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Pâturage



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L'efficience des exploitations d'élevage de ruminants en agriculture biologique du Massif Central : avantage aux spécialisés herbagers
Patrick VEYSSET, Auteur ; M. GAUTIER, Auteur ; Julie GRENIER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018Ce texte, issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2018, présente une étude sur lefficience des exploitations délevage de ruminants en AB du Massif Central. Cette efficience est évaluée par la mise en regard du résultat obtenu (production agricole) et des moyens employés (facteurs de production). Les données technico-économiques, de 2014 et 2015, de 70 fermes du réseau BioRéférences ont été utilisées. Les systèmes spécialisés en production animale et herbagers semblent être les plus efficients, la diversification des cultures semblant limiter lefficience. Ce résultat devra être analysé plus en détail pour mieux connaître et comprendre les conséquences de la mise en cultures dune part de la surface agricole dans des systèmes délevage bio spécialisés.
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Gestion du parasitisme en élevage caprin
Marine PHILIPPE, AuteurLors dune journée axée sur le parasitisme, des éleveurs caprins bourguignons ont pu rencontrer des éleveurs du Syndicat Caprin de la Drôme qui travaille sur ce thème. Le vétérinaire Michel Bouy a encadré cet échange. Les strongles gastro-intestinaux sont pris pour exemple tout au long de cet article. Les chèvres sont globalement peu résistantes au parasitisme : à la base, elles se nourrissent de feuilles darbustes et darbres, elles sont moins habituées que les bovins et les ovins à être en contact avec les parasites qui se trouvent dans lherbe. De plus, limmunité contre les parasites est qualifiée dimmunité de « prémunition » : elle disparaît lorsque les parasites ne sont plus présents dans lanimal. Il faut donc veiller à ce que les chèvres soient constamment en contact avec de petites populations de parasites. Afin de pouvoir gérer son troupeau, il est essentiel de connaître le cycle de développement du parasite (description de celui des strongles gastro-intestinaux) afin didentifier les périodes et les lieux à risques. Par exemple, une parcelle fauchée et au soleil sera plus saine car les parasites auront été tués par la chaleur. Pour maîtriser le parasitisme, il est également possible de renforcer limmunité du troupeau. D'un point de vue génétique, il est conseillé de garder uniquement les chevrettes de mères qui nont pas eu de problème. Concernant lalimentation, il faut veiller à avoir des rations adaptées, des apports réguliers en minéraux ou distribuer du kéfir de lait pour les jeunes. Limmunité peut également être développée au pâturage en réservant les parcelles les plus saines pour les jeunes (parcelles fauchées lannée précédente). Pour limiter linfestation, il faut veiller à la rotation des pâtures : pas plus de cinq jours sur une même parcelle, pas moins de 5 cm de hauteur en sortie et éviter de revenir sur la même parcelle au cours de la saison. Le pâturage mixte et le pâturage en parcours permettent également de limiter linfestation. Enfin, il est possible de traiter. Il existe également des traitements alternatifs (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie) en prévention ou lors dune infestation moyenne. Les coproscopies avant la rentrée des animaux en bâtiment sont fortement conseillées.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 11
Raphaël DELVA, Auteur ; BIO EN GRAND EST, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 11 est composée des articles suivants : - L'alimentation à l'herbe, un défi technique pour la ferme du Rivetin et ses 120 vaches ; - Concilier robot de traite et pâturage au GAEC de Rosen ; - Thierry Remy - Bovins lait et viande - Haute-Marne ; - Favoriser l'échange de fourrages bio ; - Vanessa Masto - Caprin - Alpes de Haute-Provence ; - "Élever des chèvres bio", le guide de la CAB ; - La Terre est Notre Métier - Le salon des professionnels de la bio.
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Les moutons, ces nouvelles tondeuses tendance !
Bérenger MOREL, AuteurDes collectivités ou entreprises font de plus en plus appel à des moutons pour entretenir leurs espaces verts. Au vu de la demande grandissante en écopâturage urbain, de plus en plus de prestataires voient le jour, tels que lentreprise Ecomouton, en région parisienne. Son cofondateur, Laurent Le Peniec, explique son fonctionnement. Ecomouton a vu le jour en 2013 avec 350 ovins et compte, aujourdhui, entre 3 800 et 4 000 bêtes (essentiellement des moutons dOuessant, quelques solognotes et castillonnaises, ainsi que 300 chèvres), pour 19 salariés, dont 13 bergers. Cette entreprise offre des solutions « clé en main », en faisant une expertise du parcellaire et en définissant le nombre de moutons nécessaires. Les équipements sont ensuite installés par un prestataire de services externe, puis Ecomouton livre les ovins et assure le soin aux animaux. Le tarif est sous forme de loyer fixe et les coûts supplémentaires sont à la charge d'Ecomouton. Les agnelages se passent sur le site et tous les animaux sont gardés pour répondre au dynamisme du marché. Lentreprise dispose également de fermes de repli pour les moutons qui ne sont pas envoyés sur un site.
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Où Pâturer ?
Anne-Marie BRISEBARRE, Auteur ; Guillaume LEBAUDY, Auteur ; Pablo VIDAL GONZÁLEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2018
Le mode de vie pastoral, fondé sur la relation hommes-animaux-territoires et sur la mobilité, est partout malmené. Concurrencés par les pratiques de nos sociétés fortement urbanisées, marginalisés par les excès dune « idéologie verte » (wilderness, véganisme ) quelles tentent dimposer, les bergers cherchent leur place et posent cette question dont dépend leur survie et leur avenir : Où pâturer ? Cet ouvrage collectif, rédigé par des spécialistes des cultures pastorales, en témoigne : en Espagne, en France, en Italie, en Roumanie, au Maghreb, en Turquie, en Kirghizie, au Kazakhstan, éleveurs et bergers sont confrontés à des vicissitudes politiques, foncières, réglementaires, souvent conflictuelles et remettant dans de nombreux cas en cause la pérennité des cultures pastorales pourtant productrices de biodiversité, de paysages remarquables et daliments de qualité. Pour continuer dexister, ces cultures se défendent depuis plusieurs milliers dannées en faisant preuve de flexibilité, dinventivité et de ruse. Elles montrent leurs capacités de résilience et proposent des solutions hors des sentiers battus. Illustré de photographies, cet ouvrage met en lumière la beauté de la relation entre lanimal, la nature et lhomme, partout dans le monde.
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Un outil daide au gardiennage associant un GPS et un accéléromètre, quen disent les éleveurs ?
Pierre-Guillaume GRISOT, AuteurDans le cadre du projet CLOChèTE, 24 éleveurs pastoraux de petits ruminants, situés dans les Alpes de Haute-Provence, le Var, lAude et les Pyrénées Atlantiques, ont été enquêtés sur les utilisations possibles de capteurs embarqués (GPS et accéléromètre) sur des troupeaux pâturant dans des systèmes pastoraux. Les usages envisagés sont détaillés par ordre dimportance : localiser rapidement les animaux pour éviter la perte de temps et du stress (notamment par mauvais temps) ; repérer les animaux qui franchissent certaines limites telles que des zones cultivées, habitées ou considérées comme dangereuses ; mieux gérer le pâturage en repérant le parcours emprunté par les animaux et en déterminant leurs zones de repos et de pâturage (utile principalement pour les éleveurs qui ne gardent pas leur troupeau) ; alerter en cas de mouvements anormaux des troupeaux, notamment dans les zones de forte pression des prédateurs. Il est également rappelé que ces outils sont en cours de développement et quil reste beaucoup de questions techniques à résoudre avant denvisager une diffusion large de ces outils (interface, couverture du réseau, durée des batteries, paramétrage des alertes).
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Les pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir
Philippe DESMAISON, AuteurLes surfaces de pâturage sont à dimensionner en fonction du potentiel fourrager de ses parcelles et des besoins quantitatifs de ses animaux. En élevage caprin, il faut en plus prendre en compte la tendance naturelle de la chèvre à trier et à gaspiller lherbe. Il faut également gérer le pâturage de manière à réduire l'exposition aux parasites (strongles) auxquels les chèvres sont assez sensibles. Des repères sur les besoins quantitatifs des chèvres bio au pâturage sont fournis (pour satisfaire les besoins en fourrage de 100 chèvres, il faut compter 250 kg MS dherbe pour 9 à 10 h de pâturage), ainsi que des éléments pour évaluer le potentiel fourrager des pâtures (quantité dherbe, qualité, temps de présence des animaux). La gestion intégrée du parasitisme peut s'effectuer en sappuyant sur deux méthodes : la rupture de pâturage de 45-60 jours (en intercalant le pâturage avec des bovins/équins ou en alternant fauche et pâture) et la méthode des blocs (en différenciant des blocs de parcelles par période : bloc de printemps, bloc dautomne, bloc dété). Le labour et lemblavement entraînent également un assainissement quasi-total des parcelles.
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Pâturer plus et mieux pour améliorer l'efficacité et l'autonomie alimentaire de son élevage
Aurélie BILLON, AuteurLe pâturage de précision est une stratégie de gestion qui peut augmenter jusquà 30 % le rendement en matière sèche dune prairie et favoriser des plantes plus nutritives, plus digestes et plus appétentes. Il est basé sur des règles de décision précises qui reposent sur lobservation et lutilisation doutils de suivi. Le cycle de développement des graminées, ainsi que lévolution de leur digestibilité sont tout dabord détaillés. Des repères dentrée et de sortie des animaux dans une parcelle sont ensuite donnés pour optimiser la qualité nutritive des prairies. Ils sont indiqués en biomasse et en hauteur dherbe équivalente. Les causes et les méfaits du surpâturage sont ensuite décrits (temps de présence des animaux trop long, temps de retour à la parcelle trop rapide, chargement trop élevé). Les différentes solutions pour gérer le sous pâturage et les refus sont également abordées (réaliser du topping, nettoyer le paddock avec un lot danimaux aux besoins plus faibles, écarter une parcelle et la gérer en stock récolté ou sur pied). Les différentes étapes pour concevoir un pâturage dynamique sur son exploitation sont ensuite expliquées. La première consiste à déterminer le potentiel de ses prairies. Il faut ensuite estimer les besoins de ses animaux, puis calculer le nombre et la surface des paddocks nécessaires à la mise en place dun pâturage dynamique. Un exemple concret permet dillustrer les calculs à réaliser, ainsi que leur enchaînement.
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Les prairies au service de l'élevage : Comprendre, gérer et valoriser les prairies
Sébastien COUVREUR, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; Etienne DOLIGEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2018
Les prairies, qu'elles soient permanentes ou temporaires, constituent aujourd'hui un enjeu majeur pour l'élevage, tant leurs atouts sont nombreux aussi bien à l'échelle de la parcelle, de l'animal, du système d'élevage que du territoire. De ce fait, les prairies sont au cur de l'évolution de l'agriculture vers l'agroécologie. Néanmoins, la formation des futurs éleveurs, conseillers, techniciens et ingénieurs laisse peu de place aux prairies. L'enjeu est donc de convaincre les différents acteurs de l'intérêt des prairies qui produisent généralement la ration de base des herbivores tout en contribuant à la performance, à la compétitivité et à la durabilité des élevages, sans être particulièrement complexes à gérer. Ainsi, sur la base des ressources existantes recensées grâce au réseau constitué par le RMT Prairies Demain, cet ouvrage de référence a été créé dans l'objectif principal de rassembler et simplifier les messages sur les prairies, en les recentrant sur les idées clés, en les illustrant par des cas pratiques convaincants et opérationnels et en faisant appel à des expériences de formation. Au sommaire : - De l'espèce au couvert prairial ; - Gérer et valoriser les prairies ; La prairie dans le système ; Les rôles des prairies à l'échelle des élevages, des territoires et des filières : 8 cas concrets. Un guide à destination de l'enseignant a été rédigé en complément de ce manuel.
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Terres pastorales : Diversité et valeurs des milieux ouverts méditerranéens
Les paysages du pourtour méditerranéen français reflètent une intense et très ancienne occupation humaine. Les milieux ouverts, qui correspondent à des formations végétales spontanées allant du presque minéral au boisé (pelouses écorchées, landes, maquis, garrigues, pré-bois...), sont en grande partie l'héritage de pratiques pastorales. Ils occupent des espaces présentant des contraintes pour certaines formes d'agriculture, mais où des activités d'élevage ont toujours trouvé leur place. Ils abritent de nombreuses espèces patrimoniales de la flore et de la faune. Aujourd'hui, le métier d'éleveur et l'activité pastorale sont au cur d'intenses débats. Des femmes et des hommes vivent de cette activité qui façonne les paysages et les milieux grâce à l'action de leurs troupeaux et à leurs savoir-faire. Alors même que l'importance du pastoralisme pour la conservation des paysages agropastoraux et le maintien de la biodiversité est reconnue depuis plusieurs décennies, cette activité se heurte à de nouveaux défis : prédation, concurrence avec les autres usages non agricoles (tourisme, loisirs résidentiels, grands aménagements, chasses privées, etc.), difficulté de reconnaissance et de soutien au sein des institutions et des territoires, changement climatique... Cet ouvrage collectif, piloté par le Conservatoire d'espaces naturels du Languedoc-Roussillon dans le cadre du projet européen Life+ Mil'Ouv et construit avec les éleveurs, les scientifiques et les gestionnaires d'espaces naturels et pastoraux, pose les enjeux du maintien de l'activité pastorale, forme d'élevage extensif à haute valeur naturelle, et du cadre dans lequel elle pourrait s'inscrire à l'avenir. Des témoignages d'éleveurs émaillent le propos de spécialistes autour d'une activité intemporelle qui coïncide avec certaines attentes de la société d'aujourd'hui, notamment vis-à-vis d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement, préservant la biodiversité, proposant une alimentation de qualité, en lien avec son territoire.
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Vade-mecum homéopathique de lélevage en milieu pastoral
A. BOUTONNET, Auteur ; Danielle MEUROT, Auteur ; Jean-Louis MEUROT, Auteur ; ET AL., Auteur | VALENCE (4 Allée Séverine, 26 000, FRANCE) : ÉDITIONS REPAS | 2018
Ce vade-mecum, guide pratique, est le résultat du travail collectif de bergers et d'un vétérinaire, qui souhaitent partager leur expérience et aider d'autres éleveurs et bergers à soigner par l'homéopathie. L'ensemble des pathologies rencontrées en milieu pastoral est passé au crible : boiteries, plaies, gestation, problèmes à la mise bas, abandon du petit par sa mère, pathologies respiratoires, digestives, de la mamelle, liées à la météo, suite de peurs... Pour chacune, des remèdes sont proposés selon les symptômes observés. Lhoméopathie est vécue comme une formidable aventure humaine durant laquelle rencontres, échanges et partages se succèdent dans un esprit de solidarité et dentraide. Comme le dit l'une des auteurs de ce livre : "Déleveuse passive, soumise et ignorante, je suis devenue soigneuse réfléchie, responsable et libre".
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Ça bêle, mais ça ne fait pas chevrer
T. HOCH, AuteurEn Suisse, Nicole et Tony Barmettler, éleveurs bio de vaches laitières, ont commencé, sur les conseils d'un ami, à lutter contre l'embuissonnement des pâturages avec des chèvres. Pour eux, toutes les races rustiques peuvent être utilisées dans cet objectif. Dans des petits pâturages, il convient de les faire tourner assez vite, entre 1 et 14 jours. Chez les Barmettler, les chèvres restent plus de 3 mois sur 3 ha de pâture permanente fortement embuissonnée. Cela leur permet de se débarrasser quasiment complètement des rumex, ronces, frênes et chardons... et d'avoir un revenu annexe grâce à la vente de la viande de chèvre.
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Civam Empreinte : Pastoralisme et collectif en Languedoc
Agnès CATHALA, AuteurDans l'Aude et dans l'Hérault, 11 éleveurs (bovins, ovins, caprins) se retrouvent régulièrement au sein du Civam Empreinte. Leur point commun : la pratique du pastoralisme. Ainsi, 85 à 100 % de la ration de leurs troupeaux sont issus de la ressource pastorale locale (zones sèches de garrigue ou moyenne montagne plus froide et humide). Pour ces éleveurs, ce mode d'élevage particulier possède des atouts économiques, par exemple par l'utilisation de milieux semi-naturels, qui ne sont ni labourés ni semés, ou encore le faible recours aux intrants extérieurs. Ces élevages atteignent ainsi un bon niveau d'autonomie. Le pastoralisme est aussi une pratique bénéfique pour le territoire : les animaux entretiennent des paysages qui avaient tendance à se refermer suite à un relatif abandon de l'activité agricole, et y favorisent la biodiversité. En contrepartie, les 11 éleveurs sont confrontés à une conduite d'élevage complexe, pour laquelle il est difficile de trouver des références. Ils doivent aussi faire face à certains préjugés de la part d'autres agriculteurs et de la société civile. Dans ce contexte particulier, le groupe représente un véritable atout et un outil d'accompagnement majeur. Dans le cadre du projet Casdar Cap Vert (2014-2017), le Civam Empreinte a été étudié afin de mieux comprendre les nouvelles formes de coopération qui se tissent entre agriculteurs.
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Déficit fourrager : on ne vous fera plus le coup de la panne !
Jérémie JOST, AuteurLes aléas climatiques à répétition de ces dernières années mettent à mal la constitution de stocks fourragers. Pour y faire face, il est important d'avoir une production de fourrage cohérente avec les besoins du troupeau, rappelle Jérémie Jost, de l'Institut de l'Élevage. En fonction des rendements des prairies, un ratio de 6 à 8 chèvres par hectare de SFP est conseillé. Différentes voies sont proposées pour limiter le déficit fourrager. Les dérobées, implantées entre deux cultures, permettent des récoltes supplémentaires, généralement en fin d'été ou au début du printemps. Le mélange de légumineuses et graminées ou crucifères assure un fourrage plus riche et qui séchera mieux. Suite à des déficits réguliers, le système fourrager doit être repensé : privilégier des espèces adaptées (trèfles ou fléoles pour les parcelles fraîches à risques d'alternance hydrique ; luzerne ou fétuque élevée pour les parcelles séchantes), réfléchir au mode de récolte, mais aussi à la contractualisation si les terres sont insuffisantes. Jérémie Jost conclut en évoquant la ressource fourragère potentielle que représentent les arbres, arbustes et lianes. Certaines espèces présentent d'intéressantes valeurs énergétiques et protéiques, comme le mûrier blanc, le frêne, le tilleul ou l'aulne de Corse.
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Différents outils pour gérer le parasitisme avec des petits ruminants
Cindy SCHRADER, AuteurLors de l'intervention du vétérinaire Olivier Patout, salarié de l'AVEM (Association Vétérinaires Eleveurs du Millavois) en Aveyron, auprès des éleveurs du CEDAPA, les outils pour gérer le parasitisme chez les petits ruminants ont été abordés. Pour casser les cycles des parasites, le vétérinaire préconise une rotation rapide de petits paddocks à fort chargement instantané (30 à 40 UGB), ainsi que la division du parcellaire en 3 blocs de pâturage (un bloc pour le printemps, un autre pour l'été et un dernier pour l'automne). Le pâturage mixte est un bon moyen pour limiter les réinfestations : bovins-ovins par exemple car ils ne sont pas sensibles aux mêmes strongles. Olivier Patout revient sur l'intérêt d'un suivi régulier de la coprologie et de la note d'état corporel. Ces indicateurs permettent de connaître l'état d'infestation du troupeau et de prendre les décisions de traitement au bon moment. Les soins naturels tels que l'aromathérapie et la phytothérapie se montrent efficaces sur des infestations faibles à moyennes.