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Pâturage
Fiches AutoSysEl : Faire des stocks sur pied pour allonger le pâturage en période estivale - Caprins, Bovins lait, Bovins viande, Ovins lait, Ovins viande
Lespace AutoSysEl, géré par lInstitut de lÉlevage, est dédié aux éleveurs, aux techniciens et aux apprenants qui s'intéressent à l'autonomie alimentaire des élevages, et aux leviers techniques pour l'améliorer à l'échelle de l'exploitation. Cet espace héberge notamment cinq fiches techniques sur le report sur pied (une fiche par production animale : caprins, bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande). Lobjectif de cette technique est de reporter un excédent dherbe, obtenu à la fin du printemps, sur la période estivale, par un allongement des cycles des végétaux et par la maîtrise de lépiaison. Concrètement, il sagit de laisser vieillir tout ou partie des repousses dune ou de plusieurs parcelles, lorsque la croissance de lherbe est supérieure aux besoins des animaux. Lherbe sera consommée plus tard, lorsque la pousse redeviendra inférieure à la consommation des animaux. Ces fiches apportent des conseils, adaptés à chaque production, pour réaliser des stocks sur pied dans de bonnes conditions.
Lettre Filières Viande n° 6
Jean-Marie MAZENC, Auteur ; LETTRE FILIERES FNAB - VIANDE, AuteurLa Lettre Filières Viande n° 6 est composée des articles suivants : - La production de bufs en race allaitante ; - Parasitisme chez les petits ruminants : quelles réponses de nos confrères européens ? ; - Les Éleveurs Bio de France ; - Les substances à base de plantes et leur utilisation en santé animale : des évolutions réglementaires nécessaires et urgentes ! ; - PAC 2014-2020 : quels soutiens à la bio dans les élevages européens ?
Manuel des bergers d'alpage
Olivier TURQUIN, Auteur ; Catherine BEKKAR, Auteur ; Lucie MARECHAL, Auteur ; ET AL., Auteur | ENTREPIERRES (Chez Olivier Turquin, Le Village - Vilhosc, 04 200, FRANCE) : ASSOCIATION ASPIR | 2017Ce manuel propose des repères pour les bergers débutants. Il est le fruit d'un travail collectif d'une centaine de contributeurs, pour la plupart bergers, techniciens et chercheurs expérimentés. Il a pour objectif principal de partager les connaissances essentielles pour exercer le métier de berger, en particulier dans les Alpes françaises, mais s'adresse aussi aux amateurs de montagne, de pastoralisme et d'alpage. Exercer le métier de berger en alpage mobilise beaucoup de connaissances, de savoir-faire, de compétences combinant techniques et valeurs, innovations et traditions. C'est aussi faire preuve de prudence, d'humilité, de respect de soi et des autres, d'amour et de soins pour les brebis qui leur sont confiées par leurs éleveurs. Même s'il est avéré que le métier de berger s'acquiert au moins autant par l'expérience que par la lecture, les apprentis bergers et leurs collègues plus expérimentés trouveront, au fil des pages, nombre d'informations utiles pour aborder l'estive avec sérénité, mais aussi de quoi conforter le plaisir, la fierté, voire la passion qu'ils éprouvent à garder leur troupeau en alpage. L'ouvrage comprend aussi des informations sur le droit du travail, un annuaire des formations et des acteurs pastoraux, des conseils en matière de risques, de responsabilité et d'accidents.
Miser sur lautonomie alimentaire et les complémentarités entre régions pour assurer la rentabilité de lélevage ovin allaitant biologique et conforter les filières
C. EXPERTON, Auteur ; V. BELLET, Auteur ; A. GAC, Auteur ; ET AL., AuteurFace au développement des élevages ovins biologiques, cette filière a perçu le besoin dacquérir des références. Le projet CasDar « Agneaux bio », multipartenarial et coordonné par lITAB, a permis dapporter des résultats techniques, socio-économiques et environnementaux, obtenus via le suivi dun réseau de 49 élevages ovins biologiques. Par rapport aux exploitations conventionnelles (Réseau Inosys), les systèmes biologiques étudiés sont moins intensifiés (productivité des brebis et résultats économiques plus faibles, moindre consommation de concentrés ), mais les impacts environnementaux (gaz à effet de serre, consommations dénergie, qualité de leau), par ha ou par kg produit sont généralement équivalents ou meilleurs. En agriculture biologique, la bonne valorisation de l'herbe renforce l'autonomie alimentaire, principal levier pour de meilleurs revenus, et permet aussi de réduire l'impact sur l'effet de serre (stockage de carbone par les sols). Un observatoire national des volumes de production de viande ovine biologique va soutenir le développement de la filière et la prise en compte des coûts de production.
"Les multi-espèces pour une complémentarité des couverts"
Cette fiche, réalisée dans le cadre du projet AUTOSYSEL (dont le but est dinnover pour lautonomie alimentaire et protéique), repose sur un témoignage de lEARL de la Côte Belle à Montclar sur Gervanne, dans la Drôme, exploitation en ovins viande en agriculture biologique. La mise en place de prairies multi-espèces sur lexploitation a pour but de favoriser lautonomie alimentaire en quantité et qualité. La conduite des prairies est détaillée, en termes technique, économique, environnemental et de travail.
Parasitisme interne des ruminants (strongles) et utilisation du pâturage : comment faire durablement bon ménage ?
Jacques CABARET, AuteurEn élevage, les anthelminthiques ont été le principal moyen de contrôle des parasites, et en particulier des strongles digestifs, utilisé par les éleveurs pendant des décennies, mais leur efficacité s'est progressivement affaiblie en raison de l'apparition de résistances. Une gestion des pâturages prenant en compte les connaissances sur l'épidémiologie des parasites, dont les grands principes sont rappelés dans cet article, est un élément important de prévention pour limiter les infestations. Les traitements raisonnés consistent en l'utilisation sélective des traitements anthelminthiques pour les animaux qui en ont le plus besoin associée à une gestion des pâturages appropriée. L'objectif final serait de construire, avec tous les acteurs (éleveurs et vétérinaires), une gestion intégrée du parasitisme. Plusieurs méthodes de diagnostic sont présentées mais, en raison de leur coût et de la difficulté d'interprétation de leurs résultats, elles sont peu utilisées par les éleveurs et les vétérinaires. Par ailleurs, un des problèmes majeurs de la mise en route d'une stratégie intégrée sera la disponibilité de ces principaux acteurs.
Le pâturage en France et en Europe : état des lieux et enjeux
Christian HUYGHE, Auteur ; Agnès VAN DEN POL VAN DASSELAAR, Auteur ; Arno KRAUSE, AuteurLes études prospectives sur la sécurité alimentaire pointent la place des prairies comme une importante variable d'ajustement. Le pâturage, qui permet d'assurer une performance économique des exploitations en réduisant les coûts de production, de relever les défis environnementaux (changement climatique, biodiversité) et de répondre aux attentes des citoyens, suscite un intérêt croissant chez les industries laitières, les distributeurs et même au niveau législatif de certains pays. Il manque une méthode pour mesurer la pratique réelle du pâturage (une proposition est faite pour estimer la contribution maximale du pâturage à la production animale) et établir une norme partagée au niveau européen (les valeurs de 6 h/j et 120 j/an sont déjà utilisées en Allemagne et aux Pays-Bas).
Pâturer dans les bois
Matthieu JEAN, Auteur ; Nadine BOULANT, AuteurLes auteurs de cet article, Matthieu Jean et Nadine Boulant, se sont installés en élevage à Entraygues (Aveyron). Leur ferme compte 70 chèvres du Rove et 50 brebis corses pour le lait, et 30 brebis Rouges du Roussillon pour la viande. Ils expérimentent le sylvopastoralisme, système qui associe sylviculture et pâturage sur un même territoire. Ils témoignent de la conduite de leur troupeau en sylvopastoralisme en montrant les avantages et les inconvénients, ces derniers tenant plus particulièrement au morcellement du foncier et à la difficulté de convaincre les différents propriétaires. Pour eux, les collectivités locales ont probablement un rôle important à jouer sur cette question.
"Le plantain est la plante à tanins la plus intéressante"
Sophie BOURGEOIS, AuteurChristophe Riffaud est éleveur de Limousines, en conventionnel, en Haute-Vienne. Il pratique le pâturage tournant depuis une dizaine dannées et accorde une place importante au plantain dans les prairies multi-espèces. Lidée d'incorporer cette plante lui vient de Nouvelle-Zélande. Le mélange fourrager de la prairie lui permet dobtenir des croissances satisfaisantes des veaux : 1900 g par jour pour des veaux de 7-8 mois. Il souhaite incorporer plus de légumineuses dans les prairies contenant du plantain pour obtenir une meilleure valorisation de lazote, et réduire la complémentation. De plus, une parcelle riche en plante à tanins (plantain, chicorée, trèfles blanc et violet) a été mise en place pour réduire les traitements contre les strongles digestifs des veaux. Son utilité na pas encore été testée car la prairie vient seulement dêtre implantée. Un encart présente le GIEE de Mézières, en Haute-Vienne, qui mène des travaux sur les plantes à tanins, du point de vue de lassimilation des protéines, et dans la gestion des strongles digestifs.
Présentation des différentes techniques de pâturage selon les espèces herbivores utilisatrices
Olivier LERAY, Auteur ; Pauline DOLIGEZ, Auteur ; Jérémie JOST, Auteur ; ET AL., AuteurLe pâturage continu maintient les animaux pendant un long temps de séjour sur la même parcelle alors que le pâturage tournant cherche à optimiser la croissance et l'utilisation de l'herbe en déplaçant les animaux de parcelle en parcelle. Les critères techniques caractérisant chaque système de pâturage sont rappelés, ainsi que leurs atouts et contraintes. Le mode de pâturage utilisé peut varier selon le type d'animal (bovin, ovin, caprin, équin) et de production. De nombreux essais ont été conduits pour comparer les différentes techniques dans diverses situations et avec différents ruminants. Les résultats technico-économiques dépendent aussi de nombreux autres facteurs.
Principaux résultats de l'Enquête pastorale 2012-2014 dans le massif des Alpes
Laurent DOBREMEZ, Auteur ; Frédérique BRAY, Auteur ; Dominique BORG, AuteurUne nouvelle enquête pastorale a été conduite de 2012 à 2014 sur les territoires pastoraux du massif alpin, ainsi quen Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-dAzur. Le Suaci Alpes du Nord en a assuré la maîtrise douvrage et la coordination. Un accompagnement scientifique a été apporté par Irstea qui a contribué à la méthodologie de cette enquête en prolongement des enquêtes pastorales précédentes, a conçu un serveur Web interactif et héberge la base de données ainsi constituée. Réalisée avec le soutien du CGET (Commissariat lié au massif des Alpes) via une aide financière du FNADT, cette synthèse reprend les principales analyses, à léchelle du massif alpin, des données recueillies dans lEnquête Pastorale 2012/14 et rend compte des évolutions par rapport à la précédente enquête réalisée en 1996/97.
Quelle place pour lélevage, les prairies et les produits animaux dans les transitions agricoles et alimentaires ?
Michel DURU, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; C. DONNARS, Auteur ; ET AL., AuteurLes enjeux d'environnement et de santé sont encore trop souvent examinés séparément. Cet article présente une analyse conjointe des impacts positifs et négatifs de l'élevage (principalement de ruminants) et de la consommation de protéines animales sur l'environnement et la santé humaine. La réduction de la part des protéines animales dans le régime alimentaire des Européens est une option de plus en plus privilégiée par les scientifiques pour améliorer à la fois lempreinte environnementale et la santé humaine. Les systèmes herbagers permettent de maximiser les bénéfices environnementaux et de santé et leurs conséquences. Plusieurs pistes de changement sont examinées : réduire les protéines animales consommées (de 22 %, en cohérence avec la consommation de protéines totales recommandées, ou de 34 %, en équilibrant protéines animales et végétales) ou utiliser, pour lélevage, exclusivement des ressources non alimentaires pour lhomme. Les principaux verrous à la mise en uvre de telles propositions sont étudiés et des pistes concrètes sont proposées.
Salamix : Systèmes d'élevage ALlaitant herbagers : Adapter le type génétique et MIXer les espèces pour renforcer leur durabilité ?
Le projet Salamix, initié en mai 2015 par l'UMR Herbivores et l'UE Herbipôle, de l'Inra Centre Auvergne-Rhône-Alpes, expérimente la production autonome d'animaux de boucherie finis à l'herbe à partir de prairies permanentes. Pour ce faire, trois systèmes d'élevage biologiques herbagers sont étudiés : un système spécialisé ovin croisant une race rustique (Limousine) avec une race herbagère précoce (Suffolk), un système spécialisé bovin croisant une race rustique (Salers) avec une race herbagère précoce (Angus), et un système mixte ovin-bovin (respectivement 40 et 60 % des UGB). Ces trois systèmes sont étudiés dans des conditions similaires en termes de pédoclimat (montagne du Puy-de-Dôme) et de taille (29,5 UGB sur 39 ha). Dans cette brochure, les premiers enseignements en termes de ruptures (conversion à l'AB, systèmes naisseurs-engraisseurs, mobilisation de services écosystémiques) et verrous (croisement pour produire des animaux gras à l'herbe, gestion du parasitisme et de la prédation, recherche d'autonomie, agriculture biologique) identifiés dans les systèmes sont présentés.
SIVAL : Associer arboriculture et élevage ovin (forum)
Gilles LE GUELLAUT, AuteurLors du forum SIVAL, Arnaud DUFILS de lINRA dAvignon a présenté les aménagements des vergers en association arboriculture/élevage ovin. Cet article explique, dans un premier temps, lintérêt porté sur le pâturage des vergers. Puis, il reprend les différentes possibilités de pâturage, en expliquant les avantages et inconvénients de chacune delles : pâturage temporaire du troupeau dun berger, pâturage temporaire avec troupeau appartenant à larboriculteur et conduite de type pâturage tournant, pâturage permanent avec troupeau (3 à 4 moutons/ha).
Chèvres, moutons : Parasites difficiles
Steffen WERNE, Auteur ; Susanne BOLLINGER, AuteurLes chèvres et les moutons étant particulièrement sensibles aux vers gastro-intestinaux, en particulier les strongles, la maîtrise du parasitisme en élevage de petits ruminants est complexe. Une enquête a été menée en Suisse par le FiBL auprès de 58 élevages caprins et 52 ovins, tous en AB, pour connaître les pratiques et les difficultés des éleveurs, mais aussi à quoi ils seraient prêts afin de réduire leur recours aux vermifuges (en moyenne de lordre de 1.6 traitement par an et par animal). Cet article reprend les résultats de cette enquête. Parmi ces derniers, notons limportance de la gestion du pâturage ; 60 % des éleveurs caprins enquêtés et 32 % des moutonniers ont des bovins et, parmi ces éleveurs, les deux-tiers pratiquent le pâturage alterné (des caprins ou ovins en alternance avec des bovins). 30 % des éleveurs caprins (contre 13 % en élevages ovins) veillent aussi à mettre les jeunes animaux sur les parcelles les moins contaminées. Les éleveurs sont prêts aussi à ne pas vermifuger tous leurs animaux. En effet, des études ont montré que la résistance aux antiparasitaires se développait surtout si on vermifugeait tout le troupeau. Vermifuger uniquement les animaux qui sont les plus atteints (ex : ceux présentant plus de perte de poids) serait alors une solution, malgré le coût en matériel et le travail des pesées très régulières nécessaire alors. Autre pratique possible : éliminer les animaux les plus sensibles, en particulier chez les caprins, espèce où la résistance aux parasites est mieux transmise entre générations.