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Équipements en PPAM



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Dossier : Diversification en plantes à parfum, aromatiques et médicinales
Marion COISNE, AuteurLes PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) peuvent représenter des ateliers de diversification intéressants. Toutefois, leur culture ne simprovise pas, notamment en bio : il faut bien réfléchir aux débouchés en amont (afin déviter les marchés saturés) et bien gérer leur désherbage (cest le poste le plus chronophage). Côté matériel, ces cultures spécifiques et délicates nécessitent des investissements ou des adaptations. Ce dossier, consacré aux PPAM, est constitué de cinq articles. Il commence par une interview de Benjamin Lemaire, ingénieur à lIteipmai, qui apporte des conseils pour les producteurs qui réfléchissent à se lancer en PPAM et qui sattarde plus particulièrement sur le désherbage. Laspect de la commercialisation est ensuite abordée : face à des marchés vite saturés, les filières se structurent, mais les conseillers et les industriels recommandent de bien réfléchir en amont, avant deffectuer les plantations (un encart est réservé au projet VégétAlpes qui vise à structurer les PPAM bio dans les Hautes-Alpes). Larticle suivant réalise un focus sur le mildiou du basilic : cette maladie rend la culture de basilic bio compliquée en plein champ, mais de nouvelles variétés tolérantes pourraient aider à résoudre ce problème. Vient ensuite le témoignage de Catherine Mahé, qui produit des PPAM bio sur 6 ha, au sein dune ferme en polyculture élevage en Mayenne : les PPAM sont intégrées dans les rotations et le matériel de la ferme est en partie mutualisé avec les grandes cultures. Le dernier article développe laspect matériel : les PPAM nécessitent souvent des matériels spécifiques qui peuvent être achetés neufs, en Cuma ou autoconstruits.
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Plantes aromatiques et médicinales : « Maîtriser la distillation, luvre de toute une vie »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAnne Fichet, ancienne animatrice à Nature Environnement 17, sest découvert une passion pour les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM). En 2014, elle sest mise à en cultiver et à les transformer en tisanes, aromates, hydrolats et huiles essentielles. Son installation a été progressive : elle a commencé dans son jardin, puis a effectué deux formations (un certificat de spécialisation en agriculture bio et une formation sur la culture des PPAM). Elle a ensuite monté la ferme Aux graines buissonnières en Charente-Maritime. Elle cultivait alors 20 ares avec le statut de cotisante solidaire. En parallèle, elle a restauré un bâtiment en séchoir. Elle a également repéré des parcelles où faire de la cueillette, a recherché les propriétaires et fait valider ces lieux par son organisme de certification. En 2017, elle est devenue cheffe dexploitation et a aménagé une distillerie. Elle cultive maintenant 50 ares et une salariée sapprête à la rejoindre un à deux jours par semaine. Son objectif est de continuer à rechercher la qualité des produits, tout en optimisant son temps de travail.
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Construire soi-même : Autoconstruire son séchoir pour être en phase avec ses besoins
Arnaud FURET, AuteurLuca Carrel sest installé en PPAM bio, le 1er janvier 2020, en association avec Benoît Claude (Le Sanglier Philosophe). Ces deux producteurs ont ainsi créé une seule entité sur deux sites de production et de séchage, de part et dautre du Massif des Bauges. A eux deux, ils cultivent 100 ares, réalisent de la cueillette et transforment leurs plantes. Actuellement, ils produisent 350 kg/an de plantes séchées et comptent passer à 600 kg/an. Pour cela, Luca Carrel a autoconstruit un nouveau séchoir. Auparavant, lors de sa première installation, il avait commencé avec un séchoir à air ventilé sur de grandes claies peu profondes, mais ce séchoir avait plusieurs inconvénients : ventilation insuffisante, claies peu maniables, petite capacité Il fallait compter jusquà une semaine de séchage pour les plantes les plus difficiles à déshydrater comme lail des ours. Afin dautoconstruire un séchoir qui corresponde à ses besoins, Luca Carrel a suivi une formation dispensée par Thibaut Joliet (producteur et formateur au CFPPA de Montmorot). Son nouveau séchoir a une capacité de séchage deux fois plus importante que lancien, pour un volume équivalent. Hors machines, car Luca Carrel a repris le matériel de son ancien séchoir, la construction lui est revenue à 1000 .
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Auto-construction de petit matériel en PPAM : Retour sur un temps déchanges
Céline VENOT, AuteurUne journée sur le thème de lauto-construction a regroupé 14 producteurs de PPAM de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Jura. Leurs principales attentes concernaient le matériel de récolte et des pistes pour les opérations de battage des plantes à petites feuilles. Pour échanger autour de ce thème, les participants étaient épaulés par Grégoire Wattinne (Atelier Paysan), Thibaut Joliet (paysan-formateur au lycée de Montmorot) et Arnaud Furet (conseiller PPAM-ADABio). Cette journée a permis de mieux cerner les besoins et de générer des échanges en sappuyant sur des photos et des vidéos de matériels auto-construits déjà existants. Plusieurs éléments en sont ressortis : il existe de nombreuses pistes pour le matériel de récolte, mais moins pour le battage/sassage. Certaines fois, lacquisition dune machine peut remettre en question le choix d'une culture selon que celle-ci est compatible ou non avec une implantation en mono-rangs ou en planches (ce qui peut faire évoluer les rotations et les méthodes de gestion des adventices). La discussion autour de lintérêt de la mécanisation est aussi à nuancer car certains producteurs soulignent le fait que la récolte reste un plaisir et quils nenvisagent pas de la mécaniser.
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Machinisme et auto-construction : nouvelles avancées pour la récolte et le battage des PPAM
LETTRE FILIÈRES FNAB - PPAM, AuteurDifférents producteurs témoignent sur lauto-construction de matériels adaptés aux PPAM en lien avec lAtelier Paysan (bineuse, récolteuse, idées pour le battage ). Le matériel auto-construit est intéressant à plusieurs titres : il a un coût très abordable, il est très facile à faire évoluer et facile à moduler.
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Chtit-bine
La chtit-bine est un lit de désherbage polyvalent (pour les personnes effectuant le désherbage), développé conjointement par un groupe de maraîchers et maraîchères franco-belge, le GABNOR et lAtelier Paysan. Lobjectif était de concevoir un lit de désherbage automoteur, pour pouvoir rendre le désherbage manuel plus ergonomique et confortable. Une rencontre des mêmes acteurs en Belgique, autour dun besoin en outillage relativement proche, a mené à concevoir un outil plus polyvalent : le groupe s'est dirigé alors vers un porte outil pouvant accueillir, soit des banquettes, pour faire lit de désherbage, soit différents outils de binage ou travail du sol léger, montés sur des cadres. Un outil bivalent pour biner voit le jour : cest la chtit-bine. Le coût de fabrication de loutil est relativement faible. L'outil est par ailleurs alimenté par lénergie solaire grâce à deux panneaux photovoltaïques. La première version de ce prototype est actuellement en test dans les fermes du groupe impliqué, et est amenée à évoluer selon les retours de terrain. Les plans de la version 1.0 de la chtit-bine sont disponibles sur cette page de tutoriel, ainsi quun descriptif technique de loutil. Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.
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Distillerie à la ferme : un outil à dimensionner techniquement et économiquement
Julia WRIGHT, AuteurCarole Roux s'est installée en bio dans la Drôme, en 2001, sur 137 ha, dont 18 ha cultivables (montagne sèche). Une dizaine d'années auparavant, elle a eu l'idée d'installer une distillerie sur la ferme, pour pouvoir valoriser elle-même les petits volumes de plantes issus de ses cueillettes. Son mari, Manu, s'occupe de la distillerie, qui fonctionne aujourd'hui avec 5 vases. En matière d'investissement, l'ensemble de la distillerie a représenté autour de 15 000 à 20 000 euros, sans compter la main-duvre pour l'autoconstruction. La question de la rentabilité est centrale dans leur projet et motive un certain nombre d'améliorations en réflexion, comme réintroduire l'eau chaude issue du refroidissement dans le circuit. Mais, qu'elle soit neuve ou pas, une distillerie à la ferme demande d'acquérir de nouvelles compétences, y compris pour être en capacité d'entretenir et de réparer soi-même le plus possible.
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Barre-porte-outil
Avec la barre-porte-outil, l'Atelier Paysan propose un support simple, polyvalent et autoconstructible permettant de s'équiper de nombreux outils indispensables à moindre coût (éléments de binage et de buttage, dents de lève palette, etc). Le principe est très simple : deux tôles pliées en U (ou deux UPNs) soudées dos à dos et percées à intervalles réguliers (entraxe 45mm) dans la longueur des semelles. L'ensemble est rendu attelable par la présence d'un triangle d'attelage rapide et présente une rangée de trous de chaque côté permettant de fixer des éléments à l'arrière et à l'avant. Sur les accessoires, sont soudés des cavaliers (tôles pliées en U comportant deux perçages dentraxe 90mm). La fixation dun accessoire consiste à aligner les trous du cavalier avec ceux de la barre et à goupiller lensemble à laide de broches. La BPO permet de faire de sérieuses économies en évitant de multiplier l'achat d'outils complets. Il s'agit d'un outil très modulable qui évolue continuellement au gré des expériences. L'aboutissement de cet outil validé collectivement est le fruit d'un travail de R&D participative entre l'Atelier Paysan et des cultivateurs. Aujourd'hui, l'outil en est à sa troisième version. Cette page web rassemble tout ce qu'il faut savoir sur la barre-porte-outil : un tutoriel et les plans détaillés de la barre, les plans de ses éléments (roues de jauge à manivelle, lame souleveuse à légumes, différents supports de dents, support de herse étrille et souleveuse à plastique). Des exemples d'utilisation de la BPO et des exemples d'outils nouveaux construits sur la base de la barre sont proposés. Tous les documents présents sur cette page sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.