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Technico-économique



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Des prairies toujours entretenues par les élevages allaitants extensifs Quelques enseignements
Gilbert LIENARD, AuteurDans les systèmes allaitants extensifs des zones de montagne ou défavorisées, le pâturage et le faible emploi des intrants sont des atouts économiques et environnementaux. Un échantillon de 73 élevages bovins allaitants du Massif Central (dont 12 en agriculture biologique) est analysé afin d'évaluer leurs performances technico-économiques et leur contribution à l'entretien des surfaces herbagères. L'auteur compare les exploitations conventionnelles et biologiques et analyse leur fragilité vis-à-vis de la conjoncture et des aides européennes. En moyenne, un système bovin-naisseur en zone semi-montagneuse « entretient » 1,2 ha de surface fourragère par UGB. L'auteur plaide pour une rémunération des externalités positives générées par ces élevages en utilisant ce critère de surface entretenue par unité de bétail.
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Principales évolutions entre 2012 et 2013 pour un groupe de 32 éleveurs ovins viande du Massif Central et du pourtour Nord-Ouest, en échantillon constant
Gabriel LAIGNEL, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Marielle ROULENC, Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2014Les résultats technico-économiques synthétiques d'un échantillon de 32 éleveurs ovins viande du Massif Central dont 11 en agriculture biologique sont présentés. En moyenne, les surfaces et le nombre de travailleurs par exploitation sont stables, ainsi que la marge par brebis (78 ). Les poids de carcasse et les prix au kilo des différentes catégories sont comparés à l'année 2012, ainsi que les soldes intermédiaires de gestion. Les charges de structure moyennes poursuivent leur hausse pour atteindre 567 par équivalent UGB, tandis que le revenu (résultat courant avant impôts) poursuit sa baisse pour atteindre 8307 par travailleur en 2013. Bien que le prix de vente des agneaux biologiques soit supérieur de 10 % au conventionnel, le revenu par travailleur des éleveurs bio est inférieur de 26 % à celui de leurs collègues conventionnels.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Viande : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 10 élevages ovins viande bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible Globalement, les résultats techniques des exploitations ovines allaitantes de l'échantillon ont progressé sur la période étudiée, et ce malgré les conditions climatiques difficiles de 2011 (sécheresse entraînant une augmentation des achats de fourrages et de l'utilisation de concentrés, une augmentation de la part des agneaux vendus non-engraissés ). Le produit brut d'exploitation augmente (+17,4 %) grâce à de meilleurs résultats techniques, à une amélioration du prix de vente et à l'évolution des aides.
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DinABio 2013 : Session Innovations en élevage
Maryline BOVAL, Auteur ; Julie FAVERIAL, Auteur ; Jorge SIERRA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013Les grandes thématiques abordées lors de la session « Innovations en élevage » au colloque DinABio 2013, et présentées sous forme de résumés dans ce document, sont diverses, mais concernent principalement l'alimentation, la santé animale et les références technico-économiques. La conception de prairies temporaires à flore variée à l'aide de l'outil CAPFLOR et l'utilisation de protéagineux à graines biologiques sont des pistes intéressantes. La fertilisation des prairies avec un vermicompost réduit les risques de parasitisme chez les petits ruminants en Guadeloupe. Le sainfoin montre des résultats intéressants dans la lutte contre les nématodes du tube digestif des ruminants. Par contre, l'utilisation d'huiles essentielles contre les mammites ne semble pas prometteuse car in vitro dans les essais, l'effet antibactérien s'est révélé nul en milieu lacté. Les problèmes de mortalité des agneaux et des porcelets sont étudiés. Plusieurs projets concernent les références technico-économiques, en élevage laitier, en porcs et en lapins. Une étude sur truies a montré qu'il est possible d'utiliser des types génétiques moins prolifiques mais mieux adaptés à l'agriculture biologique. La relation éleveur-animal en ovin, l'organisation du parcours des poulets, l'étalement des mises bas en ovin viande et la difficile valorisation des agneaux bio sont aussi des sujets qui ont été évoqués.
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Ferme du lycée de Rochefort-Montagne : Haute valeur ajoutée territoriale et environnementale
Emeline BRULURUT, Auteur ; Hugues DE FRAMONT, Auteur ; Franck BOUSQUET, AuteurLa ferme du lycée de Rochefort-Montagne (Puy de Dôme), entièrement en agriculture biologique depuis 2009, fait l'objet de cette fermoscopie. Cette ferme se distingue notamment par le fait qu'elle est située en moyenne montagne (850 m). Elle joue la carte de la complémentarité des productions avec un atelier bovin lait de 33 Prim'Holstein et un atelier ovin viande de 300 brebis Rava. Ces deux ateliers présentent de bons résultats techniques avec, par exemple, une production de 7047 kg de lait par vache et par an. Le maître mot est : recherche de l'autonomie alimentaire maximale, ce qui est particulièrement net pour l'atelier ovin. Cette ferme se distingue aussi par une recherche de diversité au niveau des débouchés, avec la vente de lait et aussi la commercialisation de fromage. Par ailleurs, la ferme vise à devenir un lieu d'expérimentation et d'innovation pour une agriculture de moyenne montagne à haute valeur ajoutée territoriale et environnementale.
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Fermoscopie : Ferme de Saint-Maurice, 41 600 Lamotte-Beuvron : Ovin allaitant, système herbager en agriculture biologique
La ferme de Saint-Maurice Lamotte-Beuvron (41), installée en 1985, a été convertie à l'agriculture biologique en 1997. Son activité est basée sur l'élevage d'un troupeau d'ovins allaitants, des races solognote et berrichonne. L'exploitation de Saint-Maurice est aussi le centre d'élevage de tous les futurs béliers inscrits à la race solognote. Présentation du fonctionnement de l'exploitation : - Approche globale ; - Le parcellaire ; - Pratiques culturales ; - Conduite du troupeau ; - Plan de la ferme ; - Conduite sanitaire ; - Matériels ; - Conduite du pâturage.
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Guide régional de la conversion à l'agriculture biologique en Normandie
Le réseau Agriculture biologique des Chambres d'agriculture de Normandie a réalisé une série de 11 fiches techniques sur la conversion en agriculture biologique. Ces fiches ont pour fonction d'être un outil pratique pour les agriculteurs et les techniciens : - Fiche 1 : La bio, c'est quoi ? ; - Fiche 2 : Les bonnes questions à se poser avant d'aller plus loin ; - Fiche 3 : Les techniques de base en agriculture biologique ; - Fiche 4 : Comprendre la conversion ; - Fiche 5 : Les démarches administratives pour engager la conversion en bio ; - Fiche 6 : Les incidences techniques sur les systèmes de production ; - Fiche 7 : La mixité entre agriculture biologique et conventionnelle ; - Fiche 8 : Fournisseurs et collecteurs en Normandie (liste non exhaustive) ; - Fiche 9 : Repères de valorisation 2012 en filière longue ; - Fiche 10 : Aides nationales à l'agriculture biologique et aides à la certification ; - Fiche 11 : Pour en savoir plus - Annuaire.
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Méthodes et approche économique transversale exploratoire de six familles de produits en circuits courts
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme. L'approche transversale économique proposée dans le présent document vise à mieux appréhender les caractéristiques communes des 6 familles de produits commercialisés en circuits courts et étudiés au cours du projet global. Elle essaie également d'apprécier le poids de ces circuits de distribution sur les performances économiques des exploitations. Les méthodologies développées pour l'ensemble du projet sont d'abord rappelées. Le document précise ensuite celles qui ont été mises en uvre dans le cadre de cette étude transversale, présente les échantillons étudiés, puis les résultats et leurs interprétations.
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Produire et commercialiser de la viande ovine en circuits courts
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme : le Centre d'Études et de Ressources sur la Diversification (CERD), la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), l'Institut de l'élevage, l'Institut du porc (IFIP), l'Institut Technique de l'Aviculture et de l'Élevage des Petits Animaux (ITAVI), TRAME, la FRCIVAM Bretagne, l'APCA/RESOLIA, la Chambre régionale d'agriculture de Rhône-Alpes, l'INRA UMR Cesaer/AgroSup Dijon et l'INRA UMR Innovation. Le présent document s'adresse aux porteurs de projets souhaitant créer ou faire évoluer un atelier viande ovine en circuit court et aux conseillers qui les accompagnent. L'étude, à l'origine des résultats présentés, a été menée avec pour objectifs de tester une méthode d'évaluation de la rentabilité des ateliers de vente de viande ovine en circuits courts, et de donner des premiers repères pour ces ateliers. Des fiches présentent les résultats technico-économiques par type d'atelier, et dans un contexte donné. Au sommaire, après une description des éléments méthodologiques adoptés : - Quelques éléments descriptifs sur les exploitations enquêtées ; - Produits et modes de commercialisation ; - Zoom sur l'abattage ; - Description et résultats technico-économiques de quelques ateliers de viande ovine en circuits courts.
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Séminaire interne de restitution du programme AgriBio3 : Synthèse des présentations et discussions
Servane PENVERN, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; Jacques CABARET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013AgrioBio3, programme de recherche de l'INRA consacré à l'agriculture biologique, a fait l'objet d'un séminaire de restitution le 29 mars 2013 à Paris. Onze projets, articulés autour des performances de l'AB et de son développement économique, ont été présentés. Le projet PERMYSSION était consacré à la gestion des périodes de mises bas pour sécuriser des systèmes herbagers productifs et autonomes en élevage ovin allaitant biologique. Le projet KWAKPERINAT, sur la mortalité périnatale chez les ovins, a montré que celle-ci a un poids important sur le revenu. Le projet VERPAT s'est intéressé au vermicompost comme alternative pour la fertilisation des prairies et la réduction de l'infestation parasitaire des petits ruminants au pâturage. Le projet GREMAB concernait la gestion territoriale des ressources en éléments minéraux fertilisants en AB. REGABRI a étudié la colonisation des cultures maraîchères sous abri par les auxiliaires indigènes. Le projet AIDY a permis de réaliser une analyse intégrée des dynamiques biophysiques, techniques et économiques de conversion à la viticulture bio. Le projet EPAB a étudié l'évolution des performances et formes d'organisations innovantes dans les transitions vers l'AB. Le projet PEPP s'est intéressé au rôle de la performance économique des exploitations et des filières et des politiques publiques dans le développement de l'AB. CAMARGUE-BIO a étudié l'évaluation participative de scénarios de développement de l'AB à l'échelle du territoire de la Camargue. Le projet ABIPEC était consacré à l'AB et aux périmètres de captage. Enfin, BIOCOMMON a étudié l'AB comme bien commun. A l'issue de ce séminaire, une table ronde a permis de faire un premier bilan du programme AgriBio3 : l'utilisation de nombreuses approches complémentaires a permis d'appréhender la pluralité de l'AB. Malgré tout, certains acteurs de la recherche en bio (ITAB et CSAB notamment) préconisent plus de concertation en amont et une meilleure valorisation en aval.
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Sensibilité des élevages bovins et ovins viande aux aléas selon la place des prairies dans les systèmes fourragers
Claire MOSNIER, Auteur ; Anaïs BOUTRY, Auteur ; Michel LHERM, Auteur ; ET AL., AuteurFace au changement climatique et aux aléas qui en découlent, les systèmes d'élevage peuvent être plus ou moins sensibles. L'objectif de cette étude était d'évaluer la variabilité globale des résultats d'exploitations d'élevages bovins et ovins viande en fonction de leurs systèmes fourragers : systèmes avec cultures fourragères, systèmes avec prairies temporaires, systèmes avec prairies permanentes. Pour cela, les résultats technico-économiques de 3 214 exploitations de France sur les campagnes de 2000 à 2009 ont été étudiés. Il en ressort que, même si la présence de cultures fourragères permet de limiter la variabilité des quantités de fourrages récoltées, les résultats globaux des exploitations sont à peu près semblables entre les différents systèmes. Ainsi, les systèmes d'élevage basés sur la prairie permanente ne semblent pas pénalisés, ni en termes de performance économique, ni en termes de sensibilité aux aléas.
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Concilier environnement et production
Muriel TICHIT, Auteur ; Danièle MAGDA, Auteur ; D. DURANT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2012Lors des 19èmes « Rencontres Recherches Ruminants », tenues en décembre 2012, dix-huit études étaient consacrées à la thématique « Concilier environnement et production ». Les sujets abordés dans ces articles ou affiches concernent : - les performances économiques et environnementales des exploitations (en élevages bovins et ovins) ; - la diversité et la biodiversité dans les systèmes d'élevage (pâturage tournant et préservation des insectes prairiaux, durabilité des élevages bovins laitiers ) ; - les gaz à effet de serre et la gestion des flux d'azote ainsi que d'autres types de pollution d'origine agricole, notamment celle provoquant des « marées vertes ». Alors que trois de ces études se sont intéressées en partie aux systèmes d'élevage biologiques (« Analyse environnementale multicritères et voies d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des systèmes d'exploitation bovins lait », « Economies d'échelle et économies de gamme en production laitière. Analyse technico-économique et environnementale des exploitations de polyculture-élevage françaises », « Les flux d'azote en élevage de ruminants »), une étude réalisée dans le cadre du projet CedABio était consacrée spécifiquement aux évaluations et aux comparaisons des performances environnementales, économiques et sociales des systèmes bovins biologiques et conventionnels.
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Dossier Elevage : Typologie des élevages ovins biologiques en Poitou-Charentes
Gaëlle FEAR, Auteur ; Denis GEORGET, AuteurCe dossier présente les principaux résultats d'une enquête réalisée en Poitou-Charentes. Celle-ci avait pour but de mettre en avant les spécificités des exploitations d'élevages ovins biologiques de la région afin de mieux appréhender leur situation. Les exploitations ont été classées en deux catégories selon leur circuit de commercialisation principal : filière courte ou filière longue. Après une présentation des caractéristiques des exploitations, l'auteur fait un focus sur l'atelier ovin et ses principaux indicateurs techniques et économiques. En fin de dossier, un retour sur les 10 ans d'expérimentations du troupeau de bovins viande biologique de la Ferme des Bordes est réalisé (présentation de la ferme et de l'élevage bovin, stratégie mise en place pour atteindre l'autonomie fourragère, résultats technico-économiques).
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Dossier : Quel avenir pour l'agneau bio ?
Laurence GEFFROY, Auteur ; Nicolas DELPOUVE, Auteur ; Damien HARDY, AuteurAprès un petit tour d'horizon de la production et de la consommation actuelles de produits biologiques en France, les auteurs de ce dossier se concentrent sur la filière ovine. En 2009, 2,5 % du cheptel de brebis allaitantes était conduit selon le mode de production bio. Les résultats de la plateforme de recherche de l'Inra de Theix, qui conduit un troupeau de brebis allaitantes certifiées bio depuis 2002, et du réseau de fermes privées suivies, sont d'abord présentés. Ils concernent principalement la rentabilité économique des fermes et montrent que le système 3 agnelages en 2 ans n'est pas adapté à l'agriculture biologique, à cause d'un faible niveau d'autonomie alimentaire permis. L'étude de l'impact de la conversion de l'exploitation du lycée agricole de Radinghem (Pas-de-Calais) présentée ensuite montre là encore l'importance d'une bonne autonomie alimentaire sur les résultats économiques. Pour conclure ce dossier, deux circuits de commercialisation sont présentés : l'entreprise Unébio qui commercialise 50 % des agneaux bio français (hors vente directe), et la vente directe.
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Elevage ovin : S'adapter à son environnement
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn plaine ou en montagne, les systèmes ovins viande sont très variés. Globalement, en ovin biologique, les résultats technico-économiques s'améliorent, notamment en termes d'autonomie. Des études menées par une équipe de l'INRA de Theix montrent que les autonomies (alimentaires et fourragères) sont en moyenne supérieures de 10 points par rapport aux éleveurs conventionnels. Une bonne productivité numérique et une autonomie alimentaire optimisée sont les clés de la durabilité de ces systèmes. Mais ces derniers doivent s'adapter à leur environnement. Ce point essentiel est illustré ici par la présentation de trois élevages qui ont développé des choix différents, en termes de conduite, de races ou encore de commercialisation selon le potentiel de leur exploitation.