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Autonomie alimentaire, Résilience, Changement climatique



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Compilation bibliographique sur les scénarios, les prospections et les questionnements liés à lélevage de ruminants à lhorizon 2030-2050
Cette compilation bibliographique regroupe une cinquantaine de références, éditées entre 2008 et début 2022, autour des scénarios prospectifs, des études prospectives et des controverses liés à lélevage, et plus particulièrement à lélevage biologique de ruminants, à lhorizon 2030 et 2050. Les études et scénarios prospectifs qui questionnent les systèmes alimentaires et les systèmes agricoles en abordant des thématiques pouvant impacter lélevage (ex : place des protéines animales dans les régimes alimentaires, rôle des effluents délevage dans la fertilisation et les flux dazote) ont également été pris en compte. Ces références ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique qui réunit actuellement plus de 43 000 références documentaires. Les documents sélectionnés ont été classés selon léchelle géographique considérée (échelle mondiale, européenne, nationale ou régionale) et selon les grandes thématiques abordées (environnement, économie et sociologie). Cette compilation bibliographique a été réalisée dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2, 2021-2022), dont une des actions consiste à mener collectivement un travail de réflexion et de prospective sur le développement et la durabilité des filières viandes biologiques basées sur lherbe dans le Massif Central.
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Dossier de presse : Collectif BioRéférences : réflexions sur les évolutions et les pistes davenir pour les élevages biologiques ruminants du Massif Central
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Julie GRENIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Lacquisition de références technico-économiques est essentielle pour aider au développement de lagriculture biologique. Dans le Massif Central, cette activité est au cur de travaux menés par différents acteurs de la bio depuis de nombreuses années. Ces acteurs ont peu à peu développé des habitudes de travail communes. Ils ont ainsi harmonisé leurs collectes de données et leurs outils. Ils se sont ensuite fédérés sous le nom de « Collectif BioRéférences ». Après sept années de collecte et de traitement de données, ce collectif a organisé un colloque de restitution, le 28 novembre 2022, pour présenter des références technico-économiques sur les élevages bio du Massif Central. Ce dossier de presse reprend les principaux apports de cette journée. Il commence par présenter les grandes tendances dévolution de ces élevages entre 2014 et 2018 (agrandissement des structures, bonnes performances technico-économiques des exploitations, avec toutefois des résultats économiques en baisse, notamment fragilisés par les sécheresses à répétition), ainsi que des pistes damélioration pour augmenter leur résilience. Des focus sont ensuite réalisés sur chaque filière : la filière caprine bio continue de croître, mais reste fragile ; la filière bovins lait bio voit globalement ses revenus menacés par les sécheresses successives et la stagnation du prix du lait ; les élevages naisseurs-engraisseurs de bovins viande bio restent économes, mais voient leur rémunération diminuer au fil des ans ; les élevages ovins lait bio reposent sur des systèmes en filière longue qui se sont modernisés ; la filière ovins viande bio tend vers une diversification des exploitations et des débouchés. Un focus est également réalisé sur lévolution des coûts de production en 2022 (année marquée par des contextes climatiques et économiques relativement compliqués).
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Les Notes de La Fabrique Ecologique Fondation pluraliste de lécologie : Note ouverte à la co-construction citoyenne : Les prairies et lélevage des ruminants au cur de la transition agricole et alimentaire
François DEMARQ, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; Elyne ETIENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (150-154 Rue du Faubourg Saint Martin, 75 010, FRANCE) : LA FABRIQUE ECOLOGIQUE | 2022Les transitions agricoles et alimentaires, notamment dans le domaine de lélevage, sont indispensables pour faire face à lurgence écologique et aux enjeux sanitaires. Ces transitions savèrent néanmoins complexes. Cette Note, dédiée aux élevages de ruminants, sattèle à résoudre la contradiction apparente entre le besoin de protéger les prairies permanentes (pour le stock important de carbone quelles abritent dans leurs sols et pour les services écosystémiques quelles rendent à lagriculture et à la société) et la nécessité de réduire les émissions de méthane dues aux ruminants (environ 9 % des émissions de gaz à effet de serre de la France), tout comme notre consommation de protéines animales (pour suivre les recommandations de santé publique), ce dernier point impliquant de réduire la place de lélevage dans la production agricole. Pour tenter de trouver un compromis, cette Note apporte des éléments de réflexion et de discussion articulés en deux parties : la première détaille les multiples enjeux auxquels doit répondre et faire face lélevage de ruminants ; la seconde offre une vision et des propositions pour un avenir durable des élevages de ruminants à lhorizon 2050. Ce document est le fruit dun groupe de travail constitué dexperts. Il est ouvert à la co-construction citoyenne : tout citoyen peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires ou en proposant des amendements précis. À lissue d'une période dédiée aux amendements, le groupe de travail se réunira pour retenir les ajouts pertinents.
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Afterres2050 : La place de l'élevage face aux enjeux actuels : Eléments de réflexion
Christian COUTURIER, Auteur ; Michel DURU, Auteur ; Antoine COUTURIER, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2021Selon les auteurs de cette note, le débat sur lélevage doit sémanciper des postures pro/anti et retrouver de la nuance. Pour cela, le débat devrait se focaliser sur la comparaison de scénarios contrastés de réduction de lélevage dans une large plage, par exemple de -30 %, -50 % ou -70 %. Par ailleurs, il est indispensable de distinguer systématiquement les différents types de productions (lait/viande, ruminants/monogastriques) et les formes délevage (extensif/intensif), et de ne pas simplifier la réalité de manière outrancière, car chaque système présente ses avantages et ses inconvénients. En outre, il existe un continuum entre les différents systèmes. De plus, le débat ne doit pas être centré sur un seul enjeu. Il doit intégrer lensemble des problématiques, notamment le climat, la biodiversité, les enjeux déconomie rurale et déquilibre des territoires. Sur la question climatique, la discussion ne doit pas porter uniquement sur les questions datténuation, mais aussi sur la vulnérabilité, ladaptation et la résilience des agricultures. Ainsi, le document aborde différentes questions sur lesquelles les auteurs apportent des chiffres et des éléments de réflexion : Les animaux sont-ils indispensables au maintien de la fertilité des sols ? ; Produire bio sans élevage est-il possible ? ; Consommations de viande et de lait : Peut-on réduire l'une sans l'autre ? ; etc.
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Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur lélevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - Lalimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et sadapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. Sensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à lagroforesterie : 1 - Loutil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 Laccompagnement du réseau des Chambres dagriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de lagroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à limpact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
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Dossier : Les systèmes fourragers s'adaptent au changement climatique
Aurélie MADRID, Auteur ; Jean-Christophe MOREAU, Auteur ; Émilie SKOWRON, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs caprins doivent faire face à des aléas climatiques de plus en plus intenses et récurrents qui impactent fortement les systèmes fourragers. Dans ce dossier, après un exposé des évolutions climatiques à attendre pour les années à venir et de leurs impacts sur la production fourragère, des résultats de recherche et des témoignages d'acteurs de la filière caprine viennent proposer des pistes d'adaptation : sélection variétale et mélanges prairiaux ; résilience des systèmes caprins (projet REDCap) ; diversification des surfaces fourragères, y compris par l'implantation de cultures dérobées et d'arbres fourragers ; ou encore systèmes basés sur le pastoralisme.
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Lélevage paysan et le dérèglement climatique
Jérôme GOUST, AuteurSelon une étude de la FAO, lélevage produirait 18 % des émissions globales de GES, bien avant celles causées par le transport. Lauteur revient ici sur ces chiffres et rappelle que ces 18 % concernent toute la chaîne de production (déforestation, élevage, production et transport des aliments pour les animaux, transformation et stockage des denrées animales produites ). Il souligne la différence de taille entre lélevage paysan et lélevage intensif concernant cet impact et ne pense pas que les élevages de porcs et de volailles soient moins fautifs que les élevages de ruminants. Il rappelle que le pâturage des herbivores permet de maintenir des prairies (puits de carbone) et dentretenir des parcours, voire des haies ; ces différents éléments étant propices à la biodiversité. Selon lui, il faudrait redonner la priorité à un élevage paysan, bio et agroforestier pour que lélevage retrouve son rôle positif. Ceci ne serait possible que par un changement dalimentation et non par le véganisme (fausse solution pour lauteur).
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Le GIEE « Lautonomie alimentaire des élevages face au changement climatique »
CIVAM AGRIBIO ALPES-MARITIMES, AuteurDans les Alpes-Maritimes, cinq éleveurs de petits ruminants bio ont formé un groupe afin déchanger sur leurs pratiques agro-environnementales. Ils souhaitaient notamment optimiser leur gestion de lalimentation afin daméliorer leurs performances économiques, environnementales et dans le but de faire face au changement climatique. Agribio Alpes-Maritimes les a aidés à créer un GIEE (groupement dintérêt économique et environnemental) afin que le groupe soit reconnu et quils puissent davantage travailler ensemble et partager les compétences et les connaissances acquises. Les premières actions de ce GIEE, nommé « Lautonomie alimentaire des élevages face au changement climatique », ont débuté en novembre 2020 avec une formation sur le diagnostic des prairies bio à laide des plantes bio-indicatrices. Dautres actions sont déjà prévues pour 2021 : analyses de poils, de fourrages, journées techniques, formations, commandes groupées... Ce GIEE pourra être amené à évoluer (il nest pas exclusivement réservé aux éleveurs bio).
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Leviers dadaptation de lélevage des ruminants et des systèmes fourragers au changement climatique : état des lieux et propositions
Quels sont les leviers dadaptation mobilisables par lélevage de ruminants pour faire face au changement climatique ? Sont-ils suffisamment diffusés et encouragés ? Le Conseil général de lalimentation, de lagriculture et des espaces ruraux (CGAAER) tente de répondre à ces questions en sappuyant sur les résultats de projets de recherche-développement et formule des propositions damélioration. Le CGAAER sest plus particulièrement intéressé aux adaptations liées aux systèmes fourragers (sélection despèces végétales, techniques de pâturage et de conservation des fourrages, autonomie fourragère ), même sil a étendu sa discussion à la conduite des élevages de ruminants (sélection de races adaptées, conduite des troupeaux, valorisation des produits ). Ce rapport présente ainsi : 1 - un état des lieux de la R&D sur les adaptations des systèmes fourragers et de lélevage au changement climatique ; 2 - des propositions pour améliorer la diffusion, la vulgarisation et lappropriation des résultats obtenus ; 3 - une évaluation de la capacité des filières et des fournisseurs à sadapter ; 4 - les conséquences de ces changements sur les territoires délevage ; 5 des propositions pour favoriser ladaptation (améliorer la coordination ministérielle ; se doter de la capacité permanente de mesurer les évolutions en cours ; mobiliser les établissements denseignement technique agricole au travers de leur mission de développement des territoires ; faciliter lacquisition de données météorologiques régionales ; encourager davantage des leviers clés de la transition climatique ; assurer une meilleure coordination des actions locales et nationales ; encourager les paiements pour services environnementaux).
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Quelle résilience des élevages caprins biologiques ?
Christel NAYET, AuteurUne étude a été menée, dans le cadre du projet Casdar Résilait (2016-2020), auprès de 24 élevages caprins biologiques en Auvergne-Rhône-Alpes, Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Bretagne et Aveyron, sur les risques et les facteurs de résilience (capacité à sadapter aux aléas à moyen ou long terme). Les éleveurs enquêtés identifient, pour leur situation, différents freins ou risques, liés à la production (aléas climatiques, problèmes sanitaires ), au marché (chute/volatilité des prix, coût des intrants ), à des questions financières (ex. lendettement), à la ressource humaine (charge de travail croissante, manque de main duvre ou de repreneurs ) ou à la règlementation (diminution des aides, augmentation des normes ). Dans ce contexte et face aux difficultés engendrées, des facteurs de résilience ont aussi été mis en avant par les éleveurs : la certification bio qui peut notamment être un plus pour la commercialisation, le travail collectif via des groupes déchange et des formations qui facilitent lautonomie de décision.
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Améliorer les performances des polyculteurs éleveurs
Costie PRUILH, AuteurLe Casdar RED-SPyCE a analysé les résultats économiques de 1 190 fermes en polyculture-élevage (ateliers bovins, ovins, caprins, conventionnels et biologiques). Les systèmes de production de ces fermes valorisent plus ou moins les complémentarités qui existent entre leurs différents ateliers (ex : cultures autoconsommées) et réalisent plus ou moins des économies liées à la mutualisation de leurs facteurs de production. Afin danalyser lincidence de ce couplage sur les performances économiques des exploitations, les différentes fermes étudiées ont été réparties en trois catégories : couplage faible (357 fermes), couplage moyen (476 fermes) et couplage élevé (357 fermes). Les résultats montrent que les fermes au couplage élevé mobilisent davantage leurs cultures pour lautoconsommation (elles sont plus autonomes en concentré et en paille), comptent plus de prairies ou les valorisent mieux, ont moins recours à lensilage de maïs, dépendent moins des engrais minéraux En bovins lait, ceci se traduit par des fermes plus autonomes et économes, avec des chargements et des rendements laitiers moins élevés, des charges opérationnelles par produit brut mieux maîtrisées et des charges de structure moins importantes. De manière générale, le résultat courant par hectare des fermes au couplage élevé est plus stable sur le long terme que celui des autres fermes. Ces fermes au couplage élevé sont donc moins sensibles aux aléas. Cette étude a également révélé quelles ont une meilleure empreinte environnementale.
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Larbre fourrager, une ressource pour faire face au changement climatique
Claire BOYER, AuteurEn Ardèche, la ferme du Pradel expérimente le pâturage darbres fourragers, et plus particulièrement le pâturage du mûrier blanc. Cet arbre a été identifié, avec le frêne, comme lune des espèces présentant de bonnes valeurs nutritionnelles pour les caprins, notamment en termes de MAT et de digestibilité. La ferme du Pradel possède une parcelle de deux hectares de mûriers blancs. Ces derniers sont implantés depuis 20 ans et sont taillés en têtard et en haut-jet. Durant lété 2020, 36 chèvres ont pâturé dans cette parcelle pendant neuf jours. Durant cette période, elles ont produit autant de lait quen bâtiment (avec une ration à base de foin de luzerne). Le taux protéique du lait est resté stable tandis que le taux butyreux a légèrement eu tendance à augmenter. Cette expérimentation va se poursuivre en 2021, dans le cadre du programme Apache (arbres pâturés par les chèvres).
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Composition chimique et digestibilité in vitro des feuilles darbre, darbuste et de liane des milieux tempérés en été
Les arbres, arbustes ou lianes pourraient-ils servir de ressources fourragères pour des ruminants en été en complément des fourrages classiques qui viendraient à manquer ? Cet article présente la composition chimique (notamment en tanins et en minéraux) et la digestibilité in vitro des feuilles de 52 ligneux et d'espèces herbacées présentes en été en France métropolitaine. Létude a été réalisée sur 31 espèces darbres, 14 espèces darbustes, 7 espèces de lianes et 9 espèces herbacées prélevées au mois daoût, de 2014 à 2017, dans différentes régions françaises. Les résultats montrent une diversité importante des valeurs nutritives des ligneux, avec néanmoins des valeurs comparables à celles des fourrages herbacés classiques. Plusieurs espèces ligneuses (mûrier blanc, figuier, saule marsault, prunellier, sureau, grenadille) présentent une excellente valeur nutritive, aussi bonne que celle de bons fourrages, tant sur les plans énergétique et protéique quau niveau de leurs teneurs en minéraux dintérêt. Dautres espèces se caractérisent par leur richesse en certains minéraux (néflier et bourdaine pour le phosphore, cornouiller sanguin et tilleul pour le calcium) ou en tanins condensés (robinier, vigne).
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Dossier : Haies et arbres fourragers
Sylvie LA SPINA, AuteurEn Belgique, la Déclaration de politique régionale wallonne a fixé un objectif ambitieux : planter quatre mille kilomètres de haies dici cinq ans en Wallonie. Cet objectif intervient après plusieurs années de destruction des haies au profit du remembrement et de la mécanisation. En 2012, ce territoire ne comptait plus que 16 mètres de haies par hectare. Les intérêts des haies et des arbres fourragers sont pourtant nombreux. Ils favorisent tout d'abord la biodiversité en consolidant les réseaux écologiques et répondent aux enjeux climatiques en stockant du carbone. En élevage de ruminants, ils présentent dautres avantages : ce sont des appoints dalimentation en cas de sécheresse ; ils améliorent le bien-être animal (abri) ; ils augmentent la fertilité des sols ; leurs feuilles riches en tanins condensés améliorent la digestion et labsorption intestinale des protéines chez les ruminants (ce qui entraîne une diminution des émissions de méthane et de protoxyde dazote), ces mêmes tanins ont également des propriétés antibiotiques et antiseptiques pour les animaux Après avoir détaillé ces divers avantages pour lélevage, ce dossier apporte des conseils techniques et pratiques pour implanter des haies : réflexion autour de la maximisation de leurs bienfaits, méthodes et périodes de récolte, entretien, types darbres (arbres têtards, arbres émondés, cépées et taillis), structure dune haie type, choix des essences Ce dossier propose ensuite des pistes pour privilégier les haies dans les campagnes, en rappelant la place de larbre dans le monde paysan et les causes de son déclin : les leviers à mobiliser pour son retour, limportance de la sensibilisation des producteurs et le développement daides au débouché plutôt quà la plantation.
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Effets de lincorporation de Stipa tenacissima L. et de feuilles dolivier dans lalimentation des chèvres sur la production de lait et sa qualité
N. AYEB, Auteur ; M. HAMMADI, Auteur ; T. KHORCHANI, Auteur ; ET AL., AuteurPour faire face aux variations des facteurs climatiques et gérer les sécheresses saisonnières et prolongées, les éleveurs du sud de la Tunisie ont recours à diverses stratégies dadaptation. Pour assurer les besoins alimentaires de leurs troupeaux, ils profitent des saisons favorables pour créer des réserves alimentaires, notamment par la fauche despèces végétales non cultivées ou la collecte de résidus de récolte tels que les feuilles dolivier. Le cas de lalfa Stipa tenacissima L. constitue lun des exemples les plus connus dans les régions montagneuses du sud tunisien. Cette étude, réalisée dans cette région et basée sur les pratiques traditionnelles des éleveurs locaux, vise à déterminer les effets de lincorporation de feuilles dolivier séchées et de lalfa Stipa tenacissima L. dans le régime alimentaire des animaux. Un essai dalimentation a été réalisé sur 20 chèvres de race locale. Ces chèvres ont été divisées en deux groupes de dix animaux : le premier a reçu du foin davoine (témoin), le deuxième a reçu du foin dalfa Stipa tenacissima L. avec des feuilles dolivier séchées (groupe STO). Les deux groupes ont également reçu une complémentation de 500 g de concentré commercial. Les résultats montrent que la production laitière, la densité du lait, les teneurs en protéines et en lactose ont été similaires dans les deux groupes. Cependant, le taux de matière grasse a été plus élevé dans le lait du groupe STO (5,44 % contre 5,01 % pour le témoin). Lalfa Stipa tenacissima L. peut donc contribuer à améliorer la qualité nutritionnelle du lait.