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Jeunes Animaux



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Les BioThémas 2022 : Agriculture biologique et environnement : quelles adaptations et quels impacts ?
Marc BENOIT, Auteur ; Simon BROSSILLON, Auteur ; Marie MIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 6 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec les adaptations et les impacts de lagriculture biologique sur lenvironnement ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Marc Benoit, dInrae, a inauguré ce cycle de conférences en sinterrogeant sur « Quel élevage pour une agriculture biologique performante et adaptée au contexte énergétique à venir ? ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux dun stagiaire sur limpact du degré de valorisation de lherbe sur les performances des systèmes allaitants bio du Massif Central. Léquipe du projet CapProtéines, dont le volet élevage vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires, a ensuite apporté des repères sur lautonomie protéique en ovins viande bio. Léquipe du projet Salamix, qui compare des systèmes délevages herbagers autonomes et valorisant lherbe au maximum, a ensuite présenté les diverses performances engendrées par une association ovins-bovins en système herbager bio. Léquipe du projet BioRéférences, qui produit des références technico-économiques actualisées sur les élevages bio du Massif Central, a présenté les travaux dune stagiaire sur ladaptation et la résilience au changement climatique des systèmes allaitants bio du Massif Central. Enfin, la FNAB a présenté les travaux autour de la création doutils dévaluation environnementale spécifiques à la bio. Il est également possible de regarder ces différentes conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Dossier : Le pâturage hivernal, une pratique davenir
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurMême s'il n'est pas possible partout, le pâturage en période hivernale (décembre à février) est une pratique davenir dans un contexte de changement climatique. Les prairies, en cette saison, offrent une « petite » pousse (tant quil ne gèle pas) ou des stocks sur pied, autrement dit des ressources qui peuvent être valorisées par le pâturage avec des bovins viande, si on respecte certaines conditions. Lherbe dhiver est de bonne valeur alimentaire et on peut compter sur une à deux tonnes de matière sèche à lhectare. Un pâturage dhiver permet aussi une pousse de qualité au printemps, dès le premier cycle de pâturage. Cest donc une ressource à valoriser, qui plus est, avec un coût faible. Cependant, il faut veiller à ne pas surpâturer et à éviter le piétinement. Il faut choisir entre un chargement très faible ou un temps de présence très court. Il est nécessaire de tenir compte de la météo, de la portance du sol, mais aussi de la vitesse de repousse et de respecter un temps de repos suffisant (même si les parcelles peuvent supporter deux passages). Il est important de prévoir aussi des parcelles « parking » pour accueillir les animaux si les conditions se dégradent. Cette pratique implique dêtre organisé et de bien préparer les parcelles avec des points dabreuvage. Ces conditions respectées, le pâturage hivernal présente de nombreux avantages, sans impacts négatifs sur le bien-être animal. Cest ainsi que de plus en plus déleveurs y ont recours, comme le GAEC de Charmeil, dans la Loire, qui, malgré des sols souvent très humides et un climat froid, fait pâturer son troupeau bio de 36 mères Angus et leurs suites toute lannée dehors, hiver compris. Dans le GAEC Chavanon, également dans la Loire, ce sont les génisses (des Charolaises), destinées à lengraissement, qui pâturent lhiver, avec de bons résultats techniques. Le pâturage dhiver est aussi une option en zone méditerranéenne, comme pour Frédéric Floutard, éleveur naisseur, qui conduit son troupeau dAubrac bio tout le temps en extérieur, en valorisant en particulier les garrigues.
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Portrait d'éleveur : « L'herbe, une culture » au GAEC de Villechaise, à Saint-Maurice-des-Lions (Charente)
Sylviane et Stéphane Rainaud, récemment rejoints par leur fille Florine, sont éleveurs de bovins lait et viande bio, à Saint-Maurice-des-Lions (16). Le GAEC de Villechaise compte un troupeau de 60 vaches laitières (de races Prim'Holstein, Normande, Abondance, Jersiaise) et un troupeau de 48 vaches allaitantes (Salers), sur une SAU de 169 ha, dont 64 ha de prairies permanentes, 58 ha de prairies temporaires, 27 ha de mélanges prairiaux à base de légumineuses et 20 ha de méteil. Ce portrait d'éleveur, réalisé par la Chambre d'agriculture de la Charente, aborde les points suivants : - Données de l'exploitation ; - L'atelier bovins lait ; - L'atelier bovins allaitants ; - La stratégie du passage en AB ; - Les spécificités de l'élevage ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
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Dun système naisseur conventionnel à 100 % bio naisseur-engraisseur
Cyrielle DELISLE, AuteurInstallés en 1996 sur une ancienne ferme laitière, Angélique et Thierry Radiguet, éleveurs dans lOrne ont conduit, pendant vingt ans, leur troupeau de 125 mères charolaises en système naisseur conventionnel tout herbe avec achat daliments pour les broutards. Avec la perspective de linstallation de leur fils et la possibilité dagrandir la SAU de 60 hectares, dont 30 labourables, le choix a été fait de sengager en bio en 2016, avec un système naisseur-engraisseur et avec la finition de tous les animaux. Le troupeau a été progressivement réduit pour avoir 88 vêlages par an, étalés de janvier à mars. Les mâles sont castrés à lélastique pour produire des bufs vendus à 36 mois, avec des carcasses de 475 kg maximum. Six taureaux sont présents sur la ferme et un travail de sélection est conduit pour, notamment, conforter les capacités laitières des mères ou la docilité. La SAU compte 200 hectares de prairies et 15 ha de méteil conduits en alternance avec 15 autres hectares de trèfle violet. Les conditions très séchantes et des terres pauvres amènent à affourager en période estivale 9 années sur 10 et, pour finaliser les rations, les acheteurs achètent des balles de luzerne. Pour renforcer le potentiel fourrager, depuis 2017, plus de 60 hectares de prairies ont été ressemés, en privilégiant des légumineuses et des graminées plus résistantes à la sécheresse. Pour optimiser la production, et en particulier la finition, les animaux sont régulièrement pesés. Les éleveurs amènent eux-mêmes leurs animaux à labattoir, notamment pour le bien-être de ces derniers.
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Bovins allaitants Bio : quels leviers technico-économiques pour gagner en performance ?
Ce diaporama a été présenté lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Il apporte des références technico-économiques sur les fermes en bovins allaitants biologiques situées dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec des focus sur la Lozère. Les références présentées ont été acquises grâce à des suivis de fermes réalisés par le Collectif BioRéférences et par le Cerfrance Alliance Massif Central. Cette présentation répond ainsi aux questions suivantes : quelles différences entre les élevages naisseurs bio et conventionnels ? Est-ce quun éleveur gagne en moyenne mieux sa vie en bio qu'en conventionnel ? Pourquoi les élevages allaitants bio ont de meilleurs revenus ? Les systèmes bio atteignent-ils léquilibre économique ? Les systèmes bio ont-ils une meilleure santé financière ? Différents leviers pour améliorer le revenu sont ensuite présentés, notamment des leviers pour diminuer les coûts de production, optimiser la valorisation des animaux et améliorer la productivité de la main duvre.
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Le nouveau règlement bio sappliquera en janvier 2022
Sophie BOURGEOIS, AuteurLentrée en vigueur, le 1er janvier 2022, du nouveau règlement biologique européen amène des changements en élevage de bovins viande. Plusieurs domaines sont concernés : le logement des veaux et lengraissement des adultes en bâtiment, qui ne seront plus possibles sans accès à lextérieur ; une réduction des possibilités de dérogation pour lattache des animaux en hiver (qui ne sera possible que pour les élevages comptant moins de 50 animaux adultes, mâles de plus de 2 ans et femelles ayant mis bas); lobligation dun accompagnement approprié de la douleur pour lébourgeonnage et la castration, avec justification de ces actes ; le passage à 70 %, en 2024, de la part des aliments distribués aux animaux devant être issus de lexploitation ou dautres opérateurs bio ou en conversion de la région (= France), pourcentage devant passer ensuite à 80 %. Ces changements ne seront pas sans conséquences pour les éleveurs : sadapter pourra être synonyme dimportants investissements... À noter que le nouveau règlement mentionne aussi la création dune base de données des bovins conduits en AB, dans le but de recenser les disponibilités en animaux bio, et de limiter ainsi les demandes de dérogations pour lachat danimaux conventionnels : mise en uvre prévue dès 2022.
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« Valoriser au mieux nos bêtes »
François D'ALTEROCHE, AuteurSébastien, Benoît et Nicolas Héry, les trois associés du Gaec du Bois Joli, élèvent 115 vaches Blondes dAquitaine bio sur 194 ha. Leur ferme est en Loire-Atlantique, à 40 km de Nantes. Ces associés ont fait le choix de ne pas augmenter leurs volumes, mais de porter une attention particulière à la valorisation de leur production. Chaque année, ils passent une vingtaine de bovins en vente directe, soit environ une vache par mois et un veau tous les deux mois. Ils proposent trois types de colis de viande (« tradition », « découverte » et « grillade »), à des tarifs oscillant entre 13 et 15,50 /kg, selon le type danimal et le type de colis. Les autres animaux sont vendus à Unébio, exceptés les broutards qui sont écoulés via Bovinéo dans des circuits conventionnels. Ces broutards restent cependant assez bien valorisés (1 076 /tête en moyenne durant lannée 2020). Comme Unébio sanctionne les carcasses de plus de 510 kg, les trois agriculteurs passent prioritairement en vente directe les vaches les plus lourdes et les moins bien conformées. Cette année, les associés ont également vendu à Unébio six jeunes femelles (non destinées à la reproduction) valorisées en veaux rosés.
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Complémentation des animaux à la pâture : Un choix à raisonner
Nicolas DESMARIS, AuteurUn éleveur peut choisir de complémenter ses animaux à la pâture : cela peut permettre de réduire la durée de finition ou de compenser une herbe moindre en qualité ou/et en quantité. Cela doit être alors un choix raisonné, selon ses objectifs techniques et économiques, son système, lherbe disponible ou encore les animaux produits. Par exemple, la complémentation peut avoir un effet marqué chez les veaux, mais il semble intéressant de ny recourir que si la croissance permise par lherbe ne correspond pas aux objectifs attendus. De même, pour les bufs, cette pratique nest à envisager que si la ressource en herbe devient limitante. Dans tous les cas, et surtout en systèmes bovins allaitants biologiques où la part de lherbe est importante, la priorité est une bonne gestion de cette dernière, par le pâturage tournant par exemple.
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Dossier : Bovins Bio : Des pistes pour réussir lengraissement
Lucie POUCHARD, AuteurLa production de viande bovine biologique continue à se développer avec, par exemple, 5 % du troupeau allaitant français engagé en AB en 2019. Or, la finition rencontre certaines contraintes techniques en bio, notamment à cause du prix élevé des concentrés, ce qui incite à favoriser les ressources produites sur la ferme. Aussi, finir en bio sous-entend une gestion rigoureuse de lherbe, aussi bien pâturée que récoltée, comme le montre le témoignage de Jérôme Maugeais, naisseur-engraisseur dans le Maine-et-Loire, qui engraisse tous ses animaux pour la vente en filière longue, tout en étant autonome au niveau alimentaire. Cela demande aussi dadapter sa production au potentiel de son exploitation. La question de lâge à labattage est également à prendre en compte pour s'en sortir économiquement. La Ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou a analysé les données recueillies sur 356 vaches limousines élevées en AB et suivies de 2000 à 2015. Les résultats obtenus montrent, en plus de fortes variations individuelles dans les performances des animaux, quengraisser des vaches de plus de six ans est moins rentable : « Les derniers kilos coûtent cher à produire ». Par ailleurs, produire des carcasses plus légères est une piste à étudier, même si les filières traditionnelles peinent à valoriser les plus légères. Avoir des animaux plus précoces serait une solution pour faciliter la finition en AB, soit grâce au croisement (par ex. avec de lAngus, piste étudiée sur la Ferme de Thorigné, mais aussi par lINRAE sur le site expérimental de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme), soit en faisant évoluer la génétique des races françaises, sélectionnées aujourdhui plutôt pour produire des broutards qui partent à l'engraissement à l'exploitation.
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Films : Exemples de systèmes d'élevage de veaux sous la mère ou avec une vache nourrice
Ces vidéos (en allemand, sous-titrées en français) proposent trois témoignages d'agriculteurs et d'agricultrices sur leurs pratiques d'élevage des veaux. Le premier présente la ferme Grieder, qui pratique l'élevage de remontes pour l'engraissement (broutards) avec des vaches de race mixte qui nourrissent à la fois leurs propres veaux et d'autres achetés à une ferme laitière. Les vaches sont également traites, pour la vente directe, mais aussi pour l'observation et la docilité. Dans la ferme Betschart, les veaux tètent leur mère durant trois jours après le vêlage, puis sont élevés avec des vaches nourrices. Dans la ferme Glauser et Schneider, les éleveurs ont un système similaire et gardent les veaux jusqu'à 6 mois. Ceux qui sont destinés à être broutards partent dans une autre ferme.
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Guide éleveur.se.s : Elever des bovins allaitants bio
Ce guide rassemble des données sur la production de viande bovine bio, issues d'un travail de recherche bibliographique, d'échanges avec des experts de la production de viande bovine bio et de relevés de pratiques d'éleveur-se-s de 9 fermes en Pays de la Loire en systèmes naisseur-engraisseur, engraisseur ou veaux de lait sous la mère. La coordination agrobiologique des Pays de la Loire souhaite ainsi accompagner les porteurs de projets d'installation ou de conversion en viande bovine bio. Ce document souligne, en particulier, l'intérêt de trouver le modèle qui correspond à chacun, mais avec une constante, celle d'arriver à une autonomie satisfaisante en matière d'alimentation des animaux, ainsi qu'à une bonne valorisation de ses produits. Les étapes de l'installation ou de la conversion en bovins bio allaitants sont décrites, la réglementation est rappelée ; puis, des références technico-économiques sont présentées, ainsi que des informations sur l'alimentation et l'autonomie alimentaire, le choix du type d'animaux, l'adaptation à la sécheresse, la production de veaux, la santé du troupeau, la commercialisation et l'abattage à la ferme.
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Synthèse régionale coûts de production Bovin Viande : Auvergne-Rhône-Alpes : Diagnostics réalisés entre 2015 et 2017
Christèle PINEAU, Auteur ; Adrien LALLOUE, Auteur ; Thierry CHARROIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Cette synthèse présente les coûts de production dateliers bovins viande situés en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se base sur les coûts de production de 626 exploitations et porte sur les performances économiques des années 2015, 2016 et 2017. Cette synthèse commence par présenter les références technico-économiques des systèmes naisseurs et naisseurs-engraisseurs, avant de présenter celles des systèmes en agriculture biologique et des exploitations qui commercialisent leur production en vente directe. Ainsi, pour chaque système de production étudié, cette analyse fournit : une description des exploitations étudiées (main duvre, SAU, chargement, nombre de vêlages SFP, surface en herbe ), une analyse détaillée des coûts de production et des produits, ainsi quune étude plus approfondie sur les coûts dalimentation (concentrés et minéraux, fourrages, amendements, semences ) et les frais délevage (frais vétérinaire, reproduction ).
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Coûts de production des ateliers bovins viande en Agriculture Biologique
Pascal BISSON, Auteur ; Delphine BRETON, Auteur ; Baptiste CORNETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2019Cette brochure analyse les performances technico-économiques dateliers bovins viande conduits en agriculture biologique. Les résultats économiques de 81 ateliers situés en Pays de la Loire ou dans les Deux-Sèvres ont été analysés. Cet échantillon était composé de 60 systèmes naisseurs, 14 systèmes naisseurs - engraisseurs de veaux sous la mère et 7 systèmes naisseurs - engraisseurs de bufs. Ce document commence par décrire les grandes caractéristiques (valeurs moyennes) de ces trois systèmes de production : main duvre, UGB total, nombre de vêlages, chargement, SAU, assolement (part dherbe, de cultures fourragères, de céréales et protéagineux autoconsommés et de cultures de vente), etc. Les coûts de production et les produits générés par ces systèmes sont ensuite plus amplement détaillés, ainsi que des références technico-économiques pour les différentes catégories danimaux (broutards, veaux sous la mère, bufs, vaches de réforme). Enfin, des pistes sont évoquées pour améliorer les performances économiques de ces élevages.
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Dossier : Bio : De la difficulté dengraisser tous les mâles bio
François D'ALTEROCHE, AuteurEn production bovin viande biologique, le constat est double : la demande et loffre sont en croissance (les tonnages danimaux allaitants abattus ont plus que doublé en 10 ans), mais le potentiel de production des cheptels bovins biologiques est loin dêtre valorisé dans sa totalité en AB. En majorité, les éleveurs valorisent en bio essentiellement les femelles, écoulant le plus souvent les mâles en broutards dans le circuit conventionnel, avec des prix de vente souvent pénalisés pour cause danimaux trop légers car non complémentés. Produire de jeunes taurillons en AB est difficile car la part de concentrés dans la ration journalière est limitée et que le coût des concentrés biologiques est élevé. Face à cela, nombre déleveurs sengagent dans la production de veaux (veau de lait sous la mère, veau rosé, veau dAveyron...). Lautre alternative est la production de bufs, avec le problème de leur longue immobilisation sur pied et leurs besoins en place ou en stock de fourrages. Néanmoins, cette production permet de fournir une viande finie avec un minimum de concentrés. Lenjeu est souvent de réduire lâge dabattage, en valorisant au mieux le pâturage et les fourrages ou en travaillant aussi sur la génétique (doù la question des atouts possibles de races plus précoces que les races françaises). Pour éclairer ces questions, ce dossier présente les conduites menées sur deux fermes expérimentales, toutes deux en race Limousine : celle de la Ferme des Bordes qui produit des bufs lourds, tardifs (autour de 38 mois) mais valorisant bien les fourrages grossiers, et celle de la Ferme de Thorigné dAnjou, qui commercialise des bufs gras, lourds mais abattus à un peu plus de trente mois. Ce dossier présente aussi un élevage en Haute-Vienne qui commercialise tous ses mâles, soit en veaux sous la mère, soit en bufs dun peu plus de 30 mois. Le dernier cas présenté est celui dun GAEC dans le Cher qui soriente vers le veau rosé mais teste aussi la production de JB finis après un second passage à lherbe.