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Jeunes Animaux
Élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice en production laitière : Systèmes de garde permettant un élevage respectueux des animaux
Gilles WEIDMANN, Auteur ; Sophie THANNER, Auteur ; Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023De plus en plus de productrices et de producteurs laitiers font le choix de garder les veaux sous la mère au-delà des premières heures de vie, tout en maintenant la traite. L’objectif est de renforcer la relation naturelle entre la vache et son veau. Cette fiche technique, qui s'appuie sur l'expérience de plusieurs éleveuses et éleveurs de bovins bio en matière d’élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice, propose des méthodes d'élevage des veaux conformes aux besoins de l’espèce. Elle explique comment organiser l’élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice et comment adapter l’aménagement de l’étable. Les fermes décrites sont localisées en Suisse, en Allemagne et au Royaume-Uni.
Faire pâturer ses jeunes veaux laitiers
Solène ROUSSELET, AuteurConduire ses jeunes génisses laitières de renouvellement au pâturage permet d’optimiser leur croissance et de les éduquer à pâturer, tout en réduisant le coût de leur élevage. Dans cet article, deux fermes du réseau CIVAM, basées dans l’Ouest de la France, apportent leur expérience. L’une d’entre elles est en bio : celle de François et de Claire, adhérents du GRAPEA (Groupe de Recherche pour une Agriculture Paysanne Econome et Autonome). La réglementation impose, aux élevages laitiers conduits en agriculture biologique, de prévoir un accès à l’extérieur pour les veaux à partir de six semaines et du pâturage à partir de six mois (quand les conditions le permettent). Le système de François et de Claire repose sur deux périodes de vêlages : 2/3 ont lieu à l’automne et 1/3 en fin d’hiver. Les génisses de renouvellement naissent durant la première période, entre septembre et octobre, et sont élevées à l’aide de vaches nourrices. Les génisses commencent ainsi à pâturer dès l’automne, avec les vaches nourrices. En hiver, le lot rentre en bâtiment et ressort dès que les conditions le permettent. Les génisses sont sevrées fin mars-début avril. Avec cette conduite, les croissances des génisses sont bonnes et la majorité sont en mesure d’effectuer le premier vêlage à deux ans.
Le kéfir, un breuvage aux multiples usages
Emeline BIGNON, AuteurLe kéfir, préparation intégrant 25 probiotiques en symbiose (des bactéries lactiques et des levures), peut être utilisé à diverses fins en élevage, notamment en bovin lait. Se présentant sous forme de grains gélatineux ou en poudre lyophilisée, il est utilisé pour préparer, en plusieurs étapes, des solutions kéfir à base d’eau sucrée ou de lait, à conserver durablement à 20°C. Administrer une solution kéfir au veau dès la naissance et, idéalement, jusqu’au sevrage permet de limiter les problèmes digestifs, en aidant le microbiote intestinal des animaux à se former. On peut aussi pulvériser régulièrement une solution kéfir sur les litières, pour permettre que le milieu de vie soit colonisé par des bactéries bénéfiques. Le kéfir est aussi utilisé pour aider à la conservation des ensilages. Plusieurs éleveurs, dont certains en bio, témoignent de leur utilisation du kéfir, soulignant son intérêt, mais aussi la difficulté de le maintenir à une température stable, d’où le recours parfois à des kéfirs commerciaux prêts à l’emploi, qui ont une qualité constante en probiotiques, mais qui sont plus chers.
La valorisation des veaux laitiers bio : une expérimentation en cours en Pays de la Loire
Simon THOMAS, AuteurComment valoriser, en filière bio, les bovins mâles et femelles de cheptels laitiers en AB non destinés au renouvellement du troupeau ? Un projet de recherche expérimentale se déroule, depuis 2021, sur cette question, en Pays de la Loire. Cet article revient sur la genèse de ce projet, VALOMALE Bio, et sur ses premiers résultats. Huit élevages développant de nouvelles pratiques en la matière sont suivis dans ce projet, chacun ayant opté soit pour un élevage et un engraissement des animaux concernés chez un tiers, soit pour un élevage et un engraissement sur la ferme de naissance. Dans le 1er cas, la majorité des élevages vendent soit une vache nourrice accompagnée de trois veaux à une ferme d’allaitement et d’engraissement, soit des veaux qui sont alors adoptés par une nourrice (2 veaux par vache nourrice) en ferme d’allaitement. Pour les fermes qui gardent leurs animaux jusqu’à l’engraissement, dans les cas les plus fréquents, les veaux tètent leur mère ou une nourrice jusqu’à 3 à 6 mois. 124 animaux issus de ces huit élevages sont suivis : les résultats montrent que leur croissance, de la naissance au sevrage, est tout à fait satisfaisante. A ce jour, 51 de ces animaux ont été abattus, dont 21 bœufs de plus de 24 mois. Ces derniers ont été classés en état d’engraissement 3 avec une conformation majoritairement O= et O-. Ces premiers résultats sont encourageants et à consolider. Restent aussi d’autres sujets à étudier, concernant l’alimentation, le sanitaire, le travail ou encore sur le développement nécessaire de partenariats entre éleveurs laitiers et producteurs allaitants et engraisseurs.
Valoriser les veaux mâles laitiers : Des partenariats entre éleveurs allaitants et laitiers ; Eric et Patricia Guihery, en Mayenne : Préparer l'adoption des veaux laitiers sous nourrice ; Germain Gougeon, en Mayenne : Accueillir des veaux laitiers et réduire son cheptel allaitant
Frédéric RIPOCHE, AuteurFin 2019, une quinzaine d’éleveurs bovins bio de Mayenne, maintenant organisés au sein du GIEE Valorisation des veaux laitiers, se sont penchés sur la question du maintien de veaux sur la ferme et dans la filière, alors qu’un bovin sur deux né en bio finit en conventionnel (45 % en allaitant, surtout des mâles, et 55 % en laitier, presque 100 % des mâles et quelques femelles). Afin de trouver des solutions, ces éleveurs ont choisi de travailler sur la piste de partenariats entre éleveurs laitiers et éleveurs engraisseurs. L’idée est que des engraisseurs, réduisant par exemple leur cheptel allaitant, accueillent des vaches nourrices avec 2 à 3 veaux laitiers, nourrices en capacité de nourrir aussi des veaux allaitants. Les veaux sont élevés pour être valorisés en bœufs d’environ 30 mois. Cette démarche est maintenant à l’origine d’une étude régionale, Valomalebio, dont le but est de collecter des références, notamment sur la faisabilité et la rentabilité de ces pratiques. Deux éleveurs impliqués dans ce projet témoignent. Éric et Patricia Guihéry, producteurs laitiers, travaillent avec plusieurs éleveurs engraisseurs qui leur « commandent » des vaches nourrices, en fait de futures réformes, accompagnées chacune de 2 à 3 veaux laitiers croisés avec une race à viande type Angus. Germain Gougeon achète des nourrices accompagnées de veaux laitiers pour produire des bœufs. Cet éleveur possède un troupeau de vaches charolaises, en partie croisées, qu’il envisage de réduire pour accueillir plus d’animaux d’origine laitière. Même si ces pratiques demandent d’être vigilant sur la phase d’adoption des veaux par les nourrices ou sur les aspects sanitaires, elles peuvent apporter des réponses intéressantes à la valorisation des veaux laitiers mâles en cohérence avec les valeurs de l’AB, à tel point que des réflexions sont en cours, au niveau national, pour poursuivre et étendre à d’autres régions les travaux de Valomalebio qui doit s’achever en 2025.
3R : Rencontres Recherches Ruminants : Les 7 et 8 décembre 2022 – 26ème édition
La 26ème édition des 3R (Rencontres Recherches Ruminants) s'est tenue, à Paris, les 7 et 8 décembre 2022. Ce recueil compile tous les textes, issus de travaux de recherche sur les élevages de ruminants, présentés lors de cette édition. Ces textes sont organisés thématiquement : - Élevage et société ; - Renouvellement des actifs, attractivités des métiers, nouveaux modèles d’installation ; - Alimentation ; - Autonomie protéique ; - Nouveaux aliments et nouveaux fourrages ; - Génétique ; - L’élevage et la valorisation des jeunes animaux ; - Élevage et changement climatique ; - Environnement ; - Bioéconomie et économie circulaire ; - Économie ; - Reproduction ; - Santé ; - Qualité des produits ; - Sécurité des aliments ; - Mixité dans les systèmes d’élevage, polyculture-élevage, exploitation et territoire ; - Système d'élevage ; - Bien-être animal ; - Équipement et logement.
Une année de pâturage dans le Trégor
Cindy SCHRADER, AuteurÉric Le Parc, éleveur laitier dans les Côtes d'Armor, a repris la ferme familiale en 1998 (système conventionnel). Peu après la crise laitière de 2009, il rencontre des éleveurs dont les fermes reposent sur des systèmes plus herbagers et plus autonomes. Depuis, Éric a arrêté les céréales au profit de l'herbe (cette dernière occupe 53 ha sur sa SAU totale de 56 ha). Il a converti sa ferme à l'agriculture biologique en 2019. Tout au long de l’année 2022, il explique, dans « L’écho du Cédapa », comment il gère le pâturage et son troupeau. Dans cet article, écrit au début du printemps, l'éleveur détaille comment s’est déroulé le déprimage de ses parcelles. Il revient aussi sur sa manière d’élever ses génisses pour le renouvellement de son cheptel : à la naissance, il administre aux veaux du kéfir ou du vinaigre de cidre jusqu’à ce qu’ils soient bien vifs ; parallèlement, les veaux sont allaités par leur mère durant trois semaines ; puis, ils sont allaités par des vaches nourrices jusqu’à l’âge de 7-8 mois (une vache nourrice pour deux ou trois veaux), tout d’abord dans des cases séparées, puis dans des paddocks.
Dossier : Le pâturage
Nathalie DELAGNES, Auteur ; ÉQUIPE DE CONSEILLERS TECHNIQUES BIOLAIT, Auteur ; Erwan LE ROUX, Auteur ; ET AL., AuteurL'herbe, et notamment le pâturage, est une des clés de voûte de l'élevage de bovins biologiques. Dans ce dossier, réalisé après un été 2022 sec et chaud partout en France, des conseillers, des experts techniques et des agriculteurs partagent leurs expériences autour de la gestion du pâturage en bio, et ce, à différents stades de vie des bovins. Bien qu'étant une pratique ancestrale, le pâturage n'en requiert pas moins une certaine technicité, et il ne cesse d'être testé et évalué. Sont ainsi abordées différentes thématiques et techniques : les principes de base à respecter, les différentes techniques (libre, au fil, topping...), l'aménagement du parcellaire (sur le GAEC du Coteau de l'Aber, dans le Finistère), le pâturage tournant et ses variantes (dynamique ou simplifié), les points de vigilance quant à la couverture des besoins alimentaires et à la gestion des risques sanitaires, la gestion du parasitisme lors de la mise à l'herbe des génisses (chez Jean Raynal, éleveur dans le Doubs), le pâturage des veaux dès le plus jeune âge (sur la station expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, et chez Mathias Ploteau et Noémie Richard, en Loire-Atlantique), la complémentation de la ration avec des feuillages d'arbres (chez Joël Clavel, éleveur en Haute-Loire), le technopâturage (sur la SCEA de la Ferme du Parc dans l'Aube, chez Emmanuel Desbois en Loire-Atlantique et sur le GAEC de la Renardière dans la Manche), l'élevage de bœufs croisés à l'herbe en complément d'un système laitier (chez Stéphane Mancel dans la Manche), le pâturage des vaches taries (au GAEC les Prés de Trégréhen dans le Morbihan), le pâturage régénératif pour les taries et les génisses (chez Jean-Marc Huet, en Sarthe), le pâturage toute l'année (sur l'EARL du Grand Molard, dans le Rhône), et le co-pâturage, pâturage de plusieurs espèces d'herbivores (au GAEC du Coudray, dans l'Eure).
Elevage des veaux laitiers sous la mère : Une expérience innovante à la Ferme d'Esclaye-Henin
Mathilde RODA, Auteur ; Marc-André HENIN, Auteur | JAMBES (520 Rue de Dave, 5100, BELGIQUE) : NATURE & PROGRÈS BELGIQUE | 2022La ferme d'Esclaye-Henin est une ferme familiale belge, située à Pondrôme, dans la Province de Namur, convertie à l'agriculture biologique depuis 2009 et certifiée Nature & Progrès depuis 2018. Attachée à son terroir, la famille Henin vise l'autonomie alimentaire pour son troupeau laitier : les vaches pâturent pendant sept à huit mois et les concentrés sont produits sur la ferme, à l'exception des tourteaux de lin et de tournesol. Le lait est transformé sur la ferme en beurre et en fromages à pâte dure au lait cru. Dans ce document, les quatre associés (le père de famille et ses trois enfants) présentent leur projet d'élevage de veaux laitiers sous la mère. Depuis quelques années, en effet, ils élèvent des veaux sous vaches nourrices, à raison de quatre veaux par vache. Leurs objectifs : optimiser le bien-être animal, en particulier des veaux, mais aussi améliorer les impacts économiques, sociaux et environnementaux de la ferme. Leur cheminement et leurs essais sont explicités : contexte de départ, méthodologie mise en place et objectifs, résultats obtenus en matière de production et de qualité du lait, de fertilité des vaches, de croissance des veaux et de production de viande, de santé des veaux et de bien-être animal, d'organisation du travail et de qualité de vie des éleveurs.
Faire pâturer ses couverts en ovins et bovins
Marie JACQUELINE, AuteurLe GAEC Le Pay et le GAEC La Liberté, tous deux en Vendée et conduits en agriculture biologique, font pâturer leurs couverts végétaux, depuis plusieurs années. Le GAEC Le Pay élève 1000 brebis vendéennes et charmoises, ainsi que des vaches charolaises et des volailles de chair. Pour diminuer les coûts alimentaires du troupeau ovin, les associés ont décidé d’augmenter le temps de pâturage en faisant pâturer des couverts végétaux. Ces derniers sont semés sur 20 ha, début août, à la suite d’une culture céréalière. Ils sont composés de colza fourrager et d’un mélange de trèfles. Ces couverts sont pâturés jusqu’à l’implantation de cultures de printemps (maïs et tournesol). Hors année sèche, un quart des couverts est arrosé afin de créer un décalage dans la pousse et de faciliter la conduite du pâturage. Les brebis font, en moyenne, trois tours par parcelle. Le GAEC La Liberté élève 80 vaches laitières Prim’Holstein. Les couverts végétaux sont adaptés en fonction des animaux : un mélange de moha–trèfle squarrosum–colza est utilisé pour les génisses ; et un mélange colza fourrager-millet perlé est semé pour les vaches. Le mélange pour les génisses est semé derrière un maïs, et celui pour les vaches est implanté en semis direct sur des prairies qui ont été affectées par la sécheresse.
Guide pratique de l'éleveur : Produire avec de l'herbe : Du sol à l'animal
Jean-Marc SEURET, Auteur ; Françoise GUILLOIS, Auteur ; Claire CARAES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2022Face à l'instabilité des prix des matières premières et des prix de vente des produits et face, également, aux réformes successives de la PAC, les éleveurs du Grand Ouest de la France doivent s'adapter. Parmi les solutions possibles, la valorisation de l'herbe et des prairies présente de nombreux atouts. En effet, avec plus de 40 % de la SAU régionale, les prairies constituent une des principales ressources fourragères pour les élevages bovins et ovins du Grand Ouest. Au delà de ses intérêts agronomiques, l'herbe pâturée permet de maîtriser le coût de l'alimentation du troupeau et contribue également à la bonne santé des animaux. Alors, quelle place donner à l’herbe dans le système fourrager ? Comment la cultiver ? Quels repères utiliser pour bien conduire le pâturage ? Quelle complémentation apporter aux animaux à l’herbe ? Quels sont les autres services rendus par la prairie ? Ce guide, fruit d’une collaboration entre les Chambres d’agriculture de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie, rassemble les dernières connaissances et les dernières références relatives à la gestion de l'herbe, avec, pour objectif, de permettre aux éleveurs de trouver des voies de progrès.
Introduction and development of foster cow systems on organic dairy farms in France
Caroline CONSTANCIS, Auteur ; Florence HELLEC, Auteur ; Nathalie BAREILLE, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage des veaux laitiers, conventionnel ou biologique, est remis en cause par la société, notamment en raison du manque de contacts entre animaux d'âges différents. Des systèmes à faibles intrants, basés sur le pâturage et où des vaches nourrices restent avec les veaux, ont été mis en œuvre en France, depuis 2010. Cette étude vise à analyser les motivations et les moyens mis en œuvre par des éleveurs laitiers bio dans leurs systèmes pour favoriser le contact vache-veau. Une enquête documentée sur l'introduction de ces systèmes d'élevage en France a été réalisée. Des entretiens individuels semi-directifs ont été menés, en 2019, dans 20 exploitations biologiques ayant mis en œuvre cette pratique. Les veaux ont été séparés de leur génitrice au bout de 4,5 jours, en moyenne. La phase d'attachement avec la vache nourrice s'est déroulée en les laissant ensemble pendant 2 à 7 jours, dans de petits enclos d'attachement. Le sevrage et la séparation ont eu lieu, soit simultanément, soit progressivement, entre l'âge de 4 et 10 mois. Les éleveurs considèrent que ces systèmes fonctionnent bien dans les exploitations basées sur le pâturage, avec une bonne rentabilité et de bonnes conditions de travail.
Du nou-veaux sur le logement !
Alexandre SAILLARD, Auteur ; Gilles DUCHEMIN, Auteur ; Benjamin AUGRAIN, AuteurAu GAEC du Thielley, à Magneville (50), Alexandre Saillard et Gilles Duchemin élèvent, en bio, des bovins lait et des ovins, sur une surface de 193 ha, dont 178 ha en herbe. Chaque année, ils élèvent 65 veaux, dont 35 génisses pour le renouvellement du cheptel et 30 bœufs. Le reste des veaux est vendu à 15 jours. Afin de simplifier leur système, les associés ont investi dans des igloos collectifs pour l'élevage des veaux, depuis 2014, ce qui leur a permis de s'adapter facilement à la nouvelle réglementation bio. Ainsi, après un premier jour avec leurs mères, les veaux sont mis en pouponnière à plusieurs pendant 4 jours. Ils sont ensuite mis en case individuelle pour encore 4 jours, pour l'apprentissage de la buvée au seau, avant d'être conduits en igloos collectifs, où ils consomment lait, foin, eau et maïs grain. Le temps de travail pour les repas est facilité par une cuve, installée dans la laiterie, équipée d'un chauffe-lait. À 3,5 mois, les veaux commencent à être sevrés et sont mis au pâturage quand les conditions météorologiques le permettent. Ce système a permis, non seulement de simplifier le travail pour les associés, mais aussi d'améliorer la croissance et la santé des veaux : retour d'expérience. La dernière page est consacrée à la réglementation concernant les espaces de plein-air pour les veaux.
L'observation du troupeau bovin – 3ème édition
Joop LENSINK, Auteur ; Hélène LERUSTE, Auteur ; Vitor H. B. FERREIRA, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2022Comment observer son troupeau ? Quels signes observer ? Quelles décisions prendre ? Grâce à cet ouvrage et aux méthodes proposées, les auteurs donnent aux éleveurs des clés pour : - comprendre le comportement des bovins ; - améliorer leur bien-être ; - garantir le maintien ou l’amélioration des performances techniques et de la qualité de la production. Cette nouvelle version de l’ouvrage inclut de nouveaux chapitres et paragraphes pour mieux intégrer les enjeux des changements climatiques sur le comportement du troupeau, mais aussi pour mieux tenir compte des capacités cognitives des bovins dans la gestion de l’élevage au quotidien. Les apports théoriques sont éclairés par des situations d’élevage permettant de déceler l’ensemble des anomalies les plus courantes (changement de comportement, perturbations métaboliques, boiteries…). Pour chaque cas, le lecteur trouvera des solutions et pourra en inventer de nouvelles, grâce à des grilles d’analyse, l'ouvrage représentant un véritable outil d’aide à la décision pour l’éleveur.
Le pâturage hivernal fait des adeptes
Emeline BIGNON, AuteurLe changement climatique modifie la répartition de la pousse de l’herbe au fil des saisons. Avec des hivers plus doux, la pousse de l’herbe ralentit moins fortement durant la période hivernale. Le pâturage hivernal pourrait, ainsi, devenir une pratique courante, même s’il faut aussi prendre en compte les risques liés aux excès d’eau (la portance des sols peut être un facteur limitant à la mise en œuvre du pâturage hivernal). La ferme expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, a fait pâturer des génisses laitières durant l’hiver 2022-2023. L’essai a été conduit avec un troupeau de génisses conventionnelles et avec un troupeau bio. Cet article décrit principalement les résultats obtenus pour le troupeau conventionnel. Concernant la portance, les conditions météorologiques ont été particulièrement favorables à la mise en place de cette pratique (il est tombé 30 % de précipitations de moins que la moyenne des trente dernières années). Les croissances des génisses ont été conformes aux objectifs et équivalentes à celles de génisses élevées en bâtiment. La repousse printanière des prairies n’a pas été impactée par le pâturage hivernal et la composition botanique n’a pas été affectée. Les résultats ont donc été prometteurs, mais sont à relativiser compte tenu de ces conditions météorologiques particulières.