarités entre les filières régionales en agneaux bio (complémentarité entre les bassins herbagers du nord, qui produisent des agneaux saisonnés, et ceux du Sud, avec des races plus rustiques et qui produisent une bonne partie de leurs agneaux en contre saison) ; 3 - Lengraissement des agneaux laitiers en agriculture biologique (quelques éleveurs pratiquent lengraissement, ce sont souvent des « fromagers » - ils transforment leur lait en fromage - et cherchent à diversifier leur panier de produits pour la vente directe) ; 4 - Lexpérimentation sur le report dagneaux mâles menée sur les lycées agricoles de Vendôme et de Tours-Fondettes (lobjectif étant de vendre des agneaux nés à la fin du printemps 2021 aux mois de mars - avril 2022, afin de couvrir la demande autour de Pâques).
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Itinéraires techniques d'étalement de la production d'agneaux bio
Vincent BELLET, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; Vianney THIN, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022En France, la demande en agneaux est encore très saisonnée, avec une forte consommation autour de Pâques. Or, les brebis mettent naturellement bas en fin dhiver et les agneaux nés à cette période sont abattus durant lautomne (lorsque la demande est moins importante). Le projet Casdar RéVABio vise à améliorer le taux de commercialisation, sous le label AB, des agneaux biologiques en travaillant sur une meilleure correspondance entre les périodes de production et de consommation. Pour cela, il a notamment étudié des itinéraires techniques déjà pratiqués par des éleveurs bio pour étaler leurs ventes dagneaux. Des enquêtes ont ainsi été réalisées auprès de 33 fermes. Quatorze dentre elles se situent en bassin herbager, les autres en bassin rustique (ces deux grands types de bassins de production sont étudiés séparément, car ils reposent sur des systèmes délevage fortement différents, ce qui impacte les itinéraires techniques et les périodes de commercialisation des agneaux). Quatre itinéraires techniques sont présentés en bassin herbager : un système témoin (classique), un système reposant sur la technique du report dagneaux (sur l'année suivante), un autre sur de lavance de saison (avance d'une partie des agnelages en fin d'automne), et un autre avec deux périodes dagnelages. Cinq systèmes sont également décrits en bassin rustique : un système témoin (classique), la production dagneaux tardons dans les Alpes du sud, les agnelages fractionnés également vus dans les Alpes du sud, un système détalement de la production typique des Pyrénées et un autre typique du Massif Central. Pour chaque itinéraire, les données suivantes sont détaillées : la conduite délevage (reproduction et alimentation) ; les calendriers des agnelages et des ventes dagneaux ; les résultats techniques et le coût de production (données 2019 et 2020).
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Mieux valoriser ses ovins viande : « Le premier levier : maîtriser la consommation de concentré » ; Au Gaec Ty Mad'Bio, des agneaux toute l'année ; Ovins viande - Témoignages : Gaec du Caïre : quatre périodes d'agnelage
Frédéric RIPOCHE, AuteurComment mieux valoriser les agneaux issus de troupeaux allaitants biologiques, avec une demande, du consommateur ou des filières, qui s'étale toute lannée, avec néanmoins certaines périodes-clés, comme Pâques, alors que cest une production plutôt saisonnée, avec un pic de vente à lautomne ? Cest sur cette question que travaille le projet Casdar en cours, Revabio, avec comme clé dentrée la complémentarité, entre bassins de production ou entre types de systèmes. Ainsi, le nord de la France a plutôt tendance à commercialiser ses agneaux au cours du second semestre et le sud plutôt au cours du premier. Or, pour répondre à la demande de produits plus locaux, il existe un intérêt à développer la complémentarité entre systèmes au sein dun même bassin. Aussi, dans Revabio, sont étudiés les divers leviers mobilisés dans les fermes, comme la contre-saison (agnelage dautomne pour les races qui dessaisonnent), lavance de saison ou encore le report (des agneaux nés au printemps pour être vendus au printemps suivant). Deux éleveurs témoignent de leurs pratiques, lun en Loire-Atlantique qui a notamment recours au report, dans une logique darticuler filière longue et vente directe, et l'autre en Hautes-Alpes, qui dessaisonne avec quatre périodes dagnelage sur lannée. Dans tous les cas, produire tout au long de lannée sous-entend un surcoût. Les premiers résultats de Revabio, à confirmer, montreraient que ce surcoût serait de lordre de 5 euros par kilogramme de carcasse. Ainsi, maîtriser les coûts de production est un élément-clé avec, en premier lieu, la maîtrise de la consommation de concentrés. Optimiser la valorisation de lherbe, en particulier via le pâturage, est aussi un point majeur.
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« Mon projet d'exploitation et d'installation est mûrement réfléchi » (in Dossier éleveuses)
Gilles GAPIHAN, AuteurEn 2019, Claire Dumas, jeune éleveuse de bovins viande biologiques, a rejoint son père, François, sur sa ferme, pour créer la SCEA de Las Faissas, à Voingt (63). La ferme comprend 80 ha de prairies naturelles, éclatées en 120 parcelles, qui sont pâturées par le troupeau de 50 Limousines, divisé en petits lots, en pâturage tournant. Les vaches vêlent toute l'année, ce qui permet d'approvisionner régulièrement la filière bio de l'entreprise Sicaba en veaux rosés sous la mère. Les vaches de réforme sont commercialisées en filière bio à Bovi Auvergne. Excellente animalière depuis son enfance, Claire a développé des compétences en bien-être animal, mais aussi en mécanique agricole. Elle a passé son permis poids lourds, Fimo et CAPtav pour transporter elle-même ses veaux et ses vaches finies à l'abattoir et pour participer aux concours limousins. Au quotidien, Claire s'occupe plutôt des travaux en intérieur (tétée des veaux sous la mère et suivi des génisses de renouvellement dans les bâtiments, pâturages proches des bâtiments, suivis administratifs) pendant que son père, lui, est plus souvent dans les champs. En 2022, un petit atelier ovin a été mis en place, pour permettre à Claire d'expérimenter la vente directe, en production d'agneaux.
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Les Notes de La Fabrique Ecologique Fondation pluraliste de lécologie : Note ouverte à la co-construction citoyenne : Les prairies et lélevage des ruminants au cur de la transition agricole et alimentaire
François DEMARQ, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; Elyne ETIENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (150-154 Rue du Faubourg Saint Martin, 75 010, FRANCE) : LA FABRIQUE ECOLOGIQUE | 2022Les transitions agricoles et alimentaires, notamment dans le domaine de lélevage, sont indispensables pour faire face à lurgence écologique et aux enjeux sanitaires. Ces transitions savèrent néanmoins complexes. Cette Note, dédiée aux élevages de ruminants, sattèle à résoudre la contradiction apparente entre le besoin de protéger les prairies permanentes (pour le stock important de carbone quelles abritent dans leurs sols et pour les services écosystémiques quelles rendent à lagriculture et à la société) et la nécessité de réduire les émissions de méthane dues aux ruminants (environ 9 % des émissions de gaz à effet de serre de la France), tout comme notre consommation de protéines animales (pour suivre les recommandations de santé publique), ce dernier point impliquant de réduire la place de lélevage dans la production agricole. Pour tenter de trouver un compromis, cette Note apporte des éléments de réflexion et de discussion articulés en deux parties : la première détaille les multiples enjeux auxquels doit répondre et faire face lélevage de ruminants ; la seconde offre une vision et des propositions pour un avenir durable des élevages de ruminants à lhorizon 2050. Ce document est le fruit dun groupe de travail constitué dexperts. Il est ouvert à la co-construction citoyenne : tout citoyen peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires ou en proposant des amendements précis. À lissue d'une période dédiée aux amendements, le groupe de travail se réunira pour retenir les ajouts pertinents.
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Le programme lumineux en filière ovine : Témoignage dun éleveur
Said TAHENNI, AuteurDans la filière ovine, la question de la saisonnalité de la production de viande dagneau est un enjeu prioritaire pour répondre à la demande française. La période de reproduction des brebis est saisonnée : la saison sexuelle débute à la fin de lété et se termine en hiver (janvier, février). Cette saisonnalité est liée à la photopériode, cest-à-dire au rapport entre la durée de la nuit et du jour : la reproduction est activée quand les jours raccourcissent, et elle est inhibée lorsque les jours sallongent. Il existe plusieurs méthodes pour déclencher des ovulations de brebis en dehors de leur saison sexuelle (lobjectif étant détaler les ventes dagneaux). En agriculture conventionnelle, les éleveurs utilisent principalement des hormones. Ces dernières sont proscrites en agriculture biologique. Les éleveurs bio ont, en revanche, recours à leffet bélier ou au traitement lumineux. Après quelques rappels sur la reproduction des ovins, cet article rapporte le témoignage dun éleveur, installé dans le nord des Deux Sèvres, qui utilise des traitements lumineux depuis neuf ans. Il a mis en place deux programmes différents : un premier qui commence en novembre, pour une mise en lutte de fin mars à début mai ; et un autre qui débute fin janvier, pour une mise en lutte de la mi-avril à la mi-juin (avec un taux de fertilité moindre, comme les jours « courts » du programme lumineux ont lieu au printemps période durant laquelle la durée du jour est longue et les brebis pâturent dehors).
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Analyse des processus techniques et organisationnels qui mènent à des situations d'équilibre sanitaire dans les élevages bio
Catherine EXPERTON, Auteur ; T. MOUCHARD, Auteur ; M. BOUY, Auteur ; ET AL., AuteurLa conduite délevage en agriculture biologique privilégie la mise en uvre dune approche globale de la santé animale, où lutilisation dintrants de synthèse (antibiotiques ou antiparasitaires) doit rester une solution de dernier recours. Le cahier des charges bio recommande dailleurs daxer la gestion de la santé animale sur la prévention des maladies. Au niveau du troupeau, léquilibre sanitaire est atteint lorsque peu danimaux sont malades et quils reçoivent peu dintrants médicamenteux. La perte de cet équilibre engendre des maladies, des problèmes de reproduction, de bien-être animal... Le projet OTOVEIL (Développer des outils techniques et organisationnels de conseil pour la surveillance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) avait pour objectif didentifier les déterminants de léquilibre sanitaire. Pour cela, la perception des éleveurs de cette notion et les pratiques délevage mises en uvre pour parvenir à cet équilibre ont été examinées. Ces analyses ont permis daboutir à la création dun outil daide à la décision (OAD) pour renforcer la prévention et la surveillance dans les élevages. Cet OAD se base sur des grilles « Panse-Bêtes », développées pour les différentes filières de ruminants (bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande, caprins). Ces grilles sont disponibles sous la forme de livrets papier ou dune application numérique WebAppli. Cet OAD permet de mieux intégrer une approche multi-factorielle de la santé animale, en invitant léleveur à rechercher les différentes causes dun déséquilibre sanitaire (bâtiment, abreuvement, alimentation, santé, prairie, génétique, climat et saison ). Cet outil peut également servir dappui aux conseillers et aux vétérinaires pour créer un plan dactions visant à remédier aux problèmes de santé identifiés dans certains élevages.
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Bio-portrait : Audrey et Lionel Labit
Jérôme GOUST, AuteurTous deux originaires de la vallée du Viaur, entre l'Aveyron et le Tarn, Audrey et Lionel Labit ont décidé, en 2018, de s'installer en élevage ovin lait bio, optant pour la race locale Lacaune. Cet article retrace leur parcours, de leurs études jusquà la conversion de la ferme des parents d'Audrey pour faciliter leur installation. Éleveur et transformateur, le couple est quasi-autonome. Les Labit ont la mention Nature & Progrès, plus exigeante que le label AB, et ont progressivement établi leur équilibre, en conjuguant leurs activités avec leur vie familiale, tout en restant impliqués dans les structures locales. Pour finir, un encart aborde le devenir des jeunes animaux.
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Dossier : Valoriser les jeunes animaux de la filière laitière
Annabelle WÜRBEL, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Véronique LEON, Auteur ; ET AL., AuteurQue faire des jeunes mâles en élevage laitier, aussi bien les veaux, les chevreaux que les agneaux ? Majoritairement vus comme des « sous-produits » de la production laitière, ils sont globalement envoyés en systèmes dengraissement, organisés diversement selon les filières. Or, ces animaux sont achetés à des prix de plus en plus bas aux éleveurs, souvent en deçà du coût de production. Dans un contexte global de moindre consommation de viande en France, la crise Covid, synonyme de baisse des débouchés (ralentissement des exportations de ces jeunes animaux, ou de la restauration hors domicile), a mis en lumière la dépendance des éleveurs envers les engraisseurs, ainsi que la question plus globale de la cohérence des filières laitières aujourdhui. Les modèles actuels de production laitière, basés notamment sur lhyperspécialisation, ne sont-ils pas à questionner ? Quid du bien-être animal, de lengraissement industriel à la poudre de lait, des schémas de sélection de races, ou encore du manque doutils dabattage/transformation de proximité ? Ce dossier, via plusieurs témoignages, se fait le relai de questionnements de producteurs ou encore dinitiatives de certains pour trouver, seuls ou collectivement, des alternatives : lélevage des cabris sous la mère pour cette éleveuse productrice de fromages en Aveyron ; le passage de lélevage caprin laitier à lengraissement de veaux, de chevreaux et de cochons pour ce couple de producteurs dans lIndre ; une dynamique collective dans les Hautes-Alpes pour une filière « chevreaux » locale autour dun abattoir de proximité géré par des éleveurs ; le projet de création dun label rouge « chevreau lourd » par le Syndicat caprin de la Drôme ; lallongement des lactations, voire le développement de la lactation induite (stimulation de la production de lait par la traite sans mise bas) ; ou encore la mise en place dun système engraisseur à lherbe de veaux laitiers par un producteur du Pas-de-Calais qui achète les veaux à des éleveurs près de sa ferme Au-delà de ces initiatives locales, aller plus loin demandera échanges, réflexions et aussi un engagement des pouvoirs publics.
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From its roots, organic inspires science, and vice versa: Book of Abstracts of the Science Forum at the Organic World Congress 2021, September 8-10, 2021
Gerold RAHMANN, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; Reza ARDAKANI, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Les racines scientifiques des systèmes biologiques sont ancrées dans les quatre principes établis par IFOAM : lécologie, la santé, léquité et la précaution. Des compétences scientifiques sont nécessaires pour une amélioration continue des aliments et des systèmes de production biologiques. Dans le cadre du Forum scientifique du Congrès mondial de la bio 2021 (Rennes, du 8 au 10 septembre 2021), les chercheurs ont été invités à partager leurs travaux en lien avec les cinq thèmes suivants : 1 Approches écologiques de la santé des systèmes ; 2 Qualité des produits et des process en agriculture biologique : méthodes et défis ; 3 Transition vers des systèmes alimentaires biologiques et durables ; 4 - Innovation en agriculture biologique : « sortir des sentiers battus » ; 5 - Cadres politiques et économiques comme moteurs d'un développement dynamique du secteur biologique. Diverses productions et thématiques ont été abordées au sein de ces différents thèmes : lélevage (de monogastriques et de ruminants), les productions végétales, la fertilité des sols, la résilience des systèmes, lautonomie, la sélection génétique, la qualité des aliments, la santé humaine, la certification, les marchés, les attentes des consommateurs, les politiques publiques Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus de 200, conférences et présentations de posters confondues).
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"Je commercialise mon agneau bio en vente directe"
Émilie SKOWRON, AuteurLa famille Mandaroux, productrice de viande ovine en bio élève un troupeau de 600 femelles Préalpes du Sud (avec divers croisements) sur 160 ha, dont 50 ha de parcours, 20 ha de prairies naturelles et le reste avec une forte diversité de cultures. Les agnelages sont réfléchis pour fournir des agneaux toute lannée, commercialisés à des particuliers en vente directe, à des magasins bio ou de producteurs et à des restaurateurs. Le pâturage est au cur du système, avec notamment la possibilité que les brebis exploitent des surfaces très diversifiées, représentant au total 250 ha, certaines parcelles appartenant à des voisins. Ceci permet de gérer au mieux le parasitisme. La finition des animaux se fait en bergerie ouverte avec du foin de luzerne, des céréales et des tourteaux de colza et de tournesol autoproduits (la ferme est autonome pour l'alimentation animale). La stratégie de commercialisation est aussi réfléchie pour valoriser au mieux les produits (carcasses, produits transformés type saucissons) entre les divers circuits de vente. Lexploitation commercialise aussi la majeure partie de ses récoltes en vente directe (farines, huiles, lentilles, pois chiches). Au final, cette exploitation très diversifiée compte 5 salariés (dont un dédié à la vente) et, pour aller plus loin, ces producteurs réfléchissent à créer, avec 4 autres éleveurs, une boucherie fermière multi-espèces, ce qui permettrait de mieux valoriser les produits tout en limitant lusage de barquettes.
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« Je suis passé des vaches aux ovins en vente directe »
Bérenger MOREL, AuteurEn Isère, Didier Allibe a complètement changé son système de production : il est passé de lélevage de vaches laitières (dont le lait était vendu en circuit long), à lélevage dovins allaitants valorisés en circuit court. A la cinquantaine, cet éleveur a, en effet, souhaité changer de production pour gagner en confort de travail et rendre sa ferme plus attractive pour une éventuelle transmission. Vue la configuration de sa ferme, il a opté pour lélevage ovin qui nécessite globalement moins dinvestissement et qui permet un retour économique assez rapide. Avant deffectuer cette transition, léleveur a bien réfléchi son projet. Il souhaitait alors simplifier au maximum le travail, avec deux périodes dagnelages et en commercialisant ses agneaux à une coopérative. Cependant, une expérience imprévue lui a fait changer davis : un collègue lui a une fois proposé de vendre ses produits dans un magasin de producteurs. Didier Allibe sest alors rendu compte quil appréciait beaucoup le contact avec les clients. Il a ainsi décidé de vendre des agneaux toute lannée en vente directe, avec trois périodes dagnelages (février, août et novembre). Ceci lui permet également de lisser son revenu sur lannée. Il a misé sur une transformation à la ferme en aménageant un laboratoire dans un camion frigo. Pour répondre aux attentes de sa clientèle, il est également passé en bio.
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Jeune installé : De paysagiste à Paysan écoresponsable
Karine BRILLIER LAVERDURE, Auteur ; CS OVIN DU CFA NATURE, AuteurAprès 20 ans passés en tant que paysagiste, David Bouancheau a décidé de changer de vie et de sinstaller comme quéleveur d'ovins. Il a ainsi embarqué son épouse et ses trois enfants dans cette aventure. Il a trouvé son exploitation par coïncidence, en parlant de son projet à un ami qui revenait justement dune exploitation ovine qui cherchait un repreneur. David Bouancheau aurait pu sinstaller directement avec son diplôme de paysagiste, mais il se posait diverses questions sur ses compétences et sur la réalité du métier déleveur (astreintes). Il a alors décidé de faire un CS ovin en tant que stagiaire sur sa future ferme. Il a pu constater que la conduite du troupeau du cédant ne lui convenait pas (utilisation dhormones pour désaisonner, agneaux en bergerie ) et a démarré des changements. Son exploitation, nommée « Brin de laine, brin de paille », est maintenant composée de 28,5 ha de prairies permanentes conduites en agriculture biologique, de 200 brebis Vendéennes, de 20 alpagas, de 30 chèvres Mohair et de chambres dhôte. A laide du photopériodisme, il sort des agneaux toute lannée. Il produit également de la laine et des vêtements grâce aux alpagas et aux chèvres angoras, et souhaite mettre en place un atelier PPAM.