Cette Bio-Étagère est une recherche facilitée et non exhaustive. Elle moissonne, dans la Biobase, des références répondant à une équation de recherche élaborée par ABioDoc. Cette sélection s’actualise tous les mois.
Vous pouvez affiner cette sélection à l’aide des Mots-Clés, Auteurs et Année d’édition, présents sur la colonne de gauche ; et modifier l'ordre d'affichage à l'aide du menu déroulant (passer de « pertinence décroissante » à « années d'édition décroissante» par exemple)
Selon l'icône de la notice, le document est disponible : en PDF gratuit ; en PDF payant
; sur un autre site internet
.
Les documents sont consultables à ABioDoc et bon nombre d'entre eux peuvent être commandés sous forme de photocopies ou empruntés (pour les ouvrages) selon la réglementation en vigueur (voir Services documentaires).
Pâturage



![]()
Agriculture et adaptation : Vers une adaptation durable de lagriculture européenne au changement climatique
Le projet européen AgriAdapt (2016-2020) avait pour objectif didentifier des adaptations au changement climatique dans les exploitations agricoles afin de maintenir ou daméliorer leur compétitivité, tout en répondant aux multiples défis environnementaux. Il a été développé simultanément dans quatre pays européens : Allemagne (fondation Bodensee-Stiftung), Estonie (université Eesti Maaülikool), Espagne (fondation Global Nature) et France (association Solagro). Ses actions se sont terminées fin avril 2020. Ce rapport détaillé effectue une synthèse des différents leviers dadaptation identifiés. Il commence par décrire la méthodologie et les outils dévaluation utilisés (évaluation de la vulnérabilité climatique des fermes et évaluation de la durabilité des adaptations). Il détaille ensuite une série dadaptations mises en place sur les fermes pilotes sur lesquelles cette étude a été menée (exploitations céréalières, exploitations maraîchères, domaines viticoles, élevages bovins viande et élevages bovins lait). 29 fermes, sur les 126 fermes pilotes, étaient en agriculture biologique. Exemples : diversification des cultures et amélioration de la fertilité des sols pour une exploitation céréalière à Melques de Cercos (Espagne) ; mulching, compost et outils daide à la décision sur un domaine viticole de la péninsule dHöri (Allemagne) ; sorgho ensilage, méteils fourragers et adaptation des vaches laitières dans un élevage du sud-ouest de la France.
![]()
![]()
Climat : Quels enseignements tirer dune année 2018 compliquée ?
Elisa DUBOIS, Auteur2018 a été une année difficile au niveau météorologique avec un printemps pluvieux, un été sec et un automne peu arrosé. Quelles leçons tirer pour réagir à temps face à de tels aléas ? Le premier point est détablir un bilan fourrager tenant compte du potentiel de production de son système, en intégrant une marge de sécurité, et dadapter son chargement en conséquence (par exemple : en Bretagne, en AB, il est préférable de ne pas dépasser 1 à 1.3 UGB/ha de SFP selon le potentiel de production). Il est aussi particulièrement important de suivre lévolution de ses stocks, à chaque période de constitution des fourrages (notamment au printemps). Le but est de pouvoir anticiper au plus tôt face à un aléa type baisse des foins au printemps ou consommation de stocks en été face à une sécheresse. A partir de ces éléments de pilotage (bilan fourrager et suivi des stocks), léleveur peut alors plus facilement décider de ses actions et mettre en place des leviers pour réagir : réformer, réserver des fourrages, ensiler un méteil, semer une dérobée estivale Agir sera dautant plus facile que léleveur anticipe tôt et même sur le long terme pour prévoir les années plus difficiles. Veiller à la bonne valorisation de la ration par lanimal est aussi un levier dautonomie important.
![]()
![]()
Le lait de sa propre herbe
Katharina SCHEUNER, Auteur ; Aline KÜENZI, AuteurEn Suisse, plus de deux tiers de la surface agricole est occupée par des cultures fourragères. Selon les estimations, un quart des exploitations délevage pourraient adopter la pâture intégrale mais très peu le font actuellement, car cette méthode est exigeante. La pâture intégrale a besoin dêtre professionnalisée d'autant plus que Bio Suisse a inscrit, dans le cahier des charges 2022, que plus aucun aliment fourrager bio ne pourra être importé pour les ruminants. La pratique de la pâture intégrale commence au printemps par du surpâturage afin de stimuler le tallage des graminées et dhabituer les animaux. Vient ensuite un important travail de planification des pâtures afin de faire correspondre les besoins en fourrage du troupeau à la production des prairies : taille des surfaces, durée et intensité du pâturage, ouverture des pâtures (au moment de la hauteur idéale de lherbe), heure de conduite des vaches au pâturage, etc. Une planification optimale nécessite plusieurs années de travail et dadaptations en fonction des observations réalisées et peut aussi être adoptée en pâture partielle pour les systèmes qui ne peuvent pas développer une pâture intégrale (éloignement des parcelles). Dautres paramètres peuvent influencer la réussite du système, comme la sélection du type de vaches et ladoption de vêlages saisonniers qui permettent de faire coïncider le besoin maximal de fourrages avec la forte croissance de lherbe et ainsi de limiter le coût daffouragement. Le producteur laitier bio Christof Widmer témoigne de son expérience en pâture intégrale et notamment de lintérêt économique (revenu de 43 CHF/heure, contre 26 CHF/h en ferme bio de plaine) et sur le temps de travail (2370 h, contre 3600 h).
![]()
![]()
Lettre Filières FNAB - Lait n° 12
Lucille LUTUN, Auteur ; BIOLAIT, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 12 est composée des articles suivants : - Médecines alternatives : Des vaches laitières au naturel ; - Nos vaches et nous - 2 films de Biolait ; - Pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir ; - Autonomie en élevage bovin bio : Quels leviers ? ; - Séverine et Michel Gabriac - Polyculture-élevage laitier - Moselle ; - Marie Laflotte - Cheffe d'exploitation de la Ferme de la Marchande - Lycée agricole - Moselle.
![]()
![]()
Lettre Filières FNAB - Lait n° 14
GAB 85, Auteur ; Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 14 est composée des articles suivants : - Santé animale : Focus sur la méthode OBSALIM® ; - Le pâturage des chèvres sous toutes ses coutures ; - Didier Larnaudie et Alain Beyer - Bovins lait - Aveyron ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2 ; - Note de conjoncture du lait bio en France et en Europe - Premier semestre 2019 ; - Les freins à la conversion en élevage caprin ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Quel foin pour quels objectifs ?
![]()
![]()
Lettre Filières FNAB - Viande n° 9
Sophie CHAUVAT, Auteur ; Pierre MISCHLER, Auteur ; Aurélie BILLON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Viande n° 9 est composée des articles suivants : - Le travail dans les systèmes de polyculture élevage : au-delà des préjugés (Casdar RedSpyce); - Engraisser des bovins charolais à l'herbe, c'est possible ! ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Diversification, travail du sol et couverts végétaux : retour sur un voyage d'étude dans le Gers ; - Des blogueurs culinaires à la rencontre de la filière viande bio ! ; - Bien-être animal en bio : faire toujours mieux ! ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer.
![]()
![]()
Pâturage et allaitement à la mamelle : Nouvelle méthode dengraissement
Claudia SCHNEIDER, AuteurEn Suisse, en élevage laitier bio, bon nombre de veaux quittent lexploitation avant dêtre sevrés afin dêtre engraissés en conventionnel car le prix du lait bio est élevé et celui des veaux bio de boucherie plutôt bas. En effet, le prix à labattage dun veau bio est faible et saisonné. Pourtant, ce genre de pratique ne semble pas correspondre aux valeurs de la bio. Aussi, Bio Suisse, en collaboration avec la Coop et le FiBL, a lancé un projet dengraissement des veaux suivant deux règles principales : les veaux doivent aller au pâturage et doivent pouvoir prendre le lait directement à la mamelle. Le but est donc dégaliser les fluctuations saisonnières de l'offre de veaux prêts pour l'abattage et daugmenter loffre générale de la viande de veau afin daugmenter le prix à labattage. Les veaux du projet seront payés au-dessus des prix actuels du bio. Les veaux livrés en 2018 avaient une moyenne dâge satisfaisante à 171,1 jours et un poids mort moyen de 123,8 kg, mais la couverture de graisse était trop souvent insuffisante, notamment pour les nouveaux producteurs. Les résultats montrent que, dans ces conditions, lengraissement des veaux peut être une source de revenu et que cela permet déconomiser des heures de travail pour le producteur (tétée des veaux).
![]()
2 Org-Cows : De nouveaux outils de sélection adaptés aux troupeaux de races mixtes laitières conduits en système herbager et en agriculture biologique
Sophie MATTALIA, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Stéphanie COPPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018Le projet européen 2-Org-Cows, auquel participaient notamment l'Itab, l'Idele et l'INRA, visait à proposer de nouveaux caractères pour la mise en place de schémas de sélection adaptés à des races bovines mixtes laitières, en agriculture biologique (AB) et systèmes herbagers, avec un focus sur les caractères de santé et de qualité des produits. Dans le cadre de ce programme, en France : - De nouveaux phénotypes relatifs aux aptitudes bouchères et exploitables pour des évaluations génétiques ont été proposés à lensemble des partenaires européens. - De nouvelles évaluations génétiques ont été étudiées : une évaluation génétique officielle a été mise en uvre sur les aptitudes bouchères des jeunes bovins, et les premiers résultats sur la valeur bouchère des vaches de réforme sont extrêmement encourageants. - Dans deux troupeaux expérimentaux de lINRA, des phénotypes relatifs à différents caractères (notamment santé et fertilité) ont été collectés pour interpréter les informations issues dactivomètres et définir des indicateurs issus de ces capteurs potentiellement réutilisables à une plus large échelle. - Létude de ladaptation des races Normande et Montbéliarde, au vu de leurs aptitudes bouchères, a montré que les classements des reproducteurs selon leur niveau génétique ne dépendent pas du mode de production (conventionnel ou AB) dans lequel leurs descendants sont élevés. Les atouts des races mixtes laitières en termes daptitudes bouchères sexpriment de la même manière en élevages biologiques ou conventionnels. Les éleveurs en AB peuvent donc orienter le choix des races et des reproducteurs en fonction des résultats des évaluations génétiques actuellement disponibles. - Les études sur les objectifs de sélection en races mixtes laitières ont montré quil est important dintégrer les caractères bouchers dans lobjectif de sélection, et que les pondérations économiques dépendent plus du type de production (ex : présence ou non dun atelier veaux de boucherie sur lexploitation) que du fait que lélevage est en AB ou en conventionnel.
![]()
![]()
Adaptations au changement climatique : fermoscopie au GAEC Bioloval
Vincent BROSSILLON, AuteurEn sud-Vendée, le GAEC Bioloval élève une soixantaine de vaches laitières et leur suite. L'élevage a été converti à l'agriculture biologique en 2009, et a été orienté vers un système herbager économe. L'assolement compte 70 ha d'herbe, dont 55 ha de prairies multi-espèces, 6 ha de maïs fourrage et 6 ha de méteil, utilisable en grain ou en fourrage. Laurent et Valérie, les éleveurs, ressentent de plus en plus les effets du réchauffement climatique sur leur système et, depuis quelques années, ils échangent sur le sujet avec un groupe d'éleveurs. Ensemble, ils réfléchissent aux adaptations possibles selon trois catégories : adaptations de court terme, de moyen terme et de long terme. Les applications concrètes mises en uvre sur le GAEC Bioloval sont décrites. Sur le court terme, Laurent et Valérie tentent d'anticiper au mieux les besoins en fourrages, ainsi que la production fourragère. A moyen terme, ils adaptent les besoins du troupeau, en tarissant, en regroupant les vêlages entre le 15 août et le 30 octobre, ou encore en mettant les vaches en fin de lactation sur des "parcelles parking" peu productives. Les espèces fourragères font aussi l'objet de réajustements, que ce soit pour les prairies ou les fourrages annuels. De plus, le méteil est parfois implanté directement dans une prairie. A long terme, le couple d'éleveurs envisage d'adapter le chargement pour avoir plus de sécurité alimentaire, soit en agrandissant les surfaces, soit en diminuant le cheptel et la production.
![]()
![]()
Aléas climatiques : votre système est-il paré ?
Jean-Marie LUSSON, AuteurUne liste de leviers, utilisés par les éleveurs du réseau Civam, est présentée pour anticiper les aléas climatiques, notamment les sécheresses. Elle comprend : - faire attention à la gestion du pâturage (ne pas surpâturer) ; - réaliser lessentiel des stocks au printemps (les éleveurs du réseau ne descendent pas sous les 2,3 tMS stockées/UGB) ; - adapter le niveau de chargement (une baisse générale est observée de 0,2 UGB/ha) ; - mettre en place des ressources fourragères à enracinement profond, pâturables et pérennes (luzerne, sainfoin, plantain ) ; - essayer des semis sous couvert de printemps.
![]()
![]()
Alimentation des ruminants : Apports nutritionnels - Besoins et réponses des animaux - Rationnement - Tables des valeurs des aliments
P. NOZIERE, Auteur ; D. SAUVANT, Auteur ; L. DELABY, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2018
Cet ouvrage permet de mieux répondre aux défis émergents en nutrition animale : qualité des produits, santé animale, émissions dans lenvironnement, tout en améliorant la prévision des réponses productives. Il décrit lensemble du système dalimentation pour les productions de lait et de viande, chez les bovins, ovins et caprins, en incluant les spécificités des zones tropicales et méditerranéennes. Au sommaire : - Les apports alimentaires et en nutriments : Ingestion des aliments ; Digestion et apports en nutriments énergétiques ; Digestion et apports en nutriments protéiques ; Apports en minéraux, en vitamines et en eau ; - Les besoins des animaux et leurs réponses aux rations : Dépenses, efficacité métabolique et besoins en énergie ; Dépenses, efficacité métabolique et besoins en protéines et en acides aminés ; Besoins en minéraux, en vitamines et en eau ; Réponses de lingestion et de la production de lait aux variations dapports alimentaires ; Réponse de la croissance aux variations dapports alimentaires en phase délevage ou en finition ; Taux butyreux et composition de la matière grasse laitière ; Composition en acides gras des muscles ; Excrétion azotée fécale et urinaire ; Emissions de méthane entérique ; Bien-être digestif et acidose ruminale ; - Le rationnement des animaux : Principes généraux de rationnement ; Vaches laitières ; Vaches allaitantes et leurs veaux ; Bovins en croissance et à lengrais ; Ovins en lactation, en croissance et à lengrais ; Caprins en lactation et en croissance ; Spécificités de l'alimentation des ruminants en régions chaudes ; - Les valeurs de référence des aliments : tables et prévision : Méthodes dévaluation de la valeur des aliments et bases de données ; Calcul de la valeur des aliments pour les ruminants : tables et équations de prévision ; Tables Inra de la valeur des aliments utilisés en France et dans les zones tempérées ; Tables Inra de la valeur des aliments utilisés dans les régions chaudes ; - Description des bases de données.
![]()
![]()
"Lautonomie protéique, cest un ensemble de détails"
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis dix ans, en Loire-Atlantique, le GAEC Ste Catherine en vaches laitières et en conversion bio a actionné plusieurs leviers pour améliorer son autonomie alimentaire, et notamment protéique : - culture de luzerne, avec semis de méteil dans la luzerne pour sécuriser la première coupe (il empêche le salissement de la luzerne) ; - mise en place de différentes prairies multi-espèces (prairies de chicorée, plantain et trèfle violet, résistantes à la sécheresse ; prairies à base de ray-grass anglais, fétuque, fléole, trèfle blanc, trèfle squarozum et trèfle incarnat pour les parcelles plus éloignées) ; - développement de méteils différents selon quils sont destinés à une récolte grains ou fourrages ; - une bonne gestion de lherbe qui reste le point central pour une autonomie protéique (pâturage dynamique : pâturage dun are/vache/jour sur les parcelles accessibles pour avoir toujours une herbe appétente et de qualité, fil avant et fil arrière pour les prairies plus éloignées avec un cycle de 2 ou 3 jours de pâturage et coupes précoces pour assurer une bonne valeur alimentaire).
![]()
![]()
La betterave fourragère : modalités de sa valorisation au pâturage
La betterave connaît un regain dintérêt chez les éleveurs français, qui peuvent la valoriser notamment au pâturage. Lincorporation de betterave fourragère dans la ration des vaches laitières présente des intérêts techniques (environ 1,2 UFL/kg MS et une digestibilité de 88 %) et économiques (augmentation des taux butyreux et protéique du lait, économies sur le coût de la ration, notamment pour les concentrés). La stabilité des rendements et de la qualité de la betterave, même en mauvaise année climatique, est également un atout. La diversité de loffre variétale autorise aujourd'hui la valorisation par le pâturage. Au pâturage, la plante peut être consommée entière, avec ses feuilles dont la teneur en PDIN est intéressante. Cette pratique nécessite des variétés de teneur en MS adaptée (
![]()
![]()
Un bovin à bosse pour nos collines
Katharina SCHEUNER, AuteurCette ferme suisse, qui compte 45 ha dherbages en zone de montagne 1, cherchait comment valoriser les zones de buissons. Pour ce faire, il y a maintenant 14 ans, a été fait le choix du zébu et, à ce jour, lexploitation compte 25 mères et deux taureaux zébus, 13 vaches et un taureau Aubrac et 15 chèvres Boer. Zébus et Aubracs montrent une bonne complémentarité en matière de valorisation des ressources et notamment des pâtures ; quand les premiers privilégient lherbe vieille et les buissons, les seconds préfèrent lherbe tendre et le trèfle. Très intelligent, le zébu supporte bien les températures élevées mais aussi lhiver suisse, sil dispose dune étable. Avec une sélection appropriée, on peut avoir un troupeau de zébus calmes et peu craintifs. Mais choisir des zébus, cest aussi réfléchir à la commercialisation de la viande, très rouge, et dun goût rappelant à la fois le gibier et le veau. Dans le cas de cette ferme, la viande est commercialisée en vente directe ou auprès dun opérateur spécialisé en viande de gibier ou de races particulières.
![]()
![]()
Caractérisation des élevages Bovin Lait bio en Aveyron
Une enquête, réalisée en 2018 sur 17 fermes spécialisées en production laitière bovine biologique, en Aveyron et dans le Lot, a permis danalyser les évolutions des performances technico-économiques de ces élevages, par rapport à une précédente étude datant de 2014. Lanalyse distingue 4 systèmes (herbagers / herbagers intensifs / herbe-maïs / maïs dominant) dont la caractérisation technico-économique, ainsi quune analyse de lautonomie économique, de lefficacité économique et de lautonomie financière sont présentées. Une amélioration globale de la situation économique entre 2014 et 2018 est observée. Les 2 systèmes herbagers et herbe-maïs montrent une meilleure performance technico-économique que le système maïs dominant. Le système nétant pas le seul facteur influençant la performance, la maîtrise des investissements et des charges est également importante.