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Pâturage
Elevages de ruminants et climat : ça chauffe
RESEAU CIVAM, AuteurAu sein du réseau Civam, plusieurs initiatives sont tournées vers ladaptation de lélevage au changement climatique. Le Civam Empreinte, en Occitanie, s'intéresse à l'évolution des pratiques pastorales, comme le pâturage des vignes ou les contrats fourragers entre bergers et céréaliers. Le Civam AD 49 (Maine-et-Loire) travaille sur lutilisation de larbre comme fourrage, ainsi que sur la sélection de semences paysannes. Quant au Civam Agrof'Ile, en région Ile-de-France, il cherche à faire pâturer des troupeaux ovins en zones céréalières (sur les couverts végétaux). Les témoignages de plusieurs éleveurs sur les moyens quils ont mis en uvre, en 2019, pour faire face aux aléas climatiques complètent le dossier.
Fourrage pour zones séchantes : Teff grass : efficace sous conditions
Frédéric RIPOCHE, AuteurGraminée originaire dEthiopie, le Teff grass est en phase de pré-commercialisation depuis lan dernier en France et les premiers tests sont encourageants. Son intérêt : sa capacité à sadapter à des températures de lordre de 35 ° C et sa qualité nutritionnelle. Limportant pour cette plante, cultivée sous nos latitudes en dérobée estivale, cest le semis qui doit être fait sur un sol à minimum à 12°C, ressuyé et rappuyé. La première exploitation (coupe ou pâturage) ne doit pas être « trop courte » pour ne pas pénaliser la suite de la production. Ainsi, à ces conditions, cette graminée peut être une ressource intéressante, surtout dans un contexte de sécheresse, utilisable en foin, enrubannage, ensilage et pâturage, aussi bien pour des ovins que des bovins, comme lillustrent 2 témoignages déleveurs, lun en ovins dans lAveyron et lautre en bovins lait dans le Cantal qui, après un premier essai lan dernier, ont renouvelé lexpérience cette année.
Fourrages et Agroforesteries
F. LIAGRE, Auteur ; C. BERAL, Auteur ; JC. MOREAU, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte de changements climatiques et de diversification fourragère pour faire face à ces changements, ce numéro de la revue Fourrage est dédié à la place de larbre et à lagroforesterie dans les systèmes fourragers. A laide de retours dexpériences et détudes, ce numéro apporte des informations sur : 1 - Limpact des arbres sur la production dherbe ; 2 Lintérêt fourrager des feuilles darbres ; 3 Lintégration de lagroforesterie dans les systèmes délevage.
Frêne et prunellier au menu du troupeau
Jade LEMAIRE, AuteurAlors que les sécheresses se multiplient, les arbres fourragers sont de plus en plus étudiés comme une piste davenir pour alimenter les troupeaux. LInrae de Lusignan (86) va conduire une expérimentation sur vingt ans afin de tester le pâturage darbres sur pied par des vaches laitières. Des initiatives sont également en train de fleurir, notamment dans le Maine-et-Loire où des membres du groupe Arbres et semences du Civam AD49 ont déjà mis en place plusieurs tests. Yohann Buret, éleveur de brebis laitières et de quelques bovins, a alterné foin et branches de frênes dans les rations de ces dernières durant lété 2019. Il estime avoir économisé 50 % de foin et ses animaux nont pas maigri. Alain Huet souhaite intégrer de manière pérenne les haies dans lalimentation de ses ovins. Son objectif est de faire pâturer 110 m d'une haie de prunelliers. Après avoir coupé au pied, Alain Huet compte mettre des branches par-dessus afin que la haie repousse au travers et que les brebis puissent manger les pousses. Élodie Taillandier a opté pour une autre méthode : elle a façonné une botte de branches daubépine, dorme et de chêne. Elle a ensuite mélangé cette botte à du foin et le tout a été mangé en moins de 48 h par ses génisses.
Gestion de l'herbe : Des moutons à la rescousse
Frédérique ROSE, AuteurDans les vignes, la gestion de lherbe en hiver par le pâturage de moutons redevient dactualité. En 2019, la Chambre dagriculture des Pays de la Loire a mené un essai de pâturage sur 70 ares, dans le Muscadet, sur un domaine en première année de conversion bio. Lobjectif était que le pâturage permette au vigneron de décaler, voire de supprimer le premier passage dentretien du sol. Pour cela, huit brebis de race Ouessant (appartenant à un prestataire de services), ont été introduites à partir du 22 février. Malgré la préférence des brebis pour certaines espèces, la parcelle a été bien pâturée (rang et inter-rang), et le premier travail du sol a été décalé de 10-15 jours. Dans le Var, cette technique traditionnelle a décliné à partir des années 60. Actuellement, 23 éleveurs font pâturer leurs brebis sur 4 500 ha de vignes. La vigne couvre en moyenne 40 % des besoins dun troupeau sur la période hivernale, ce qui implique davoir dautres ressources fourragères à côté. En 2016, la Chambre dagriculture du Var sest associée avec le Cerpam pour déposer le projet Vitipasto. Son objectif était de mettre en évidence la résilience des systèmes agro-pastoraux, de recréer un dialogue entre éleveurs et vignerons, et de proposer des outils daccompagnement, tout en répondant aux questions juridiques et réglementaires.
Ingestion volontaire et digestibilité in vivo de feuilles de deux essences darbres, le frêne commun (Fraxinus excelsior) et le mûrier blanc (Morus alba)
M. BERNARD, Auteur ; C. GINANE, Auteur ; S. NOVAK, Auteur ; ET AL., AuteurIn vitro, le frêne commun et le mûrier blanc présentent un potentiel fourrager intéressant, constituant une alternative crédible aux ressources herbagères en période de sécheresse estivale. Pour confirmer ces résultats et affiner les connaissances sur ces nouveaux fourrages, il est nécessaire de mettre en place des études portant sur leur valeur alimentaire in vivo. Pour initier ce travail, ces deux essences ont été distribuées, seules et à volonté, à deux lots de six moutons adultes à lentretien (un lot pour le frêne et un lot pour le mûrier). Un troisième lot de six moutons (lot témoin) a été alimenté avec du foin de prairie permanente. L'expérimentation s'est déroulée à l'unité expérimentale Herbipôle de l'INRAE de Theix (63). Durant trois semaines, des mesures ont été réalisées sur les quantités ingérées, ainsi que sur la digestibilité. Ce travail a démontré que les feuilles étaient consommées en quantité très importante et correctement digérées par les animaux. De par leur faible teneur en parois, les feuilles de ces arbres pourraient donc être utilisées pour des animaux à forts besoins, quils soient en production ou en croissance. Ce travail devra être étendu à de nouvelles essences pour connaître le potentiel fourrager des principaux arbres présents en zone tempérée.
Une installation atypique mais bien accompagnée
Clémence DAIRON, AuteurBérenger Arnould a grandi dans une ferme laitière conventionnelle, dans les Ardennes. Après un BTS agricole, il enchaîne plusieurs saisons de maraîchage, découvre lagriculture biologique et lagroforesterie, puis retourne travailler chez ses parents. Il décide alors de reprendre la ferme et de la convertir au bio, mais des tensions apparaissent et le poussent à abandonner son projet. Il déménage dans le Maine-et-Loire pour retrouver sa compagne. Il prépare un nouveau projet dinstallation : un élevage ovin itinérant pour produire des agneaux dherbe toute en participant à lentretien despaces naturels (pastoralisme). Pour monter son projet, il sinspire dun collectif de cinq bergers « sans terres » et sans bergerie en Centre-Val-de-Loire. Pour être accompagné dans la mise en place de son projet, Bérenger sollicite la Coopérative pour linstallation en agriculture paysanne (Ciap) et débute un Stage Paysan Créatif (durée dun an). La recherche de foncier est très vite identifiée comme lun des enjeux majeurs de son projet, mais il peine à fédérer des acteurs pour repérer des espaces quil pourrait occuper. En juin 2019, il entre en portage dactivité par la coopérative et bénéficie dun préfinancement de 40 000 (achat de 145 mères et dune bétaillère). Bérenger peaufine le dimensionnement de son activité et poursuit les démarches pour sécuriser son foncier.
Maison de la transhumance : Qui sont les éleveurs herbassiers de Provence-Alpes-Côte-dAzur ?
Candice VIONNET, AuteurLes herbassiers sont des éleveurs ovins viande sans terre, situés dans le Sud-Est de la France. Leur accès au foncier repose principalement sur des accords oraux et des contrats pluriannuels pour lentretien despaces aux usages multiples. Leur système délevage pastoral présente de grands intérêts pour lentretien des paysages, la lutte contre les incendies forestiers et le maintien de la biodiversité végétale et animale. Il nécessite peu déquipements et est une voie privilégié par les installations hors cadre familial. Ces systèmes sont toutefois fragilisés par un contexte technique, juridique et politique qui ne prend pas en compte leurs spécificités. Pour soutenir ces éleveurs et faire reconnaître leur contribution à lintérêt général, la Maison de la transhumance sest intéressée à leur travail et la comparé aux bergers sans terre des Pyrénées-Atlantiques et aux pastori vaganti en Italie. Elle a également réalisé des entretiens auprès de quinze dentre eux (trajectoire de vie, fonctionnement technique, difficultés rencontrées). Ces entretiens ont permis de déceler un besoin de communiquer sur les herbassiers auprès des organismes agricoles et des collectivités territoriales. Par ailleurs, la création de GIEE pourrait permettre de consolider les partenariats entre les agriculteurs et les herbassiers.
Mieux rémunérer les élevages à lherbe du Massif Central
REUSSIR PATRE, AuteurDans un rapport concernant lélevage sur le Massif Central et son évolution, le CGAAER propose que soient reconnus les services environnementaux et culturels rendus par les élevages herbivores, notamment ovins, de ce territoire, via une aide publique renforcée. Cette aide, totalement revue, serait alors une rémunération pour ces services rendus et pourrait atteindre 875 euros lhectare. Cela serait un soutien fort à un « des élevages les plus respectueux des objectifs nationaux de transition agroécologique », alors que ce type d'élevage doit faire face à des contextes de plus en plus difficiles : baisse de la consommation d'agneau ou de Roquefort par exemple, faible rémunération, impact de la présence du loup ; ce dernier point étant un frein pour le maintien des pratiques pastorales.
Nouveautés et actualités en filières ovines viande et lait en 2020 : Recueil des interventions programmées pour les Journées Techniques Ovines 2020
Cassandre MARTRAS, Auteur ; Benoît BARON, Auteur ; Jérôme NORMAND, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Ce document compile les textes daccompagnement des interventions réalisées dans le cadre des 9èmes Journées Techniques Ovines. Ces dernières, organisées par lInstitut de lÉlevage, se sont déroulées les 14 et 15 octobre 2020. Bien que ces interventions ne portaient pas toutes sur l'élevage biologique, plusieurs d'entre elles ont apporté des informations et références utiles pour les éleveurs bio. Une intervention, dédiée aux résultats du projet CasDAR ECOLAGNO, présentait les qualités nutritionnelles des viandes dagneaux engraissés avec des pratiques innovantes et agroécologiques. Deux autres interventions ont apporté des références technico-économiques sur les élevages ovins bio : lune a décrit les coûts de production des élevages (conventionnels et bio) en zone Roquefort et lautre a présenté des références sur la production dagneaux et sur la production de lait (de brebis) bio dans le Massif Central (suivis BioRéférences). Dautres interventions ont porté sur le changement climatique : quantification du changement climatique et répercussions sur les ovins ; impacts sur les performances des ovins lait (projet iSAGE) ; utilisation des arbres et de lagroforesterie comme leviers dadaptation pour faire face au changement climatique ; adaptation des bâtiments délevage (bergeries). Une intervention a également présenté CAP2ER®, un outil dévaluation des principaux impacts environnementaux et des contributions positives de lélevage. Enfin, deux présentations ont porté sur le pâturage des ovins : point sur différentes pratiques (pâturage tournant dynamique, pâturage cellulaire et techno-pâturage) et pâturage des brebis dans les vignes et sous les vergers.
Ovins viande dans le Massif Central : Optimiser ses performances à lherbe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa question de la valorisation de lherbe pour lengraissement des agneaux est un point-clé dans le Massif Central, important bassin de production de viande ovine, avec des contextes pédoclimatiques très variables et parfois peu productifs, et où la rentabilité des élevages ovins bio nest pas toujours facile. Dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, sur sept départements de ce territoire, des élevages ovins biologiques ont été enquêtés. Ces élevages avaient une bonne valorisation de lherbe, étaient économes en concentrés et proposaient une production répondant aux besoins de la filière. Il ressort de l'enquête que ces systèmes mettent en place diverses solutions : un chargement adapté au potentiel du système, des vitesses de croissance différentes avec une production par lot, des agnelages parfois à diverses dates, des agneaux de report, la réalisation de divers croisements ou encore une gestion optimisée de lherbe, avec combinaison de plusieurs ressources fourragères (prairies naturelles, temporaires à flore variée, méteils, parcours ), en particulier pour faire face aux sécheresses de plus en plus nombreuses et marquées. Cette diversité de solutions est illustrée par le témoignage de trois éleveurs bio du Massif Central, issus de Haute-Loire, de lAllier et de lAveyron, et pilotant chacun des systèmes très différents, avec des troupeaux comptant de 90 à 750 brebis, mais tous avec la volonté de valoriser lherbe au mieux, selon les potentiels du système, et avec des questionnements récurrents face aux sécheresses.
Parasitenkontrolle bei Ziegen und Schafen
En Suisse, au Centre agricole de Viège, le FiBL teste des méthodes de lutte alternatives contre les parasites des ovins et des caprins. Cette vidéo, en allemand et sous-titrée en français, retrace les essais. Un suivi précis des animaux est réalisé. Ils sont testés tous les 3 mois afin de déterminer les individus à traiter. Ce suivi n'étant cependant pas généralisable à tous les élevages, des méthodes dobservation sont développées, comme le contrôle de la prise de poids des agneaux visant à détecter et à ne traiter que les animaux avec la plus forte charge parasitaire. Pour éviter une pression de sélection qui favoriserait les souches résistantes aux vermifuges, il est aussi conseillé de ne jamais traiter tout le troupeau en même temps et de pratiquer un pâturage tournant en respectant un long délai de retour sur les prairies. Cela permet d'éviter le moment où les larves de parasites sont infectieuses. Enfin, des essais sont en cours sur des alternatives aux vermifuges, comme l'esparcette, une légumineuse fourragère riche en tanins qui diminue la charge parasitaire.
Pâturage de brebis dans les vignes : Faisabilité et retour dexpérience
Camille DUCOURTIEUX, AuteurLe projet Brebis_Link, coordonné par la Chambre dagriculture de la Dordogne, a pour objectif dacquérir des connaissances et de promouvoir le pâturage ovin sur des surfaces dites additionnelles (vergers, vignes, céréales), en Nouvelle-Aquitaine et nord Occitanie. Deux actions ont été menées simultanément : 1 - La réalisation denquêtes auprès déleveurs et de cultivateurs afin de recenser les pratiques actuelles ; 2 - La mise en place dexpérimentations pour étudier la faisabilité de ce type de pâturage. Cet article sintéresse plus particulièrement au cas de la vigne. Il présente, tout dabord, les résultats dun essai mis en place sur une parcelle (en conversion AB) du Lycée viticole de la Brie, à Monbazillac. Un lot de 40 brebis, provenant de la ferme expérimentale de Glane (SICA CREO), a pâturé les inter-rangs des 1,56 ha de vigne, durant dix jours en novembre 2018 et durant sept jours en mars 2019. Un retour est effectué sur le déroulement de lessai, la valeur alimentaire du couvert et limpact sur la santé des brebis (gestion de la problématique du cuivre). Dans un second temps, les résultats des enquêtes réalisées auprès des éleveurs et des viticulteurs sont présentés : les avantages et les inconvénients sont détaillés pour les deux parties, puis quelques conseils techniques sont apportés, ainsi que quelques références (chargement, hauteur de pâturage).
Des performances technico-économiques délevages de ruminants bio du Massif Central en évolution de 2014 à 2018
Ce diaporama a été présenté à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Cette présentation montre lévolution des performances technico-économiques des élevages de ruminants bio basés dans le Massif Central, entre 2014 et 2018. Le projet BioRéférences a, en effet, permis de suivre 58 fermes situées sur ce territoire. En cinq ans, les surfaces se sont agrandies, tout comme le nombre dUGB, ce qui montre quil ny a pas eu de décapitalisation. Cependant, les charges (+ 36 %) augmentent plus vite que les produits (+ 13 %) et le revenu a diminué durant cette période (- 25 %). Cette étude révèle également une baisse de la productivité globale du fait de laugmentation des volumes dintrants (principalement des aliments achetés en raison des sécheresses). Les prix des produits vendus (cultures et animaux) sont relativement stables, à la différence des prix en conventionnel. Les exploitations peuvent ainsi se répartir selon 3 types : 1) systèmes herbagers, 2) exploitations de petite taille avec beaucoup dintrants, 3) grandes exploitations en polyculture-élevage (autonomie alimentaire) avec une forte productivité du travail. En conclusion, pour ces cinq années, lefficacité économique reste bonne pour les fermes de cet échantillon, avec une stabilité importante de la productivité animale et des prix de vente. Un agrandissement est constaté, sans augmentation de la productivité de la main duvre mais avec une croissance des achats de fourrages, notamment du fait des sécheresses.
Poscif : Des Franciliens qui remettent les moutons dehors
Damien HARDY, Auteur ; Laurence SAGOT, AuteurLa polyculture-élevage présente de nombreux atouts, notamment en matière de durabilité. Pourtant, les systèmes alliant production animale et végétale sont en régression en France, et particulièrement en Île-de-France. Plusieurs initiatives sont mises en place pour réintroduire de lélevage dans cette région majoritairement céréalière. Par exemple, le programme Poscif (Pâturage ovin en système céréalier en Île-de-France) étudie, jusquà lautomne 2021, les synergies possibles entre les élevages ovins pâturant et les systèmes céréaliers franciliens à travers un réseau dagriculteurs-expérimentateurs. Pour cela, une série dessais sur le pâturage de céréales, de colza, de couverts végétaux (sil y en a, car les couverts se développent peu par manque de pluie), voire de betteraves sucrières, est en cours. Cet article recueille plusieurs témoignages déleveurs franciliens impliqués dans une telle démarche (bergers sans terre, fermes en polyculture-élevage, fermes céréalières qui réintroduisent de lélevage ). Par exemple, la Ferme de Chalmont sest en partie appuyée sur lélevage ovin pour réussir la conversion de ses 570 ha (dont 520 ha de cultures de vente) en agriculture biologique.