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Autonomie alimentaire, Résilience, Changement climatique
Lettre Filières FNAB - Lait n° 13
Niels BIZE, Auteur ; Maëlys BOUTTES, Auteur ; Ika DARNHOFER, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 13 est composée des articles suivants : - Des producteurs bio solidaires face aux difficultés climatiques ; - La conversion à la bio pour améliorer sa situation ; - Phytothérapie : Quel contexte réglementaire en agriculture biologique ? ; - Vulnérabilité et stratégies adoptées par les fermes laitières en conversion ; - Nathalie Delahaye - Bovins lait - Val d'Oise ; - François Borel - Caprin lait et oléiculture - Bouches-du-Rhône ; - Bien-être animal en bio : Faire toujours mieux !
Lettre Filières FNAB - Lait n° 14
GAB 85, Auteur ; Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 14 est composée des articles suivants : - Santé animale : Focus sur la méthode OBSALIM® ; - Le pâturage des chèvres sous toutes ses coutures ; - Didier Larnaudie et Alain Beyer - Bovins lait - Aveyron ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2 ; - Note de conjoncture du lait bio en France et en Europe - Premier semestre 2019 ; - Les freins à la conversion en élevage caprin ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Quel foin pour quels objectifs ?
Dossier : Sécheresse 2018 : coup rude pour les éleveurs
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurLa sècheresse de l'été 2018 a impacté la pousse de lherbe. Au niveau national, cette dernière sétablit seulement à 32 % de la pousse de référence, sur la période allant du 20 juin au 20 septembre. La situation est encore pire au niveau de la région Grand-Est pour laquelle ce chiffre nest que de 8 % de sa pousse de référence. Une enquête menée dans cette région auprès de 147 producteurs en AB a montré que la moitié dentre eux ont déjà dû faire des aménagements : achat de fourrages et/ou vente danimaux. Les opérateurs doivent dailleurs faire face à une arrivée importante danimaux de tous types, plus ou moins maigres. Dans cette situation, il faut savoir que, si lachat daliments conventionnels reste possible sur dérogation, cela reste très encadré : limité aux fourrages, si possible que pour les animaux non productifs, obligation de ne plus avoir de tels fourrages sur lexploitation au plus tard le 30 avril 2019 Par ailleurs, léchange direct entre agriculteurs est possible mais, là aussi, en respectant la réglementation, qui rend notamment obligatoire le passage physique ou comptable par un organisme collecteur pour les céréales (sur le principe fixé par la loi de la séparation des métiers de production ou de stockage, de ceux de la commercialisation). Ces aléas climatiques devenant de plus en plus fréquents, des actions sont en cours, dans le Grand Est ou ailleurs, pour faciliter les échanges entre éleveurs et polyculteurs sur le moyen et long terme (principe de lautonomie à léchelle du territoire). Il peut être aussi intéressant de repenser son pâturage pour loptimiser. Des formations peuvent aider à identifier les pratiques les plus adaptées à son système.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 11
Raphaël DELVA, Auteur ; BIO EN GRAND EST, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 11 est composée des articles suivants : - L'alimentation à l'herbe, un défi technique pour la ferme du Rivetin et ses 120 vaches ; - Concilier robot de traite et pâturage au GAEC de Rosen ; - Thierry Remy - Bovins lait et viande - Haute-Marne ; - Favoriser l'échange de fourrages bio ; - Vanessa Masto - Caprin - Alpes de Haute-Provence ; - "Élever des chèvres bio", le guide de la CAB ; - La Terre est Notre Métier - Le salon des professionnels de la bio.
Space à Rennes : Toujours plus dynamique !
Frédéric RIPOCHE, AuteurAu sein du Space, le grand salon des productions animales, dont l'édition 2018 s'est tenue du 11 au 14 septembre à Rennes, le stand bio prend de plus en plus de place. Il réunit une dizaine de structures présentes pour renseigner les visiteurs - éleveurs, entreprises, techniciens, étudiants, etc. Quatre conférences ont également été organisées à cette occasion. Deux d'entre elles concernaient plus particulièrement la filière Bovin lait. Des notions relatives à l'autonomie alimentaire et à la résilience de ces élevages ont été présentées, certaines étant issues des projets Casdar Optialibio et Résilait et du programme Reine Mathilde. La Frab Bretagne a aussi mené une étude ciblée sur la période de conversion des élevages laitiers et visant à identifier leurs stratégies d'évolution en lien avec leur vulnérabilité. En monogastriques, l'enjeu actuel de la filière, notamment en ufs et volailles de chair, est de faire face à l'explosion des conversions. L'autonomie alimentaire est là encore au cur des débats et plusieurs initiatives visent à développer l'approvisionnement français en aliments. Enfin, du côté des petits ruminants (brebis et chèvres), et en particulier pour les caprins, une augmentation des volumes laitiers est toujours nécessaire pour répondre à la demande.
Déficit fourrager : on ne vous fera plus le coup de la panne !
Jérémie JOST, AuteurLes aléas climatiques à répétition de ces dernières années mettent à mal la constitution de stocks fourragers. Pour y faire face, il est important d'avoir une production de fourrage cohérente avec les besoins du troupeau, rappelle Jérémie Jost, de l'Institut de l'Élevage. En fonction des rendements des prairies, un ratio de 6 à 8 chèvres par hectare de SFP est conseillé. Différentes voies sont proposées pour limiter le déficit fourrager. Les dérobées, implantées entre deux cultures, permettent des récoltes supplémentaires, généralement en fin d'été ou au début du printemps. Le mélange de légumineuses et graminées ou crucifères assure un fourrage plus riche et qui séchera mieux. Suite à des déficits réguliers, le système fourrager doit être repensé : privilégier des espèces adaptées (trèfles ou fléoles pour les parcelles fraîches à risques d'alternance hydrique ; luzerne ou fétuque élevée pour les parcelles séchantes), réfléchir au mode de récolte, mais aussi à la contractualisation si les terres sont insuffisantes. Jérémie Jost conclut en évoquant la ressource fourragère potentielle que représentent les arbres, arbustes et lianes. Certaines espèces présentent d'intéressantes valeurs énergétiques et protéiques, comme le mûrier blanc, le frêne, le tilleul ou l'aulne de Corse.
Les prairies à flore variée : Compilation bibliographique réalisée à partir de la Biobase d'ABioDoc : Références de 2012 à 2016
Cette bibliographie qui porte sur les prairies à flore variée (références de 2012 à 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible librement à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche Mélibio (« Comment valoriser la diversité des espèces, des variétés fourragères et des pratiques culturales en AB pour sécuriser les systèmes dalimentation des ruminants du Massif Central »), financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
Le dossier : Sécuriser lalimentation du troupeau face aux aléas du climat
Maxime VIAL, Auteur ; Xavier CHAREYRE, Auteur ; Stéphane MALROUX, Auteur ; ET AL., AuteurDes aléas climatiques de plus en plus marqués et fréquents sont une réalité pour les éleveurs, notamment dans le Massif Central. En effet, sur la période 1959-2009, la température moyenne annuelle sur le Massif Central a augmenté de 1.3 °C, avec une hausse plus marquée au printemps et en été. Si les précipitations ne montrent pas de grands changements, il existe de plus fortes variabilités climatiques inter et intra-annuelles. Globalement, il est constatée une augmentation de lévaporation et un assèchement marqué des sols, impactants pour lagriculteur. Face à cela, les éleveurs peuvent sadapter, soit à court terme (ex : achat de fourrages), soit en faisant évoluer leurs systèmes de façon plus durable (ex : mise en place dun système fourrager intégrant des surfaces pastorales ou de milieux semi-naturels). Ils peuvent mobiliser des leviers de compensation (ex : approvisionnement contractualisé de fourrages), ou danticipation (mise en place de cultures fourragères, pérennes et résistantes). Cet article illustre, à travers divers témoignages, les leviers dadaptation possibles.
Mieux comprendre les dynamiques d'évolution des légumineuses dans les associations et les prairies multi-espèces
P. PELLETIER, Auteur ; F. SURAULT, Auteur ; F. GASTAL, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 226 - Les légumineuses fourragères et prairiales : Quoi de neuf ? Juin 2016) / p. 121-133 (13)Cette synthèse d'essais récents apporte des informations sur les dynamiques d'évolution des légumineuses dans les prairies d'associations et multi-espèces. Le choix d'espèces adaptées au contexte (sol, climat et mode d'exploitation) est primordial pour la productivité et la pérennité de ces prairies ; l'impact des doses de semis des légumineuses est faible. Certaines légumineuses (luzerne, trèfle violet ou trèfle blanc) ont tendance à dominer et entraînent la disparition des autres légumineuses. Les espèces très peu concurrentielles (lotier corniculé) ne se développent qu'en l'absence d'espèces agressives. Une question importante subsiste, celle de l'influence de la variété des espèces semées sur ces dynamiques d'évolution des légumineuses en mélange.
Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
Etude des systèmes fourragers méditerranéens et de leur conception sous stress hydrique
Cette étude a été menée dans le cadre du projet Mélibio porté par le Pôle Agriculture biologique Massif Central. Ce projet a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs dans la sécurisation de leur système fourrager. Dans le Massif Central, le changement climatique va augmenter la fréquence des sécheresses, menaçant l'autonomie fourragère des élevages. Afin d'explorer les possibilités d'y faire face, cette étude, menée en partenariat avec l'Inra et l'Itab, identifie les caractéristiques des systèmes fourragers dans des zones où les sécheresses sont récurrentes : la Catalogne et la Toscane. Des enquêtes ont été menées auprès d'éleveurs et de techniciens en 2014. Dans les zones méditerranéennes, les cultures fourragères pérennes sont relativement peu utilisées (sauf la luzerne), mais font l'objet d'une réflexion. En revanche, les cultures fourragères annuelles utilisant des variétés locales sont une variable d'ajustement importante. Les surfaces pâturées sont parfois réduites afin de constituer un stock de foin en prévision de la sécheresse annuelle. C'est souvent une diversité de pratiques, de la gestion des stocks à l'irrigation en passant par le pâturage en forêt, qui permet aux éleveurs de faire face au déficit hydrique. Même si le Massif Central ne promet pas d'être aussi aride que la Toscane ou la Catalogne, certaines méthodes pourraient être transposables.
Dossier - Cultures fourragères : Du champ à l'animal, grand angle sur la luzerne
Jean-Marc GALTIER, Auteur ; Benoit DELMAS, Auteur ; William FISCHER, Auteur ; ET AL., AuteurAlors que la luzerne est traditionnellement présente dans le sud et l'est de l'Aveyron, où prédominent les élevages ovins et caprins, elle est peu présente sur le nord et l'ouest du département, zones à dominante bovine. Pourtant, face à la nécessité d'optimiser leur autonomie protéique, les éleveurs de bovins s'interrogent de plus en plus sur l'intégration de la luzerne dans leur assolement et leurs rations. Pour ces derniers, mais également pour les éleveurs de petits ruminants habitués à ce type de fourrages, la Chambre d'agriculture de l'Aveyron compile, dans ce dossier, un ensemble de données techniques, de résultats d'observations et d'essais conduits dans le contexte pédo-climatique local. Les éléments de l'itinéraire technique, du semis à la récolte en passant par l'irrigation, ainsi que l'intégration de la luzerne dans les rations de brebis et vaches laitières, sont présentés. Particulièrement résistante à la sécheresse, la luzerne a également fait l'objet d'expérimentations dans le cadre du programme « Climfourel », dont les principaux résultats sont décrits.
Tackling the Future Challenges of Organic Animal Husbandry : 2nd Organic Animal Husbandry Conference
Gerold RAHMANN, Auteur ; Denise GODINHO, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2012En septembre 2012, des conférenciers provenant de différents pays se sont réunis à Hambourg (Allemagne)pour la 2e conférence sur l'élevage biologique organisée par l'IFOAM (International Federation of Organic Agriculture Movements). Les sujets qui ont été abordés concernent l'ensemble des aspects des élevages biologiques dans un objectif de durabilité. Les interventions ont abordé les sujets suivants : les interactions entre les animaux et le climat; les futurs marchés pour les produits d'élevage biologiques; les systèmes de pâturage biologiques dans les régions humides; les systèmes de pâturage biologiques dans les zones sèches; l'amélioration de la santé et du bien-être animal dans les fermes biologiques; la production d'ufs biologiques; les systèmes de production de poulets de chair biologiques; les approches alternatives dans les fermes laitières biologiques; les systèmes de production ovine et caprine biologiques; la durabilité dans les fermes laitières biologiques; les systèmes de production porcine biologiques; l'élevage et l'alimentation animale du futur; l'avenir de la sécurité sanitaire des aliments et de la souveraineté alimentaire; les traitements sanitaires. À la fin de cette conférence, un document de synthèse a été préparé par les organisateurs afin de mettre les conclusions de cette réunion à la disposition des personnes intéressées.