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Conversion
Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2023
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), cette fiche synthétise les principales données régionales recueillies sur lensemble des filières certifiées bio, de la production à la commercialisation. La première partie du document offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ). La seconde partie fournit les données relatives aux dynamiques d'installations et de conversions vers l'agriculture biologique en région Aura (évolution du nombre de fermes engagées, type de production principale...). La troisième partie présente les chiffres-clés des filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair, abeilles), les chiffres-clés des filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, brasseries, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : vin, viande, céréales ).
Lanalyse de trajectoires dexploitations pour anticiper les productions des élevages bovins allaitants biologiques à base dherbe du Massif Central : Étude de 14 trajectoires délevages bovins viande biologiques Résultats clés
Ce document offre une synthèse des résultats obtenus par Capucine Simon, élève ingénieure à AgroParisTech, qui a analysé, dans le cadre du projet BioViandes, les trajectoires dévolution prises par des élevages bovins allaitants bio du Massif central depuis leur conversion à lagriculture biologique. Pour cela, 14 élevages, qui finissent la majorité de leurs animaux à lherbe et qui ont débuté au plus tard leur conversion en 2014, ont été étudiés : analyse de leur diagnostic de conversion (pour connaître leur système de production avant leur conversion à la bio), analyse de leurs données technico-économiques et réalisation denquêtes qualitatives pour comprendre les motivations et les déterminants des changements opérés sur les systèmes entre la conversion et la situation actuelle, ainsi que les difficultés rencontrées suite à la conversion. Cinq variables dévolution ont été identifiées : le taux de finition des bovins, la consommation daliments concentrés, le choix de la race (race lourde vs race rustique), les débouchés (circuits longs vs circuits courts) et les investissements couplés à la charge de travail. Quatre trajectoires types ont aussi été mises en évidence, caractérisées chacune par des évolutions du taux de finition des animaux, en fonction des choix de race et de la prévalence (ou non), avant la conversion, de la vente directe. Ces quatre trajectoires peuvent être résumées de la manière suivante : A dans la continuité du système, avec une commercialisation en filières longues ; B un travail sur les débouchés pour valoriser les mâles de races rustiques, tout en développant lautonomie ; C - la vente directe au cur des choix dévolution ; D - le changement de race au cur des choix dévolution.
L'agriculture biologique en région Nouvelle-Aquitaine : Chiffres 2021 et tendances 2022
Fin 2021, la région Nouvelle-Aquitaine comptait 8 799 fermes bio, soit 13,7 % des exploitations agricoles de la région. Le nombre total a été multiplié par deux en 5 ans. 1 100 exploitations se sont engagées en bio en 2021 et environ 30 000 ha sont passés sur un mode de production biologique. Après un point général sur le marché bio français 2021-2022, ce document présente, pour la région Nouvelle-Aquitaine et pour chaque production végétale et animale : les chiffres, les faits marquants, le bilan du marché en 2021, les tendances du marché en 2022, les perspectives de développement de la filière, ainsi que les contacts en région de conseillers spécialistes de chaque production et de chaque filière.
Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
Une conversion réussie malgré les années sèches
Emmanuel DESILLES, AuteurJoël Dufour élève un troupeau de bovins allaitants dans l'Allier, certifié en agriculture biologique depuis 2019. Ce naisseur-engraisseur finit des vaches, des génisses et des bufs de races Charolaise et Aubrac. Lors de sa conversion à l'AB, il a été confronté à plusieurs années de sécheresse. Toutefois, grâce à une possibilité d'agrandissement de sa SAU en 2019 (passant de 131 à 172 ha) et à une bonne diversité de cultures, notamment fourragères (méteil à double fin, maïs ensilage, prairies permanentes, temporaires et artificielles de luzerne et de trèfle), l'élevage est autonome en fourrages. Les animaux finis sont globalement plus lourds que ceux des élevages de référence du bassin charolais (497 kg contre 444 kg pour les bufs), et sont mieux valorisés grâce à la période de vente choisie par Joël qui permet de bénéficier de primes de saison (engraissement hivernal).
Guide conversion bio : Produire en agriculture biologique
Ce guide, réalisé par Bio Nouvelle-Aquitaine et les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, en collaboration avec Interbio Nouvelle-Aquitaine, présente des éléments pratiques et de réflexion pour permettre aux agriculteurs de préparer leurs démarches de conversion à l'agriculture biologique. Il se compose de fiches pratiques et thématiques : 1 - Qu'est-ce que lagriculture bio ? ; 2 - Comment construire son projet ? ; 3 - Quelles sont les démarches ? ; 4 - Quelles sont les aides dédiées à l'agriculture biologique ? ; 5 - Glossaire ; 6 - Les organismes uvrant au développement de l'AB. Des fiches "Réglementation" viennent ensuite détailler, pour chaque atelier, les conditions de production (alimentation, logement et accès au plein air, gestion sanitaire, etc.) : 1 - Apiculture ; 2 - Bovins, équins ; 3 - Cervidés ; 4 - Cultures annuelles ; 5 - Cultures pérennes ; 6 - Herbivores viande et lait ; 7 - Lapins ; 8 - Poules pondeuses ; 9 - Ovins, caprins ; 10 - Porcs ; 11 - Volailles de chair. Pour finir, 5 fiches recensent les produits autorisés en AB : 1 - Liste des additifs et des auxiliaires technologiques autorisées pour l'alimentation animale ; 2 - Liste des engrais/amendements du sol autorisés pour la production végétale ; 3 - Liste des matières premières minérales autorisés pour l'alimentation animale ; 4 - Liste des oligo-éléments autorisés pour l'alimentation animale ; 5 - Liste des substances autorisées pour la production végétale.
Mémoire de fin détudes : Analyses de trajectoires de conversion à lagriculture biologique dans des élevages bovins allaitants bio du Massif Central finissant leurs animaux à lherbe
Ce mémoire de stage de fin d'études a été réalisé par Capucine Simon, élève ingénieure à AgroParisTech, dans le cadre du projet BioViandes. Ce projet a été impulsé par les acteurs des filières viande bovine et viande ovine biologiques du Massif central, soucieux de développer des débouchés locaux pour commercialiser la viande bio produite à lherbe sur ce territoire. Lun des besoins exprimés par ces acteurs était de mieux anticiper lévolution des volumes de viandes bovines et ovines bio qui arrivent sur le marché, ainsi que leur qualité. Une méthodologie a ainsi été testée afin didentifier des trajectoires types dévolution des élevages suite à leur conversion à lagriculture bio. Léchantillon étudié était composé de 14 élevages bio, répartis sur le Massif central, qui possèdent un atelier de bovins allaitants, et dont au moins une partie était engraissée en 2021, avec une part dherbe majoritaire dans la ration. Des données ont été collectées sur leur situation initiale (données qui caractérisent les exploitations avant leur conversion) et sur leur situation finale (situation en 2021). Des entretiens avec les éleveurs ont permis de comprendre les motivations et les déterminants des changements opérés entre ces deux périodes, ainsi que les difficultés rencontrées suite à la conversion. Différents traitements statistiques (ACM et CHCP) ont ensuite été réalisés afin danalyser la diversité des trajectoires présentes dans cet échantillon, et de comprendre si certains facteurs expliquent cette diversité. Ils ont permis didentifier cinq variables influençant lévolution des élevages bio : le taux de finition, la consommation en concentrés, la race, les débouchés et les investissements associés à la charge de travail. Quatre trajectoires types ont aussi été mises en évidence, caractérisées par des évolutions différentes de la proportion danimaux finis, en fonction des choix de race et de la prévalence initiale (ou non) de la vente directe dans le système.
Observatoire régional de l'agriculture biologique : Les chiffres clés 2020 en Centre-Val de Loire
Bio Centre, la Chambre régionale dagriculture Centre-Val de Loire et la DRAAF publient la première édition des chiffres-clés de l'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique (ORAB) en Centre-Val de Loire. Ce document dresse l'état des lieux de la bio en Centre-Val de Loire, en 2020, à l'échelle régionale et départementale : évolution du nombre d'exploitations et d'opérateurs de l'aval, évolution des surfaces, conversions, installations/transmissions. L'analyse détaille aussi les différentes filières : évolution des surfaces et du cheptel, opérateurs économiques, tendances du marché, restauration hors domicile...
Observatoire régional de l'agriculture biologique en Pays de la Loire Données 2020
En 2020, en France, l'agriculture biologique a poursuivi son développement. Les achats alimentaires de produits bio ont été multipliés par 2 en 5 ans, pour atteindre 13,2 milliards d'euros. La région des Pays de la Loire participe à cette dynamique nationale et se distingue par son fort engagement en agriculture biologique. En 2020, 3 977 exploitations de la région sont orientées en agriculture biologique, soit 15,1 % des exploitations ligériennes, et 234 147 ha sont conduits en bio (soit 11,3 % de la SAU régionale). Les conversions, très soutenues depuis 2015, se sont poursuivies sur un rythme élevé en 2020. Les estimations 2021 prévoient une part de 16,6 % des exploitations engagées en bio et de 12,3 % de la SAU. 31 % des exploitations ligériennes sont orientées vers la production bovine. La région a la 1ère place nationale en nombre de poulets de chair bio et de vaches laitières, la 2ème place en poules pondeuses et truies et a la 3ème en vaches allaitantes. Les exploitations légumières et viticoles sont particulièrement nombreuses. 28 % des installations bio, en 2020, l'ont été en maraîchage.
Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire : Données 2020 : Édition 2021
Chaque année, la publication de l'Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire permet de disposer d'un état des lieux chiffré de l'agriculture bio dans la région et de suivre son évolution. En 2020, en France, l'agriculture biologique a poursuivi son développement. Les achats alimentaires de produits bio ont été multipliés par 2 en 5 ans, pour atteindre 13,2 milliards d'euros. La région des Pays de la Loire participe à cette dynamique nationale et se distingue par son fort engagement en agriculture biologique. En 2020, 3 977 exploitations de la région étaient orientées en agriculture biologique, soit 15,1 % des exploitations ligériennes, et 234 147 ha étaient conduits en bio (soit 11,3 % de la SAU régionale). Les conversions, très soutenues depuis 2015, se sont poursuivies sur un rythme élevé en 2020. Les estimations 2021 prévoient une part de 16,3 % des exploitations engagées en bio et de 12 % de la SAU. 31 % des exploitations ligériennes sont orientées vers la production bovine. La région a la 1ère place nationale en nombre de poulets de chair et de vaches laitières, la 2ème place en poules pondeuses et en truies et la 3ème en vaches allaitantes. Les exploitations légumières et viticoles sont particulièrement nombreuses. 28 % des installations bio, en 2020, l'ont été en maraîchage.
Portrait d'éleveur : « L'herbe, une culture » au GAEC de Villechaise, à Saint-Maurice-des-Lions (Charente)
Sylviane et Stéphane Rainaud, récemment rejoints par leur fille Florine, sont éleveurs de bovins lait et viande bio, à Saint-Maurice-des-Lions (16). Le GAEC de Villechaise compte un troupeau de 60 vaches laitières (de races Prim'Holstein, Normande, Abondance, Jersiaise) et un troupeau de 48 vaches allaitantes (Salers), sur une SAU de 169 ha, dont 64 ha de prairies permanentes, 58 ha de prairies temporaires, 27 ha de mélanges prairiaux à base de légumineuses et 20 ha de méteil. Ce portrait d'éleveur, réalisé par la Chambre d'agriculture de la Charente, aborde les points suivants : - Données de l'exploitation ; - L'atelier bovins lait ; - L'atelier bovins allaitants ; - La stratégie du passage en AB ; - Les spécificités de l'élevage ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
Dun système naisseur conventionnel à 100 % bio naisseur-engraisseur
Cyrielle DELISLE, AuteurInstallés en 1996 sur une ancienne ferme laitière, Angélique et Thierry Radiguet, éleveurs dans lOrne ont conduit, pendant vingt ans, leur troupeau de 125 mères charolaises en système naisseur conventionnel tout herbe avec achat daliments pour les broutards. Avec la perspective de linstallation de leur fils et la possibilité dagrandir la SAU de 60 hectares, dont 30 labourables, le choix a été fait de sengager en bio en 2016, avec un système naisseur-engraisseur et avec la finition de tous les animaux. Le troupeau a été progressivement réduit pour avoir 88 vêlages par an, étalés de janvier à mars. Les mâles sont castrés à lélastique pour produire des bufs vendus à 36 mois, avec des carcasses de 475 kg maximum. Six taureaux sont présents sur la ferme et un travail de sélection est conduit pour, notamment, conforter les capacités laitières des mères ou la docilité. La SAU compte 200 hectares de prairies et 15 ha de méteil conduits en alternance avec 15 autres hectares de trèfle violet. Les conditions très séchantes et des terres pauvres amènent à affourager en période estivale 9 années sur 10 et, pour finaliser les rations, les acheteurs achètent des balles de luzerne. Pour renforcer le potentiel fourrager, depuis 2017, plus de 60 hectares de prairies ont été ressemés, en privilégiant des légumineuses et des graminées plus résistantes à la sécheresse. Pour optimiser la production, et en particulier la finition, les animaux sont régulièrement pesés. Les éleveurs amènent eux-mêmes leurs animaux à labattoir, notamment pour le bien-être de ces derniers.
Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2021
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), elle sappuie sur des données de fin 2019. Elle est composée de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés de différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair), les chiffres-clés de différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, GMS, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : viticulture, viandes et bétails, grandes cultures ), ainsi que le nombre de fermes engagées en 2019 (par type de production principale).
Un air de famille
Antoine BESNARD, AuteurCet article décrit la transmission dune ferme familiale, la Ferme de la Raudais, initialement en élevage bovin lait conventionnel, dans les Côtes dArmor et sa conversion à l'AB sous la pression des enfants repreneurs. Choc des cultures, des générations, représentation de la femme dans le milieu agricole, tensions familiales ou freins psychologiques... sont ainsi mis en relief à ce moment-clé. Mais, cest aussi une histoire de grande confiance et de compréhension, et une ferme qui ne part finalement pas à lagrandissement, avec une belle évolution vers une ferme en bio, en bovins viande et vente directe, puis vers une dynamique collective (installation dun paysan boulanger et projet dinstallation en maraîchage en cours).
Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
Elevage bio : « Ajuster loffre à la demande »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn France, la production de viande biologique a quasiment doublé en cinq ans : elle est passée de 29 746 tonnes équivalent carcasse (toutes espèces confondues) en 2015 à 59 115 tonnes en 2020, avec un bond de 10 % sur 2020. La filière viande bio a toutefois dû sadapter en 2020 pour équilibrer loffre et la demande durant cette année si particulière (Covid-19). 95 % des viandes bio présentes sur les étals sont dorigine française, et le reste provient dEurope. Les productions qui ont enregistré le plus de conversions en 2020 sont les ovins viande (+ 41 %) et les caprins (+ 55 %). En revanche, les conversions sont en régression en ovins lait (- 10 %) et en porcins (- 26 %), tandis qu'elles continuent de progresser en bovins (lait et viande). Les volumes de bovins allaitants abattus en bio ont enregistré une hausse de 12 % entre 2019 et 2020. Cette croissance est notamment portée par les génisses issues des conversions soutenues des années précédentes. Ces animaux ont alimenté le marché du steak haché et des viandes prêtes à découper. Il faut noter que les ventes de viande hachée bio ont progressé de 11 % en 2020 (en volume comme en valeur).
Etude des filières ovines et bovines allaitantes de la région Centre-Val de Loire, en agriculture biologique
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à l'association Bio Centre, dans le cadre de la Licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Il vise à établir un état des lieux des filières ovins et bovins viande bio en région Centre-Val de Loire et à mieux connaître les modalités de commercialisation des animaux. 72 éleveurs ont répondu au questionnaire qui a servi de base à l'étude. Les résultats permettent d'établir un portrait des élevages bovins et ovins bio de la région en faisant ressortir des aspects techniques liés à la conduite du troupeau, ainsi que des informations sur l'organisation du travail et sur la commercialisation des produits de ces deux filières. Des constats sont ensuite mis en évidence pour les deux filières (dynamique de conversions, de diversification), et des points de vigilance sont soulignés, comme un déficit de valorisation en bio d'une grande quantité d'animaux, ou encore la nécessité d'anticiper le départ en retraite des éleveurs.
Guide : Conduite des bovins viande en agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine Edition 2021
Ce guide technique est consacré à la conduite des bovins allaitants en agriculture biologique dans la région Nouvelle-Aquitaine. Après avoir effectué un rappel sur les principes de lagriculture biologique, il décrit, théoriquement, un système délevage bio idéal. Il fournit ensuite les principaux points réglementaires (éléments du cahier des charges et précisions du guide de lecture), ainsi que des conseils techniques, en ce qui concerne : 1 Lalimentation des bovins viande ; 2 La conduite sanitaire du troupeau ; 3 Le logement des animaux ; 4 La gestion générale du troupeau ; 5 Les rotations des cultures (pour les exploitations en polyculture-élevage) ; 6 Ladaptation de lassolement (avec une sous-partie dédiée aux prairies et une autre dédiée aux cultures). Des repères économiques sont également apportés et les modalités pour pouvoir convertir un élevage sont détaillées.
"Jai misé sur lherbe pour être autonome"
Véronique BARGAIN, AuteurAnthony Paillier, après avoir été très intensif, a décidé, en 2007, dextensifier son élevage ovins viande pour être plus autonome et d'engraisser ses agneaux uniquement à lherbe. Ainsi, il est passé dune SAU de 42 hectares pour 550 brebis à, aujourdhui, 117 hectares pour 350 brebis et 20 vaches allaitantes. Il a choisi dassocier les 2 espèces pour leur complémentarité au pâturage et pour la vente directe, quil a aussi mise en place. Il a aussi fortement diversifié ses ressources alimentaires, notamment fourragères, avec des prairies à flore variée, des méteils, des luzernières associées à du trèfle, ou encore des couverts végétaux cultivés en dérobées dété, comme du colza-moha. Il privilégie les semis sous couvert, qui permettent la réduction des problèmes de salissure et une meilleure implantation des prairies. Il étale les agnelages, de janvier à mars, pour les agnelles et, de fin avril à juin, pour les autres brebis. Il nachète pas de concentré et engraisse ses agneaux uniquement à lherbe, avec une production danimaux assez légers (17 kg de carcasse) qui répondent à la demande de ses clients. Il veut réduire la durée de lengraissement (les agneaux sont rarement vendus à moins de 6 mois) en changeant de race : aujourdhui en Vendéennes croisées Charollais, il souhaite aller vers la Charmoise. Pour valoriser au mieux tous ces changements, ce producteur a fait le choix du bio en 2019, qui représente pour lui une démarche logique, mais aussi un atout pour la vente.
« Nous misons sur le lait et la vente directe »
Émilie SKOWRON, AuteurInstallés depuis cinq ans sur leur exploitation, Elodie et Zacharie Belle commencent à atteindre leur rythme de croisière. Ils ont ainsi pu embaucher deux salariés : Mathieu et Angèle. Les deux associés ont repris la ferme familiale, située dans le Vercors (Drôme), en 2016. Ils ont conservé latelier ovin viande déjà présent et ont créé un atelier ovin lait, ainsi quune fromagerie. Ils sont également passés en bio. En 2019, pour augmenter leur autonomie alimentaire, ils ont repris une exploitation voisine, composée de 120 ha de pâtures. Ils ont conservé le troupeau bovin allaitant de cette ferme (30 vaches). Lexploitation est maintenant composée de 185 ha, dont 100 ha destinés à la fauche. Les brebis laitières effectuent du pâturage tournant sur six paddocks proches de la ferme. Les brebis et vaches allaitantes pâturent au loin. A cause de la pression exercée par le loup, le couple souhaite arrêter latelier ovin viande et développer latelier ovin lait. Pour avoir du lait toute lannée, les brebis laitières sont divisées en deux lots : un saisonné et un désaisonné. La fin du pic de lactation du lot désaisonné correspond avec la mise à lherbe, ce qui favorise la persistance de la lactation. La fin de lactation est ainsi commune aux deux lots : ils passent en monotraite en juillet et août, avec un arrêt de lactation en septembre. Le lait des brebis est transformé en différents types de fromages et yaourts qui sont vendus en direct.
Repères technico-économiques - Conversion en agriculture biologique : Cas concret : Valorisation des mâles de races allaitantes
La conversion à lagriculture biologique amène les éleveurs de bovins allaitants à se questionner sur la valorisation de leurs veaux mâles et sur le type danimal quils vont vendre. Cette fiche a pour objectif daider les éleveurs dans leur choix. Pour cela, quatre hypothèses liées à la valorisation des veaux mâles sont simulées : 1 Veaux sous la mère (avec 75 % de veaux mâles gras) ; 2 100 % broutards ; 3 Bufs finis (soit à 26 mois, soit à 30 mois, soit à 36 mois) ; 4 Inséminations artificielles sexées pour produire un maximum de femelles et un minimum de mâles. Ces différentes hypothèses ont été simulées sur un système naisseur-engraisseur de femelles et de taurillons, basé dans les Deux-Sèvres, comprenant 38 vêlages en race charolaise. Avant sa conversion en bio, cet élevage a déjà des pratiques proches de lagriculture bio : absence de fertilisation azotée, autonomie alimentaire, finition des femelles à lherbe et finition des taurillons à laide de luzerne et dun mélange triticale-pois... Cette fiche détaille, pour chacune des hypothèses testées, les changements au niveau du système de production, ainsi que les résultats économiques obtenus après le passage en bio de lélevage. Les meilleurs résultats économiques sont obtenus avec la production de bufs jeunes (26 mois) ou de veaux sous la mère.
Les nouvelles fiches règlementaires FNAB (en vigueur au 1er janvier 2022)
FNAB, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2020 et 2021Avec lentrée en vigueur du nouveau règlement bio européen au 1er janvier 2022, la FNAB a mis à jour ses fiches règlementaires. Elles comprennent des fiches socles : Productions végétales ; Cadre général Élevage ; Contrôles. Elles comprennent également des fiches par espèce : Bovins viande & équidés ; Bovins lait ; Porc ; Volailles de chair ; Poules pondeuses ; Ovins & Caprins Lait et Viande ; Lapins ; Escargots.
2013-2019 : Des fermes bio de plus en plus spécialisées ?
Sébastien JULLIARD, AuteurLObservatoire de la production bio en Bretagne est géré par la FRAB. Chaque année, une étude thématique est produite à partir de ses données. En 2020, elle a porté sur lévolution de la bio en Bretagne entre 2013 et 2019, période où la bio a fortement progressé. Historiquement, la Bretagne est une région avec des modèles agricoles très spécialisés. Lanalyse des données montre que les modèles bretons biologiques dérogent un peu à cette règle, même sils néchappent pas à la spécialisation : en 2019, 15 % des fermes bretonnes bio ne sont pas spécialisées (spécialisées au sens de lAgreste, cest-à-dire que 2/3 du chiffre daffaires provient du même atelier). Cette proportion a légèrement augmenté puisque ces systèmes ne représentaient que 10 % des fermes bretonnes bio en 2007. Par ailleurs, le cheptel breton de monogastriques a doublé entre 2013 et 2019, ainsi que le cheptel laitier. Le cheptel moyen des fermes a lui aussi augmenté en poulets de chair (x 2,75), en caprins (+ 60 %) et en porcins (+ 40 %). Les filières qui se sont le moins développées sont les ovins et les bovins allaitants.
Lagriculteur à rebours
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurFelix Noblia est un éleveur installé dans le Pays Basque. Initialement, il ne souhaitait pas reprendre la ferme familiale. Il a néanmoins envisagé cette possibilité à la fin de ses études afin de pouvoir rester auprès de ses proches et jouer de la musique. En 2008, il reprend lexploitation de son oncle. Il a alors 170 000 demprunts et doit payer 29 000 dannuités. Il comprend très vite que, sil ne change pas son système de production, il ne va pas pouvoir sen sortir dun point de vue financier. En quatre ans, il effectue de multiples changements : il implante des couverts végétaux, arrête de produire du maïs, ne travaille plus ses sols en passant en TCS, met en place un pâturage tournant, optimise certaines complémentarités cultures/élevage, change de race de vaches (pour des Angus) et commercialise en circuits courts. Les comptes de lexploitation repassent alors au vert. Tous ces changements ne sont pas pour autant faciles à accepter pour son oncle qui avait gagné sa vie et bâti lexploitation sur lancien système. En 2017, Félix Noblia présente son dossier aux Trophées de lAgroécologie 2016/2017 et en sort lauréat. Suite à ce succès, il décide de relever un autre défi : convertir son exploitation en bio. Parallèlement, il devient un YouTuber de lagroécologie pour communiquer sur ce quil fait. Actuellement, il consacre deux jours par semaine à la communication.
Lagriculture biologique en Normandie
Ce document récapitule les chiffres-clés de la bio en Normandie. Il se base sur les chiffres recueillis en 2018 par lObservatoire National de lAgriculture Biologique (Agence BIO), et offre également des tendances pour lannée 2019 (ex : tendances de conversion) à travers des analyses plus qualitatives menées par Bio en Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie. Après avoir contextualisé lévolution générale de la bio en France et dans cette région, des données détaillées sont apportées pour chaque filière normande : lait (bovin, ovin, caprin), viande (bovin, ovin, porcin, volaille de chair), poules pondeuses, apiculture, produits de la mer, fourrages, grandes cultures, cultures industrielles, légumes frais, fruits, PPAM et autres filières végétales (safran, cultures florales ). Pour chacune dentre elles, le nombre de fermes, la production, le cheptel, les surfaces, la transformation et les circuits de commercialisation sont évoqués. Des données sont également présentées, relatives aux préparateurs (entreprises réalisant des opérations de transformation, de conservation ou de conditionnement de produits), à la restauration, aux distributeurs, aux importateurs et aux exportateurs de produits bio (en France et en Normandie). La consommation de produits alimentaires biologiques est également abordée.
Bovins allaitants : Quel sera l'impact sur mon système si je passe en bio ?
Mathilde SCHRYVE, Auteur ; Christèle PINEAU, Auteur ; Baptiste CORNETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | BOURG LES VALENCE Cedex (Chambre d'Agriculture de la Drôme, 145 Avenue Georges Brassens - CS 30418, 26 504, FRANCE) : TECH&BIO | 2020Présenté lors du Rendez-vous Tech&Bio Élevage, qui s'est tenu les 9 et 10 septembre 2020 en Bourgogne-Franche-Comté, ce diaporama s'appuie sur des références technico-économiques issues de plusieurs sources - dont le suivi de plusieurs fermes réalisé dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central. Il a pour but d'apporter des réponses aux questions que des éleveurs de bovins viande peuvent se poser dans le cadre d'une conversion à l'agriculture biologique : - Est-ce qu'on gagne mieux sa vie en bio qu'en conventionnel ? ; - En Bourgogne-Franche-Comté, quelles sont les différences entre les élevages allaitants bio et les autres ? ; - Qu'est-ce qui peut limiter les résultats de mon exploitation ? ; - Pourquoi les élevages allaitants régionaux ont-ils de meilleurs revenus en AB ? ; - Est-ce que ma situation financière sera plus saine si je passe en bio ? ; - Comment se situerait ma productivité du travail à l'ha par rapport à un système conventionnel ? ; - Quels sont les leviers que je peux activer pour améliorer mon revenu ? ; - ainsi que diverses questions sur les aspects liés au matériel agricole et à la mécanisation.
Comment évoluer vers davantage dautonomie au sein des systèmes de polyculture-élevage ? : lexpérience dune ferme expérimentale en marais
D. DURANT, Auteur ; G. MARTEL, Auteur ; A. TRICHEUR, Auteur ; ET AL., AuteurLautonomie des exploitations agricoles est mise en avant dans le cadre de la transition agroécologique. Cet article propose une rétrospective du cheminement suivi par la ferme expérimentale INRAE de Saint Laurent de la Prée. Cette dernière est située dans des marais littoraux atlantiques et a fait évoluer, de 2009 à 2017, son système polyculture-élevage vers davantage dautonomie alimentaire pour son troupeau, en cherchant notamment à renforcer le couplage entre les productions végétales et animales. A partir de données collectées sur lévolution de la ferme et de son fonctionnement, cet article retrace les changements apportés au système de production et les raisons de ces choix. Lanalyse dindicateurs portant sur lautonomie a permis de montrer que lautonomie alimentaire a été acquise au bout de 6 ans. Le calcul dun score reflétant le niveau de couplage entre les cultures et lélevage a également montré que ce niveau est passé de moyen (de 2009 à 2012) à fort (de 2013 à 2017). Enfin, la récente conversion de la ferme à lagriculture biologique met en perspective de nouvelles pistes à explorer pour maintenir, voire améliorer lautonomie alimentaire du troupeau, ainsi que les autres autonomies du système (en paille, en azote, en énergie, etc).
Conversions 2019 : Une dynamique qui perdure pour la 3ème année consécutive ; Demandes daide bio en 2020
Patrick LEMARIE, Auteur ; Philippe CAILLAUD, Auteur ; François VRIGNAUD, AuteurLe premier article est dédié aux nouvelles conversions BIO en Pays de la Loire durant lannée 2019. Des chiffres-clés ont été estimés par la CAB à partir des notifications publiées par lAgence Bio et ont été complétés par une expertise locale. Globalement, la dynamique de conversion perdure au même niveau que lannée précédente, et ce, pour la troisième année consécutive, suite au pic de 2016. Des éléments explicatifs sont apportés pour chaque filière : bovins lait, bovins viande, monogastriques, viticulture, légumes, PPAM, arboriculture et petits fruits. En complément, deux référents de la CAB (Philippe Caillaud et François Vrignaud) apportent leur analyse sur le développement de la bio en Pays de la Loire. Le second article fournit des informations sur les aides bio. Depuis cette année (2020), il nest plus possible de demander des aides au maintien car le Conseil régional a arrêté de les financer. Il est toutefois possible de solliciter un crédit dimpôt bio de 3 500 (avec transparence pour les GAEC). En revanche, les aides à la conversion (engagement sur cinq ans) peuvent toujours être demandées.
Gonzague Proot, agriculteur bio dans la Somme
LETTRE FILIERES FNAB - VIANDE, AuteurGonzague Proot sest installé en 1997 en grandes cultures, dans la Somme. Lorsqu'il sintéresse, dès 2001, à la bio, son assolement se compose de blé, de betteraves sucrières, de pommes de terre, de haricots verts et de pois de conserve et il ny a pas délevage sur la ferme. Petit à petit, dans une démarche globale pour un système durable, Gonzague a mis en place plusieurs actions, puis, en 2010, lors de sa conversion en bio, il a décidé de réintroduire un cheptel de 20 vaches Salers allaitantes sur sa ferme de 140 ha. Aujourd'hui, la Ferme du Développement Durable emploie un salarié à plein temps et un saisonnier durant la moitié de lannée, ainsi que dix salariés saisonniers pour le désherbage manuel des légumes de plein champ.
Guide conversion 2020
Ce guide porte sur la conversion à lagriculture biologique en Pays de la Loire. Il a été conçu afin de répondre à un double objectif : être un support informatif (il contient les informations essentielles pour engager une démarche de conversion) et être un outil pédagogique (il peut servir de base de réflexion et déchanges avec les agriculteurs). Il compile neuf fiches et chacune dentre elles porte sur un thème particulier : Fiche 1 - La démarche de conversion, un cheminement personnel ; Fiche 2 - Les soutiens financiers à lagriculture biologique ; Fiche 3 - Certification, contrôle et étiquetage des produits de lagriculture biologique ; Fiche 4 - Cultiver en agriculture biologique : en pratique... ; Fiche 5 - Règlement européen : résumé du cahier des charges par production biologique (productions végétales, bovins lait et viande, ovins et caprins, porcins, volailles de chair, poules pondeuses, viticulture et arboriculture) ; Fiche 6 - Marché et filières ; Fiche 7 - Lagriculture biologique : quelques chiffres ; Fiche 8 - Pour en savoir plus : contacts utiles ; Fiche 9 - Les grands principes de lagriculture biologique.
Guide éleveur.se.s : Elever des bovins allaitants bio
Ce guide rassemble des données sur la production de viande bovine bio, issues d'un travail de recherche bibliographique, d'échanges avec des experts de la production de viande bovine bio et de relevés de pratiques d'éleveur-se-s de 9 fermes en Pays de la Loire en systèmes naisseur-engraisseur, engraisseur ou veaux de lait sous la mère. La coordination agrobiologique des Pays de la Loire souhaite ainsi accompagner les porteurs de projets d'installation ou de conversion en viande bovine bio. Ce document souligne, en particulier, l'intérêt de trouver le modèle qui correspond à chacun, mais avec une constante, celle d'arriver à une autonomie satisfaisante en matière d'alimentation des animaux, ainsi qu'à une bonne valorisation de ses produits. Les étapes de l'installation ou de la conversion en bovins bio allaitants sont décrites, la réglementation est rappelée ; puis, des références technico-économiques sont présentées, ainsi que des informations sur l'alimentation et l'autonomie alimentaire, le choix du type d'animaux, l'adaptation à la sécheresse, la production de veaux, la santé du troupeau, la commercialisation et l'abattage à la ferme.
Le portrait du mois : Intégrité en intégration
Antoine BESNARD, AuteurAprès ses études à Paris, Élisabeth Bouget, agricultrice bretonne, a repris la ferme familiale de 50 hectares avec son époux en 1988. Aujourdhui, lexploitation compte trois ateliers sur 130 hectares de SAU : 45 vaches allaitantes, 10 000 poules pondeuses et 50 truies. Cette ferme fait vivre trois temps pleins, avec larrivée du fils qui gère latelier porcs. Tous les produits sont commercialisés en circuit long. Dans son témoignage, cette éleveuse revient sur le plaisir quelle a à travailler, notamment en bio, et sur son rôle dans lexploitation, en lien avec ses aspirations et ses valeurs. Elle revient aussi sur la filière poules pondeuses qui se développe vite, peut-être trop vite, avec une tendance à chercher la facilité et la valeur économique, en reprenant le modèle conventionnel, doù un nombre croissant de gros élevages au détriment des petits ateliers comme celui que gère cette agricultrice. Élisabeth fait aussi une comparaison entre le fonctionnement de la coopérative à laquelle elle livre ses ufs et celui des deux organisations économiques de producteurs qui écoulent les productions des autres ateliers de la ferme : dans la coopérative, lavis des éleveurs est surtout consultatif.
Les recycleurs
Antoine BESNARD, AuteurDans le Morbihan, Régis Durand et Benjamin Frézel ont repris une ferme laitière conventionnelle en 2019 et lont complètement réadaptée pour mettre en place un système en polyculture-élevage biologique. Leur projet dinstallation reposait sur la production de cultures pour lalimentation humaine. Ils cherchaient donc une ferme avec 80 ha groupés et labourables. Comme la région est principalement composée de fermes laitières, ces deux associés savaient quils avaient de fortes chances de reprendre un système quils allaient devoir réadapter à leurs besoins. Ils ont fini par trouver une ferme avec une SAU de 75 ha et 10 ha de bois. Depuis leur installation, ils cultivent 17 espèces différentes sur 50 ha (céréales, oléagineux, pommes de terre...). Trois productions animales viennent compléter les productions végétales en valorisant les prairies, les bois, ainsi que les coproduits des cultures : 20 bovins à lengraissement, cinq truies (atelier naisseur-engraisseur) et 990 poules pondeuses. Régis Durand et Benjamin Frézel reconnaissent avoir eu de la chance : le cédant de la ferme a très vite accepté lidée que le système de production allait être transformé. Il les a également autorisés à installer un bureau sur site, un an et demi avant leur installation, pour quils puissent préparer leur projet. Il a aussi converti ses terres en bio en 2018, ce qui a permis aux repreneurs de gagner un an sur la conversion et de produire des animaux directement en bio (cheptel acheté).
Règlement d'exécution (UE) 2020/464 de la Commission du 26 mars 2020 portant certaines modalités dapplication du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les documents nécessaires à la reconnaissance rétroactive des périodes de conversion, la production de produits biologiques et les informations communiquées par les États membres (Texte présentant de lintérêt pour lEEE)
Le Règlement d'exécution (UE) 2020/464 de la Commission du 26 mars 2020 portant certaines modalités dapplication du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les documents nécessaires à la reconnaissance rétroactive des périodes de conversion, la production de produits biologiques et les informations communiquées par les États membres (Texte présentant de lintérêt pour lEEE) est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 31 mars 2020.
100% d'IA sexée femelle et un maximum de vêlages à deux ans
Sophie BOURGEOIS, AuteurYohan et Adeline Baudoin, éleveurs à Fenioux, dans les Deux-Sèvres, de vaches allaitantes de race Blonde d'Aquitaine et Parthenaise, ont commencé leur conversion en bio en 2018. Ils sont aujourdhui en pleine restructuration de la conduite de reproduction, avec larrêt de lengraissement des mâles pour se concentrer sur la vente de jeunes femelles de boucherie en filière bio, qui sont mieux valorisées (environ 2750 ). Pour cela, les reproductrices sont toutes inséminées avec de la semence sexée femelle (surcoût de 30 par paillette par rapport à la semence non-sexée, avec un taux de fiabilité de 90%). Les vêlages sont groupés sur une seule période de deux mois à lautomne et une grande partie des génisses vêlent à deux ans. Un schéma de fonctionnement prévisionnel du troupeau (reproduction, ventes, vêlages) explique leur démarche. Lobjectif est datteindre 90 femelles de boucherie vendues par an, pour 100 vêlages prévus.
Engraissement des boeufs en système économe-autonome
Vincent BROSSILLON, AuteurAprès avoir travaillé durant une dizaine dannées dans un centre comptable à Nantes, Danielle Rabaud sest installée individuellement, en 1995, sur la ferme de ses beaux-parents. Cette exploitation est située sur un territoire herbagé préservé, comportant des haies et des prairies humides. A l'arrivée de Danielle, le système de production était assez intensif : 55 vêlages sur 63 ha, dont 30 ha cultivés (rotation RGI-maïs-blé), avec engraissement des taurillons. Lexploitation nétait pas autonome en fourrages. Danielle a alors entrepris de faire évoluer le système pour mieux valoriser les prairies et pour renforcer lautonomie de son exploitation. Pour cela, elle s'est rapprochée du Grapea et du Gab et a suivi plusieurs formations. Elle est passée en bio en 2001. Sa ferme est maintenant composée de 85 ha et de 40 vaches charolaises. Elle est aidée par un apprenti ou un salarié à temps partiel. Depuis 2017, elle valorise tous les mâles en bufs, vendus à 34 mois à Unebio. Le chargement est resté identique (1,1 UGB/ha). Les bufs sont castrés à 8 ou 9 mois par un vétérinaire. Au printemps suivant, ils sortent, avec les génisses, sur des prairies gérées en pâturage tournant. Lhiver, ils sont nourris avec le méteil et les fourrages (foin et enrubannage) de la ferme.
Etablir un état des lieux des exploitations bio bovines dans le département de la Loire dans l'objectif de rechercher et de proposer des pistes d'adaptation des systèmes d'exploitation face au changement climatique afin d'aider et d'accompagner les agriculteurs
Ce mémoire a été réalisé à la suite d'un stage effectué à la Chambre d'Agriculture de la Loire, dans le cadre de la Licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Le stage a porté sur la réalisation d'un état des lieux des exploitations bovines bio dans la Loire. La caractérisation de ces systèmes a montré la difficulté des exploitations à faire face à une période sèche. Une enquête auprès d'agriculteurs bio et de conseillers a ensuite permis de rendre compte des adaptations des systèmes déjà mises en uvre pour faire face aux variations du climat dans la Loire. Ces adaptations concernent le pâturage, les prairies et les céréales pour optimiser au mieux les rendements et sécuriser les stocks. Certaines autres pistes demandent à être approfondies, comme celle des espèces tropicales.
Etude des élevages biologiques haut-alpins
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage en alternance à la Chambre d'Agriculture des Hautes-Alpes, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". La SAU en bio des Hautes-Alpes est de 27,20 %, soit la plus importante SAU bio départementale de France. Fin 2017, 330 exploitations bio y étaient dénombrées. Une forte dynamique de conversions y est observée, particulièrement dans les filières de production bovine et ovine. Cette étude a consisté à analyser les motivations, les techniques mises en place et les difficultés rencontrées par les agriculteurs en conversion biologique dans ces filières à l'échelle du département des Hautes-Alpes. A terme, l'objectif est de réaliser des guides destinés aux conseillers de la Chambre d'Agriculture du département pour mieux accompagner cette dynamique de conversions. Ce mémoire synthétise les travaux réalisés durant l'année du stage. Parmi les conclusions, l'étude met en avant une transition vers la bio relativement facile à gérer pour les éleveurs concernés, du fait que leurs exploitations avaient déjà, pour la plupart, adopté une conduite d'élevage peu intensive vis-à-vis de leurs troupeaux et de leurs terres. Si la conversion a donc entraîné peu de modifications concernant les pratiques d'élevage, les personnes interrogées se disent, en revanche, plus attentives, depuis leur passage en bio, à la gestion de leurs terres et à l'impact de leurs pratiques sur la biodiversité.
Lettre Filières FNAB - Grandes Cultures n° 15
LETTRE FILIÈRES FNAB - GRANDES CULTURES, Auteur ; Adrien LISEE, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Grandes Cultures n° 15 est composée des articles suivants : - Gonzague Proot - Somme - Grandes cultures et bovins viande ; - Fertilisation en bio : Des évolutions réglementaires à venir ; - "Blés paysans", bilan du programme de recherche-expérimentation en Pays de la Loire ; - Variétés de blé tendre inscrites en AB : Le catalogue français s'étoffe ! ; - Désherber mécaniquement le maïs ; - Une nouvelle filière pour un sucre de betterave bio équitable en région Hauts-de-France ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 12
Lucille LUTUN, Auteur ; BIOLAIT, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 12 est composée des articles suivants : - Médecines alternatives : Des vaches laitières au naturel ; - Nos vaches et nous - 2 films de Biolait ; - Pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir ; - Autonomie en élevage bovin bio : Quels leviers ? ; - Séverine et Michel Gabriac - Polyculture-élevage laitier - Moselle ; - Marie Laflotte - Cheffe d'exploitation de la Ferme de la Marchande - Lycée agricole - Moselle.
Observatoire de la Bio en Région Grand Est : Chiffres 2018
En 2018, 2 534 fermes étaient engagées en bio en Grand Est, soit 5,6 % du total des exploitations agricoles de la région. Ces fermes conduisaient 148 528 ha en bio ou en conversion, soit 4,9 % de la SAU totale en Grand Est, plaçant la région au 9ème rang des régions de France pour leur SAU en bio. Les chiffres 2018 présentés concernent les 10 départements : Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges, Bas-Rhin, Haut-Rhin. Une entrée par filière permet ensuite de connaître la répartition des différentes productions sur l'ensemble du territoire Grand Est.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Edition 2018 - Données 2017
Pour sa 21ème édition, l'Observatoire Régional présente, pour la première fois, les données de la nouvelle grande région Bourgogne-Franche-Comté, collectées par Interbio Franche-Comté et Bio Bourgogne. Au total, en 2017, 136 890 ha étaient cultivés en bio (soit 5,3 % de la SAU régionale), dont 48 220 ha en conversion ; 2 047 fermes bio étaient dénombrées, dont 247 nouvelles, plaçant la Bourgogne-Franche-Comté au 8ème rang national en nombre d'exploitations bio. L'ensemble des chiffres clés sont présentés et commentés, par filière et par département.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Edition 2019 - Données 2018
Cet Observatoire Régional présente les données sur l'AB de la grande région Bourgogne-Franche-Comté, collectées par Interbio Franche-Comté et Bio Bourgogne. 2018 aura vu samplifier encore le nombre des fermes ainsi que saccroître les surfaces dédiées à l'agriculture biologique : 324 conversions ou installations ont été recensées en 2018, soit + 13,8 %. Les surfaces conduites en agriculture biologique représentent 169 534 hectares (+ 19 %), dont 52 034 hectares en conversion. Bourgogne-Franche-Comté se place au 8ème rang national avec 2 329 fermes biologiques. La polyculture-élevage est lactivité la plus pratiquée par les paysans bio, suivie par la viticulture, lélevage et les grandes cultures. La consommation de produits bio ne cesse par ailleurs daugmenter (+ 15 % en 2018), et l'un des enjeux consiste à faire en sorte que lagriculture locale puisse répondre à cette hausse. L'ensemble des chiffres clés sont présentés et commentés, par filière et par département.
Portrait de ferme : Une évolution vers l'engraissement à l'herbe appuyée par la dynamique collective
Alexia ORAIN, AuteurEric sest installé, au sud de la Haute-Vienne, en 2005, comme naisseur-engraisseur de Limousines sur 50 ha, hors cadre familial. Il avait alors mis en place un système basé sur le maïs et les céréales. Deux ans après, il sagrandit avec 40 ha supplémentaires. Suite à une rencontre avec des éleveurs de lADAPA, il fait très vite le choix darrêter les cultures pour développer un système pâturant. Actuellement, sa production de viande est assurée par 62 Limousines sur une SAU de 126 ha. Cinquante hectares sont fauchés et le reste est pâturé. Eric a mis en place un pâturage tournant (délai de retour minimum sur une parcelle de 21 jours) afin de valoriser au mieux ses ressources herbagères sur pied et de saffranchir dune logique de stock de foin. Le chargement est faible (0,8 UGB/ha) et Eric préfère vendre une bête dont lengraissement nest pas optimum plutôt que davoir un chargement élevé, surtout dans un contexte de sécheresse comme à lautomne 2018. Grâce à lengraissement à lherbe, il est passé de 40-50 T/an de compléments achetés à 4 T/an, et il a supprimé les céréales de ses rations dengraissement. Il entame maintenant une conversion au bio qui est facilitée par la diminution de la quantité de compléments à acheter.
Portraits déleveurs en conversion à lAB : "Cultiver l'être"
Ce témoignage fait partie de la série « Portraits déleveurs en conversion à lAB » sur les motivations et les stratégies de conversion à l'AB d'éleveurs en bovins lait. Didier Larnaudie et Alain Beyer (GAEC des Fontanelles), éleveurs de vaches laitières à Comps-La-Grand-Ville, en Aveyron, témoignent de leur conversion à lagriculture biologique commencée en 2016. Pourquoi ont-ils fait ce choix ? Quels changements ont eu lieu sur la ferme ? Quel bilan peuvent-ils déjà donner début 2019 ? La ferme compte 62 ha, avec une production principale en vaches laitières et une vingtaine de vaches allaitantes. La surface en maïs a été réduite au profit de l'herbe. Les agriculteurs se disent aujourd'hui totalement convaincus par leur choix de se convertir à l'AB.
Références technico-économiques : Agriculture Biologique : Région Lorraine : Bovin viande Bio Campagne 2018
Ce document présente des références technico-économiques de fermes bovines allaitantes biologiques basées en Lorraine. Ces références ont été élaborées grâce à un suivi réalisé, en 2018, par le réseau ECOBIO Viande (réseau dacquisition de références technico-économiques bio des Chambres dagriculture de Lorraine) et par les réseaux dÉlevage INOSYS. Au total, 13 fermes ont été enquêtées. Ces dernières ont, en moyenne, une SAU de 150 ha, dont les 2/3 sont occupés par des fourrages, et possèdent 54 mères pour un total de 92 UGB. Elles produisent des bufs, des génisses, des réformes, des broutards ou des veaux. Les moyennes des poids de carcasses et les prix nets sont donnés pour chacune de ces catégories danimaux, ainsi que les GMQ et les âges d'abattage moyens pour les bufs, les broutards et les veaux. Ces fermes dégagent, en moyenne, 1 250 euros de produit brut par hectare (de 634 à 1 694 /ha), avec un revenu disponible moyen de 21 289 /UTH (de 11 254 à 46 644 /UTH). En plus des données technico-économiques, ce document fournit les données dabattage sur les vaches de réforme : prix, conformation, note dengraissement Un exemple de conversion en bio d'une ferme naisseur est proposé. Il détaille également les caractéristiques de trois systèmes de production différents : Limousines en vêlages dautomne, Charolaises en vêlages dautomne et Charolaises en vêlages de printemps.
De la sécurité avec un méteil enrubanné et un méteil grain
Sophie BOURGEOIS, AuteurDenis Briantais est éleveur de bovins viande en conversion bio en Indre-et-Loire. Il fait vêler 60 Limousines sur six semaines entre septembre et octobre et engraisse les vaches de réforme et quelques veaux. Sur une SAU totale de 160 ha, Denis Briantais cultive 8 ha de blé, 16 ha de triticale, 6 ha de tournesol et 13 ha de semences de luzerne, le reste étant en prairie. La luzerne est semée sous couvert dune association seigle-vesce. Sans autre intervention, lassociation est coupée en avril pour un premier enrubannage (stade dernière feuille du seigle). En 2018, le rendement était de 4,2 tMS/ha. Ce méteil enrubanné permet de nourrir les vaches de manière simple et économique. Denis Briantais produit également une association triticale et féverole, récoltée en grain pour les veaux. Il qualifie ce méteil grain de « passe-partout » car celui-ci a, jusquà aujourdhui, toujours obtenu un rendement entre 40 et 62 qtx/ha dans la région. Pour sécuriser davantage son système fourrager, Denis Briantais a travaillé la productivité de ses prairies, dont 80 % sont en zones sensibles, notamment inondables. En suivant la méthode Arvalis, diffusée dans le cadre du programme Herbe et fourrages, il enrubanne systématiquement des fauches précoces et a mis en place du pâturage tournant. Globalement, son système a évolué vers moins de surfaces récoltées en foin, mais il prévoit une marge de 20 % dans les stocks de fourrages afin de sécuriser le système et de prévenir les aléas notamment climatiques.
Les bio pratiquent en Pays de la Loire : Portraits de fermes bio 2018 : 14 témoignages sur la transition agricole et climatique
14 producteurs.trices des Pays de la Loire témoignent sur leurs pratiques de transition vers lagriculture biologique. Dans diverses productions (bovins, volailles, viticulture, maraîchage, PPAM, céréales), ils/elles présentent leurs systèmes, basés sur la recherche dautonomie et déconomie des intrants. Un focus particulier est réalisé sur lenjeu climatique pour questionner la bio sur sa capacité à atténuer les émissions des gaz à effet de serre.
Bovins viande : Analyse comparative de 3 scénarios de conversion à lagriculture biologique dun système naisseur
Philippe TRESCH, Auteur ; Claire GUYON, Auteur ; Guy MURON, Auteur ; ET AL., AuteurLa conversion à lagriculture biologique nécessite souvent de repenser son système de production. Cet article présente les résultats de simulation de passage à lAB vers trois systèmes d'élevage naisseurs bio (naisseur engraisseur de bufs, veaux sous la mère et système uniquement naisseur), construits à partir dun cas-type naisseur conventionnel avec broutards lourds en zone défavorisée sur 130 hectares. La taille du troupeau diminue avec la baisse des rendements des cultures et des fourrages bio. Le poids des vaches finies diminue également. Cependant, globalement, les résultats économiques (conjoncture 2016) sont meilleurs pour les systèmes en bio, du fait de la baisse des charges opérationnelles, de la hausse du produit des cultures et des aides (avec cependant des produits de la vente des animaux plus faibles).
En direct de lInao : Conversion en élevage : cela se mérite !
Serge JACQUET, Auteur ; Olivier CATROU, AuteurSi la vague des conversions en élevage ne satténue pas, la période de conversion en elle-même nen est pas moins complexe. Sachant que léleveur, durant cette phase de transition, ne pourra pas valoriser le fruit de son travail au prix bio, le choix de la modalité de conversion est crucial. Dans le cas dune conversion progressive en polyculture élevage, la conversion des animaux ne démarre quaprès la fin de la première année de conversion des terres et a une durée qui peut sétendre de 6 semaines (volailles destinées à la production dufs) à 12 mois (bovins et équidés destinés à la production de viande et au moins les ¾ de leur vie en conversion). En conversion simultanée, les animaux deviennent bio au bout de 24 mois, sous condition quils soient nourris en majorité avec des produits de lexploitation. Larticle décrit la réglementation spécifique à lintroduction de volailles dans une unité biologique et de mammifères dans une exploitation bio aux fins de reproduction.
État des lieux : Filière Bovine Viande Bio en AURA
Après un rappel du contexte national de la filière bovine viande bio (évolution du cheptel et analyse du marché français), les chiffres clés de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont présentés. Le cheptel a augmenté de 52% par rapport à 2016. Dans le Cantal, de nombreuses conversions des élevages allaitants sont recensées.
Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire - Données 2016
En 2016, 2536 exploitations en bio ou en conversion ont été identifiées en Pays de la Loire (345 nouvelles conversions), portant la SAU en bio à 7,2 %. Ce document présente un panorama de lAB en Pays de la Loire : - Les chiffres clés de l'agriculture biologique en Pays de la Loire ; - Les exploitations ; - Les installations et les conversions ; - La main-d'uvre ; - Les surfaces ; - Les grandes cultures ; - La viticulture ; - Les fruits et les légumes ; - Les PPAM et les semences ; - Les surfaces fourragères ; - La production de bovins viande ; - La production de bovins lait ; - La production de volailles de chair ; - La production d'ufs ; - La production porcine ; - La production ovine ; - Les évolutions marquantes entre 2009 et 2016.
Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
Lélevage bio progresse en France. Quels enjeux pour les systèmes fourragers ?
N. BIZE, Auteur ; M. BOUTTES, Auteur ; S. CHAUVIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes techniciens de Normandie, de Bretagne, du Massif central (Cantal et Aveyron) ou des Vosges confirment le développement de l'élevage biologique. La création de nouveaux débouchés dans les filières lait et viande et le maintien des résultats économiques sont déterminants dans la décision de conversion mais, le plus souvent, les agriculteurs cherchent à redonner du sens à leur travail (respect de l'environnement, qualité des produits...) et ne regrettent pas leur choix. Une réflexion globale sur le système fourrager, la diversification des ressources fourragères et l'autonomie de l'élevage sont indispensables pour la viabilité de ces exploitations. Cet article donne la parole à des techniciens et des chercheurs de différentes régions françaises.
Enquête : Agriculture biologique : Le bio en ébullition
Pauline BOURDOIS, Auteur ; Vincent DEMAZEL, AuteurLagriculture biologique poursuit son développement. Cest ce que montre cet article, qui alterne présentation de chiffres et témoignages dacteurs, dont des agriculteurs. Avec une demande croissante en produits biologiques, ce développement concerne toutes les productions et se poursuit malgré dimportants problèmes dans le versement des aides à lAB (retards suite, par exemple, aux fusions des régions, ou enveloppes budgétaires insuffisantes ). Un des focus de cet article porte aussi sur la phase de conversion avec le témoignage de François Berrou, animateur qui accompagne des agriculteurs en Mayenne. Pour lui, deux clés de réussite pour mener à bien un projet de conversion : un bon calcul du budget de trésorerie pour la phase de conversion et la prise en compte du « réajustement du temps de travail » qui va varier en contenu et en rythme. A cela, sajoute limportance de sappuyer sur un réseau pour réussir son projet de conversion. Cette enquête aborde aussi la question des Cuma mixtes : elles sont, en effet, nombreuses à compter à la fois des adhérents bio et conventionnels, chacun ayant des calendriers dexploitation différents. En juillet 2016, le comité national de lAB a apporté des précisions : « un usage mixte (de matériels) est possible, dans la mesure où il est procédé à un nettoyage approprié entre les utilisations ». Ainsi, si le nettoyage est un enjeu majeur pour ces Cuma, ces dernières sont aussi sources de liens entre agriculteurs, bio et non bio, facilitant le transfert de pratiques.
EPL Charente EPA
Ce film a été réalisé dans le cadre « Enseigner à produire autrement », avec la participation financière du Casdar. Il met en avant une démarche d'enseignement conduite à lEPL Salles de Barbezieux (16). Des élèves de bac pro agricole CGEA et de BTS, accompagnés de leurs enseignants, ont évalué la faisabilité de la conversion en bio de l'atelier allaitant de la ferme du lycée. Les jeunes lycéens ont étudié les changements que cela impliquent d'un point de vue technique, social, mais aussi en matière de commercialisation. Pour les aider dans ce projet, plusieurs personnes sont intervenues : des enseignants, le directeur de l'exploitation du lycée et des professionnels extérieurs (un agriculteur bio, plusieurs personnes des Chambres d'Agriculture, Agrobio Poitou-Charentes ).
Etat des lieux et perspectives : La Bretagne se convertit au lait bio, un peu moins à la viande bio
Anne-Sophie LE BRAS, Auteur ; F. JOURDAIN, Auteur ; Sylvie CARRIAT, AuteurEn sixième position des régions françaises en nombre dexploitations conduites en AB, la Bretagne voit se poursuivre le développement de la bio sur son territoire, avec une progression de 19 % en un an des fermes engagées en AB au 11 janvier 2017. Cette progression concerne surtout le maraîchage et lélevage bovin lait. Néanmoins, les perspectives 2017 sont plus mesurées, notamment en bovins lait. Dans cette production, le cheptel breton a certes progressé de 17 % en 2016 versus 2015, mais les conversions se ralentissent en 2017, les producteurs attendant de voir comment va réagir la filière face au pic de production de lait bio attendu dans les prochains mois. La filière bovins viande reste, quant à elle, en retrait malgré la demande, avec un cheptel bio breton en hausse de seulement 1% en 2016. Ceci sexplique par des coûts de production nettement plus élevés en AB et, par conséquent, un différentiel de prix moins attractif. En filière porcine, où la demande est très forte, la production porcine bretonne a connu une croissance de 11 % en 2016 versus 2015. La forte demande fait que cette filière devrait poursuivre son développement, malgré un coût de production 3 fois plus élevé en AB et des cours du porc conventionnel nettement améliorés. Cependant, leffet daubaine économique ne semble pas être le facteur déclencheur des conversions : de plus en plus dagriculteurs, attentifs à la demande du consommateur, sont convaincus par le mode de production biologique.
Fermoscopie : Chez Germain Naud, place à l'herbe !
Mégane GUILLOU, AuteurGermain Naud sinstalle en élevage allaitant en janvier 2016 en reprenant une ferme de 75 ha avec 80 vaches charolaises, à Touarsais-Bouildroux en Vendée. En mai 2016, léleveur entame une conversion bio. Il décide dapporter plus dautonomie et d'augmenter la part de lherbe. Il diminue le nombre de vaches de moitié, toujours en vêlages trois ans groupés à l'automne, et stoppe latelier dengraissement des taurillons pour vendre ses mâles en broutards. Il réduit à 8,4 ha la surface cultivée en maïs, afin daugmenter la surface des prairies temporaires à 27,3 ha, réimplantées à base de mélanges multi-espèces. Des mélanges céréaliers pour la vente (blé-féverole) et pour lautoconsommation (triticale-pois-féverole) sont introduits. Aujourdhui, lautonomie en fourrages et en concentrés pour lengraissement des bovins est atteinte à 100 %. Six mois après, il installe le pâturage tournant dynamique (couloir de 40m de large), avec un système en fil avant-fil arrière formant des blocs de 1 000 mètres carrés. Prochainement, Germain envisage de monter à 50 le nombre de vêlages et de continuer à étendre ses prairies.
Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique - Édition 2016 - Données 2015
Cette septième édition de lObservatoire Normand de la bio, coordonnée par Inter Bio Normandie et coproduite avec Agrobio Basse-Normandie, le GRAB Haute-Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie, présente lensemble des statistiques 2015 des filières animales et végétales bio en Normandie. Pour chaque filière, les chiffres de production sont accompagnés d'autres éléments liés à cette filière (collecteurs, abatteurs, transformateurs...). Au sommaire : - Lagriculture biologique en France et en Normandie ; - Les filières animales bio en Normandie ; - Les filières végétales bio en Normandie ; - Les préparateurs bio en Normandie ; - La commercialisation et la consommation des produits bio ; - Conclusions et perspectives.
Passage au bio en Romandie - Christian Hofer Mont-sur-Rolle/VD (Jan 2017)
Cette vidéo a été réalisée lors d'une rencontre entre Milo Stoecklin (Fondation Rurale Interjurassienne), conseiller en bio et Christian Hofer, un agriculteur passant en agriculture biologique en 2017. Cet agriculteur présente son exploitation, comprenant 60 ha de SAU, dont la moitié en surface fourragère avec la présence de vaches mères (race Aberdeen-Angus). Cet exploitant expose ses motivations à la conversion. Il parle aussi les réactions de ses collègues agriculteurs, certains se sont moqués, d'autres ont dit qu'il était courageux. Il a décidé de créer un petit groupe d'agriculteurs passant en bio, cela permettant d'investir à plusieurs, de s'encourager, de se soutenir. L'ambiance des groupes bio l'a aussi attiré, et son entourage l'a soutenu. Concernant le marché en bio, l'agriculteur sait que le risque existe (augmentation des conversions...), mais il reste confiant.
La production biologique alsacienne : Les chiffres de 2016
La production biologique continue son essor en Alsace, avec un total de 656 fermes engagées en agriculture biologique fin 2016 qui cultivent 22 660 ha, soit 6,7 % des surfaces agricoles alsaciennes. Cette édition 2017 des chiffres de la bio présente les différentes filières biologiques en Alsace dans le contexte de la nouvelle grande région du Grand Est, avec un focus sur lemploi et la bio dans les territoires. Le programme de développement de la bio en Alsace 2014-2020 doit permettre de passer le seuil des 10 % de surfaces agricoles alsaciennes en bio, et de donner à lAlsace un statut de région phare de la bio en France.
Produire du lait de vache en Nouvelle-Aquitaine
Ce document rappelle, dans un premier temps, quelques généralités sur la filière lait bio en Europe et en France, ainsi que sur la conversion en bovins lait bio, puis présente des chiffres propres à la région Nouvelle-Aquitaine. Il rassemble les résultats technico-économiques issus de fermes bio suivies par 2 réseaux de Poitou-Charentes : les Chambres d'agriculture de la Charente et des Deux-Sèvres et le réseau bio (GAB). Deux cas concrets de fermes sont présentés : une ferme spécialisée en lait de vache et une en système mixte bovins lait/bovins viande (composition du troupeau, assolement, utilisation des surfaces fourragères, alimentation, coût de production...).
Dossier : Agriculture biologique : Les filières bio cherchent des producteurs en Auvergne
Régine TENDILLE, Auteur ; Anne HAEGELIN, Auteur ; Célia DUPETIT, Auteur ; ET AL., AuteurL'AB se développe en Auvergne, aussi bien en termes de conversions dagriculteurs que de développement de filières bio en lien avec une demande croissante en produits bio des consommateurs. Les filières bio cherchent donc de nouveaux producteurs dans cette région malgré la vague de conversions en cours (130 nouveaux producteurs auvergnats se sont engagés dans une conversion en 2015). Cest ce que montrent les divers témoignages dagriculteurs et dacteurs de laval repris dans ce dossier. Cette dynamique concerne aussi bien lélevage que les grandes cultures. Ainsi, en bovins lait, les deux principales laiteries qui collectent sur lAuvergne cherchent de nouveaux producteurs et, en bovins viande, les opérateurs sont en demande danimaux finis (à noter que pour cette production, laide au maintien à lAB est conditionnée en Auvergne au fait que plus de 50 % de la production soit valorisée en bio). En ovins viande, la demande est aussi forte et les abatteurs recherchent des agneaux toute lannée en quantité et de qualité suffisante. En grandes cultures, les transformateurs bio auvergnats privilégient au maximum un approvisionnement local, doù une forte demande. Ainsi, on estime que les besoins supplémentaires en céréales bio auvergnates se chiffraient à 9 500 tonnes en 2015. Dans un tel contexte, les acteurs du conseil sont en ordre de bataille pour accompagner les agriculteurs. Le Pôle de conversion Bio Auvergne, qui regroupe les acteurs du développement de la bio, sur la région, propose un parcours d'accompagnement pour tous les agriculteurs intéressés.
Dossier : Elevage bovin allaitant
C. BOUCHER, Auteur ; Marie-Cécile SEIGLE-BUYAT, Auteur ; Camille PEYRACHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers des témoignages de conseillers, dacteurs de laval ou dagriculteurs, aborde les facteurs clés à retenir sur lélevage bovin allaitant bio. Ce dernier est une production en développement (+ 15 % du nombre des abattages entre 2013 et 2014), en lien avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Si les perspectives sont bonnes, léleveur doit néanmoins veiller à bien mûrir son projet, par exemple au moment de la conversion. En Rhône-Alpes, pour aider les nouveaux éleveurs bio, les acteurs du développement peuvent apporter le conseil nécessaire, notamment à travers le diagnostic de conversion. La question de lautonomie alimentaire est aussi fondamentale, en lien avec la recherche dune bonne valorisation de la ressource fourragère. Ceci est particulièrement important du fait dun autre enjeu majeur pour cette production : la finition. En effet, pour aller au bout de la démarche bio, mais aussi améliorer ses revenus, la finition dun maximum danimaux en bio est un plus, à condition de produire des animaux finis de qualité, répondant aux besoins de la filière, avec une bonne autonomie de lexploitation. Diverses options soffrent à léleveur : finition des vaches de réforme, veaux rosés, bufs, circuit court, circuit long. Les témoignages repris ici illustrent cette diversité, mais soulignent aussi limportance danticiper, notamment en filière longue. Ainsi, avant même la fin de sa conversion, il faut avoir préparé sa commercialisation. De même, des acteurs de laval, notamment à travers des primes, incitent les producteurs à anticiper sur la sortie de leurs animaux, le tout pour permettre un développement harmonieux de la filière.
Dossier : La filière bio accélère son développement
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Virginie QUARTIER, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLélevage bovin a vu, et voit encore aujourdhui, une importante vague de conversions en AB, en bovin allaitant dès 2014 et en bovin lait surtout depuis fin 2015, en lien notamment avec la crise en conventionnel et des prix de vente en AB attractifs. Les filières sont donc en ordre de bataille pour accueillir et permettre une bonne valorisation des fruits de ces conversions, dautant plus que le marché est au vert avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Mais, pour poursuivre une bonne structuration des filières, permettant une bonne valorisation en AB de tous les bovins bio aujourdhui et à lavenir, il faut veiller à certains points. Ainsi, les agriculteurs ayant un projet de conversion doivent très vite réfléchir à la valorisation de leur viande bio et, de façon générale, les éleveurs doivent sinvestir dans le développement des filières. Ces dernières demandent un approvisionnement régulier en viande de qualité, doù limportance de la planification ou encore de la contractualisation. Autre enjeu majeur : la finition de la voie mâle. Il ny a pas de marché pour de la viande bio maigre. Les opérateurs travaillent donc à développer les marchés pour le veau rosé clair (par exemple, pour les GMS ou les boucheries), le veau rosé (en particulier pour la restauration collective) ou encore les bufs. Pour ces derniers, le défi est de gagner en précocité pour abaisser lâge dabattage à moins de 3 ans. De plus, le prix élevé des céréales en AB fait que la finition à lherbe est aussi un objectif important. Ceci amène à sinterroger sur les critères de sélection en race à viande ou encore sur lintérêt dintroduire des races précoces, valorisant mieux lherbe, comme lAngus.
Dossier : La filière viande bovine bio en Lorraine
Élise SCHEEPERS, AuteurLa Lorraine compte désormais 195 éleveurs allaitants bio, pour la première fois en nombre supérieur par rapport aux producteurs laitiers bio. Ce dossier pose les enjeux d'une filière viande bovine bio construite et stable, nécessaire pour garantir un prix juste et rémunérateur. 2 éléments principaux sont pointés comme facteurs de cette stabilité : la planification et l'estimation. Le dossier se compose de : - La Commission Viande : un endroit pour réfléchir aux orientations de la filière ; - La planification : pilier de la stabilité de la filière ; - La confrontation et l'état d'engraissement : le classement des carcasses bovines ; - Conjoncture des filières viande bio : Des cours stables et une bonne gestion des sorties anticipées des animaux cet été (à partir des données d'Interbev).
Filière viande bovine : La montée en puissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'année 2015 et le premier semestre de l'année 2016 ont connu une vague de conversions à l'agriculture biologique importante. Concernant les élevages bovins, laitiers et allaitants, la filière se dit optimiste face à cet afflux qui alimentera les rayons de viande dès 2017. Les groupements de producteurs conseillent aux éleveurs de prendre contact dès que possible avec les filières organisées. Du côté de la distribution, les ventes continuent de progresser.
Is there a future for organic production in high ecological value ecosystems ?
A. HORRILLO, Auteur ; M. ESCRIBANO, Auteur ; F. J. MESIAS, Auteur ; ET AL., AuteurDans le Sud-Ouest de l'Espagne et au Portugal, les dehesas sont des systèmes agro-sylvo-pastoraux traditionnels. Les troupeaux y pâturent dans de grands parcours arborés. Ces systèmes se démarquent par leurs fortes valeurs environnementale et socio-économique, et l'élevage y joue un rôle essentiel pour leur préservation. Cette étude analyse le potentiel de ces systèmes traditionnels à se convertir à l'agriculture biologique, en se focalisant sur le cas des élevages de bufs. Un panel de 47 experts des institutions publiques, de l'agriculture, des organismes de recherche, des organismes agricoles et des entreprises, a été réuni. Parmi les aspects étudiés, figurent l'évolution du système de production, la commercialisation des produits et les effets, positifs ou négatifs, que peuvent engendrer les mesures agro-environnementales de la PAC. Ainsi, des éléments pouvant entraver le passage d'une ferme traditionnelle à l'AB ont été identifiés, comme le risque de stagnation des ventes, le manque d'autonomie alimentaire pour les troupeaux, ou encore la difficulté d'accéder à des abattoirs certifiés en AB. La mise en place de subventions, une meilleure commercialisation et l'augmentation des prix du marché pourraient permettre de garantir la continuité des exploitations concernées. Par ailleurs, le passage à l'AB de ces systèmes devrait se traduire par une augmentation des externalités positives de l'agriculture locale, permettant d'améliorer la préservation des dehesas traditionnelles.
Liste bibliographique Bovins : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase d'ABioDoc : 2016
Cette bibliographie qui porte sur l'élevage bovin biologique (références de 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche BioRéférences, financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
Michaël Renoult : La culture de l'agronomie
Antoine BESNARD, AuteurInstallé en 2010 en Bretagne sur un système polyculture élevage, Michaël Renoult a converti, à partir de 2012, ses terres et son atelier bovin viande en AB. Il cherche maintenant une solution pour son atelier de canards prêts à gaver conventionnel. Il souhaite avoir une exploitation totalement en AB, d'autant que ce passionné d'agronomie raisonne son système de façon globale. Il cherche, en tenant compte de la fertilité de ses sols, à augmenter les potentiels de ses cultures tout en ne polluant pas. Il veut ainsi limiter le travail du sol. S'il ne peut pas se passer du labour pour cause de contrôle des adventices, il pratique un labour peu profond. Il va aussi tester, sur deux parcelles, l'implantation d'un trèfle blanc sous féverole et sous blé. Il souhaiterait obtenir un couvert permanent de trèfle et implanter 2 à 3 céréales sur 2-3 ans, puis un maïs-féverole et à nouveau 2-3 années de céréales, ceci afin de limiter le labour à 2 fois sur 5 ans. Cette technique permettrait aussi d'augmenter les rendements, et si ce n'est pas le cas, de limiter la main d'uvre, le temps de travail et la consommation de fuel pour un rendement équivalent à celui d'aujourd'hui.
Observatoire régional de l'agriculture biologique d'Auvergne - Edition 2016
En 2015, en Auvergne, on comptait 1099 exploitations en agriculture biologique et en conversion, 64 644 hectares en bio (dont 12 688 en conversion), 282 transformateurs et distributeurs bio. Ce document présente les chiffres clés 2015 de l'agriculture biologique en Auvergne avec des focus sur : les grandes cultures ; les fruits, légumes, vigne, PPAM ; les bovins lait ; les bovins viande ; les ovins viande ; les porcs ; les volailles de chair et les poules pondeuses.
"Spécial PAC et aides AB 2016"
TECHNI BIO, AuteurCe numéro de Techni Bio est consacré aux aides PAC 2016 en agriculture biologique. Sur une exploitation qui reçoit laide au maintien ou à la conversion en agriculture biologique, il nest pas possible de contractualiser aussi une autre mesure de type MAEC système (SHP ), mais les aides bio sont cumulables avec les mesures unitaires MAE ouvertes sur les territoires à enjeux ou biodiversité. Deux tableaux proposent, pour les aides bio et pour dautres aides (veaux sous la mère, aides bovins, PCEA animal, PCEA végétal), les critères déligibilité, la procédure à suivre et le montant des aides. Le crédit dimpôt de 2500 est maintenu en 2016, cumulable avec des aides bio dans la limite de 4000 et sans limites avec les MAEC système et engagements unitaires non spécifiques à lAB.
Agriculture Bio - Témoignages
Quatre vidéos courtes d'environ 3 mns chacune datant de 2015 et 2017, et réalisées pour CERFRANCE Vendée, présentent des témoignages d'éleveurs laitiers et d'éleveurs de bovins viande convertis à l'agriculture biologique. Ils présentent les raisons de cette conversion et les changements qu'elle a introduits dans leur activité professionnelle.
L'agriculture biologique en viande bovine : Pays de la Loire - Deux-Sèvres
Baptiste BUCZINSKI, Auteur ; Hubert FILATRE, Auteur ; Bertrand GALISSON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2015Ce dossier comporte un document de 4 pages (présentant notamment les principaux chiffres en bovins viande bio en Pays de la Loire - Deux-Sèvres et en France, la réglementation en élevage bovin viande bio et les aides publiques à l'AB en 2015), ainsi que 4 fiches : - Une conversion réussie en viande bovine ; - Naisseur en agriculture biologique ; - Naisseur engraisseur veaux de lait sous la mère en agriculture biologique ; - Produire des bufs en agriculture biologique.
Les chiffres de la bio 2014 en région Centre-Val de Loire
BIO CENTRE' MAG, AuteurAprès quelques chiffres nationaux sur l'AB issus de l'Agence BIO, Bio Centre présente un état des lieux et les chiffres-clés de l'agriculture biologique pour la région Centre : - La filière bio : La région Centre-Val de Loire en progression constante ; - Les filières végétales : En région Centre-Val de Loire, fortes progressions des fruits frais et protéagineux ; - Les filières animales : Deux filières biologiques dynamiques en région Centre-Val de Loire ; - Laval : Le marché de la bio se développe en France. Avec 844 producteurs , la région est au 12ème rang national. Les surfaces bio et en conversion représentent 42 135 ha, soit 1,82 % de la SAU.
Dossier : Société : Comme ils changent
Pascale SOLANA, AuteurDe plus en plus d'agriculteurs s'engagent dans la bio. Si le verdissement de la PAC, son adaptation nationale et la revalorisation des aides à la conversion ne sont pas étrangers à cet élan, notamment en grandes cultures, il serait cependant réducteur de n'attribuer ce mouvement qu'à la conjoncture économique. C'est souvent la combinaison de divers facteurs qui provoque la décision. Chaque parcours d'agriculteur est singulier dans son histoire, et les témoignages présents dans cet article l'illustrent bien. Fruit d'une lente et silencieuse maturation, la conversion de leur terre peut être vécue comme un bouleversement qui va jusqu'à modifier leur perception de la vie et leur rapport au monde : - Laurent Delpech, arboriculteur (82), est passé en bio en 2011. Il parle d'une "ouverture au monde" et d'une « prise de conscience de travailler "avec" et plus "contre" » ; - Ludivine Leprêtre, 34 ans, éleveuse laitière (59), a d'abord réalisé que son métier n'avait plus de sens au moment de la crise du lait ; "on était des esclaves et j'étais en colère contre ce système". Le déclic, pour elle, s'est produit en une semaine. Elle dit combien, depuis son passage en bio, elle a retrouvé sa passion d'ado... ; - Yoann Marc, maraîcher (29), se lance progressivement, par crainte de voir son rêve s'envoler, et afin d'assurer la trésorerie nécessaire ; - Denis Chaume, éleveur de vaches limousines (24), a visité des fermes bio et rencontré des éleveurs bio avant de se convertir. Pour les agriculteurs qui font le pas, c'est tout un mode de fonctionnement qui est remis en question, entraînant avec lui un véritable changement intérieur.
Étude de la filière viande bovine biologique en Auvergne
Réalisé suite à un stage à la Chambre régionale d'agriculture d'Auvergne, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", ce mémoire dresse tout dabord un état des lieux de la filière viande bovine bio en Auvergne, dans le but dappréhender les leviers pour la développer. Des enquêtes auprès déleveurs, de collecteurs, dabatteurs et de metteurs en marché ont révélé un fort potentiel de développement des élevages auvergnats. Une grande partie des jeunes bovins mâles est en effet valorisée dans le circuit conventionnel (86 %). Le principal frein à lengraissement est une autonomie alimentaire insuffisante des élevages. Lassurance dun débouché pour les animaux gras est identifiée comme levier principal par les éleveurs eux-mêmes. Le besoin daccompagnement pour diminuer les coûts alimentaires est pointé comme une condition indispensable pour mettre en uvre ce changement.
Méthode Hérody : La clé d'un sol en bon état de marche
Gwénolé LE QUINTREC, AuteurLa méthode Hérody permet d'étudier le fonctionnement d'un sol à partir d'observations de terrain et d'aborder diverses questions : quels couverts mettre en place ? Quelles pratiques de travail du sol ? Quels amendements et fertilisation ? Comment améliorer la circulation de l'eau ?... Didier Hamon, éleveur bovins lait et viande en Côtes d'Armor, en cours de conversion en AB, qui témoigne dans cet article, a fait une formation à cette méthode en 2014 et, depuis, il fait évoluer ses pratiques. Ayant compris les spécificités de ses sols (ex : pas d'argile, mais des sols à dominante limono-sableuse), il fait, en juin, des trous à la bêche dans ses parcelles afin de déterminer le travail du sol à faire. Ainsi, il reprend la charrue selon les besoins, alors qu'il ne faisait plus de labour. Il adapte ses méthodes de drainages pour limiter la saturation de ses sols en eau. Il cherche à favoriser la vie du sol, et a revu ses méthodes d'amendement et de fertilisation. Ainsi, il a compris qu'il avait trop de matière organique, mal utilisée. Maintenant, il répartit du fumier pas trop composté, mieux adapté à ses sols, sur toutes ses parcelles et non plus que sur celles dédiées au maïs. Son regret aujourd'hui : « avoir passé 25 ans sans savoir ».
Observatoire régional de l'agriculture biologique d'Auvergne : Édition 2015
Ce document présente les chiffres clés 2014 de l'agriculture biologique en Auvergne : ovin viande, porc, volaille de chair, grandes cultures, fruits et légumes, vigne, PPAM, bovin lait, bovin viande. Il fait un zoom sur les conversions et les installations en AB (nombre d'exploitations, surfaces), et présente la répartition des productions, la SAU en bio par département, les chiffres de la transformation et de la distribution des produits bio en Auvergne.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Île-de-France : Édition 2015 : Chiffres établis à fin 2014
L'Observatoire Régional de l'AB en Île-de-France a pour objectif de réaliser un bilan de la production bio et des circuits de distribution des producteurs de la région. Dans cette édition, sont présentés les chiffres clés de la bio concernant, entre autres, le nombre d'exploitations et leur répartition par département, les surfaces par département, par production, l'emploi, la transmission... Les tendances d'évolution de l'AB font l'objet d'une deuxième partie : progression des surfaces en bio depuis 2008, évolution du nombre d'exploitations et des surfaces en AB par département en 2013 et 2014, dynamiques de conversion et d'installation. La troisième partie est un focus sur l'eau et l'AB en Île-de-France (situation, évolution, actions mises en place...). Les chiffres clés des départements sont présentés en quatrième partie (types de productions, surfaces, évolution du nombre d'exploitations...). Dans la dernière partie, les productions végétales et animales sont présentées de façon détaillée, de l'amont à l'aval : surfaces consacrées, nombre d'ateliers, circuits de commercialisation..., avec un point sur le blé tendre meunier et sur la transformation des grandes cultures à la ferme.
La production biologique alsacienne : Les chiffres de 2014
En 2014, on dénombrait 591 fermes bio ou en conversion en Alsace (Haut-Rhin : 329 ; Bas-Rhin : 262) et 18 880 hectares étaient conduits en agriculture biologique (17 336 ha certifiés bio et 1540 ha en conversion). Ce document présente les chiffres de l'agriculture biologique alsacienne pour 2014 : - L'Agriculture Biologique Alsacienne (Les conversions ; Les fermes ; Les surfaces ; Bio et économie ; Bio et biodiversité ; Focus sur un territoire urbain - L'exemple de l'Eurométropôle) ; - Les productions végétales (La viticulture ; Les légumes ; Les fruits et petits fruits ; Focus transfrontalier sur les fruits et légumes ; Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; Les grandes cultures ; La transformation des céréales bio en Alsace ; Les fourrages) ; - Les productions animales (Les vaches laitières ; Les vaches allaitantes ; Les caprins ; Les ovins ; Les porcins ; Les volailles ; L'apiculture) ; - Distribution des produits bio : État des lieux des magasins spécialisés ; - Synthèse de la bio en Alsace ; - Méthodologie.
Rappel du calcul des ¾ de vie pour les bovins
TECHNI BIO, AuteurSelon la réglementation, pour être valorisé en bio, un bovin doit avoir passé au moins 12 mois et les ¾ de sa vie dans un élevage certifié biologique. Cet article rappelle les règles de ce calcul. Il revient également sur la réglementation en termes d'achat d'animaux non bio.
Sommet de l'élevage : La filière viande sur le qui-vive
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAlors que la filière viande conventionnelle doit faire face à une situation de crise, notamment avec l'apparition de nouveaux cas de fièvre catarrhale ovine (FCO), la filière viande bio accueille de nouveaux éleveurs en conversion. Cette situation a fait l'objet de plusieurs évènements organisés au Sommet de l'élevage, du 7 au 9 octobre 2015, en Auvergne. Pour les acteurs de la filière présents, le maître mot est de gérer ensemble cette phase de croissance et la part des animaux bio engraissés, afin de sécuriser le marché. Un encart aborde la question de l'aide au maintien en Auvergne.
Sommet de l'élevage : Rencontre au sommet pour les acteurs de la filière bio
Carole BENDOTTI, Auteur ; Marie FELZINES, AuteurLe Pôle Conversion Bio Auvergne a organisé, durant cette édition 2015 du Sommet de l'Élevage, un "Bio Meeting", espace de rencontres et d'échanges permettant aux agriculteurs et aux entreprises du secteur de se rencontrer. Marie Felzines, coordinatrice du GRAB Auvergne, tire un bilan positif de cet événement auquel de nombreux acteurs ont participé. Dans un cadre convivial, agriculteurs bio et conventionnels ont pu échanger sur la conversion et les débouchés de l'AB. Des organismes d'enseignement agricole envisagent d'intégrer les techniques biologiques dans les programmes. En Auvergne, les demandes de conversion sont en hausse depuis le début de l'année. Le Pôle Conversion bio a mis en place, en 2014, un dispositif d'accompagnement à la conversion. Grâce au soutien financier du Conseil Régional, et à l'implication de la Chambre d'Agriculture d'Auvergne et du GRAB, le nombre de personnes ayant bénéficié du dispositif a été multiplié par deux par rapport aux prévisions. De plus, la revalorisation des aides bio de la PAC constitue auprès d'un certain nombre d'agriculteurs un élément positif dans la décision de passer en bio. Au plan régional, les filières bovin lait et bovin viande bio s'organisent. Pour la première, les principaux collecteurs espèrent voir arriver de nouveaux producteurs? Pour la seconde, les opérateurs souhaitent augmenter leurs approvisionnements en bovins bio engraissés. L'article propose un zoom sur les aides à la conversion et au maintien en bio, et plus particulièrement sur l'impact de la fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes en janvier 2016 quant à ces aides. Il est prévu une gestion différenciée de ces aides jusqu'en 2020 pour les agriculteurs d'Auvergne et de Rhône-Alpes : en Auvergne, les aides au maintien ne sont plus accessibles à ceux qui les ont précédemment touchées pendant 5 ans, tandis que Rhône-Alpes s'oriente vers une "remise à zéro des compteurs". Pour le moment, la Région Auvergne a instauré un groupe de travail spécifique à la filière élevage allaitant pour réétudier les critères d'attribution des aides au maintien dans ce contexte.
Viande bovine bio : L'enjeu du renouvellement des générations
Michaël DESPEGHEL, AuteurLa filière viande bovine connaît des difficultés au niveau national, en conventionnel comme en bio. L'article présente la filière bovine bio bretonne, avec quelques chiffres et une analyse de la situation (renouvellement, marché...).
Dossier : La conversion : La Bio par le chemin des écoliers
Anne HAEGELIN, Auteur ; N. PIBOULE, AuteurLe choix de passer en bio relève généralement d'un changement qui n'est pas spontané. Des éléments propres à chacun et des éléments extérieurs influencent la conversion. Un premier article relate l'expérience de Michel François, apiculteur lorrain. Ses rencontres et ses échanges avec les producteurs bio ont été essentiels dans le fait que, après 8 ans en conventionnel, son épouse et lui envisagent la bio sur la ferme et fassent appel à la Chambre d'agriculture pour réaliser un premier audit. Aujourd'hui, il exploite 109 ha en bio et son troupeau de race limousine comptabilise 83 UGB (Unité Gros Bétail). Sa réflexion continue, pour améliorer son système et essayer de se libérer du temps. Le deuxième article se penche sur les freins au passage en bio des céréaliers en Lorraine. Sur la base de 54 entretiens individuels, le CGA de Lorraine, en partenariat avec la Chambre régionale d'Agriculture, Coop de France Lorraine et l'Inra de Mirecourt, a réalisé une étude sur les freins et les motivations, dont les combinaisons permettent de caractériser deux grands groupes d'agriculteurs : des céréaliers préoccupés économiquement face à une filière en manque de structuration d'une part, et des agriculteurs inquiets face à de réelles limites techniques, d'autre part. Dans un troisième article, les auteurs examinent les facteurs de ralentissement ou d'accélération qui, en France, influencent la dynamique de conversion et le rythme des engagements en bio : crises, discours politiques, dispositifs d'aides...
L'Earl Le Métrot à Aigurande dans l'Indre : De meilleurs résultats après la conversion
Annie RIGAULT, AuteurL'exploitation faisant l'objet de cet article est certifiée bio depuis 2013. Elle compte un troupeau de 70 limousines et leur suite, inscrites au Herd-Book, sur 179 hectares. Le troupeau a été réduit d'une dizaine de mères à la conversion. Le choix a été fait d'engraisser surtout des femelles, le buf étant jugé trop long à produire et pas assez valorisé. Les broutards sont vendus en conventionnel. Le système fourrager, dominé par les prairies permanentes, dont certaines en zones humides, a été revu pour intégrer la culture de protéagineux, dont du soja. L'exploitation cultive également de la luzerne, du ray-grass/trèfle violet et d'autres prairies temporaires sur 20 hectares. Avec la conversion, les charges ont baissé et les produits ont augmenté, d'où l'amélioration des résultats économiques.
L'élevage biologique des bovins
Comment convertir un élevage conventionnel de bovins lait et viande en un système d'élevage biologique ? Quels sont les éléments indispensables à connaître et les conseils à suivre pour mener à bien cette conversion ? Ce guide pratique s'adresse principalement aux éleveurs conventionnels déjà installés qui possèdent une expérience de l'élevage des bovins lait et/ou viande. Il présente le contexte actuel de l'élevage biologique des bovins laitiers et allaitants, en France et dans la Communauté européenne, détaille la situation du marché biologique des produits laitiers et de la viande bovine ainsi que l'organisation des filières et offre de nouvelles perspectives. Il met également en évidence la singularité des techniques biologiques, comparées aux pratiques conventionnelles, en insistant sur les aspects qui différencient et en précisant pour chacune d'entre elles, les exigences réglementaires, les résultats technico-économiques, mesurés sur un échantillon d'exploitations biologiques représentatives du territoire national, permettant d'appréhender les changements à attendre d'une conversion en agriculture biologique. Enfin, il indique les différentes étapes pour suivre un plan de conversion, basé sur différentes aides dont l'éleveur peut bénéficier, propose des cas concrets et restitue les témoignages de différents acteurs des filières "lait" et "viande" (éleveurs, chercheurs des fermes expérimentales, responsables d'organismes d'aval) pour apporter un éclairage réaliste sur la problématique de conversion et les perspectives du marché biologique des produits laitiers et de la viande bovine. L'auteur, Dominique Antoine, a été responsable du service Agriculture biologique de la coopérative céréalière LIGEA, président de l'ACAB (Association de conseillers indépendants en agriculture biologique) mais aussi président de l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique). Il est aujourd'hui consultant en agriculture biologique.
Fiches réglementation 2014
La réglementation de l'agriculture biologique est répartie entre plusieurs textes européens et français, qui évoluent fréquemment. C'est pourquoi il n'est pas évident pour un producteur de savoir ce qui s'applique à ses productions et à sa ferme. Pour répondre à cette question, la FNAB propose une approche claire et pédagogique des textes au travers de 13 fiches thématiques téléchargeables, destinées aux agriculteurs biologiques, aux candidats à la conversion, et aux conseillers et animateurs qui les accompagnent : - Informations pratiques ; - Fiche productions végétales ; - Fiche cadre général de l'élevage ; - Fiche bovins lait ; - Fiche bovins viande et équidés ; - Fiche ovins et caprins, lait et viande ; - Fiche porcs ; - Fiche volailles de chair ; - Fiche poules pondeuses ; - Fiche apiculture ; - Fiche escargots ; - Fiche OGM ; - Fiche transformation.
L'origine des animaux élevés en agriculture bio
Juliette LEROUX, AuteurLes produits animaux bio (lait, viande, ufs et miel) doivent être issus d'animaux qui, depuis leur naissance ou leur éclosion, sont élevés dans des exploitations bio et ce, tout au long de leur vie. Il est également possible de convertir l'ensemble des animaux conventionnels d'une unité d'élevage lors de la conversion des terres (en simultané) et en respectant les durées de conversion. Il existe cependant trois dérogations bien encadrées : - pour les mammifères destinés à la reproduction (première constitution de cheptel ou renouvellement de cheptel) ; - pour les volailles ; - pour les abeilles. Enfin, les animaux conventionnels introduits doivent subir une période de conversion avant que leurs produits ne puissent être valorisés en bio. Cet article détaille ces trois dérogations et souligne les points de vigilance à ce sujet.