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Transformation à la ferme



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Conserver ses légumes d'automne : Avoir les bons réflexes !
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurPour conserver le plus longtemps possible leurs légumes récoltés à l'automne, les maraîchers se doivent de respecter des conditions spécifiques à chaque espèce de fruits et de légumes, ce qui peut poser des problèmes selon les espaces et le matériel dont ils disposent. Une des solutions consiste à regrouper, en un même lieu, plusieurs espèces, par familles ayant les mêmes contraintes en matière d'hygrométrie, de température, de luminosité et de circulation d'air. Un tableau présente les regroupements les plus pertinents pour une gestion simplifiée et un stockage adapté à de petits espaces. Un focus sur la conservation de l'oignon est proposé. Nathanaël Jacquart, maraîcher bio dans le Puy-de-Dôme, conserve les oignons en colonnes de plusieurs palox filmés et avec un ventilateur, système qu'il auto-construit. Il explique sa méthode, ses avantages et ses contraintes, et décrit le matériel utilisé.
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Dossier : Diversification en plantes à parfum, aromatiques et médicinales
Marion COISNE, AuteurLes PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) peuvent représenter des ateliers de diversification intéressants. Toutefois, leur culture ne simprovise pas, notamment en bio : il faut bien réfléchir aux débouchés en amont (afin déviter les marchés saturés) et bien gérer leur désherbage (cest le poste le plus chronophage). Côté matériel, ces cultures spécifiques et délicates nécessitent des investissements ou des adaptations. Ce dossier, consacré aux PPAM, est constitué de cinq articles. Il commence par une interview de Benjamin Lemaire, ingénieur à lIteipmai, qui apporte des conseils pour les producteurs qui réfléchissent à se lancer en PPAM et qui sattarde plus particulièrement sur le désherbage. Laspect de la commercialisation est ensuite abordée : face à des marchés vite saturés, les filières se structurent, mais les conseillers et les industriels recommandent de bien réfléchir en amont, avant deffectuer les plantations (un encart est réservé au projet VégétAlpes qui vise à structurer les PPAM bio dans les Hautes-Alpes). Larticle suivant réalise un focus sur le mildiou du basilic : cette maladie rend la culture de basilic bio compliquée en plein champ, mais de nouvelles variétés tolérantes pourraient aider à résoudre ce problème. Vient ensuite le témoignage de Catherine Mahé, qui produit des PPAM bio sur 6 ha, au sein dune ferme en polyculture élevage en Mayenne : les PPAM sont intégrées dans les rotations et le matériel de la ferme est en partie mutualisé avec les grandes cultures. Le dernier article développe laspect matériel : les PPAM nécessitent souvent des matériels spécifiques qui peuvent être achetés neufs, en Cuma ou autoconstruits.
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Le GAEC de Kroaz Min, une installation en brebis lait à Lannion
Anaïs KERNALEGUEN, AuteurDans les Côtes d'Armor, Ana-Gaëlle Le Damany et son compagnon Paul Françoise se sont installés, en 2016, sur la ferme familiale qui était alors en vaches laitières conventionnelles. Toutefois, ce couple souhaitait transformer le système de production pour produire du lait de brebis en agriculture biologique, avec transformation à la ferme et vente directe. Ils sont restés deux ans et demi en GAEC avec le père dAna-Gaëlle, avant le départ en retraite de ce dernier. Durant cette période, les trois associés nont pas suffisamment pris le temps de préparer ensemble les changements de système de production en raison de divergences de valeurs et dun conflit de génération. Par la suite, l'ergonomie a été une préoccupation majeure lorsquil a fallu réadapter la ferme : hauteur des quais de traite, achat dune pailleuse, lactoduc Tout a été pensé pour éviter de porter des charges, deffectuer des gestes répétitifs et davoir à trop marcher. La bergerie et la fromagerie ont été auto-construites par Paul Françoise et son père, ce qui a permis de réaliser 50 à 60 % déconomies. En cinq ans, le couple na pris que trois semaines de congés. Comme la ferme est prévue pour 2,5 UTH, ils sont en cours de discussion avec un autre couple déleveurs de brebis pour partager lembauche dun salarié à mi-temps annualisé.
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Plantes aromatiques et médicinales : « Maîtriser la distillation, luvre de toute une vie »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAnne Fichet, ancienne animatrice à Nature Environnement 17, sest découvert une passion pour les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM). En 2014, elle sest mise à en cultiver et à les transformer en tisanes, aromates, hydrolats et huiles essentielles. Son installation a été progressive : elle a commencé dans son jardin, puis a effectué deux formations (un certificat de spécialisation en agriculture bio et une formation sur la culture des PPAM). Elle a ensuite monté la ferme Aux graines buissonnières en Charente-Maritime. Elle cultivait alors 20 ares avec le statut de cotisante solidaire. En parallèle, elle a restauré un bâtiment en séchoir. Elle a également repéré des parcelles où faire de la cueillette, a recherché les propriétaires et fait valider ces lieux par son organisme de certification. En 2017, elle est devenue cheffe dexploitation et a aménagé une distillerie. Elle cultive maintenant 50 ares et une salariée sapprête à la rejoindre un à deux jours par semaine. Son objectif est de continuer à rechercher la qualité des produits, tout en optimisant son temps de travail.
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Les 4 saisons du Jardin bio - Hors-série n°21 : Objectif autonomie : Des récoltes toute l'année
Marie ARNOULD, Auteur ; Ingrid VAN HOUDENHOVE, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Dans ce Hors-série des 4 Saisons du Jardin bio, de nombreux jardiniers expliquent comment ils arrivent à être presque autonomes en fruits et légumes et partagent leurs conseils et recettes. Ils illustrent une tendance qui s'affirme, d'un retour vers le jardin nourricier, vecteur de "mieux manger". Parmi les nombreux articles, des portraits de jardiniers : - Cultiver et récolter toute l'année (Yolande Letur, dans le Jura, cultive 300 m2 à 700 mètres d'altitude, dans un esprit d'ouverture, de partage et d'astuces pour une autonomie maximale) ; - Le jardin nourricier d'Annette et André (anciens éleveurs et maraîchers en bio depuis les années 1980, Annette et André, aujourd'hui à la retraite, mettent à profit leur expérience dans leur potager (59), sans se lasser d'apprendre et de partager avec les autres) ; - La fierté de Michèle (au sud des Landes, sur un terrain de 1800 m2, Michèle Guingant s'est d'abord intéressée aux fleurs, mais aujourd'hui, à 72 ans, elle est en train de relever son défi, en étant autonome à 99 % pour les légumes...) ; - Les buttes d'Olivier (en Normandie, Olivier Diot, ancien cadre, passionné de nature, s'est lancé pleinement dans le jardinage et a créé un parc botanique de 7 ha). Des articles sont consacrés à des conseils pratiques pour : planifier ses cultures, choisir des variétés précoces et hâtives, échelonner ses récoltes avec un calendrier des semis, des récoltes et des plantations ; cultiver sous serre (serre en verre, serre Walipini, tunnel mobile) ; produire ses semences et cultiver ses ressources au jardin (fiches pratiques pour faire ses graines et fabriquer soi-même terreau, paillis, tuteurs ) ; conserver ses légumes et ses fruits : des recettes et des astuces pour faire durer et transformer ses récoltes (lactofermentation, stérilisation, déshydratation ).
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Du Champ à la Chope : Technologies appropriées pour la brasserie paysanne
Pour l'Atelier Paysan, la transformation de nos modèles de production agricole et alimentaire passe par la réappropriation de la question technologique par les communautés paysannes. Dans cet ouvrage, il part à la rencontre de la filière brassicole et publie un nouveau recueil thématique consacré à la brasserie paysanne. « Du Champ à la Chope » offre des ressources pour explorer les maillons de cette filière dynamique à travers des réalisations paysannes qui contribuent à son dynamisme et à donner une réelle perspective dautonomie et de coopération pour les acteur·rices qui souhaitent s'en saisir pour la diversification de leur activité ou pour linstallation. De la culture de lorge brassicole à celle du houblon, en passant par les étapes de maltage et de brasserie, ce guide recense des innovations techniques spécifiques et offre des pistes de réflexion concrètes pour favoriser la Recherche et le Développement appliquée à la filière.
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La ferme de Saint-Germain, grandes cultures et aventure humaine partagée
Soazig CORNU, AuteurAu cur de la Charente-Maritime, les fermes d'Edouard Rousseau et de Jean Boutteaud, toutes les deux en bio depuis plus de 20 ans, sont distantes de 3 km l'une de l'autre. Les deux agriculteurs se connaissent depuis une vingtaine d'années, et c'est ensemble qu'ils ont franchi le pas de la biodynamie, il y a 4 ans. Ils partagent du matériel, un atelier de mécanique et échangent en permanence dans un esprit de collaboration. La ferme Boutteaud s'étend sur 140 ha de grandes cultures et comprend un élevage de cochons. A la ferme de Saint-Germain, Edouard Rousseau cultive des grandes cultures avec des céréales, des oléagineux et des protéagineux sur 185 ha et Mathilde Rousseau s'occupe des ateliers de mouture et de boulange. Visite guidée de la ferme de Saint-Germain : Edouard présente son parcours, les débuts sur la ferme, l'évolution du sol, les préparations biodynamiques, l'aventure de l'auto-construction de matériels adaptés, l'activité de boulangerie, etc. Un article, "Grains de soleil, un projet pour valoriser les graines et les écosystèmes en biodynamie", est consacré à l'unité de tri et de stockage des grains, récemment construite pour accueillir les récoltes des deux fermes. Le projet est aussi de valoriser les grains Demeter de producteurs de la région et de structurer une filière dédiée en créant un réseau de producteurs et en fidélisant des transformateurs.
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Du grain au pain : Des outils efficaces pour le tri
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurMorvan Le Coz et Pascal Faes sont tous deux paysans-boulangers bio dans les Côtes dArmor. Leurs pratiques respectives, du champ à la transformation des grains, sont comparées. Ces deux fermes sont constituées de 20 ha. Les agriculteurs y cultivent du blé, du petit et du grand épeautre, du seigle et du sarrasin. Au champ, Pascal Faes se différencie de Morvan Le Coz par larrangement quil a trouvé avec un éleveur voisin pour effectuer des échanges agricoles (fumier, foin...). Il fait également appel à un entrepreneur pour effectuer sa moisson. Ces deux agriculteurs passent la totalité de leurs céréales dans un prénettoyeur afin déliminer les déchets légers. Morvan Le Coz trie chaque semaine le grain dont il va avoir besoin grâce à un trieur-alvéolaire quil a construit lui-même avec lAtelier Paysan. Pascal Faes utilise le nettoyeur-séparateur de sa Cuma et a construit une brosse à blé avec lAtelier Paysan afin de favoriser le retrait des poussières et des mycotoxines. Ils se sont tous deux équipés dun moulin type Astrié en meule de pierre en granit, dun four en briques réfractaires et panifient à la main dans un pétrin en hêtre. Pascal Faes effectue quatre journées de panification par semaine avec, chaque jour, une fournée de 80 kg. Morvan Le Coz fait deux fournées de 95 kg par jour dans son four et ce, deux jours par semaine.
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Le machinisme agricole en mode do-it-yourself
Christian HIRSCHI, AuteurTrois producteurs bio de la région genevoise partagent leur passion pour lautoconstruction de machines agricoles. Laurent Burgisser (suisse) cultive principalement danciennes variétés de froment et de tournesol. Il a créé une roulotte dotée dun moulin à céréales et dune presse à huile, mais aussi une « petite récolteuse » à semences pour les prairies naturelles d'intérêt botanique qui est en réalité une motofaucheuse modifiée permettant de récolter les graines sans avoir à faucher. Jean-Pierre Jaussi (suisse) est un fervent partisan du semis direct et il essaie de construire des machines ne travaillant que superficiellement le sol. Par exemple, il a développé un semoir automoteur à partir dun enjambeur viticole qui lui permet de mettre en place son soja en semis direct. Matthieu Dunand (français) est un des trois associés de la ferme maraîchère « Pensée Sauvage ». Membre actif de « LAtelier Paysan » (coopérative dautoconstruction), Matthieu Dunand construit une grande partie des machines de lexploitation à partir des plans disponibles en « open source ». Au-delà de pouvoir adapter les machines à la technique de planches permanentes développée sur la ferme, lautoconstruction permet de créer, selon lui, un réseau déchange et de partage.
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Paysans malteurs et brasseurs : Des bières paysannes de A à Z !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurFlora et Julia Garland, gérantes, ont repris lexploitation familiale située dans le Tarn et, avec cela, la production de Karland, bières paysannes bio créées en 1994 par leur père, Christian Garland. Tout est réalisé sur la ferme et 100 % en bio, de la culture dorge et de houblon à la mise en bouteille. Dans cet article, toutes les étapes sont détaillées : la récolte, le stockage, la germination, le touraillage, le brassage, le concassage, la filtration, le rinçage, le refroidissement, la fermentation, la mise en bouteille ou en fût, etc. La transformation est réalisée dans la brasserie, bâtiment écoconstruit, qui a vu le jour en 2007, en partie auto construit, tout comme certaines machines. Quatre bières sont proposées et le rythme de brassage varie en fonction de la demande. En moyenne, ce sont 450 hl qui sont produits par an. Avec un prix de 25 pour les 12 bouteilles de 33 cl, les Garland ont conscience que leurs prix sont un peu au-dessus du marché, mais ils se justifient par la fabrication de A à Z qui entraîne des coûts de production élevés.
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Agrinove met à l'honneur l'innovation agricole
Adrien LASNIER, AuteurTrois projets ont été récompensés en 2018 par Agrinove à l'occasion dun concours sur les innovations agricoles en Nouvelle-Aquitaine. Lun deux est destiné plus particulièrement à lagriculture biologique. Le premier prix revient au projet Hopen Terre de houblon initié par deux ingénieures agronomes, Lucie Le Bouteiller et Fanny Madrid. Il vise à créer une filière houblon dans le Sud-Ouest de la France et à faciliter la vente directe avec la création dune plateforme de vente faisant le lien entre les producteurs et les brasseurs. Le second prix a été attribué à Mathieu Martinet qui a conçu un dispositif permettant de sectionner mécaniquement les drageons de noisetiers. Ce système est attelé à un tracteur et peut couper la totalité des drageons en un seul passage. Le troisième prix revient à Sanodev (société créée par Laure Sandoval en 2013) qui a développé un système de lumière UV pulsée pour désinfecter les fruits et légumes et lutter contre les pathogènes responsables de maladies de conservation. Cette innovation sappliquera principalement aux pommes bio, souvent sensibles à ces maladies telles que les gloeosporioses. Des essais ont déjà montré une augmentation de 20 % du temps de conservation et des essais grandeur nature vont bientôt être menés.
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La brosse à blé : Un outil autoconstruit à moindre coût
Antonin LE CAMPION, AuteurLes brosses à grain sont très répandues dans la meunerie industrielle. A l'échelle des artisans et des paysans boulangers, il est pourtant difficile d'en trouver un modèle aux dimensions adaptées. Pour répondre à ce besoin, l'Atelier Paysan s'est lancé, avec plusieurs groupes de producteurs, dans la conception d'une brosse à blé : une machine tournante d'1 mètre de haut et d'environ 100 kg, pour un investissement d'environ 1 000 euros et 5 jours de travail. L'outil a été présenté au "Cabaret des savoir-faire paysans", lors du Salon "La Terre est Notre Métier" en septembre 2018.
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Dossier : Des solutions pour mieux conserver
Béatrice BONNET, Auteur ; Maude LE CORRE, AuteurCe dossier présente six solutions pour améliorer la conservation des pommes. La conservation permet une diminution des pertes et une commercialisation plus longue, mais représente un investissement lourd, souvent rentabilisé sur plusieurs décennies. Il est donc primordial doptimiser les techniques de conservation. Le premier article présente une solution basée sur un modèle informatique, capable de gérer les flux dair dans une chambre froide afin daméliorer la conservation. Larticle suivant relate le témoignage de Philippe Bilocq, arboriculteur biologique, qui a choisi de construire lui-même ses chambres froides afin de maîtriser son investissement et de réfléchir leur conception pour être pratiques pour la vente directe. Il sest lancé en 2015 et a construit deux chambres froides dun volume total de 675 m3 pour un investissement de 99 314 , soit 147 / m3. La troisième solution présentée permet daméliorer les performances de chambres sous atmosphère contrôlée vieillissantes avec un système de régulation de la pression atmosphérique. La solution suivante concerne les palox Janny MT. Ce sont des caisses-palettes plastiques étanches de 610 L permettant un déstockage flexible. La respiration des produits stockés est utilisée pour obtenir naturellement une atmosphère contrôlée. Les résultats des essais menés sur ces palox en Wallonie sont également présentés, ainsi que le témoignage dun utilisateur, Pierre Dancoise, producteur biologique. La cinquième alternative est la thermothérapie. La plus grande coopérative de pommes bio autrichienne a opté pour cette méthode. Des palox de 300 kg sont douchés deux minutes à 52 °C. Ils sont ensuite refroidis avec de leau froide dans laquelle sont incorporées des levures pour former une paroi sur les blessures. Plusieurs couples température-durée ont été testés, mais certaines variétés sont sensibles à la chaleur. Le dernier article présente les résultats de lapplication de deux substances naturelles (Myco-Sin® et Vacciplant®) en verger contre les gloeosporioses. En verger expérimental, Myco-Sin® a retardé lincidence de la maladie de 56 %, mais aucune de ces molécules na présenté de résultats concluants en verger professionnel.
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Journées techniques fruits et légumes biologiques : Qualité et conservation
Julie CARRIERE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Les Journées techniques Fruits & Légumes biologiques des 24 et 25 janvier 2018 ont rassemblé de nombreux partenaires et des acteurs des filières fruits et légumes : représentants de la recherche et du développement, producteurs, transformateurs, distributeurs, jusquau consommateur. La thématique centrale était la qualité et la conservation des fruits et légumes bio. Ce document présente les résumés des interventions, qui abordent : la recherche/expérimentation en France, les systèmes agroforestiers associant fruitiers et cultures maraîchères, la conservation des fruits et légumes et les techniques post-récolte (effet des pratiques culturales, autoconstruction doutils pour la conservation, douchage à leau chaude, stockage des légumes dhiver ), la biodiversité au verger, la bioélectronique de Vincent.
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Solutions d'équipement et d'aménagement pour conserver ses légumes
Fabienne BOCQUET, AuteurCet article illustre plusieurs aménagements et équipements utilisés pour stocker et conserver des légumes. Ils sont bien souvent pensés et construits directement par des producteurs. Larticle est principalement composé de photos et met en avant les spécificités de ces aménagements/équipements. Tout dabord, un frigo auto-construit avec de la paille et un enduit de chaux est présenté. Sensuivent trois locaux de stockage construits à partir de paille. Ces installations construites à base de paille ne sont cependant pas conseillées si des rongeurs sont souvent présents sur lexploitation. Un exemple de cave semi enterrée est également illustré (hygrométrie régulée, variations de température amoindries), ainsi que deux systèmes de silos sous bâtiment avec les produits reposant dans une couche de sable pour réguler lhumidité. Un silo extérieur pour céleri rave, des étagères avec des dalles en polystyrène (limitation des blessures) et laménagement dun container transformé en chambre froide sont aussi présentés.