Cette Bio-Étagère est une recherche facilitée et non exhaustive. Elle moissonne, dans la Biobase, des références répondant à une équation de recherche élaborée par ABioDoc. Cette sélection s’actualise tous les mois.
Vous pouvez affiner cette sélection à l’aide des Mots-Clés, Auteurs et Année d’édition, présents sur la colonne de gauche ; et modifier l'ordre d'affichage à l'aide du menu déroulant (passer de « pertinence décroissante » à « années d'édition décroissante» par exemple)
Selon l'icône de la notice, le document est disponible : en PDF gratuit ; en PDF payant
; sur un autre site internet
.
Les documents sont consultables à ABioDoc et bon nombre d'entre eux peuvent être commandés sous forme de photocopies ou empruntés (pour les ouvrages) selon la réglementation en vigueur (voir Services documentaires).
Autonomie alimentaire, Résilience, Changement climatique



![]()
![]()
Dans la Drôme : Le pâturage hivernal pour valoriser les surfaces pastorales
Aurélien TOURNIER, AuteurLe GAEC du Savel, situé au cur du parc naturel régional du Vercors, cherche à optimiser un maximum ses surfaces pastorales. Nicolas Peccoz et sa femme y élèvent 355 brebis mérinos pures ou croisées mourérous (races adaptées au pastoralisme) en AB. Le troupeau est principalement conduit à lextérieur, ce qui permet de réduire les charges : lexploitation est autonome en fourrage mais achète près de douze tonnes de céréales. Le troupeau est en bâtiment uniquement pour lagnelage de mi-février à mars. Davril à fin mai, le cheptel pâture sur les surfaces de lexploitation. Il transhume ensuite vers 300 ha dalpages en Savoie, de fin mai à mi-octobre, ce qui permet de bien finir les agneaux (lherbe y est de meilleure qualité que dans la Drôme). De mi-octobre à mi-février, les brebis reviennent sur les terres de lexploitation ou sur des surfaces mises à disposition par des voisins. Lors de cette descente des estives, les agnelles de renouvellement sont séparées de leurs mères et passent deux mois dans des landes, à consommer des surfaces très rustiques afin de parfaire leur éducation alimentaire (elles savent ensuite valoriser une ressource très rustique). Nicolas Peccoz est satisfait de son système de pâturage quil estime résilient face au changement climatique. Il est toutefois inquiet par rapport au loup qui représente une véritable pression sur les systèmes pâturants.
![]()
![]()
Agir sur son autonomie : des outils et des leviers à mobiliser
Lors de la Journée Technique des projets Mélibio et Optialibio du 24 mai 2018, au Lycée agricole de Tulle-Naves (Corrèze), Stanislas Lubac, de lInstitut Technique de lAgriculture Biologique, a dressé un panorama des outils créés dans le cadre des projets de recherche-développement Mélibio et Optialibio : le simulateur dautonomie AMIABLE (une formation à la maîtrise de cet outil sera organisée pour les conseillers) ; le panorama des leviers (Classement des leviers dautonomie) ; loutil daide à la décision pour les semences de prairies à flore variée, Capflor ; les outils didentification des leviers liés à des stratégies de groupe, le Rami fourrager et le jeu de cartes leviers ; et laccès à des références avec la synthèse des essais sur les prairies à flore variée et le guide technique CERPRO sur les mélanges céréales-protéagineux. Parmi les leviers cités, figurent : limplantation de prairies artificielles de sainfoin ou de sulla, mais aussi de cultures dappoint comme le moha, le soja, le fenugrec ; la réduction de la production animale, la mise en pension des animaux ; ladoption de races rustiques, ladaptation de la production laitière à la pousse de lherbe Les jeux du Rami fourrager (complexe à mettre en uvre, mais plus poussé) et des cartes leviers (facile à sapproprier), qui se pratiquent avec un conseiller et un groupe dagriculteurs, permettent dutiliser différents leviers et de simuler plusieurs stratégies pour améliorer lautonomie.
![]()
![]()
Les feuilles d'acacia pour lutter contre le réchauffement climatique
Bérenger MOREL, AuteurLe concours international francophone « Ma thèse en moins de 180 secondes » 2018 a été remporté par Geneviève Zabré, docteure spécialisée en physiologie et santé animale au Burkina Faso. Sa thèse a porté sur « Lutilisation des plantes médicinales dans la lutte contre le méthane émis par les ruminants ». Elle a pu notamment démontrer les vertus antiparasitaires des feuilles dacacia, ainsi que leurs effets sur la diminution du volume de méthane produit durant la rumination par les ovins. Acacia raddiana (la « gomme du Sahel ») est en effet grandement disponible pour les éleveurs subsahariens. Ses feuilles sont très riches en éléments actifs connus pour leur pouvoir antibactérien. Une fois les feuilles incorporées dans la ration des brebis, ces éléments peuvent éliminer jusquà 80 % des bactéries méthanogènes et ainsi diminuer de moitié le volume de méthane émis par lanimal.
![]()
![]()
"Tirer le meilleur parti possible des ressources du milieu"
Emeline BIGNON, AuteurDepuis les années 2000, la ferme expérimentale de l'Inra de Mirecourt, dans les Vosges, s'attelle à s'adapter aux conséquences du changement climatique en valorisant au mieux les ressources du milieu. Ainsi, sur l'exploitation convertie à l'agriculture biologique en 2004, deux systèmes économes ont été testés entre 2004 et 2015 : un système 100 % herbager comptant 40 vaches laitières et 78 ha de prairies permanentes, et un système polyculture-élevage comptant 60 vaches laitières, 55 ha de prairies permanentes et 105 ha en rotations culturales. Les principaux résultats technico-économiques obtenus par ces deux troupeaux autonomes sont présentés dans cet article, de même que les adaptations qui ont été nécessaires. Par exemple, lors de l'hiver 2012-2013, alors que les fourrages manquaient suite à deux années de sécheresse, un tiers des cheptels a été vendu. Si les résultats ont été impactés, la ferme s'en est globalement mieux sortie que les autres fermes du réseau EcoBio. Des adaptations visant à améliorer les résultats de reproduction ont aussi été réalisées. Dernière innovation en date (depuis août 2017) : des brebis et des agnelles ont rejoint les vaches laitières avec l'objectif d'optimiser encore l'utilisation de l'herbe via la complémentarité des troupeaux.
![]()
![]()
Arbres fourragers : De l'élevage paysan au respect de l'environnement
Pendant des millénaires, les feuilles d'arbres ont constitué la base de l'alimentation du bétail. La mécanisation de la récolte d'herbe a peu à peu fait disparaître cette pratique, qui a résisté jusqu'au milieu du XXème siècle pour le fourrage d'appoint. L'augmentation des périodes de sécheresse menace aujourd'hui les éleveurs qui, en fin d'été, se trouvent en rupture de pâtures et soit laissent surpâturer certaines prairies, soit doivent entamer prématurément leurs stocks fourragers... Les arbres fourragers représentent une solution à ce problème tout en contribuant à la biodiversité et en fournissant des produits pour d'autres usages : bois de chauffage, BRF, fagots, manches... Jérôme Goust nous explique les arbres, leur fonctionnement et leur valeur fourragère, et raconte l'histoire des arbres fourragers depuis le Néolithique. En s'appuyant sur l'exemple d'agriculteurs qui pratiquent encore cette technique, il présente ce qui peut être fait dès aujourd'hui, les recherches menées par l'INRA, les améliorations techniques qui pourraient redonner toute leur place aux fourrages arborés. Enfin, des fiches présentent plusieurs dizaines d'arbres dont les feuilles peuvent nourrir le bétail. C'est sur le terrain que ce livre s'est construit, au contact d'agriculteurs continuant à utiliser les arbres fourragers et de chercheurs s'attachant à actualiser ces pratiques. Écologiste depuis quarante-cinq ans, agriculteur biologique de 1977 à 1995, responsable de Nature et Progrès pendant des années, Jérôme Goust a toujours agi pour une agriculture biologique, paysanne, permettant une meilleure autonomie des producteurs.
![]()
![]()
Le dossier : Sécuriser lalimentation du troupeau face aux aléas du climat
Maxime VIAL, Auteur ; Xavier CHAREYRE, Auteur ; Stéphane MALROUX, Auteur ; ET AL., AuteurDes aléas climatiques de plus en plus marqués et fréquents sont une réalité pour les éleveurs, notamment dans le Massif Central. En effet, sur la période 1959-2009, la température moyenne annuelle sur le Massif Central a augmenté de 1.3 °C, avec une hausse plus marquée au printemps et en été. Si les précipitations ne montrent pas de grands changements, il existe de plus fortes variabilités climatiques inter et intra-annuelles. Globalement, il est constatée une augmentation de lévaporation et un assèchement marqué des sols, impactants pour lagriculteur. Face à cela, les éleveurs peuvent sadapter, soit à court terme (ex : achat de fourrages), soit en faisant évoluer leurs systèmes de façon plus durable (ex : mise en place dun système fourrager intégrant des surfaces pastorales ou de milieux semi-naturels). Ils peuvent mobiliser des leviers de compensation (ex : approvisionnement contractualisé de fourrages), ou danticipation (mise en place de cultures fourragères, pérennes et résistantes). Cet article illustre, à travers divers témoignages, les leviers dadaptation possibles.
![]()
![]()
INOSYS, Réseaux d'élevage : Rencontres Nationales des 22 et 23 mars 2016
Aude AGENIS-NEVERS, AuteurLes Rencontres Nationales INOSYS Réseaux délevage ont eu lieu les 22 et 23 mars à lAPCA, co-organisées par lAPCA et lInstitut de lélevage. Plusieurs thématiques ont été abordées. Parmi celles-ci, quelques points particuliers : changement climatique et utilisation du Rami fourrager en Pays de la Loire, fréquence importante des systèmes bio dans les 253 cas innovants identifiés, autonomie alimentaire au travers de deux projets (Autosysel et Terrunic), résilience et gestion des aléas (dans lEst, les systèmes herbagers sont plus sensibles aux aléas climatiques mais plus résilients au niveau économique) Une réflexion par filière a ensuite eu lieu.
![]()
![]()
Liste bibliographique Ovins : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase d'ABioDoc : 2016
Cette bibliographie qui porte sur l'élevage ovin biologique (références de 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche BioRéférences, financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
![]()
![]()
Dossier : En hiver, des brebis aussi bien dehors qu'en bergerie
Anne AUPIAIS, Auteur ; Denis GAUTIER, Auteur ; Marie-Madeleine MIALON, AuteurLe bien-être animal devient une question de plus en plus importante, notamment en élevage ovin. Les éleveurs doivent en tenir compte, en particulier pour répondre aux attentes sociétales ou encore pour suivre un contexte réglementaire sur la protection animale en pleine évolution. Ce dossier présente divers éléments, comme la définition de ce qu'est le bien-être animal, les critères pour l'évaluer, le point de vue des éleveurs ou les résultats d'une étude comparative sur le bien-être de troupeaux ovins au pâturage ou en bergerie en hiver. La définition du bien-être animal s'appuie sur la satisfaction des besoins fondamentaux (bonne santé, bon état nutritionnel, absence de souffrances ou encore possibilité d'exprimer son comportement naturel). Une méthode pour évaluer ce bien-être animal sur les ovins a été développée et testée par l'INRA, l'Institut de l'Elevage et le Ciirpo. Elle mobilise divers indicateurs : état d'engraissement, dentition, propreté, boiteries, problèmes respiratoires ou encore relation à l'homme. Puis, cette méthode a été utilisée pour comparer le bien-être dans 45 élevages, dont 25 passant l'hiver en bergerie et 20 au pâturage. Les résultats montrent que, à condition de respecter certaines conditions en terme d'abri naturel et d'offre alimentaire adéquate, les animaux au pâturage montrent un bien-être comparable à ceux en bergerie. Les premiers ont même un meilleur état d'engraissement et sont plus propres. Ils semblent aussi plus confiants que ceux vivant en bergerie.
![]()
Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
![]()
Etude des systèmes fourragers méditerranéens et de leur conception sous stress hydrique
Cette étude a été menée dans le cadre du projet Mélibio porté par le Pôle Agriculture biologique Massif Central. Ce projet a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs dans la sécurisation de leur système fourrager. Dans le Massif Central, le changement climatique va augmenter la fréquence des sécheresses, menaçant l'autonomie fourragère des élevages. Afin d'explorer les possibilités d'y faire face, cette étude, menée en partenariat avec l'Inra et l'Itab, identifie les caractéristiques des systèmes fourragers dans des zones où les sécheresses sont récurrentes : la Catalogne et la Toscane. Des enquêtes ont été menées auprès d'éleveurs et de techniciens en 2014. Dans les zones méditerranéennes, les cultures fourragères pérennes sont relativement peu utilisées (sauf la luzerne), mais font l'objet d'une réflexion. En revanche, les cultures fourragères annuelles utilisant des variétés locales sont une variable d'ajustement importante. Les surfaces pâturées sont parfois réduites afin de constituer un stock de foin en prévision de la sécheresse annuelle. C'est souvent une diversité de pratiques, de la gestion des stocks à l'irrigation en passant par le pâturage en forêt, qui permet aux éleveurs de faire face au déficit hydrique. Même si le Massif Central ne promet pas d'être aussi aride que la Toscane ou la Catalogne, certaines méthodes pourraient être transposables.
![]()
![]()
Sécuriser le système fourrager face aux aléas climatiques : Démarche de conseil n°3 élaborée dans le cadre du Casdar PraiCoS - Guide méthodologique
Les aléas climatiques (sécheresse, excès d'humidité) peuvent fragiliser le système fourrager d'un élevage et donc son fonctionnement global. Ce guide propose une démarche de conseil afin de réfléchir à des solutions de sécurisation adaptées au système en place, en tenant compte des contraintes (agronomiques, pédoclimatiques...) de l'élevage, des périodes particulièrement à risques (en lien avec les besoins fourragers des animaux) et des attentes de l'éleveur. Les outils proposés présentent les avantages, inconvénients et conditions de mise en uvre des différents leviers d'action possibles, en distinguant ceux qui s'inscrivent sur le long terme et permettent d'accroître la résistance ou la résilience du système, et ceux qui sont davantage de l'ordre de l'ajustement tactique, dans le court terme.
![]()
![]()
Les herbivores et la planète
M. JOURNET, Auteur ; Jean-Pierre DULPHY, Auteur ; Y. GEAY, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux changements que subit notre planète, l'élevage est souvent remis en cause, à l'aide d'arguments plus ou moins étayés. Les herbivores sont notamment accusés d'émettre du méthane et la consommation de viande et de produits laitiers serait mauvaise pour la santé. Certes, les herbivores contribuent aux émissions de méthane, à hauteur de 15% des émissions totales françaises. Ces émissions résultent du processus de transformation de la cellulose et des protéines végétales en produits animaux à haute valeur nutritionnelle. Cependant, le bilan de gaz à effet de serre des élevages dépend du système d'élevage et de son niveau d'intensification. L'intensification a conduit à une dégradation de l'environnement, mais les systèmes herbagers économes présentent des performances environnementales et économiques intéressantes. Le trio « sols-prairies-herbivores » fournit de nombreux services écosystémiques, tant agronomiques qu'écologiques. L'efficacité, mesurée avec le critère azote, des élevages herbivores, notamment en systèmes herbagers, est supérieure à celle des monogastriques, et la concurrence alimentaire pour l'homme est plus faible. Par ailleurs, la consommation, toutefois modérée, de viandes de ruminants et de leurs produits laitiers présente de nombreux intérêts nutritionnels et sanitaires.
![]()
![]()
Sensibilité des élevages bovins et ovins viande aux aléas selon la place des prairies dans les systèmes fourragers
Claire MOSNIER, Auteur ; Anaïs BOUTRY, Auteur ; Michel LHERM, Auteur ; ET AL., AuteurFace au changement climatique et aux aléas qui en découlent, les systèmes d'élevage peuvent être plus ou moins sensibles. L'objectif de cette étude était d'évaluer la variabilité globale des résultats d'exploitations d'élevages bovins et ovins viande en fonction de leurs systèmes fourragers : systèmes avec cultures fourragères, systèmes avec prairies temporaires, systèmes avec prairies permanentes. Pour cela, les résultats technico-économiques de 3 214 exploitations de France sur les campagnes de 2000 à 2009 ont été étudiés. Il en ressort que, même si la présence de cultures fourragères permet de limiter la variabilité des quantités de fourrages récoltées, les résultats globaux des exploitations sont à peu près semblables entre les différents systèmes. Ainsi, les systèmes d'élevage basés sur la prairie permanente ne semblent pas pénalisés, ni en termes de performance économique, ni en termes de sensibilité aux aléas.
![]()
![]()
Variabilité interannuelle des productions fourragères de 2000 à 2011. Analyse par région à partir d'observations en fermes
Jean DEVUN, Auteur ; JC. MOREAU, Auteur ; Michel LHERM, Auteur ; ET AL.Le suivi de 1196 fermes du dispositif des Réseaux d'Elevage entre 2000 et 2011 a permis de faire un état des lieux de la variabilité de la production fourragère, en relation avec le système de production et le contexte pédoclimatique. En première coupe, le rendement moyen des récoltes d'herbe est de 3,95 t MS/ha, avec des fortes variations entre filières (bovin viande, bovin lait et ovin viande). Les rendements respectifs de maïs ensilage et céréales d'automne sont de 12,4 t MS/ha et 57,3 q/ha. A l'échelle des exploitations, le rendement des prairies est nettement plus variable que ceux du maïs ensilage et des céréales. Les écarts de variabilité interannuelle des rendements entre les exploitations s'expliquent, en partie, par les grandes régions d'élevage (11 à 16%) et régions ISOP (près de 30%). Ceci est probablement lié au niveau d'aléas climatiques et permet de distinguer différents types de régions en fonction du niveau et de la variabilité des rendements.