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Équipements en grandes cultures



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"J'ai construit mon scalpeur en modifiant un outil à disques"
Michel PORTIER, AuteurA Pannecé, en Loire-Atlantique, Jérôme Launay cultive 80 hectares et élève des vaches parthenaises en agriculture biologique. Après avoir décidé d'arrêter le labour, et ayant un outil à disques à disposition dans sa Cuma, l'éleveur a fait le choix de transformer l'outil à disques dont il disposait en scalpeur. Après deux jours de travail, il a désormais un outil à 13 dents qui permet un travail superficiel du sol.
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Du Champ à la Chope : Technologies appropriées pour la brasserie paysanne
Pour l'Atelier Paysan, la transformation de nos modèles de production agricole et alimentaire passe par la réappropriation de la question technologique par les communautés paysannes. Dans cet ouvrage, il part à la rencontre de la filière brassicole et publie un nouveau recueil thématique consacré à la brasserie paysanne. « Du Champ à la Chope » offre des ressources pour explorer les maillons de cette filière dynamique à travers des réalisations paysannes qui contribuent à son dynamisme et à donner une réelle perspective dautonomie et de coopération pour les acteur·rices qui souhaitent s'en saisir pour la diversification de leur activité ou pour linstallation. De la culture de lorge brassicole à celle du houblon, en passant par les étapes de maltage et de brasserie, ce guide recense des innovations techniques spécifiques et offre des pistes de réflexion concrètes pour favoriser la Recherche et le Développement appliquée à la filière.
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Autonomie protéique dans la Loire et le Rhône
Claude VILLEMAGNE, AuteurBiolait a décidé que ses producteurs devaient nourrir leurs animaux avec des aliments 100 % français. Suite à cette décision, un « groupe autonomie protéines » sest formé dans les Monts du Lyonnais en mars 2016. Après plusieurs réunions, visites, formations, rencontres, un groupe de onze producteurs a décidé, en avril 2017, dacquérir un toasteur américain : il est assez petit, moins onéreux et plus facile dutilisation que les modèles déjà présents en France. Il n'a été en fonctionnement quen 2018, après lobtention du certificat de mise en conformité des douanes. Comme certains agriculteurs nétaient pas satisfaits de la qualité du tri des protéagineux effectué préalablement au toastage, une journée de formation a été organisée et un paysan du groupe a créé un prototype de trieur-séparateur avec laide de lAtelier Paysan. Ces agriculteurs ont eu loccasion de partager leur expérience lors de deux journées techniques (le 30 mai et le 20 juin 2018).
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La ferme de Saint-Germain, grandes cultures et aventure humaine partagée
Soazig CORNU, AuteurAu cur de la Charente-Maritime, les fermes d'Edouard Rousseau et de Jean Boutteaud, toutes les deux en bio depuis plus de 20 ans, sont distantes de 3 km l'une de l'autre. Les deux agriculteurs se connaissent depuis une vingtaine d'années, et c'est ensemble qu'ils ont franchi le pas de la biodynamie, il y a 4 ans. Ils partagent du matériel, un atelier de mécanique et échangent en permanence dans un esprit de collaboration. La ferme Boutteaud s'étend sur 140 ha de grandes cultures et comprend un élevage de cochons. A la ferme de Saint-Germain, Edouard Rousseau cultive des grandes cultures avec des céréales, des oléagineux et des protéagineux sur 185 ha et Mathilde Rousseau s'occupe des ateliers de mouture et de boulange. Visite guidée de la ferme de Saint-Germain : Edouard présente son parcours, les débuts sur la ferme, l'évolution du sol, les préparations biodynamiques, l'aventure de l'auto-construction de matériels adaptés, l'activité de boulangerie, etc. Un article, "Grains de soleil, un projet pour valoriser les graines et les écosystèmes en biodynamie", est consacré à l'unité de tri et de stockage des grains, récemment construite pour accueillir les récoltes des deux fermes. Le projet est aussi de valoriser les grains Demeter de producteurs de la région et de structurer une filière dédiée en créant un réseau de producteurs et en fidélisant des transformateurs.
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François Rigondet, dans le Cher : 17 ans de recul en non-labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurFrançois Rigondet exploite 236 ha en grandes cultures dans le Cher. Il a entamé sa conversion bio en 2002 et la étalée sur cinq ans (conversion dun cinquième de la surface chaque année). 60 % de ses terres sont des sols argilo-calcaires lourds et profonds (délicats à travailler) et 40 % sont des rendzines superficielles (qui tolèrent les erreurs de travail du sol). Cette dichotomie facilite létalement des travaux mais complique les choix des assolements. François Rigondet nutilise pas de rotation type, mais seulement des successions culturales bien réfléchies. Selon lui, lun des points essentiels à respecter pour choisir ses cultures est lalternance stricte des époques de semis (hiver et printemps). Le choix est ensuite guidé par le salissement de la culture précédente et par une connaissance fine de la malherbologie. Bien que située en zone vulnérable, lexploitation nimplante pas de couverts car les sols gras ne ressuient que sils sont exposés aux éléments durant lhiver (lexploitation bénéficie dune dérogation possible dans ce département). Labsence de labour est quasi-systématique et a eu pour bénéfice de diminuer les carences en manganèse sur blé et tournesol liées à loxydation du sol. La charrue a été remplacée par une machine à bêcher (modèle Bechamatic). Pour le désherbage mécanique, François Rigondet utilise une bineuse, une herse étrille et a auto-construit une écimeuse.
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Du grain au pain : Des outils efficaces pour le tri
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurMorvan Le Coz et Pascal Faes sont tous deux paysans-boulangers bio dans les Côtes dArmor. Leurs pratiques respectives, du champ à la transformation des grains, sont comparées. Ces deux fermes sont constituées de 20 ha. Les agriculteurs y cultivent du blé, du petit et du grand épeautre, du seigle et du sarrasin. Au champ, Pascal Faes se différencie de Morvan Le Coz par larrangement quil a trouvé avec un éleveur voisin pour effectuer des échanges agricoles (fumier, foin...). Il fait également appel à un entrepreneur pour effectuer sa moisson. Ces deux agriculteurs passent la totalité de leurs céréales dans un prénettoyeur afin déliminer les déchets légers. Morvan Le Coz trie chaque semaine le grain dont il va avoir besoin grâce à un trieur-alvéolaire quil a construit lui-même avec lAtelier Paysan. Pascal Faes utilise le nettoyeur-séparateur de sa Cuma et a construit une brosse à blé avec lAtelier Paysan afin de favoriser le retrait des poussières et des mycotoxines. Ils se sont tous deux équipés dun moulin type Astrié en meule de pierre en granit, dun four en briques réfractaires et panifient à la main dans un pétrin en hêtre. Pascal Faes effectue quatre journées de panification par semaine avec, chaque jour, une fournée de 80 kg. Morvan Le Coz fait deux fournées de 95 kg par jour dans son four et ce, deux jours par semaine.
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Le machinisme agricole en mode do-it-yourself
Christian HIRSCHI, AuteurTrois producteurs bio de la région genevoise partagent leur passion pour lautoconstruction de machines agricoles. Laurent Burgisser (suisse) cultive principalement danciennes variétés de froment et de tournesol. Il a créé une roulotte dotée dun moulin à céréales et dune presse à huile, mais aussi une « petite récolteuse » à semences pour les prairies naturelles d'intérêt botanique qui est en réalité une motofaucheuse modifiée permettant de récolter les graines sans avoir à faucher. Jean-Pierre Jaussi (suisse) est un fervent partisan du semis direct et il essaie de construire des machines ne travaillant que superficiellement le sol. Par exemple, il a développé un semoir automoteur à partir dun enjambeur viticole qui lui permet de mettre en place son soja en semis direct. Matthieu Dunand (français) est un des trois associés de la ferme maraîchère « Pensée Sauvage ». Membre actif de « LAtelier Paysan » (coopérative dautoconstruction), Matthieu Dunand construit une grande partie des machines de lexploitation à partir des plans disponibles en « open source ». Au-delà de pouvoir adapter les machines à la technique de planches permanentes développée sur la ferme, lautoconstruction permet de créer, selon lui, un réseau déchange et de partage.
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Traction animale - EARL de la Coulée : la diversité comme alternative
Maxime RENOU, AuteurRécemment installés au Gâvre, en Loire-Atlantique, Estelle Mylle et Nicolas Couëdel ont deux mots d'ordre : autonomie et diversité. Cela se traduit au niveau des ateliers (production de légumes de plein champ et grandes cultures ; prestations de services en traction animale), des métiers (paysan, bûcheron, galletière...), et des outils utilisés, avec une place importante donnée à la traction animale, avec trois chevaux et un mulet. Les travaux d'entretien, de précision et de soutien à la récolte (transport), sont effectués en traction animale. Les tracteurs des voisins ou de la CUMA sont utilisés pour les travaux plus importants. Pour les deux agriculteurs, les intérêts sont écologiques, techniques (précision, fenêtres d'intervention plus larges) et relationnels (rapport à l'animal).
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La brosse à blé : Un outil autoconstruit à moindre coût
Antonin LE CAMPION, AuteurLes brosses à grain sont très répandues dans la meunerie industrielle. A l'échelle des artisans et des paysans boulangers, il est pourtant difficile d'en trouver un modèle aux dimensions adaptées. Pour répondre à ce besoin, l'Atelier Paysan s'est lancé, avec plusieurs groupes de producteurs, dans la conception d'une brosse à blé : une machine tournante d'1 mètre de haut et d'environ 100 kg, pour un investissement d'environ 1 000 euros et 5 jours de travail. L'outil a été présenté au "Cabaret des savoir-faire paysans", lors du Salon "La Terre est Notre Métier" en septembre 2018.
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Un semoir monté sur un vieux vibroculteur pour sursemer
Emeline BIGNON, AuteurPour sursemer ses prairies, Pierre Deldicque, éleveur laitier en agriculture biologique dans le Pas-de-Calais, a construit lui-même l'outil adapté à ses terres et à ses objectifs. Il s'agit d'un vieux semoir monté sur un vibroculteur dont les dents ont été modifiées pour reproduire l'effet d'un couteau visant à ouvrir la ligne de semis. Les graines descendent juste derrière les lames de l'outil à dents. Un rouleau-barre à l'avant et des roues plombeuses à l'arrière complètent l'équipement. Avec 21 tuyaux de dépose de graines, les densités de semis possibles s'échelonnent de 10 à 250 kg/ha, permettant aussi de semer triticale et méteil dans le cas décrit ici.
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L'Atelier Paysan, une ingénierie en "open source"
PJ. DELORME, AuteurJoseph Templier est l'un des passionnés à l'origine de l'Atelier Paysan. C'est lorsqu'il était maraîcher bio et qu'il expérimentait la culture sur planches permanentes qu'il a commencé à faire le constat suivant : aucun matériel n'était adapté à cette nouvelle agronomie. Alliant aptitude au bricolage et connaissance de son domaine, il a cherché à prendre le meilleur de chaque outil existant pour concevoir et adapter les siens. Les premières formations aux techniques de l'autoconstruction sont nées de l'envie de mutualiser toutes les bonnes trouvailles des uns et des autres, qui bricolent dans leur coin, et d'en faire profiter un maximum de maraîchers. C'est en 2010 qu'a commencé le travail de recensement sur les outils autoconstruits en maraîchage bio, et, en 2011, qu'a eu lieu la première formation, avec 8 participants. Depuis, ce sont près de 200 stages qui ont été proposés, et 75 qui sont prévus sur l'année 2017. Se réapproprier son outil de travail, conserver les savoir-faire et les partager, tels sont aujourd'hui les principaux moteurs du succès des ateliers d'autoconstruction. 11 permanents de l'Atelier Paysan travaillent pour répondre à cette demande de plus en plus forte de formations, qui touche désormais aussi les grandes cultures.
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Jean-Noël Le Quintrec : Profession : Paysan-Mécano
Antoine BESNARD, AuteurJean-Noël Le Quintrec s'est installé en 1986 sur la ferme familiale, dans le Morbihan. Il abandonne l'activité d'élevage pour s'orienter vers la culture de céréales pour l'alimentation animale. Passé en bio en 1992, il se consacre ensuite à la production de plants de pommes de terre, aux céréales meunières et aux protéagineux. Très attaché au local, il vend ses plants de pommes de terre à une association de producteurs, Payzons Ferme, et ses céréales en direct à des paysans meuniers. Son témoignage illustre la recherche d'autonomie, tout d'abord en choisissant de se consacrer aux cultures qu'il maîtrise bien, peu gourmandes en azote, en assurant ses débouchés et sa commercialisation, mais aussi en adaptant et en renouvelant son matériel de travail grâce à de la récupération, des échanges avec d'autres producteurs, du bricolage... Il a ainsi récupéré et adapté un semoir de 6 m, un porte-outils avec bineuse ventrale, ainsi qu'une chaîne de tri et de calibrage des pommes de terre.
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Construire son matériel en toute légalité
Emmanuel DESSEIN, AuteurL'auto-construction, plus fréquemment pratiquée en maraîchage bio, présente de nombreux atouts pour répondre aux attentes des céréaliers biologiques ou conventionnels. Cette pratique permet en effet de s'équiper d'outils sur mesure, parfaitement adaptés à ses besoins, mais aussi de faire des économies ; elle est aussi source d'échange et d'innovation. L'Atelier Paysan s'est spécialisé dans l'auto-construction et propose d'accompagner les agriculteurs dans cette démarche. L'article fait le point sur cette pratique, en laissant une large part à la question de la réglementation et à l'autocertification. Il revient en effet au constructeur (fabricant ou autoconstructeur) de faire valoir la garantie d'un respect des règles de sécurité. La démarche d'autocertification est expliquée. Frédéric Bardot, céréalier bio en Indre-et-Loire, a construit lui-même son rouleau Faca, en 2009. Il a aussi entrepris la transformation d'un semoir. Pour lui, le matériel neuf, trop standardisé, nécessite souvent d'être adapté. Il apporte son témoignage.
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Grandes cultures : Zoom sur le matériel
BIOFIL, AuteurCet article présente les nouveautés en termes de matériel spécifique aux grandes cultures biologiques : - outils pour l'aération du sol ou le mini-labour ; - déchaumeurs ; - séchoir mobile ; - outil d'aide à l'autoconstruction de matériel ; - faucheuse andaineuse ; - bineuses ; - houes rotatives ; - machine à bêcher ; - désherbeur thermique ; - semoirs et fertiliseurs à entraînement électrique ; - semoir pour semis à deux produits ; - composite facile à souder pour les pièces d'usure.
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Semoir de semis-direct pour céréales
Suite à des essais de François BOREL (installé en polyculture-élevage bio) pour semer du fourrage directement dans des chaumes, ou pour sur-semer ses prairies, un groupe de 4 agriculteurs autour de la Roque dAnthéron, entre Vaucluse et Bouches-du-Rhône, a souhaité avancer sur la question du semis direct. Une première rencontre du groupe a eu lieu sur le stand de l'Atelier Paysan lors de l'édition 2015 du salon Tech&Bio : a émergé alors un projet de R&D participatif autour d'un semoir en semis-direct pour les grandes cultures, mené par le GRAB Bio de Provence, le groupe d'agriculteurs intéressés et l'Atelier Paysan. Un premier prototype a été fabriqué en avril 2016, puis testé et partagé sur les différentes fermes du groupe, essentiellement pour semer des fourrages de sorgho et des mélanges de légumineuses. Les documents suivants sont disponibles sur la page du tutoriel : les plans de l'outil et de ses réglages, des schémas explicatifs, ainsi quun album photos du chantier de prototypage. Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.