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Dossier : Élevage, précieuse biodiversité animale
Julia BESSIN, Auteur ; Nelly PEGEAULT, Auteur ; L. MARKEY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier comprend plusieurs articles : - La biodiversité animale à la ferme. Avant de devenir éleveuse de brebis laitières dans l'Ain, Julia Bessin a réalisé, dans le cadre de ses études d'ingénieur en agronomie, un mémoire sur le maintien de la biodiversité animale domestique. Elle est allée à la rencontre de nombreux éleveurs afin de saisir toute la complexité des questions liées à la gestion des races animales, des mécanismes de sélection qui sont au point de départ de la perte de diversité génétique et des raisons qui poussent certain éleveurs à préférer des races rustiques ; - "C'est la race qui fait l'élevage". Jocelyne Porcher, ancienne éleveuse, est sociologue, directrice de recherche à l'INRA de Montpellier. Elle s'intéresse aux relations homme / animal dans le milieu de l'élevage. Elle explique dans quelles conditions, selon elle, l'élevage bio peut être l'élevage du futur ; - Races à faibles effectifs : de la conservation à la valorisation. Lucie Markey, de l'Institut de l'Élevage, montre comment le maintien d'un équilibre entre ces deux éléments essentiels et complémentaires de la sauvegarde d'une race est une recherche constante de la part des gestionnaires des races à petits ou très petits effectifs ; - Sauvegarder pour pérenniser : L'action du Conservatoire du Patrimoine Biologique en Midi-Pyrénées ; - Que seraient devenues les montagnes d'Auvergne sans la Ferrandaise ? Jean-François Ondet, Président de l'association "La Ferrandaise" et éleveur au Mont-Dore (63), apporte son témoignage ; - Plaidoyer pour la création d'un collectif autour de la biodiversité et de la sélection animales. Patricia Biau, en charge de la révision des cahiers des charges "élevages" pour Nature & Progrès, fait le point sur l'érosion de la diversité génétique des animaux et l'érosion de l'autonomie des éleveurs.
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Élevage ovin viande : Plus d'autonomie pour optimiser
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes conversions en ovins viande augmentent : plus 14 % au niveau national entre 2013 et 2014. Pour un résultat économique viable, l'éleveur bio doit être vigilant sur certains points majeurs : l'optimisation du coût alimentaire, la gestion du parasitisme ou encore la reproduction (avec désaisonnement ou non, selon notamment sa stratégie de commercialisation). Ce dossier, qui regroupe les interviews d'un ingénieur de l'INRA et d'un vétérinaire, ainsi que deux témoignages d'éleveurs, donne des repères clés sur ces éléments. Par exemple, il est important d'optimiser le niveau de concentrés consommés par couple mère/agneau. S'il est inférieur au niveau de productivité numérique (ex : pour une productivité de 110 agneaux produits pour 100 mères, l'idéal est de consommer moins de 110 kg par couple mère/agneau), cela contribue à dégager de meilleures marges. Ainsi, en AB, la solution n'est pas la recherche d'un haut niveau de productivité numérique, mais d'avoir un système économe (par exemple avec un agnelage par brebis et par an). La gestion de la ressource fourragère est aussi déterminante, aussi bien pour des questions de parasitisme (ex : éviter le surpâturage, 80 % de la population parasitaire se trouvant dans les 5 premiers cm d'herbe) que d'autonomie alimentaire. Valoriser au mieux les ressources fourragères est essentiel pour limiter la consommation de concentrés. Cela est rendu possible par des mises à l'herbe réfléchies pour profiter des pics de pousse, l'usage de prairies avec légumineuses ou encore la récolte de foins de qualité.
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A la ferme du Paillot, en Gironde : Des agneaux légers pour valoriser des terrains difficiles
Amélie VILLETTE, AuteurPascal Sancier est éleveur ovin bio en Gironde. D'abord installé avec 200 brebis sur 40 ha de prairies naturelles, il a été confronté aux difficultés d'accès au foncier lorsqu'il a voulu développer son activité. Dans cette région à forte activité viticole et céréalière, c'est sur une zone défavorisée, à Saint-Antoine-sur-l'Isle, qu'il a trouvé sa nouvelle exploitation. Avec son épouse, Dominique, ils élèvent 600 brebis (Tarasconnaise et Blanche du Massif Central) et assurent la production de méteils pour l'alimentation des animaux. Leurs agneaux sont commercialisés en vente directe. À la suite d'un concours, leurs produits ayant été récompensés, ils ont commencé à travailler avec un grand restaurant. Ils participent aussi à l'animation de fêtes de villages en organisant des méchouis, organisent une porte ouverte chaque année, pour faire connaître leurs produits et leurs activités.
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Le Gers, une terre à reconquérir pour le mouton
Xavier CRESP, AuteurAprès une lente érosion (150 000 têtes au début du siècle, 20 000 brebis aujourd'hui), l'élevage ovin viande ne semble plus voué à la disparition dans le Gers. Sur la centaine d'éleveurs ovins que compte ce département, une poignée de passionnés a mené un travail de fond pour sauver ce secteur. Cela semble porter ses fruits, d'autant plus que de nouvelles perspectives se dessinent et que l'intérêt pour cette production renaît. Ainsi, un atelier ovin peut consolider les exploitations de polyculture locales (ex : intérêt de l'apport de matière organique pour la production céréalière). C'est aussi une solution pour l'entretien des espaces naturels et des zones de déprise agricole. Par ailleurs, le Gers est une terre de pastoralisme complémentaire aux estives dans les Pyrénées. Le choix de races adaptées, dont certaines locales, renforce cette dynamique. Les acteurs doivent maintenant s'organiser pour mieux accompagner les installations ou les créations d'ateliers ovins, la priorité étant de transmettre les savoir-faire. Cet appui a d'ailleurs été déterminant pour l'éleveuse qui témoigne ici et qui s'est installée en bio en 2011.
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Maîtriser la reproduction des petits ruminants
Catherine EXPERTON, Auteur ; Sylvie DARTOIS, Auteur ; Brigitte FRAPPAT, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage biologique, les traitements hormonaux pour gérer la reproduction des animaux (induction et synchronisation des chaleurs) sont interdits, alors qu'ils sont fréquemment utilisés en élevages ovins et caprins conventionnels. Leur utilisation dans ces derniers pourrait toutefois être remise en cause par une nouvelle réglementation. Afin de proposer des alternatives en termes de gestion de la reproduction en élevages ovins et caprins, le programme Casdar Reprobio s'est penché sur deux innovations : - l'utilisation de phéromones de synthèse pour induire les chaleurs ; - des appareils de détection automatisés des chaleurs. Grâce à une enquête, ces deux outils ont été soumis, pour avis, à des éleveurs et des professionnels de l'élevage, en agricultures biologique et conventionnelle. Leurs retours sont présentés dans cet article. L'utilisation des phéromones, qui doit toutefois faire face à un vide juridique en bio, suscite l'intérêt, alors que les détecteurs automatisés de chaleurs posent davantage de questions.
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Pourquoi pas des phéromones mais plus de réserves sur les détecteurs de chaleur
Damien HARDY, AuteurEn élevage caprin et ovin, pour gérer plus efficacement la reproduction, de nouveaux outils sont en réflexion. Le projet Reprobio, par exemple, vise notamment à développer des phéromones de synthèse, qui pourraient constituer une avancée en comparaison des traitements hormonaux utilisés en élevage conventionnel. L'Institut de l'Élevage, l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique), Allice (fédération des entreprises de sélection animale) et l'Inra ont interrogé près de 300 éleveurs et 77 conseillers d'élevage pour mieux connaître l'acceptabilité de ces innovations en cours, diversement appréciées par les éleveurs, pour différentes raisons.
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La biodiversité préservée grâce aux brebis
REUSSIR PATRE, AuteurC'est dans le sud de la province de Namur, en Wallonie, que Léo Van Santfoort s'est lancé, en 2004, dans la gestion de pâturages de réserves naturelles. Grâce à un financement de la Commission européenne destiné à protéger la biodiversité, il a pu acquérir des brebis et acheter des clôtures mobiles. Une convention de gestion a été passée avec la division de la nature et des forêts (service public de Wallonie). L'éleveur a pour obligation de respecter un cahier des charges précis sur 130 ha de pelouse calcaire qui lui sont alloués chaque année. Le cheptel de 700 têtes est certifié en agriculture biologique, et se compose de races ardennais roux, ardennais tacheté et mergelland. Le mouton ardennais, originaire de l'Ardenne belge, est considéré comme une race locale menacée et bénéficie d'un soutien de la région wallonne.
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Un détecteur de chaleurs en test chez un éleveur
Laurence GEFFROY, AuteurUne équipe de l'Inra de Montpellier, avec d'autres partenaires, a mis au point un détecteur automatisé des chaleurs, baptisé "détecteur alpha". Le détecteur est posé sur le bélier à l'aide d'un harnais et le lecteur lit la puce de la brebis. Un éleveur bio du bassin de Roquefort l'a testé pour suivre l'effet bélier sur son troupeau. L'article décrit l'outil et explique les avantages de son utilisation, en particulier celui de rendre possible l'insémination artificielle en élevage bio.
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Dossier : De nouveaux débouchés pour la Région PACA
Laurence GEFFROY, AuteurGrande région ovine qui réussit à maintenir les brebis sur son territoire, Provence-Alpes-Côte d'Azur accueille les nouveaux défis de la vente directe et de la production biologique, et s'adapte aux particularités. Le dossier présente plusieurs articles : - Huit mille brebis et un site d'abattage temporaire ; - La vente directe permet de réduire la taille du troupeau ; - L'agriculture biologique offre de nouveaux débouchés (présentation de la famille Escoffier, sélectionneur en race mérinos depuis 70 ans, à Aureille, dans les Bouches-du-Rhône, et dont le Gaec Le Mérinos a pris le tournant de l'agriculture biologique, pour la production de foin en AOP et pour celle d'agneaux, avec un débouché laine "Mérinos d'Arles Sélection") ; - Le Merle, une exploitation presque comme les autres (présentation d'un centre expérimental tourné vers la sélection de la brebis mérinos d'Arles) ; - Berger, une profession qui se féminise.
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Un guide pour accompagner les démarches collectives de valorisation des produits des races à petits effectifs
C. COUZY, Auteur ; L. MARKEY, Auteur ; A. LAUVIE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2014Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Qualité des produits). Quand le souci de la pure sauvegarde d'une race à petits effectifs est écarté, apparaît celui de la commercialisation de ses produits, qui sont souvent loin des standards et toujours en faibles volumes. L'analyse de 29 démarches observées a confirmé et étoffé la connaissance des opportunités ou des verrous liés à la valorisation des races à petits effectifs (RPE). Elle a montré que les collectifs d'éleveurs peuvent tirer parti des caractéristiques de leurs races en transformant en atouts ce qui, au départ, pouvait paraître comme des contraintes. Mais, certains restent plus difficiles à dépasser. L'analyse des expériences a également nourri le guide « Varape » (VAlorisation des RAces à Petits Effectifs) en identifiant les bonnes questions à se poser, et les conditions de réussite des différentes options (marque, AOP ). Ce guide est un outil à destination des groupes d'éleveurs désirant mettre en place une filière collective de valorisation d'une race à petits effectifs. Il permet de diagnostiquer où en sont la race, ses produits et le collectif qui la porte afin d'aider ce dernier à se fixer des objectifs et un plan d'actions réaliste. De plus, il offre des ressources diverses (par exemple sur les signes officiels de qualité, les circuits courts, les analyses d'expériences ), pour nourrir les réflexions.
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Un plan pour les races de Bretagne
Hélène BUSTOS, AuteurLa Fédération des races locales de Bretagne vient d'éditer une série de fiches techniques sur les systèmes d'élevage de races locales (vaches Armoricaine, Froment du Léon, Bretonne Pie Noire, porc Blanc de l'Ouest, chèvre des fossés...). La Fédération regroupe 10 associations de races locales et mille éleveurs. L'image de ces races change, elles sortent des écomusées et sont en phase avec les demandes des consommateurs.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Viande : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 10 élevages ovins viande bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible Globalement, les résultats techniques des exploitations ovines allaitantes de l'échantillon ont progressé sur la période étudiée, et ce malgré les conditions climatiques difficiles de 2011 (sécheresse entraînant une augmentation des achats de fourrages et de l'utilisation de concentrés, une augmentation de la part des agneaux vendus non-engraissés ). Le produit brut d'exploitation augmente (+17,4 %) grâce à de meilleurs résultats techniques, à une amélioration du prix de vente et à l'évolution des aides.
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La biodiversité animale à la ferme
Deux visions de la biodiversité animale s'affrontent : l'une en ramène l'expression à la cryo-conservation des génomes, l'autre considère que la biodiversité co-évolue avec le milieu et les pratiques d'élevage. La Confédération paysanne s'inscrit dans la seconde démarche et considère que l'érosion de la biodiversité animale résulte de l'industrialisation de l'élevage. Ce livret issu du travail de Julia Bessin contient de nombreux témoignages, établit un historique de la sélection animale et en décrit le fonctionnement. Il illustre les limites de la sélection classique, par exemple la résistance à la tremblante, l'homogénéisation des troupeaux laitiers et allaitants en France, intra- et inter-race, ou encore la difficulté pour les éleveurs ovins biologiques d'être sélectionneurs car la synchronisation des chaleurs est interdite, ce qui réduit les possibilités d'insémination artificielle. Or le schéma de sélection actuel teste les progrès génétiques par insémination. Pour les auteurs, les principes de la sélection animale moderne ne favorisent pas la biodiversité car ils se basent sur : 1) une organisation pyramidale par la voie mâle ; 2) l'accroissement continu des performances sur des critères restreints (GMQ, productivité laitière, etc.) ; 3) l'éloignement de l'éleveur des centres de décision, donc l'ignorance de ses critères d'observation. Un parallèle est établi avec la Roumanie et la Bulgarie, qui ont importé des races d'Europe occidentale plus productives dans les années 1960, entraînant la raréfaction des races régionales. Le syndicat propose que des éleveurs s'organisent hors des schémas de sélection conventionnels, par exemple grâce à la voie femelle qui permet d'impliquer tout le troupeau d'une ferme dans une sélection paysanne et d'utiliser des critères de rusticité ou de longévité. Les organisations de conservation et de sélection des races à faibles effectifs sont localisées sur une carte de France. Différents acteurs et initiatives européens et internationaux sont cités.
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Dossier Choix de vie : Poules, vaches, cochons, brebis Le choix du local
Axel PUIG, Auteur ; Florence MAÎTRE, AuteurPeu à peu délaissées avec l'intensification et l'industrialisation de l'agriculture, les races animales locales ont connu une situation critique dans les années 70 et 80, où nombre d'entre elles étaient menacées de disparition. Agriculteurs, associations ou encore passionnés se sont alors mobilisés pour sauvegarder ce patrimoine génétique multiséculaire. Aujourd'hui, ces races locales trouvent un regain d'intérêt. Appréciées pour leur adaptation au milieu et pour la qualité de leurs produits, leurs caractéristiques permettent en effet de valoriser au mieux les ressources et de vendre des produits à bonne valeur ajoutée. Des témoignages illustrent cet article : un couple d'éleveurs de moutons brigasques et de chèvres pyrénéennes, deux éleveurs de porcs gascons, deux éleveurs de moutons rouges du Roussillon, et une famille d'éleveurs de poules de Marans.
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Dossier : Le paradoxe du mouton wallon au fil des saisons !
Christel DANIAUX, Auteur ; Sophie MAERCKX, AuteurPrésentation de l'élevage ovin en Wallonie (caractérisé comme une production marginale) et de plusieurs aspects de sa production : - L'agneau wallon : un produit à redécouvrir ; - Marc Degossely, producteur d'ovin lait qui vend ses fromages en direct ; - Aurélie De Wolf et Michaël Marlet : une reprise peu classique... ; - l'ABCDaire du candidat éleveur ovin ; - La filière Laine, un projet fédérateur en plein développement en Wallonie.