Cette Bio-Étagère est une recherche facilitée et non exhaustive. Elle moissonne, dans la Biobase, des références répondant à une équation de recherche élaborée par ABioDoc. Cette sélection s’actualise tous les mois.
Vous pouvez affiner cette sélection à l’aide des Mots-Clés, Auteurs et Année d’édition, présents sur la colonne de gauche ; et modifier l'ordre d'affichage à l'aide du menu déroulant (passer de « pertinence décroissante » à « années d'édition décroissante» par exemple)
Selon l'icône de la notice, le document est disponible : en PDF gratuit ; en PDF payant
; sur un autre site internet
.
Les documents sont consultables à ABioDoc et bon nombre d'entre eux peuvent être commandés sous forme de photocopies ou empruntés (pour les ouvrages) selon la réglementation en vigueur (voir Services documentaires).
Reproduction Sélection Races



![]()
![]()
L'éco-pâturage préserve les petites races et la biodiversité
Marie-Astrid BATUT, AuteurL'éco-pâturage permet d'entretenir des espaces naturels via un pâturage extensif, et donc sans utilisation de machines ou de désherbants. Les espaces naturels concernés peuvent aussi être des zones de friches urbaines. Par ailleurs, cette pratique peut aussi permettre de préserver des races animales rustiques, et/ou à petits effectifs, comme cela a été expliqué lors des rencontres nationales de l'éco-pâturage, organisées le 23 mars 2017, à Angers. A cette occasion, Vincent Cerclier, éleveur de brebis en Loire-Atlantique, a apporté son témoignage. Parmi son cheptel de 110 mères, environ 80 brebis et leurs agnelles participent à l'entretien de sites d'éco-pâturage, à une trentaine de kilomètres de Nantes. Il ne cherche pas à engraisser ces agnelles, ces terrains ne permettant pas un engraissement correct, ces agnelles étant conservées pour le renouvellement du troupeau. L'éleveur a ainsi bien séparé ses deux activités : l'éco-pâturage au service de communes et d'entreprises, et l'engraissement d'agneaux sur la ferme.
![]()
![]()
Je veux un mouton ! : Le petit guide pratique pour prendre soin de ses chaleureuses tondeuses écologiques
Pour ceux qui souhaitent creuser lidée dadopter un mouton (ou plutôt 2 moutons, pour que cet animal si grégaire ne sombre pas dans une dépression), cet ouvrage constitue un guide pratique qui leur permettra tout dabord de se poser les bonnes questions avant de se lancer. Il décrit plusieurs races Ouessant, Shetland, Solognot, Bizet, Noire du Velay, Limousine, Thones et Marthod, Basco-Béarnaise -, et explique comment apprivoiser et prendre soin de ses moutons. Les moutons contribueront activement à entretenir votre terrain, le fumier enrichira le compost et la laine si elle nest pas transformée en écharpes chaudes fera office de paillage (sans oublier les oiseaux qui seront ravis de récupérer cette manne pour garnir leurs nids).
![]()
![]()
Miser sur la valeur laitière des mères
Claire JOUANNAUX, AuteurLa valeur laitière des brebis de races allaitantes a un impact sur lengraissement des agneaux. Les agneaux sont en effet élevés sous la mère pendant 2 mois, et lintérêt de la valeur laitière de cette dernière se retrouve dans : l'augmentation du poids des agneaux au sevrage, la diminution de la durée dengraissement, l'amélioration du classement. Pour établir ces données, lOS races ovines du Sud-Est sappuie sur les résultats obtenus en brebis de races Préalpes et Mérinos dArles, et sur ceux obtenus par le Gaec le Mérinos qui élève des brebis de race Mérinos dArles en bio, à Aureille, dans les Bouches-du-Rhône. Les agneaux issus de mères bonnes laitières sont vendus au même poids que les agneaux issus de brebis moins laitières, mais avec un temps dengraissement plus court de 23 jours par rapport à ces derniers. Enfin, il apparaît que le classement des carcasses serait meilleur pour des agneaux issus de bonnes laitières, mais cette tendance reste à confirmer.
![]()
![]()
Quels programmes d'amélioration génétique des animaux pour des systèmes d'élevage agro-écologiques ?
Florence PHOCAS, Auteur ; Catherine BELLOC, Auteur ; Joël BIDANEL, Auteur ; ET AL., AuteurDans les systèmes d'élevage dits agroécologiques, il est attendu des animaux qu'ils assurent la production tout en disposant de capacités d'adaptation à des contextes variés. Ainsi, il semble nécessaire de réorienter les programmes de sélection en considérant les interactions génotype-environnement et en évaluant les performances des animaux dans des systèmes à bas intrants. Ce sont des profils d'animaux variés, avec une diversité génétique entre races et intra-races importante, qui permettront de répondre aux attentes dans des milieux et systèmes d'élevage divers. Ainsi, les trois grandes étapes de sélection seront impactées par cette évolution des systèmes, à savoir : - la définition des objectifs de sélection ; - l'évaluation génétique ; - la sélection et l'utilisation des reproducteurs. Cet article rapporte une expertise collective de l'Inra, l'Idele, l'Ifip et l'Itavi sur le sujet.
![]()
![]()
Salamix : Systèmes d'élevage ALlaitant herbagers : Adapter le type génétique et MIXer les espèces pour renforcer leur durabilité ?
Le projet Salamix, initié en mai 2015 par l'UMR Herbivores et l'UE Herbipôle, de l'Inra Centre Auvergne-Rhône-Alpes, expérimente la production autonome d'animaux de boucherie finis à l'herbe à partir de prairies permanentes. Pour ce faire, trois systèmes d'élevage biologiques herbagers sont étudiés : un système spécialisé ovin croisant une race rustique (Limousine) avec une race herbagère précoce (Suffolk), un système spécialisé bovin croisant une race rustique (Salers) avec une race herbagère précoce (Angus), et un système mixte ovin-bovin (respectivement 40 et 60 % des UGB). Ces trois systèmes sont étudiés dans des conditions similaires en termes de pédoclimat (montagne du Puy-de-Dôme) et de taille (29,5 UGB sur 39 ha). Dans cette brochure, les premiers enseignements en termes de ruptures (conversion à l'AB, systèmes naisseurs-engraisseurs, mobilisation de services écosystémiques) et verrous (croisement pour produire des animaux gras à l'herbe, gestion du parasitisme et de la prédation, recherche d'autonomie, agriculture biologique) identifiés dans les systèmes sont présentés.
![]()
![]()
La génétique pour lutter contre les nématodes
Damien HARDY, AuteurPrincipaux parasites internes des petits ruminants nourris à l'herbe, les nématodes gastro-intestinaux entraînent des pertes de production et des surcoûts liés au traitement. Des travaux de recherche montrent que la sélection génétique est intéressante pour limiter les infections parasitaires en complément de la gestion des pâturages, des traitements et de l'utilisation des plantes à tanins. L'article présente un état des lieux des recherches en cours sur le sujet (observations, essais, résultats).
![]()
![]()
Les intérêts multiples des légumineuses fourragères pour l'alimentation des ruminants
R. BAUMONT, Auteur ; D. BASTIEN, Auteur ; A. FÉRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLes légumineuses fourragères et prairiales présentent de nombreux intérêts pour l'alimentation des ruminants. Cette synthèse bibliographique fait le point de façon approfondie sur les données récentes acquises pour la luzerne, le trèfle blanc, le trèfle violet et le sainfoin. Riches en azote et très ingestibles, les légumineuses permettent d'obtenir des performances animales élevées, tant au pâturage qu'avec des rations hivernales, et de faire des économies importantes d'aliments concentrés protéiques. Elles présentent également des effets intéressants par rapport à la santé des animaux, à leurs rejets dans l'environnement et à la qualité du lait et de la viande. Ces effets peuvent provenir des tannins condensés, présents dans le sainfoin par exemple, et de la polyphénol oxydase présente dans le trèfle violet, qui modifient le métabolisme des protéines et des lipides du fourrage dans le tube digestif. Les tannins condensés ont également des propriétés antihelminthiques et antiméthanogènes.
![]()
![]()
Les métamorphoses du bon berger : Mobilités, mutations et fabrique de la culture pastorale du Sud de la France
Bergers, alpages et pastoralisme appartiennent-ils à l'Histoire ? Alors que beaucoup leur fabriquent une image passéiste d'activité "traditionnelle" teintée de nostalgie, cinq cent mille brebis transhument chaque année entre Provence et Alpes, signe de la vivacité de la culture pastorale du Sud de la France. Sur la base d'une ethnographie précise, Guillaume Lebaudy analyse la culture de la mobilité des bergers et des troupeaux. Il nous donne à comprendre un métier qui suppose des savoirs et savoir-faire, mais aussi une obsession de la domestication commune à tous les éleveurs et bergers dans le monde. Se dévoile peu à peu tout le génie de ce métier dans ses mutations pour composer au fil du temps, avec les évolutions de nos sociétés. Sans pessimisme mais avec lucidité, cet ouvrage alerte sur la crise actuelle de la culture pastorale et met en lumière ses enjeux environnementaux, territoriaux, administratifs, sociaux et culturels. Cet ouvrage est publié dans la collection Hors-Les-Drailles.
![]()
![]()
Le mouton Shropshire, la tondeuse écologique : Bientôt reconnu en France !
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe mouton Shropshire est une race rustique originaire d'Angleterre, issue du croisement par assimilation de la race Southdown avec des races locales. Cette race s'avère une des plus adaptées au pâturage des vergers et plantations, car elle présente une caractéristique unique, absente de la plupart des races testées dans les mêmes conditions : le mouton Shropshire ne mange pas les écorces des arbres et se nourrit uniquement de plantes herbacées. C'est en réalité, chez lui, une particularité génétique naturelle que de ne pas s'attaquer à l'écorce des ligneux forestiers (sapins de Noël, arbres fruitiers...). Conserver la pureté du Shropshire, aux avantages en agroforesterie indéniables, constitue donc un véritable enjeu. Depuis plusieurs années, des éleveurs et utilisateurs français du Shropshire s'appuyaient sur un programme de sélection anglais, la race n'étant pas reconnue en France. Mais, aujourd'hui, de nouveaux éleveurs français souhaitent pouvoir gérer la génétique de cette race et obtenir sa reconnaissance. Sous l'impulsion d'Éric Meyer et de Sylvain Lagriffoul, éleveurs de Shropshire, et après de nombreuses rencontres, l'Association Française des moutons Shropshire a vu le jour, au printemps 2015. L'objectif de cette association est de présenter le dossier de demande de reconnaissance de la race aux instances concernées. A ce jour, on compte environ 2 000 têtes en France.
![]()
![]()
Du pâturage tournant pour optimiser lherbe
Amélie VILLETTE, AuteurEleveurs de 570 brebis allaitantes en Haute-Vienne, en AB depuis 1994, Roland et Marie Lachaume ont a un système basé sur le pâturage tournant pour valoriser au mieux lherbe et sur une conduite rigoureuse du sanitaire et de la reproduction. Ainsi, à part 8 hectares de céréales pour lalimentation du troupeau, la SAU est divisée en îlots de 1.5 à 2.5 hectares, chaque parcelle accueillant, tous les 15 jours en cas de bonne repousse et pendant 2 à 3 jours, un lot dune centaine de mères et leur suite. Les prairies, toutes temporaires, sont semées avec un mélange ray-grass anglais, dactyle, fétuque, fléole, lotier, trèfle blanc, trèfle violet, plantain et chicorée. Le troupeau est désaisonné, 300 mères étant mises en lutte en juin-juillet. Le recours systématique aux échographies permet une bonne gestion des femelles vides ou encore dadapter la ration, seules les mères à doubles étant complémentées avant lagnelage. Les femelles restées vides du début à la fin du cycle sont mises à la réforme.
![]()
Les systèmes ovins biologiques sont-ils plus durables que les conventionnels ?
V. BELLET, Auteur ; C. EXPERTON, Auteur ; A. GAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2016Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2016 (Thème : Systèmes). Des premières références nationales ont été établies en matière de production ovine biologique, viande et lait : performances techniques et économiques, impacts environnementaux et temps de travail. Un réseau de 60 fermes (50 en viande, 10 en lait) a été suivi pendant 2 années (campagnes 2012 et 2013). Par rapport à leurs homologues conventionnels, la moindre intensification des systèmes biologiques étudiés se traduit par moins de productivité des brebis, ainsi quune moindre consommation de concentrés. Les résultats économiques sont, pour les élevages allaitants, légèrement inférieurs à ceux des systèmes conventionnels, alors quils sont comparables pour les élevages laitiers. Les impacts environnementaux évalués (changement climatique, consommations dénergie, qualité de leau), exprimés par ha ou par kg produit, sont généralement équivalents ou plus faibles pour les systèmes ovins biologiques allaitants, comparativement aux conventionnels, malgré la moindre productivité. Les systèmes pastoraux biologiques compensent en totalité leurs émissions de gaz à effet de serre grâce au stockage de carbone des sols. En élevage ovin allaitant biologique, malgré un temps de travail dastreinte par brebis plus élevé, les éleveurs disposent globalement de plus de temps libre quen élevage conventionnel.
![]()
![]()
Accompagner les éleveurs de races à petits effectifs ; Races à petits effectifs : un outil de diagnostic du collectif
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Denis OLLIVIER, AuteurSauvegarder des races anciennes est un besoin patrimonial, mais surtout de conservation de biodiversité. On recense aujourd'hui, en France, 65 races à très petits effectifs et de plus en plus d'éleveurs s'y intéressent. Des aides existent pour conserver ces races (MAE-PRM = mesure agro-environnementales de prime aux races menacées). Par ailleurs, lorsque les éleveurs veulent vendre les produits issus de ces animaux, ceux-ci étant nécessairement en faibles volumes, ils n'intéressent guère la grande distribution, ni même les bouchers : seules les filières de vente directe sont donc concernées dans un premier temps. Un projet Casdar intitulé Varape (valorisation des races à très petits effectifs) vient de produire un guide méthodologique à cet effet, plus de réflexions que de recettes. Un second article détaille le fonctionnement de ce guide, utile pour ne pas se perdre dans le dédale des points à aborder. Un animateur extérieur est souvent requis pour décliner ce guide avec les éleveurs. Pour plus d'informations : www.varape.idele.fr
![]()
![]()
Du bio sur les terres hostiles de Patagonie
Caroline EVEN, AuteurFederico Patricio Torres est argentin ; il produit laine et viande avec près de 4 000 ovins bio de race Mérinos Australiano. Son exploitation se situe dans un paysage désertique de steppes, à 90 km de la ville la plus proche, dans une contrée aride de Patagonie, le Chubut. C'est en 2007 qu'il s'est lancé dans la production biologique des ovins, principalement pour la qualité de leur laine fine. Cependant, le peu d'entreprises qui achète sa laine ne payent pas le différentiel de la qualité biologique. Sa seconde source de revenus, la viande, ne peut être valorisée en tant que production bio par manque d'usine frigorifique certifiée dans la région. Malgré toutes les difficultés, il se dit fier de pouvoir obtenir un "produit d'excellence dans un lieu si difficile".
![]()
![]()
Cahier technique "Produire des Agneaux en AB" en 9 fiches complémentaires
Claire TOURET, Auteur ; Vincent BELLET, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015En vue de conforter les conversions, les installations et le développement des exploitations en agrobiologie, un projet de recherche action (Casdar) multi-partenariale, coordonné par l'ITAB, le Projet Casdar AgneauxBio, vise à acquérir des références concertées et durables sur l'ensemble de la filière d'agneaux biologiques. Dans ce cadre, un Cahier Technique "Produire des Agneaux en AB" a été réalisé en 9 fiches complémentaires (2 de ces fiches étant en cours de rédaction) : Fiche 1 - Principes et cahier des charges de l'élevage biologique ; Fiche 2 - Les systèmes de production ovins viandes ; Fiche 3 - Optimiser l'autonomie alimentaire est essentiel ; Fiche 4 - Méthode de gestion de la reproduction / désaisonnement ; Fiche 5 - Gérer le parasitisme en ovin bio : toujours le même challenge (en cours) ; Fiche 6 - Les coûts de production en ovins viande biologiques ; Fiche 7 - La vente directe d'agneaux en agriculture biologique ; Fiche 8 - État des lieux de la filière ovins bio ; Fiche 9 - Impact environnemental et services rendus (en cours).
![]()
![]()
Le désaisonnement chez les petits ruminants
Martin PERROT, Auteur ; David STEPHANY, AuteurPratiquer le désaisonnement chez les petits ruminants (les principes en sont repris dans cet article) présente divers intérêts : étalement de la production, objectif de vente à certaines saisons, par exemple. Mais, sa mise en uvre n'est pas sans difficulté. Deux éleveurs bio, un en caprins et l'autre en ovins lait, tous deux pratiquant la vente directe, présentent leurs pratiques de désaisonnement (désaisonnement lumineux en chèvres pour l'un, avec recours à l'effet mâle, et effet mâle pour l'autre). Dans ces deux exemples, on retrouve l'importance d'être rigoureux dans la gestion du troupeau et les intérêts obtenus en termes de production et de commercialisation. Mais les contraintes sont bien présentes (stress, charge de travail plus forte ). C'est pourquoi ces deux éleveurs envisagent, maintenant que leur élevage a un certain équilibre et que leur clientèle est constituée, d'abandonner cette pratique. Ainsi, le désaisonnement, même s'il est possible en AB, doit être bien réfléchi par l'éleveur avant son éventuelle mise en place.