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Logement Bâtiments
Alternative à la paille : le miscanthus en litière
Changement climatique et crises économiques impactent fortement le prix des intrants agricoles, et notamment celui de la paille. Dans le cadre d'une étude "CASDAR Arpida paille", plusieurs alternatives à la paille, pour un usage en litière, ont été explorées par les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, par des établissements scolaires et par le SYDED : miscanthus, copeaux et sciures de bois, déchets verts, Dollit... Dans cet article, les informations relatives à la culture et à l'usage du miscanthus en litière sont présentées : implantation, récolte et stockage, usage en litière malaxée, en aire paillée, ou encore en logettes. Cette culture pérenne peut être récoltée à partir de la 2ème année et permet d'espérer des rendements de 10 à 15 t/ha, pour un coût de production de 70 €/t. Utilisable en litière dès la récolte, les éleveurs qui l'ont testé ont noté des bienfaits sur la santé de leurs animaux (moins de coliques en équins, moins de mammites et de cellules en bovins). Son fumier est facile à composter et à épandre.
En direct de l’Inao : Vivre d’amour et d’herbe fraîche : la recette du bonheur ?
Léa ROUZEYROL, AuteurEn élevage bio, les animaux doivent bénéficier d’un accès permanent à un espace de plein air dès que les conditions le permettent, et, de préférence, à des pâturages. Suite au Cnab (Comité national de l’agriculture biologique) du 7 mars 2023, une note de lecture est parue pour expliquer cette obligation. Les bovins, ovins, caprins, équins, cervidés et lapins doivent avoir accès à des pâtures et l’éleveur doit maximiser le pâturage. Il convient donc de privilégier les pâtures à une aire d’exercice extérieure (cette aire doit être ouverte sur trois côtés et être découverte sur au moins la moitié de sa surface). Les herbivores doivent aussi pâturer le plus tôt possible. Toutefois, comme les veaux, les chevreaux et les agneaux ne sont pas considérés comme des herbivores, ils ne sont pas soumis à cette obligation. La note de lecture fixe des âges d’accès aux aires d’exercice extérieures et au pâturage pour les veaux, mais pas encore pour les chevreaux et les agneaux. Par ailleurs, pour tous les herbivores, l’obligation d’accès à l’extérieur n’est effective que lorsque les conditions météorologiques, l’état du sol et la santé des animaux permettent leur sortie. En cas de fortes chaleurs, de froid humide, de pousse d’herbe insuffisante, de soins vétérinaires, etc., il n’est pas obligatoire de donner aux animaux un accès à un espace de plein air. Cet article est accompagné d’une interview de Philippe Sellier, président de la Commission bio d’Interbev et éleveur de bovins bio. Il répond aux trois questions suivantes : Quels sont les impacts de ces règles sur les systèmes d’élevage ? Vers quoi va tendre l’élevage bio ? Est-ce que le nouveau règlement bio améliore le bien-être des animaux ?
Élevage herbivore : Prairies : Réparer les dégâts et anticiper sa prochaine saison fourragère ; Le ver blanc : Un ravageur des prairies ; Élevage bovin : Les actualités réglementaires
Marie-Claude MAREAUX, Auteur ; Marion ANDREAU, AuteurCe dossier comprend trois articles sur l'élevage herbivore. 1) Plusieurs options existent en automne pour pallier une mauvaise qualité des prairies, après une sècheresse, par exemple. La technique du sursemis est adaptée à une prairie de qualité encore moyenne, sur laquelle on va semer des espèces agressives à l’implantation. Le semis sous couvert de céréales (avoine, triticale) permet de redémarrer une prairie de zéro. La mise en place de cultures dérobées pourra pallier le déficit fourrager. 2) Le ver blanc (larve du hanneton) est un ravageur polyphage, consommant les racines forestières et prairiales, et pouvant avoir un impact grave, surtout lors des étés secs. Une conduite de prairie adaptée permet de limiter son développement, telle que la fauche tardive qui limite les pontes. Le passage d’outils mécaniques, à disques ou à dents, permet aussi d’éliminer une partie des larves, surtout en été lorsqu’elle se situent dans la couche superficielle du sol. 3) La réglementation concernant l’accès à l’extérieur des ruminants a évolué en 2023. Ils doivent avoir accès aux pâturages, sauf dans certaines conditions, explicitées (météo difficile, sol impropre, soins vétérinaires en cours, etc.). Les veaux doivent avoir accès à une courette extérieure dès 6 semaines, puis aux pâtures dès 6 mois, et quand les conditions le permettent. L’ébourgeonnage et l’écornage des ruminants sont soumis à dérogation, au cas par cas (pas par cheptel). L’ébourgeonnage doit être pratiqué avant un âge limite (2 mois chez les bovins, 2 semaines chez les caprins et ovins). L’analgésie est obligatoire.
Élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice en production laitière : Systèmes de garde permettant un élevage respectueux des animaux
Gilles WEIDMANN, Auteur ; Sophie THANNER, Auteur ; Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023De plus en plus de productrices et de producteurs laitiers font le choix de garder les veaux sous la mère au-delà des premières heures de vie, tout en maintenant la traite. L’objectif est de renforcer la relation naturelle entre la vache et son veau. Cette fiche technique, qui s'appuie sur l'expérience de plusieurs éleveuses et éleveurs de bovins bio en matière d’élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice, propose des méthodes d'élevage des veaux conformes aux besoins de l’espèce. Elle explique comment organiser l’élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice et comment adapter l’aménagement de l’étable. Les fermes décrites sont localisées en Suisse, en Allemagne et au Royaume-Uni.
« J’ai monté mon atelier lait de toutes pièces »
Alizée JUANCHICH, AuteurClément Nédellec est éleveur de bovins lait bio, au GAEC de Loran (32). La ferme familiale produisait auparavant des bovins viande (en charolaises), mais les rendements en céréales peu satisfaisants ont poussé Clément à réfléchir à un système 100% herbager. Accompagné de ses parents, il a converti alors, en 2017, la ferme en production laitière, avec aujourd’hui 200 jersiaises en bio, sur 216 ha en herbe, dont 180 ha irrigués. Le système est en monotraite et la laiterie est fermée plus ou moins 3 mois dans l’année, selon la disponibilité en herbe. Le seul apport supplémentaire à la ration est constitué de 0,5 kg de maïs lors de la traite. La construction de la salle de traite (2x20) a coûté 200 000 €. La principale difficulté aura été de trouver un collecteur dans une région peu laitière. Un bâtiment neuf de 150mx20m, en aire paillée, a remplacé l’ancien devenu vétuste, pour un coût de 750 000 €, dont la moitié consacrée à des panneaux solaires. Le GAEC plante régulièrement de nouvelles haies. A noter que la valorisation bouchère des jersiaises (veaux, réformes) n’est pas évidente et nécessite de bons contacts auprès de bouchers et de spécialistes.
Le kéfir, un breuvage aux multiples usages
Emeline BIGNON, AuteurLe kéfir, préparation intégrant 25 probiotiques en symbiose (des bactéries lactiques et des levures), peut être utilisé à diverses fins en élevage, notamment en bovin lait. Se présentant sous forme de grains gélatineux ou en poudre lyophilisée, il est utilisé pour préparer, en plusieurs étapes, des solutions kéfir à base d’eau sucrée ou de lait, à conserver durablement à 20°C. Administrer une solution kéfir au veau dès la naissance et, idéalement, jusqu’au sevrage permet de limiter les problèmes digestifs, en aidant le microbiote intestinal des animaux à se former. On peut aussi pulvériser régulièrement une solution kéfir sur les litières, pour permettre que le milieu de vie soit colonisé par des bactéries bénéfiques. Le kéfir est aussi utilisé pour aider à la conservation des ensilages. Plusieurs éleveurs, dont certains en bio, témoignent de leur utilisation du kéfir, soulignant son intérêt, mais aussi la difficulté de le maintenir à une température stable, d’où le recours parfois à des kéfirs commerciaux prêts à l’emploi, qui ont une qualité constante en probiotiques, mais qui sont plus chers.
Le kéfir en élevage
Cindy SCHRADER, AuteurEric Le Parc, éleveur laitier bio à Cavan, dans les Côtes d’Armor, partage son expérience sur le kéfir. Il existe du kéfir de fruits et du kéfir de lait. Le kéfir, boisson fermentée, est consommé pour ses vertus (équilibre de la flore intestinale, confort digestif, immunité), par les humains et les animaux, mais il peut aussi avoir d’autres emplois. Eric Le Parc explique comment il prépare son kéfir et comment il l’utilise : lors du vêlage (pulvérisation sur la paille du box de vêlage, sur la vache, sur ses mamelles et sur le veau) ; dans l’eau des veaux en case collective ; après le curage de la stabulation et pour conserver le maïs (grain humide et ensilage).
Note de lecture : Accès à l’extérieur des animaux terrestres
Cette note de lecture précise les règles spécifiques aux herbivores pour l’accès au pâturage, dans le cadre de la nouvelle réglementation bio : principe d’accès permanent au pâturage lorsque les conditions le permettent, avec les cas particuliers pour les bovins mâles de plus de 1 an, pour les veaux et pour les animaux en fin d’engraissement à la sortie de l’hiver. Elle précise aussi les règles applicables aux aires d’exercice pour qu’elles puissent être considérées comme des espaces de plein-air.
Trois alternatives à la paille conventionnelle
Véronique BARGAIN, AuteurPour les éleveurs laitiers biologiques, il n'est pas toujours aisé de couvrir leurs besoins en paille pour la litière des animaux : ces besoins sont généralement importants, au-delà de la disponibilité sur la ferme, et les prix à l'achat peuvent être élevés selon les années. La réglementation autorise l'utilisation de paille issue de fermes conventionnelles mais, là encore, la disponibilité peut être un frein. Si l'un des leviers d'adaptation est de réduire ses besoins, il est aussi possible de recourir à des alternatives à la paille pour les litières, comme l'illustrent trois témoignages d'éleveurs bio et conventionnels installés en Ille-et-Vilaine. Le GAEC des quatre chemins, en bio, utilise des copeaux et des fines de bois (sous-produits de bois-énergie). Le GAEC du Landier, en bio, a choisi la farine de paille, qui nécessite des quantités moins importantes que la paille brute. Benoît Canto, éleveur en conventionnel, a mis en culture du miscanthus qu'il ensile.
3R : Rencontres Recherches Ruminants : Les 7 et 8 décembre 2022 – 26ème édition
La 26ème édition des 3R (Rencontres Recherches Ruminants) s'est tenue, à Paris, les 7 et 8 décembre 2022. Ce recueil compile tous les textes, issus de travaux de recherche sur les élevages de ruminants, présentés lors de cette édition. Ces textes sont organisés thématiquement : - Élevage et société ; - Renouvellement des actifs, attractivités des métiers, nouveaux modèles d’installation ; - Alimentation ; - Autonomie protéique ; - Nouveaux aliments et nouveaux fourrages ; - Génétique ; - L’élevage et la valorisation des jeunes animaux ; - Élevage et changement climatique ; - Environnement ; - Bioéconomie et économie circulaire ; - Économie ; - Reproduction ; - Santé ; - Qualité des produits ; - Sécurité des aliments ; - Mixité dans les systèmes d’élevage, polyculture-élevage, exploitation et territoire ; - Système d'élevage ; - Bien-être animal ; - Équipement et logement.
Alternatives aux intrants controversés en productions végétales et en élevage biologique - Résultats des projets européens Organic-PLUS et RELACS : Alternatives à l’utilisation de tourbe, de paillages plastiques, de fertilisants issus de matière organique non bio, d’antibiotiques…
Ce diaporama présente une partie des résultats obtenus dans le cadre des projets européens Organic-PLUS et RELACS. Ces deux projets (2018-2022) visaient à réduire l’utilisation d’intrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe…), afin de tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio. Cette présentation se concentre sur les résultats obtenus dans Organic-PLUS sur le volet « sol » (alternatives aux effluents d'élevage non bio comme fertilisants, à la tourbe comme support de culture, au paillage plastique pour contrôler les adventices) et sur le volet « élevage » (alternatives aux antibiotiques et antiparasitaires chimiques, à la paille conventionnelle comme litière et aux vitamines de synthèse dans les rations). Les résultats obtenus par le projet RELACS viennent compléter cette partie sur l’élevage. Ainsi, ce diaporama détaille, dans une première partie, les essais réalisés avec : 1 - un extrudeur de bois (visant à créer des fibres végétales utilisables comme supports de culture alternatifs à la tourbe, mulch végétal alternatif au paillage plastique et litière alternative à la paille conventionnelle) ; 2 - différents composts (comme alternatives à la tourbe) ; 3 - différentes matières fertilisantes issues de sources non controversées (origine urbaine, végan ou issues de l'agro-alimentaire) ; 4 - un nouveau type de plastique biodégradable et différents mulchs (comme alternatives aux paillages plastiques). Dans une seconde partie, il présente : 1 - un état des lieux de l’utilisation des intrants controversés par les éleveurs bio français ; 2 - les différents essais mis en place par Organic-PLUS pour trouver des alternatives (avec un focus sur deux essais : l’effet antibactérien d’huiles essentielles et une alimentation riche en tanins pour limiter la coccidiose chez les agneaux) ; 3 – les résultats obtenus par RELACS pour trouver des alternatives aux antibiotiques pour gérer les mammites chez les vaches laitières.
Boiteries : Il faut savoir lever le pied
Elodie BOUDEELE, Auteur ; Alexandra LANNUZEL, AuteurTroisième cause de problèmes de santé en élevage bovins lait, les boiteries sont localisées à 80 % sur les postérieurs. La détection, basée sur l’observation des animaux, notamment au moment de la traite, est essentielle pour éviter des pathologies graves et favoriser la guérison. L’habitat est un élément-clé : éviter les temps de piétinement, les pentes glissantes et/ou trop importantes (> à 10 degrés) ou les marches trop élevées dans les bâtiments par exemple, ainsi que les zones trop boueuses ou les chemins avec des pierres tranchantes. L’alimentation joue aussi : le coussinet plantaire, qui amortit les chocs, « fond » rapidement en cas d’amaigrissement de la vache et la corne doit être de bonne qualité, ce qui sous-entend que les nutriments nécessaires à sa fabrication soient apportés en quantité suffisante dans l’alimentation. Un parage préventif annuel des pieds est conseillé et il est important de s’équiper correctement pour pouvoir lever les pieds dans de bonnes conditions pour les animaux et pour l’éleveur. Enfin, le parage curatif, s’il est bien fait, peut fortement aider à la guérison.
Dossier : Comment améliorer l'autonomie des fermes en effluents et en paille ?
Régis HELIAS, Auteur ; Thomas PUECH, Auteur ; Amandine DURPOIX, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier se penche sur différents aspects liés à l’autonomie des fermes en effluents et en paille. L’emploi d’effluents issus de l’agriculture conventionnelle fait débat au sein des producteurs de Biolait. Cependant, au-delà des aspects éthiques et réglementaires, la question des effluents d’élevage en bio doit aussi être abordée par rapport au recyclage des éléments nutritifs dans les sols bio, notamment au phosphore. A l’Inrae de Mirecourt, la diversification des systèmes de production et l’autonomie en paille et en fourrages sont au menu. Dans les fermes Biolait non autonomes en paille, pour éviter d’en acheter à l’extérieur, différentes solutions sont mises en place : sciure, bois déchiqueté, copeaux de bois, broyage de haies (déchets verts), partie solide issue d’un séparateur de phase du lisier ou hivernage en plein-air (témoignage de fermes du 44 sur ce thème précis). Une autre solution est la mise en place d’échanges agricoles (paille contre fumier) entre éleveurs et céréaliers (témoignage dans la Loire).
Dossier : De l’eau de qualité et en quantité dans les prés
François D'ALTEROCHE, AuteurLe contexte actuel de changement climatique rend cruciale la question de l’abreuvement des bovins, notamment au pré : comment apporter assez d’eau, de qualité, en limitant les coûts et le travail, tout en respectant la ressource ou encore l’environnement ? Ce dossier permet un rappel sur les besoins des animaux, selon leur âge ou selon le type d’alimentation, besoins qui peuvent augmenter de 50 % à partir d’une température de 25° et de 100 % au-dessus de 30°, voire plus en l’absence d’ombre. Au pré, des points-clés sont à prendre en compte : favoriser des points d’abreuvement à moins de 200 m de la zone de pâturage, avoir des abreuvoirs de bonnes dimensions, selon notamment la taille du troupeau, avoir un volume et un débit suffisants et veiller aussi à l’hygiène (algues, boue, bactéries…). Diverses solutions peuvent être mises en œuvre pour permettre un abreuvement de qualité, respectueux de la ressource et de l’environnement à partir de ruisseaux, avec un exemple d’aménagement réalisé sur le GAEC de la Bergeronnette (63), avec l’aide du Parc naturel du Livradois-Forez. Le forage peut être aussi une solution. C’est l’option mise en œuvre sur le GAEC Courteix (63), en AB, pour répondre, toute l’année, aux besoins en eau de son troupeau de 65 charolaises. L’installation permet de pomper l’eau à 40 m de profondeur et, grâce à un réseau enterré de tuyaux, d’amener l’eau sur les parcelles de pâturage, ainsi que dans la stabulation. Dans le Cher, David Deneuve, éleveur bio à la tête d’un troupeau de 55 limousines, a développé le pâturage tournant dynamique en optant pour l’abreuvement avec des bacs mobiles. Faciles à déplacer, ils sont branchés sur des tuyaux amenant l’eau du réseau, positionnés sous les clôtures, en partie dissimulés par l’herbe. Ceci permet aux animaux de pâturer jusqu’à décembre, selon la ressource en herbe et la portance du sol.
Fiche technique : Stabulations libres pour vaches laitières à cornes : Recommandations relatives aux dimensions et à l'aménagement
Claudia SCHNEIDER, Auteur ; Sophie THANNER, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022Pour les auteurs de cette fiche technique, détenir des vaches laitières à cornes en stabulation libre est tout à fait possible, pourvu que les conditions de détention et les mesures de gestion soient adaptées (respectueuses du comportement spécifique des bovins, tout en conservant une stabilité dans la composition du groupe et en favorisant la sérénité au sein du troupeau, notamment par de bonnes relations avec l’éleveur). Cette fiche résume les connaissances scientifiques actuelles et les expériences pratiques sur le sujet, provenant principalement de Suisse, et formule des recommandations concrètes relatives aux dimensions et à l’aménagement des étables afin d’offrir des conditions optimales pour détenir les vaches à cornes en stabulation libre. Différents points sont abordés : conception globale, aires d’affouragement et abreuvoirs, aire de repos, traite et aire d’attente, la formation de groupes pour les jeunes animaux, etc.