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Pâturage



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Dans la Drôme : Le pâturage hivernal pour valoriser les surfaces pastorales
Aurélien TOURNIER, AuteurLe GAEC du Savel, situé au cur du parc naturel régional du Vercors, cherche à optimiser un maximum ses surfaces pastorales. Nicolas Peccoz et sa femme y élèvent 355 brebis mérinos pures ou croisées mourérous (races adaptées au pastoralisme) en AB. Le troupeau est principalement conduit à lextérieur, ce qui permet de réduire les charges : lexploitation est autonome en fourrage mais achète près de douze tonnes de céréales. Le troupeau est en bâtiment uniquement pour lagnelage de mi-février à mars. Davril à fin mai, le cheptel pâture sur les surfaces de lexploitation. Il transhume ensuite vers 300 ha dalpages en Savoie, de fin mai à mi-octobre, ce qui permet de bien finir les agneaux (lherbe y est de meilleure qualité que dans la Drôme). De mi-octobre à mi-février, les brebis reviennent sur les terres de lexploitation ou sur des surfaces mises à disposition par des voisins. Lors de cette descente des estives, les agnelles de renouvellement sont séparées de leurs mères et passent deux mois dans des landes, à consommer des surfaces très rustiques afin de parfaire leur éducation alimentaire (elles savent ensuite valoriser une ressource très rustique). Nicolas Peccoz est satisfait de son système de pâturage quil estime résilient face au changement climatique. Il est toutefois inquiet par rapport au loup qui représente une véritable pression sur les systèmes pâturants.
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Dordogne : Des brebis de retour dans les vignes avec une étude et une appli
Catherine GERBOD, AuteurLun des objectifs du projet Brebis_Link (projet piloté par la Chambre dAgriculture de Dordogne) est de refaire pâturer des brebis sur des surfaces cultivées. Concernant les vignes, une expérimentation a débuté en novembre 2018, dans une parcelle conventionnelle du Lycée viticole de Monbazillac. Le pâturage doit permettre de limiter lutilisation dherbicides et de réduire les passages de broyeurs. Des démarches individuelles de ce genre ont déjà pu être observées mais aucune référence nest actuellement disponible sur ce sujet. Cette expérimentation a donc pour but de créer des outils techniques, pédagogiques et juridiques afin de développer cette pratique. Des mesures sont également réalisées pour quantifier leffet du pâturage sur la qualité des sols et sur la vigueur des bois de la vigne. Selon certains viticulteurs (interrogés lors dune enquête préparatoire), le pâturage aurait même un effet bénéfique sur le mildiou, point que lexpérimentation cherchera à étayer. Une application (Herbi_Link) a aussi été créée afin de mettre en relation les éleveurs ovins et les viticulteurs intéressés par cet échange.
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Italie : Le berger, figure emblématique de la Sardaigne
Pierrick BOURGAULT, AuteurEn Sardaigne, île de montagnes et de collines où dominent lélevage ovin et la viticulture, le berger reste une figure emblématique, même au XXIème siècle. Lîle compte 10 000 éleveurs pour trois millions de brebis, soit une moyenne de 300 têtes par élevage. Celui de Michele Cuscusa dénote avec ses 1 300 brebis et 100 chèvres. La ferme est en bio depuis 30 ans. Le cheptel pâture sur 178 ha escarpés et transhume à plus de 30 km de la ferme. Pour gérer le troupeau, Michele est accompagné de ses frères et de son père. Le lait est soit vendu à une laiterie (1,10 /L contre 0,95 /L en conventionnel) soit transformé sur place en fromage (vendu à 12,90 /kg). Ce berger aime expliquer et partager son métier. Pour cela, il communique sur les réseaux sociaux et a développé une activité dagritourisme : son exploitation joue le rôle de ferme pédagogique où il organise des stages et formations tels que « devenir fromager en trois jours et connaître 50 produits différents », « les règles sanitaires et les normes », « lart de valoriser le fromage » Les stagiaires sont logés et nourris sur place. Cette exploitation et son activité débordante reste un cas particulier en Sardaigne. La ferme dAnna Manca et Mattia Moro, deux jeunes éleveurs, est au contraire plus traditionnelle : ils traient leurs 300 brebis à la main, transforment le lait et commercialisent les fromages en vente directe. Leur exploitation est également présentée.
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Maiiva : Dans les pattes des moutons - Quand le soleil quitte l'eau de l'herbe
MAIIVA, Auteur ; Natacha BOUTKEVITCH, Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2019
Cette bande dessinée de Maiiva est un véritable reportage dessiné qui invite à plonger dans le quotidien dun berger du Sud de la France, par-delà les clichés : découvrir une astuce de berger, regarder autrement lenvironnement montagnard et pastoral, interroger le rapport du berger et de lhomme à lanimal et à la nature... Dans le contexte actuel des débats sur les dérives de lagro-industrie de la viande et la condition animale, il nest pas simple dexercer ce métier. Cette bande dessinée pose un regard différent sur le monde souvent mal connu de lélevage, sous langle de lhumanité. La bande dessinée est accompagnée du DVD du film de Natacha Boutkevitch, "Quand le soleil quitte l'eau de l'herbe". Le film invite à suivre le biais, la draille, à percevoir la relation fine et étroite entre les animaux, les éleveurs et le territoire. Le spectateur est immergé dans une expérience organique et sensorielle, parfois onirique, où lanimal donne le tempo. Et quand lêtre humain apparaît, cest pris par sa passion du vivant, dans le rythme des brebis et agneaux, chiens de conduite et de protection, chevaux. Des Alpes au Sud de la France, la découverte est entière : travail des éleveurs-bergers, quotidien des animaux, de la naissance à la mort, transhumance, estive et hivernage...
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Alimentation des ruminants : Apports nutritionnels - Besoins et réponses des animaux - Rationnement - Tables des valeurs des aliments
P. NOZIERE, Auteur ; D. SAUVANT, Auteur ; L. DELABY, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2018
Cet ouvrage permet de mieux répondre aux défis émergents en nutrition animale : qualité des produits, santé animale, émissions dans lenvironnement, tout en améliorant la prévision des réponses productives. Il décrit lensemble du système dalimentation pour les productions de lait et de viande, chez les bovins, ovins et caprins, en incluant les spécificités des zones tropicales et méditerranéennes. Au sommaire : - Les apports alimentaires et en nutriments : Ingestion des aliments ; Digestion et apports en nutriments énergétiques ; Digestion et apports en nutriments protéiques ; Apports en minéraux, en vitamines et en eau ; - Les besoins des animaux et leurs réponses aux rations : Dépenses, efficacité métabolique et besoins en énergie ; Dépenses, efficacité métabolique et besoins en protéines et en acides aminés ; Besoins en minéraux, en vitamines et en eau ; Réponses de lingestion et de la production de lait aux variations dapports alimentaires ; Réponse de la croissance aux variations dapports alimentaires en phase délevage ou en finition ; Taux butyreux et composition de la matière grasse laitière ; Composition en acides gras des muscles ; Excrétion azotée fécale et urinaire ; Emissions de méthane entérique ; Bien-être digestif et acidose ruminale ; - Le rationnement des animaux : Principes généraux de rationnement ; Vaches laitières ; Vaches allaitantes et leurs veaux ; Bovins en croissance et à lengrais ; Ovins en lactation, en croissance et à lengrais ; Caprins en lactation et en croissance ; Spécificités de l'alimentation des ruminants en régions chaudes ; - Les valeurs de référence des aliments : tables et prévision : Méthodes dévaluation de la valeur des aliments et bases de données ; Calcul de la valeur des aliments pour les ruminants : tables et équations de prévision ; Tables Inra de la valeur des aliments utilisés en France et dans les zones tempérées ; Tables Inra de la valeur des aliments utilisés dans les régions chaudes ; - Description des bases de données.
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La betterave fourragère : modalités de sa valorisation au pâturage
La betterave connaît un regain dintérêt chez les éleveurs français, qui peuvent la valoriser notamment au pâturage. Lincorporation de betterave fourragère dans la ration des vaches laitières présente des intérêts techniques (environ 1,2 UFL/kg MS et une digestibilité de 88 %) et économiques (augmentation des taux butyreux et protéique du lait, économies sur le coût de la ration, notamment pour les concentrés). La stabilité des rendements et de la qualité de la betterave, même en mauvaise année climatique, est également un atout. La diversité de loffre variétale autorise aujourd'hui la valorisation par le pâturage. Au pâturage, la plante peut être consommée entière, avec ses feuilles dont la teneur en PDIN est intéressante. Cette pratique nécessite des variétés de teneur en MS adaptée (
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Dossier : Auprès de mon arbre
Damien HARDY, Auteur ; Clarisse AMIOTTE, AuteurLes arbres dans les prairies offrent non seulement de lombre au troupeau, mais ils peuvent également servir de nourriture ou être valorisés en bois de chauffage ou plaquettes. Ce dossier permet de redécouvrir le potentiel des arbres en élevage ovin. Le premier article est consacré à limpact de l'ombre sur la conduite dun troupeau et dune prairie : elle diminue significativement le stress des ovins lié à la chaleur et nimpacte pas la production dherbe en dessous de 60 arbres par hectare. Le cas du pastoralisme dans les châtaigneraies en Ardèche est ensuite abordé via lexemple dEmmanuel Loullier, éleveur biologique de 130 brebis sur 60 ha, dont 12 en châtaigneraie et 5 en sous-bois. Larticle suivant est consacré à la valeur alimentaire des feuilles, qui peuvent être aussi riches que dautres fourrages : celles de mûriers blancs présentent 17 % de MAT et une digestibilité de 85 % et celles de frênes 15 % de MAT et 72 % de digestibilité. Lutilisation de plaquettes en guise de litière est ensuite abordée: les 700 brebis du Lycée Agricole de Charolles ont ainsi passé lhiver sans aucun souci, mais cette technique peut générer plus de temps et de pénibilité suivant la conception de la bergerie (si elle permet ou non la mécanisation de la tâche). Sensuivent trois témoignages déleveurs qui allient arbres et production ovine : un producteur de châtaignes, un producteur de sapins de Noël et une éleveuse qui fait exclusivement pâturer ses brebis dans 80 ha de bois. Enfin, un focus est réalisé sur la Lorraine, où il est courant de faire pâturer des ovins dans les vergers.
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Le dossier : Des ressources diversifiées pour pâturer plus !
Didier GOMES, Auteur ; Jeanne GUIHEUNEUX, Auteur ; Maxime VIAL, AuteurCertaines fermes sappuient majoritairement sur le pâturage de la végétation spontanée. Cest le cas de Jean-Michel, éleveur en moyenne montagne dans lHérault, dont lalimentation de son troupeau provient de prairies naturelles, de sous-bois et de landes. Pour pratiquer ce type de pâturage, proche du pastoralisme, il met en place le report sur pied. Il nest en effet pas forcément nécessaire de valoriser toute lherbe au moment où elle pousse. Certaines espèces conservent leur valeur nutritive même après épiaison (telles que les arbustes, la Molinie, etc.). On parle de capacité de report. Il faut aussi distinguer la valeur nutritive dune plante et la valeur alimentaire quoffre une parcelle. Cette dernière prend en compte à la fois la qualité et la quantité de la végétation. Il faut également noter que les animaux conduits en pâturage diversifié ingèrent des quantités plus importantes que ceux se nourrissant dune végétation homogène. Il est très important déduquer les jeunes à manger une végétation diversifiée dès le sevrage, en les sortant avec leur mère ou avec d'autres brebis expérimentées, et de travailler sur la taille de leur panse en leur faisant consommer des aliments fibreux. Les brebis de Benjamin, éleveur dans les Cévennes, ont passé la sécheresse de 2017 en mangeant de la baouque (Brachypode penné). René, éleveur aveyronnais, conduit ses vaches laitières en pâturage tournant davril à fin octobre alors que ses sols sont soumis à la sécheresse estivale. Pour favoriser le développement dun gazon dense et de bonne valeur alimentaire, ses parcelles reçoivent des apports de matière organique tous les ans, un passage de herse étrille au troisième tour de pâturage et une fauche de nettoyage à lautomne. Il limite aussi les refus avec un chargement instantané fort. Lise et Fabrice élèvent 320 brebis sur 90 ha composés de jonçaies, de landes et de prairies naturelles. Ils expliquent comment ils gèrent leurs parcelles pour répondre aux besoins de leur troupeau.
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Double enjeu dans les systèmes ovins biologiques : renforcer l'autonomie alimentaire et créer de la valeur ajoutée au sein de la filière (AgneauxBio)
Catherine EXPERTON, Auteur ; Vincent BELLET, Auteur ; Armelle GAC, Auteur ; ET AL., AuteurLes premières références nationales en production ovine biologique ont pu être établies via le projet Casdar « AgneauxBio, Développement concerté et durable de la production dagneaux biologiques ». Un observatoire national des productions ovines a alors été mis en place. Ce document offre une analyse de la diversité des systèmes et des pratiques des élevages ovins bio (alimentation, reproduction, répartition du travail), ainsi que de leurs impacts environnementaux. Malgré une grande hétérogénéité, les résultats montrent que la maîtrise des intrants et la bonne valorisation de lherbe sont les deux principaux leviers pour obtenir de bons résultats économiques. Une meilleure valorisation du prix est également à envisager pour que les élevages soient en adéquation avec leurs coûts de production. Dun point de vue environnemental, lélevage ovin bio a également des atouts à faire valoir en matière de biodiversité, de stockage de carbone et d'entretien des paysages ; ce qui présente un avantage pour le développement de la filière. En effet, même si la productivité dun troupeau bio est réduite par rapport aux conventionnels, son impact environnemental reste plus faible et ses contributions positives sont plus importantes. Toutefois, une concertation des différents acteurs de cette filière reste indispensable au développement de celle-ci.
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Efficience alimentaire : Les élevages herbagers n'affament pas la planète
François D'ALTEROCHE, AuteurAlors que l'élevage est souvent montré du doigt pour son utilisation de ressources qui pourraient nourrir l'homme directement, comme des céréales et des protéines végétales, le GIS (groupement d'intérêt scientifique) Élevages Demain a étudié la question. Dans cet article, il est tout d'abord rappelé que l'élevage permet, d'une part, de valoriser des ressources végétales qui ne peuvent pas être consommées par l'Homme, comme l'herbe, et, d'autre part, d'entretenir la fertilité et le taux de matière organique des sols par les déjections mais aussi par l'intégration de prairies dans les rotations. Dans son étude, le GIS Élevages Demain a calculé les efficiences alimentaires brute et nette d'élevages de ruminants et de monogastriques. Les principaux résultats sont moins défavorables aux élevages que ce qui est couramment pensé. Pour les ruminants, cette efficience est d'autant plus importante qu'ils consomment beaucoup d'herbe. Ainsi, la valorisation de ressources non-consommables par l'Homme améliore grandement l'efficience alimentaire des élevages.
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L'efficience des exploitations d'élevage de ruminants en agriculture biologique du Massif Central : avantage aux spécialisés herbagers
Patrick VEYSSET, Auteur ; M. GAUTIER, Auteur ; Julie GRENIER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018Ce texte, issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2018, présente une étude sur lefficience des exploitations délevage de ruminants en AB du Massif Central. Cette efficience est évaluée par la mise en regard du résultat obtenu (production agricole) et des moyens employés (facteurs de production). Les données technico-économiques, de 2014 et 2015, de 70 fermes du réseau BioRéférences ont été utilisées. Les systèmes spécialisés en production animale et herbagers semblent être les plus efficients, la diversification des cultures semblant limiter lefficience. Ce résultat devra être analysé plus en détail pour mieux connaître et comprendre les conséquences de la mise en cultures dune part de la surface agricole dans des systèmes délevage bio spécialisés.
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Les feuilles d'acacia pour lutter contre le réchauffement climatique
Bérenger MOREL, AuteurLe concours international francophone « Ma thèse en moins de 180 secondes » 2018 a été remporté par Geneviève Zabré, docteure spécialisée en physiologie et santé animale au Burkina Faso. Sa thèse a porté sur « Lutilisation des plantes médicinales dans la lutte contre le méthane émis par les ruminants ». Elle a pu notamment démontrer les vertus antiparasitaires des feuilles dacacia, ainsi que leurs effets sur la diminution du volume de méthane produit durant la rumination par les ovins. Acacia raddiana (la « gomme du Sahel ») est en effet grandement disponible pour les éleveurs subsahariens. Ses feuilles sont très riches en éléments actifs connus pour leur pouvoir antibactérien. Une fois les feuilles incorporées dans la ration des brebis, ces éléments peuvent éliminer jusquà 80 % des bactéries méthanogènes et ainsi diminuer de moitié le volume de méthane émis par lanimal.
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Introduire de lélevage dans les vergers
Jean-Luc PETIT, AuteurLassociation darbres (ou vignes) et d'élevage est devenue rare. Cependant, elle offre de nombreux avantages (tonte de lenherbement, destruction des formes hivernantes de ravageurs ou de maladies, lutte contre le campagnol, fertilisation ) et revient aujourdhui au goût du jour. Cet article fait le point sur les motivations (aspects sanitaires, gestion de lherbe, amendement du sol, motivation philosophique, plaisir de travailler avec des animaux ) et les freins rencontrés (attaque des écorces, surcharge de travail, aménagement de clôtures, abris...) et apporte des témoignages de producteurs et de techniciens. Larboriculteur qui veut introduire des animaux dans son verger doit avoir conscience des enjeux techniques et de la surcharge de travail à supporter. Avoir une certaine sensibilité déleveur semble être aussi la clé de la réussite.
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Les moutons, ces nouvelles tondeuses tendance !
Bérenger MOREL, AuteurDes collectivités ou entreprises font de plus en plus appel à des moutons pour entretenir leurs espaces verts. Au vu de la demande grandissante en écopâturage urbain, de plus en plus de prestataires voient le jour, tels que lentreprise Ecomouton, en région parisienne. Son cofondateur, Laurent Le Peniec, explique son fonctionnement. Ecomouton a vu le jour en 2013 avec 350 ovins et compte, aujourdhui, entre 3 800 et 4 000 bêtes (essentiellement des moutons dOuessant, quelques solognotes et castillonnaises, ainsi que 300 chèvres), pour 19 salariés, dont 13 bergers. Cette entreprise offre des solutions « clé en main », en faisant une expertise du parcellaire et en définissant le nombre de moutons nécessaires. Les équipements sont ensuite installés par un prestataire de services externe, puis Ecomouton livre les ovins et assure le soin aux animaux. Le tarif est sous forme de loyer fixe et les coûts supplémentaires sont à la charge d'Ecomouton. Les agnelages se passent sur le site et tous les animaux sont gardés pour répondre au dynamisme du marché. Lentreprise dispose également de fermes de repli pour les moutons qui ne sont pas envoyés sur un site.
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Une muselière pour moutons dans les vignes
Damien HARDY, AuteurLes viticulteurs qui utilisent des troupeaux ovins pour entretenir leurs vignobles par le pâturage sont contraints de faire sortir les animaux des parcelles pour la période allant du printemps aux vendanges, afin de ne pas prendre le risque d'abîmer feuilles et grappes. Un entrepreneur australien a eu l'idée d'une muselière qui permet de poursuivre le pâturage toute l'année. Un système de contrepoids permet l'ouverture de la muselière quand le mouton veut brouter au sol, et referme la muselière quand la tête des animaux se trouve à plus de 50 cm du sol.