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Jeunes Animaux



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Guide pratique de l'éleveur : Produire avec de l'herbe : Du sol à l'animal
Jean-Marc SEURET, Auteur ; Françoise GUILLOIS, Auteur ; Claire CARAES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2022
Face à l'instabilité des prix des matières premières et des prix de vente des produits et face, également, aux réformes successives de la PAC, les éleveurs du Grand Ouest de la France doivent s'adapter. Parmi les solutions possibles, la valorisation de l'herbe et des prairies présente de nombreux atouts. En effet, avec plus de 40 % de la SAU régionale, les prairies constituent une des principales ressources fourragères pour les élevages bovins et ovins du Grand Ouest. Au delà de ses intérêts agronomiques, l'herbe pâturée permet de maîtriser le coût de l'alimentation du troupeau et contribue également à la bonne santé des animaux. Alors, quelle place donner à lherbe dans le système fourrager ? Comment la cultiver ? Quels repères utiliser pour bien conduire le pâturage ? Quelle complémentation apporter aux animaux à lherbe ? Quels sont les autres services rendus par la prairie ? Ce guide, fruit dune collaboration entre les Chambres dagriculture de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie, rassemble les dernières connaissances et les dernières références relatives à la gestion de l'herbe, avec, pour objectif, de permettre aux éleveurs de trouver des voies de progrès.
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Du nou-veaux sur le logement !
Alexandre SAILLARD, Auteur ; Gilles DUCHEMIN, Auteur ; Benjamin AUGRAIN, AuteurAu GAEC du Thielley, à Magneville (50), Alexandre Saillard et Gilles Duchemin élèvent, en bio, des bovins lait et des ovins, sur une surface de 193 ha, dont 178 ha en herbe. Chaque année, ils élèvent 65 veaux, dont 35 génisses pour le renouvellement du cheptel et 30 bufs. Le reste des veaux est vendu à 15 jours. Afin de simplifier leur système, les associés ont investi dans des igloos collectifs pour l'élevage des veaux, depuis 2014, ce qui leur a permis de s'adapter facilement à la nouvelle réglementation bio. Ainsi, après un premier jour avec leurs mères, les veaux sont mis en pouponnière à plusieurs pendant 4 jours. Ils sont ensuite mis en case individuelle pour encore 4 jours, pour l'apprentissage de la buvée au seau, avant d'être conduits en igloos collectifs, où ils consomment lait, foin, eau et maïs grain. Le temps de travail pour les repas est facilité par une cuve, installée dans la laiterie, équipée d'un chauffe-lait. À 3,5 mois, les veaux commencent à être sevrés et sont mis au pâturage quand les conditions météorologiques le permettent. Ce système a permis, non seulement de simplifier le travail pour les associés, mais aussi d'améliorer la croissance et la santé des veaux : retour d'expérience. La dernière page est consacrée à la réglementation concernant les espaces de plein-air pour les veaux.
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Pâturer avec un robot à l'EARL Beaufour Holstein
Thierry SINGEOT, Auteur ; Tanguy RELAVE, AuteurThierry Singeot s'est installé en 2005, à Eancé, en Ille-et-Vilaine, avec un troupeau composé d'une soixantaine de bovins lait, conduits en pâturage tournant. Son exploitation, en bio depuis 2018, s'étend sur 95 ha de SAU, dont 34 ha sont divisés en 20 paddocks pour les différents lots (les vaches laitières, les nourrices et les veaux, les génisses pleines et les taries, les génisses en IA). Dans cet article, Thierry, équipé d'un robot trayeur depuis 2006, explique le fonctionnement de son système de traite, respectueux des rythmes physiologiques des vaches, et sa gestion du pâturage. Ce système, complété par l'alimentation des veaux par les nourrices, supprime des contraintes de travail importantes. Néanmoins, des progrès sont possibles : les 4 km de haies, replantées depuis 2016, ne sont pas encore assez développées ; la clôture de nouveaux champs, prévue par l'éleveur, pourra permettre aux génisses d'accéder à davantage de surfaces de pâture.
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Portrait d'éleveur : « L'herbe, une culture » au GAEC de Villechaise, à Saint-Maurice-des-Lions (Charente)
Sylviane et Stéphane Rainaud, récemment rejoints par leur fille Florine, sont éleveurs de bovins lait et viande bio, à Saint-Maurice-des-Lions (16). Le GAEC de Villechaise compte un troupeau de 60 vaches laitières (de races Prim'Holstein, Normande, Abondance, Jersiaise) et un troupeau de 48 vaches allaitantes (Salers), sur une SAU de 169 ha, dont 64 ha de prairies permanentes, 58 ha de prairies temporaires, 27 ha de mélanges prairiaux à base de légumineuses et 20 ha de méteil. Ce portrait d'éleveur, réalisé par la Chambre d'agriculture de la Charente, aborde les points suivants : - Données de l'exploitation ; - L'atelier bovins lait ; - L'atelier bovins allaitants ; - La stratégie du passage en AB ; - Les spécificités de l'élevage ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
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Une année de pâturage en secteur séchant
Cindy SCHRADER, AuteurThomas Leclerc, éleveur bio de 64 vaches laitières, est installé à Plédéliac, dans les Côtes dArmor, en secteur séchant (670 mm en moyenne par an). Il présente lélevage de ses quinze génisses avec des mères nourrices, ainsi que son essai dimplantation de prairie sous couvert de protéagineux (mélange fèverole, pois, triticale et vesce), fauchée mi-avril/début mai et pâturée dès le mois de mai.
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Cow Calf Dairies, une initiative britannique pour mettre en avant lélevage des veaux avec leur mère en élevage laitier
Guillaume JOURDAIN, AuteurCow Calf Dairies est une initiative britannique qui réunit une dizaine délevages laitiers et met en avant leur engagement à élever leurs veaux sous leur mère. La majorité de ces fermes adhèrent à la Soil Association (principal organisme de promotion et de contrôle de la bio au Royaume-Uni) et ont le label Pasture for Life (label qui garantit une alimentation tout herbe, sans concentrés, et qui oblige à garder les veaux sur la ferme jusquà leur sevrage). En plus de nourrir les veaux sous leur mère, les fermes du réseau Cow Calf Dairies doivent ainsi garder les veaux jusquau sevrage (minimum 12 semaines). Certains éleveurs vendent les mâles sevrés à des élevages allaitants, mais la plupart les élèvent jusquà labattage et les valorisent en vente directe, comme le reste de leurs produits, afin de créer de la valeur ajoutée. Sam Bullingham fait partie de ce réseau. Il est installé, avec sa compagne, sur une exploitation laitière biologique au Sud-Ouest de lAngleterre. Il souhaite avoir une conduite délevage la plus éthique et la plus respectueuse de lanimal possible. Les prix des produits de sa ferme sont assez élevés, mais la démarche éthique associée ne fait pas reculer les consommateurs, bien au contraire.
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Dossier : Quelles solutions face à des difficultés rencontrées sur lélevage des veaux ?
Cindy SCHRADER, Auteur ; Maxime LEQUEST, AuteurCe dossier regroupe cinq témoignages déleveurs et déleveuses laitiers de Bretagne, sur la conduite délevage de leurs veaux. Deux dentre eux sont en bio. Elisabeth Beuzit, éleveuse en conversion, fait vêler ses vaches tout au long de lannée. Après avoir observé des problèmes respiratoires sur ses veaux en hiver, elle a contacté le GDS pour faire un diagnostic de bâtiment, puis a réaménagé sa nurserie afin daméliorer la ventilation. Benoît Cabaret, en bio, effectue également des vêlages toute lannée et élève ses veaux sous leur mère. Avec cette pratique, il gagne en confort, tout en simplifiant le travail, et les problèmes de diarrhées sont rares.
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Dossier : Valoriser les jeunes animaux de la filière laitière
Annabelle WÜRBEL, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Véronique LEON, Auteur ; ET AL., AuteurQue faire des jeunes mâles en élevage laitier, aussi bien les veaux, les chevreaux que les agneaux ? Majoritairement vus comme des « sous-produits » de la production laitière, ils sont globalement envoyés en systèmes dengraissement, organisés diversement selon les filières. Or, ces animaux sont achetés à des prix de plus en plus bas aux éleveurs, souvent en deçà du coût de production. Dans un contexte global de moindre consommation de viande en France, la crise Covid, synonyme de baisse des débouchés (ralentissement des exportations de ces jeunes animaux, ou de la restauration hors domicile), a mis en lumière la dépendance des éleveurs envers les engraisseurs, ainsi que la question plus globale de la cohérence des filières laitières aujourdhui. Les modèles actuels de production laitière, basés notamment sur lhyperspécialisation, ne sont-ils pas à questionner ? Quid du bien-être animal, de lengraissement industriel à la poudre de lait, des schémas de sélection de races, ou encore du manque doutils dabattage/transformation de proximité ? Ce dossier, via plusieurs témoignages, se fait le relai de questionnements de producteurs ou encore dinitiatives de certains pour trouver, seuls ou collectivement, des alternatives : lélevage des cabris sous la mère pour cette éleveuse productrice de fromages en Aveyron ; le passage de lélevage caprin laitier à lengraissement de veaux, de chevreaux et de cochons pour ce couple de producteurs dans lIndre ; une dynamique collective dans les Hautes-Alpes pour une filière « chevreaux » locale autour dun abattoir de proximité géré par des éleveurs ; le projet de création dun label rouge « chevreau lourd » par le Syndicat caprin de la Drôme ; lallongement des lactations, voire le développement de la lactation induite (stimulation de la production de lait par la traite sans mise bas) ; ou encore la mise en place dun système engraisseur à lherbe de veaux laitiers par un producteur du Pas-de-Calais qui achète les veaux à des éleveurs près de sa ferme Au-delà de ces initiatives locales, aller plus loin demandera échanges, réflexions et aussi un engagement des pouvoirs publics.
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Êtes-vous prêt à élever vos veaux à lherbe dès 8 - 15 jours ?
Emeline BIGNON, AuteurQuatre éleveurs laitiers, dont trois éleveurs bio, répondent à la question « Êtes-vous prêt à élever vos veaux à lherbe dès 8 - 15 jours ? ». Concrètement, les veaux peuvent, soit accéder directement à des paddocks proches des bâtiments, soit suivre des vaches nourrices dans des pâtures. Ces éleveurs décrivent brièvement les avantages et les inconvénients de ces pratiques.
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Fiches filières Lait n°16
Emeric GUYARD, Auteur ; Anne UZUREAU, AuteurCette fiche, dédiée à la filière lait biologique à léchelle nationale et en région Pays de la Loire, apporte des éléments de conjoncture permettant dexpliquer la période délicate traversée par cette filière, période qui sapparente à une crise de croissance. La filière lait bio a, en effet, atteint un palier en France, avec larrivée massive de fermes converties en bio depuis ces cinq dernières années. La collecte a ainsi été dynamique en 2020 (+ 11 % vs 2019) et la France reste en 2ème position pour la collecte laitière bio. Le prix payé aux producteurs tend à stagner, voire à régresser. Dautant que les ventes de produits laitiers bio marquent le pas depuis le premier confinement, ces ventes étant dailleurs en recul sur le premier semestre 2021. Concernant les Pays de la Loire, cette région a connu une forte progression du nombre de fermes bio (+ 78 % entre 2015 et 2020). Une ferme laitière bio typique de ce territoire a, en moyenne, 63 vaches laitières, 104 ha de SAU et est spécialisée dans le lait. Cette fiche effectue également un point sur lévolution de la réglementation concernant les conditions de logement des veaux : ces derniers devront avoir accès à un espace extérieur dès que possible, et au plus tard à 6 semaines, sauf en période hivernale. La période de transition et les financements prévus pour amorcer ce changement sont également détaillés. Pour terminer, cette fiche présente aussi le témoignage de Philippe Tanguy, un éleveur laitier bio qui a recours à des vaches nourrices.
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Des génisses sous la mère : Ce nest pas la mer à boire !
Fabrice ROCHE, AuteurEn bovins lait, lélevage des veaux sous leur mère ou avec nourrices se développe en AB. En lien avec le cahier des charges bio, la demande sociétale et la recherche de performances zootechniques, la conduite des futures laitières au pis est une piste dintérêt. Cest ce quont pu découvrir, à loccasion dun voyage détude, des éleveurs venus visiter le GAEC des fleurs bio, dans le Cantal, ainsi que le site INRAE de Marcenat. Dans le GAEC visité, le choix est dobliger toutes les mères à nourrir les génisses. Pour cela, à chaque traite, 4 vaches, pas toujours les mêmes, sont mises avec les génisses pour nourrir chacune 3 à 4 veaux et sont alors non traites. Entre chaque traite, les velles restent avec leur mère. Sur le site expérimental de Marcenat, diverses modalités sont testées, afin de mettre au point des méthodes délevage de veaux laitiers, mâles et femelles, sous leur mère. Autre approche, développée par des éleveurs bretons : le recours à des vaches nourrices. Dans ce cas, les génisses sont laissées en permanence avec des nourrices qui sortent du troupeau. Cette approche fait lobjet, depuis 2016, dune étude sur le site INRAE de Mirecourt. Même si les résultats des expérimentations INRAE ne sont pas encore tous connus, on peut noter plusieurs avantages, plutôt appréciés : une très bonne santé des veaux, un meilleur apprentissage du pâturage, voire de la traite, une très bonne croissance des animaux qui peuvent être mis plus tôt à la reproduction, ou encore une meilleure qualité du travail et un bien-être animal supérieur.
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Rearing system with nurse cows and risk factors for Cryptosporidium infection in organic dairy calves
C. CONSTANCIS, Auteur ; N. RAVINET, Auteur ; C. CHARTIER, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage de veaux laitiers avec des vaches nourrices est de plus en plus appliqué par les éleveurs biologiques français. Toutefois, cette pratique reste peu documentée quant à son impact sur la santé des veaux, notamment par rapport à la gestion des cryptosporidioses (parasites intestinaux). Les objectifs de cette étude sont de décrire les pratiques liées à lélevage des veaux avec des vaches nourrices et d'évaluer la prévalence, l'intensité et les facteurs de risque d'infection par Cryptosporidium chez ces veaux. Pour cela, les pratiques de 20 fermes bio françaises ont été analysées en 2019. Des fèces ont également été prélevées chez des veaux. Dans la pratique, lélevage des veaux sous nourrices comprend une première phase avec la mère, suivie d'une phase facultative d'allaitement artificiel (avec le lait entier de la ferme), puis d'une phase finale dallaitement par la vache nourrice (qui démarre vers lâge de 8 jours). Chaque nourrice allaite entre 1 et 5 veaux d'âges similaires. Les résultats montrent que la prévalence de l'excrétion d'oocystes des veaux était similaire à celle des veaux élevés classiquement. Néanmoins, l'intensité de l'excrétion et la prévalence des diarrhées semblaient plus faibles avec les vaches nourrices. Des facteurs de risque ont également été identifiés : veaux nés en fin de période de vélage ; veaux nés entre janvier et juillet vs août et septembre ; veaux nourris dans l'étable vs au pâturage ; veaux ayant une phase d'alimentation au lait artificiel vs uniquement au lait maternel ; veaux en contact avec des pairs, notamment avec un veau excréteur d'oocystes (ce qui souligne laugmentation des risques en bâtiment par rapport au pâturage, ce dernier étant plus fréquent avec des vaches nourrices).
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Renouer le cordon entre les vaches et les veaux
Bérangère CAREL, AuteurEn élevage laitier, et en particulier en élevage biologique, de plus en plus d'exploitations s'essayent à l'allaitement naturel pour les veaux, soit par leur mère, soit par des vaches nourrices. Plusieurs projets européens se sont aussi penchés sur cette pratique. Les principales observations qui en ressortent sont présentées dans cet article. La santé des veaux en est améliorée, de même que le bien-être animal (dans une certaine mesure, le sevrage restant une étape délicate) et celui de l'éleveur (avec un sentiment de revalorisation de son travail). D'un point de vue économique, les résultats sont mitigés.
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« Les veaux commencent à pâturer à 15 jours »
Franck MECHEKOUR, AuteurDavid Barbot sest installé, en 1999, sur une exploitation laitière située dans la Manche. En 2016, il a converti sa ferme en bio. Il livre actuellement 320 000 L de lait, avec un troupeau de 70 vaches. Lun de ses objectifs est de simplifier son travail, tout en se dégageant assez de revenu. Pour cela, il a décidé délever ses veaux femelles, nés au printemps en plein air, dans un enclos aménagé, dès lâge de dix jours. A noter que, pour produire du lait toute lannée, David Barbot a opté pour deux périodes de vêlages groupés : 40 % au printemps et 60 % à lautomne. Les veaux femelles nés au printemps sont laissés au minimum une semaine avec leur mère. Ils passent ensuite en case individuelle pendant quelques jours, pour les habituer à boire à la tétine ; puis, ils sont mis dans un enclos aménagé et passent à un repas par jour (5 à 7 L de lait). Dès quils ont 15 jours, ils commencent à sintéresser à lherbe. Ils reçoivent cependant également un kilo de concentré fermier tous les jours. Ils seront sevrées à trois ou quatre mois. Léleveur apprécie cette simplification du travail et la croissance des génisses induite avec ce système.
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Veaux sous la mère : Boulot simplifié et santé améliorée
Olivia TREMBLAY, AuteurLélevage des veaux laitiers sous leur mère, ou sous des vaches nourrices, intéresse de plus en plus déleveurs et déleveuses, notamment en agriculture biologique. La simplification du travail est lune des principales motivations pour la mise en place de cette pratique. La deuxième motivation est lamélioration de la santé des veaux, en limitant les facteurs exogènes pouvant favoriser les maladies infectieuses et digestives (notamment les diarrhées). Cette pratique peut également permettre dêtre en conformité vis-à-vis de lobligation daccès à lextérieur des veaux en agriculture biologique. Selon lobjectif des éleveurs, plusieurs conduites sont pratiquées en bio : 1 - les veaux sont exclusivement élevés sous leur mère jusquà leur vente ou leur sevrage ; 2 les veaux sont élevés sous leur mère durant une période, puis sont regroupés et alimentés au seau jusquà la vente ou le sevrage ; 3 - les veaux sont élevés sous leur mère durant une période, puis sont allaités par une vache nourrice jusquà la vente ou le sevrage. Deux éleveurs bio, basés en Bretagne, apportent leurs témoignages : Jean-Luc Gicquel laisse les veaux mâles avec leur mère jusquà leur vente, tandis que les génisses de renouvellement restent une semaine avec leur mère, avant dêtre allaitées par une vache nourrice ; Christian Guémené laisse tous les veaux avec leur mère jusquà trois semaines, puis les mâles sont vendus et les génisses de renouvellement sont regroupées et nourries au seau.