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Fourrages conservés, concentrés et cultures fourragères annuelles



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"210 000 euros de revenu avec 518 000 litres"
Annick CONTÉ, AuteurDans le Finistère, le GAEC de Kergoat, comptant une SAU de 107.8 ha, a mis en place une stratégie particulière, basée sur une autonome alimentaire complète et un système tout herbe, permettant de dégager 52 000 euros de revenu disponible pour chacun des 4 associés. En agriculture biologique depuis 2017, cette exploitation a connu de fortes mutations depuis le début des années 2000, passant dun système intensif avec maïs à un sytème tout herbe. Le troupeau de 89 vaches (90 % croisées, dont 70 % en trois voies pie-rouge holsteinisée x rouge scandinave x montbéliarde) pâture jour et nuit à partir du 15 mars (pâturage tournant). Le déplacement des animaux est facilité par des chemins bien aménagés et par un boviduc. Lhiver, la ration est basée sur de lenrubannage de haute qualité, autoproduit à partir de prairies temporaires (association ray-grass anglais, trèfle blanc ou violet), fauchées toutes les trois semaines à partir de mai. Le travail, le pâturage et le suivi du troupeau, des rations ou des performances de lexploitation font lobjet dune approche très rigoureuse. Néanmoins, avec des achats limités (paille, sel, plastique pour lenrubannage, carburant), du lait de qualité, un faible taux dendettement (lauto-construction et lautofinancement sont privilégiés), les résultats économiques sont là. A cela, sajoute le choix volontaire de maintenir le chiffre daffaires au seuil du micro-bénéfice agricole. Deux des quatre associés réfléchissent à leur retraite, même sils ne lenvisagent pas avant cinq ans. Quel choix alors pour lexploitation ? Un nouvel associé ? Ou, hypothèse peut-être plus probable, le passage à la monotraite avec mise en place de vaches nourrices ?
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Fiche technique : Stabulations libres pour vaches laitières à cornes : Recommandations relatives aux dimensions et à l'aménagement
Claudia SCHNEIDER, Auteur ; Sophie THANNER, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022
Pour les auteurs de cette fiche technique, détenir des vaches laitières à cornes en stabulation libre est tout à fait possible, pourvu que les conditions de détention et les mesures de gestion soient adaptées (respectueuses du comportement spécifique des bovins, tout en conservant une stabilité dans la composition du groupe et en favorisant la sérénité au sein du troupeau, notamment par de bonnes relations avec léleveur). Cette fiche résume les connaissances scientifiques actuelles et les expériences pratiques sur le sujet, provenant principalement de Suisse, et formule des recommandations concrètes relatives aux dimensions et à laménagement des étables afin doffrir des conditions optimales pour détenir les vaches à cornes en stabulation libre. Différents points sont abordés : conception globale, aires daffouragement et abreuvoirs, aire de repos, traite et aire dattente, la formation de groupes pour les jeunes animaux, etc.
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Jeu des 6 familles ERADAL « Les aliments utilisés en élevages laitiers plus ou moins en compétition avec lalimentation humaine »
Benoît ROUILLE, Auteur ; Bertrand BLUET, Auteur ; Barbara FANCA ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022La compétition entre l'alimentation animale et l'alimentation humaine est réelle mais reste faible pour les ruminants laitiers en France. Afin de faire découvrir ce concept de façon ludique, l'Idele - Institut de lÉlevage a créé un jeu de 6 familles. Il comporte 30 cartes à jouer, réparties en 6 familles comptant 5 aliments chacune. Chaque famille regroupe soit 5 fourrages, soit 5 aliments concentrés ou co-produits, utilisés pour lalimentation des troupeaux laitiers (bovins, ovins et caprins). Ces 6 familles daliments diffèrent entre elles selon leur niveau de compétition Feed/Food, c'est-à-dire selon le niveau de valorisation possible en alimentation humaine des aliments distribués aux animaux.
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Le pissenlit, une plante printanière adaptée à la situation
Delphine DANIEL, AuteurAu printemps, les ruminants sortent souvent dune ration hivernale à base daliments concentrés et de fourrages fermentés (ensilage ou enrubannage). Ces rations sont plutôt acidogènes et peuvent perturber la flore ruminale. Les animaux ne sont pas nécessairement malades, mais ils présentent souvent des engorgements graisseux au niveau du foie, appelés stéatose hépatique, qui amoindrissent leurs performances zootechniques (baisse de lactation, retard dans la reprise de cyclicité, apparition de tétanie dherbage ). Pour compenser ces effets, il est possible de réaliser une cure de plantes cholérétiques (qui stimulent le foie) et cholagogues (qui éliminent la bile). De nombreux aliments complémentaires du commerce contiennent ce type de plantes, mais il est aussi possible de réaliser une cure de feuilles de pissenlit. Cette cure savère également intéressante chez les lapins, notamment à des moments-clefs : mise au mâle et lactation pour les femelles, sevrage pour les lapereaux. Elle peut aussi avoir des effets bénéfiques pour les chevaux. Comme tout principe actif, les plantes ont leurs contre-indications et limites dutilisation. Il est déconseillé de réaliser des cures de plus dune semaine.
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Renouveler ses prairies : Tout en maintenant le pâturage
Frédéric RIPOCHE, AuteurComment renouveler des prairies temporaires en baisse de rendement avec un impact le plus réduit possible sur la vie du sol et sur le pâturage ? Pour répondre à cette question, des essais ont eu lieu, en 2021, sur une des fermes biologiques incluses dans le programme Reine Mathilde, en Normandie. Le choix a été de tester un itinéraire en deux temps, sans labour mais avec un travail du sol superficiel, à moins de 10 cm de profondeur. Ainsi, les prairies temporaires en baisse de rendement ont été détruites en août 2020 (outil à dents et Rototiller) pour être remplacées par un mélange colza et radis fourrager, semé en dérobée et à la volée, avec un passage du rouleau. Ceci a permis un pâturage des vaches de mi-octobre à fin décembre, avant lentrée en bâtiment. Fin mars 2021, la dérobée a été détruite (sans labour) pour permettre le semis, sous couvert d'un mélange pois protéagineux/féverole dune nouvelle prairie temporaire multi-espèce. Une fois le méteil ensilé (fin juin/début juillet), la prairie est revenue dans le plan de pâturage, courant août. Ces essais sont encore à confirmer, mais cet itinéraire semble permettre de renouveler une prairie sans labour, tout en limitant la période de non-pâturage à trois mois au lieu dun an.
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Vu à LTNM ; Vu au Space 2022 ; Vu au Sommet de lÉlevage
BIOFIL, AuteurCet article présente des nouveautés (utilisables en bio) vues lors des salons professionnels de lautomne 2022. Quatre dentre elles ont été repérées à La Terre est Notre Métier : 1 le réseau GAB-FRAB Bretagne a édité un guide de 120 pages « Produire de lherbe biologique en Bretagne » ; 2 le groupe coopératif Innoval accompagne les éleveurs et notamment les éleveurs bio grâce à douze conseillers spécialisés bio ; 3 le fabricant de matériel Farmet propose des outils de transformation des graines et essaye de promouvoir lextrusion à la ferme ; 4 le fabricant de minéraux Néolait (spécialisé dans la nutrition pour les ruminants) propose une gamme UAB. Huit autres nouveautés ont été vues au Space : 1 Altilis propose des farines de tagète (illet dinde) bio pour lalimentation animale ; 2 Biodevas présente la biosolution Sinea pour favoriser le démarrage des porcelets ; 3 Biomat apporte des informations sur ses antiparasitaires à large spectre ; 4 Eurodynam propose des aliments complémentaires et des minéraux pour améliorer limmunité et faciliter les vêlages ; 5 - la SARL Fourrages de Vienne développe du négoce de luzerne bio ; 6 Limagrain ingrédients présente un nouveau produit bio, BabyCorn Milled, utilisé majoritairement dans laliment des porcelets ; 7 Natual met en avant Taritral, une solution pour le tarissement des ruminants ; 8 Porman propose des solutions pour mieux gérer le stress oxydatif des animaux et des cultures. Au Sommet de lÉlevage, Cizeron bio (fabricant en nutrition animale bio) a proposé un nouveau concept de rationnement, basé sur la valorisation de lénergie fourragère et de la qualité des fibres dans les rations des vaches laitières.
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Vu au Space
Frédéric RIPOCHE, AuteurÀ l'occasion du Space, salon agricole dédié à l'élevage qui se tient chaque année à Rennes, de nombreuses entreprises viennent exposer leurs nouveautés. Certaines de ces nouveautés sont présentées dans cet article : - les additifs alimentaires à base d'extraits de plantes de la société Nor-Feed, et notamment la gamme à base d'agrumes qui a pour but de mieux valoriser les protéines de la ration par les monogastriques ; - le complexe de minéraux et d'oligo-éléments Z'Fix Slurry, conçu par Olmix, qui améliore la qualité biologique, physique et agronomique des lisiers ; - le produit Phyto Ax'cell, de Phytosynthèse, qui peut soutenir les animaux d'élevage lors des périodes où leur métabolisme est fortement sollicité (ponte, mise-bas, stress thermique...) ; - la préparation bactérienne DéchaumActiv, de la société Via Végétale, qui améliore la fertilité des sols en optimisant la dégradation des résidus de cultures et la libération des éléments nutritifs ; - le bloc à lécher SodiRespi, destiné aux bovins et aux équins, un complément riche en minéraux et en oligo-éléments qui permet, par ailleurs, d'optimiser le confort respiratoire des animaux. Pour finir, Moulin Marion présente sa nouvelle filière de trituration de soja bio en France. À terme, le meunier et fabricant d'aliments pour le bétail aimerait proposer des produits 100 % français.
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« L'affouragement en vert est délégué à la Cuma »
Cécile JULIEN, AuteurEn Ille-et-Vilaine, un groupe déleveurs a investi en commun et a embauché un chauffeur pour assurer laffouragement en vert dune quinzaine de fermes. Ces dernières, en conventionnel et en bio, sont majoritairement adhérentes à la Cuma La Gourmande. Quelques fermes non adhérentes, situées à proximité, ont également pris part à ce projet. Laffouragement en vert permet de distribuer lherbe de parcelles non accessibles par les vaches (ex : parcelles séparées par une route fortement fréquentée) et de valoriser plus facilement des cultures dérobées. Cette technique est également plus souple quun chantier densilage et moins coûteuse que lenrubannage (même en intégrant le coût du chauffeur). Cet article détaille plus particulièrement le cas de Jérémy Hurel, éleveur laitier (conventionnel) et Président de la Cuma. Entre la valorisation de ses prairies et de ses cultures dérobées, laffouragement en vert ne sarrête quen janvier et en février sur son exploitation.
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Aléas climatiques : faire face à un début de printemps sec
Le début du printemps 2021 s'est caractérisé par un déficit important de la pousse de lherbe. Quels leviers pour y faire face ? En sappuyant notamment sur des solutions mises en place par les éleveurs en situation comparable en 2010-2011, cette fiche vise à faire un point sur les options possibles en bovins laitiers biologiques. Ainsi, 7 voies principales dadaptation sont évoquées dans ce document, pour le court et le moyen terme : lachat de fourrages, ladoption dun chargement faible initialement pour favoriser les stocks, la diminution du chargement (plus ponctuel) en réduisant le nombre de bufs, d'animaux improductifs ou par le tarissement, la distribution de paille aux génisses, lensilage de céréales immatures, la distribution de concentrés pour compenser un rationnement ou une baisse de qualité des fourrages, cultiver des espèces de soudure en été pour produire du fourrage en automne hiver. Ces stratégies saccompagnant dun surcoût, il faut rester vigilant et anticiper pour la trésorerie. Après avoir fait un rappel sur les éléments-clés du cahier des charges biologique et alerté sur lintérêt de faire un bilan fourrager dès le départ, la fiche revient plus en détails sur 4 leviers dadaptation pouvant être mis en uvre : les réductions possibles de cheptel (ex : par la vente anticipée de vaches de réforme), lintroduction de paille dans les rations des génisses de 6 à 18 mois, lensilage des mélanges céréaliers (à quel stade ensiler, comment déterminer la valeur alimentaire de lensilage et/ou comment le stocker ) et le semis de fourrages de substitution avec le retour de la pluie : le maïs ensilage, le sorgho (fourrager et sucrier), le colza fourrager, le mélange moha/trèfle dAlexandrie et le chou fourrager, avec des données sur les rendements, lutilisation, ou encore des points-clés à retenir sur ces cultures.
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Une année de pâturage en secteur séchant
Cindy SCHRADER, AuteurThomas Leclerc est un éleveur laitier bio basé dans les Côtes dArmor. Il est installé sur des terres séchantes. A la fin du printemps 2021, il présente sa gestion printanière du pâturage (bilan des deuxième et troisième tours de pâturage), ainsi que sa future stratégie en cas dété sec. Son système herbager repose sur du pâturage tournant. Le deuxième tour de pâturage de ses prairies a été réalisé du 14 avril au 28 mai, sur 25 ha (56 vaches étaient au pâturage à ce moment-là), avec un temps de retour à la parcelle de 44 jours. Comme la pousse de lherbe a été timide durant le printemps 2021, cet éleveur a dû utiliser plus de surface que dhabitude pour nourrir ses vaches. Le troisième tour a démarré le 29 mai. Cet éleveur a prévu de faire pâturer seulement 16 à 18 ha à ses 64 vaches durant cette période, de faucher 14 ha de foin début juin, 8 ha denrubanné mi-juin et 17 ha de foin à la fin du mois. Cependant, la repousse est variable selon les parcelles : leau est présente, mais lherbe manque de chaleur pour pousser correctement. Durant lété, il souhaite mettre un maximum de surface à disposition de ses vaches : ¾ du parcellaire en juillet et la totalité en août.
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Une année de pâturage en secteur séchant
Cindy SCHRADER, AuteurThomas Leclerc, éleveur bio avec un troupeau dune soixantaine de vaches laitières, est installé à Plédéliac, dans les Côtes dArmor, en secteur séchant (670 mm en moyenne par an). Durant une année, il a présenté, à travers plusieurs témoignages, la manière dont il gérait le pâturage et son système fourrager, tout en expliquant ses choix stratégiques en fonction des conditions climatiques. Dans cet article, il revient sur la gestion estivale du pâturage. En 2021, les mois de juin et juillet ont été pluvieux, ce qui a dénoté comparé aux sécheresses des années précédentes. Il a même fallu faire attention à ce que les vaches ne piétinent pas trop les parcelles humides. Lherbe a bien poussé et le foin a pu être récolté en quantité. Le passage en monotraite, en août, a permis à Thomas Leclerc et à son salarié de prendre, chacun, 15 jours de vacances. La monotraite leur a également permis de dégager du temps pour les moissons qui ont été tardives en raison des conditions climatiques pluvieuses. La bi-traite a été remise en place fin août.
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« Avec la bio, nous vivons bien avec 60 vaches »
Bernard GRIFFOUL, AuteurLe GAEC des Gauds, géré par Bénédicte et Philippe Chausse, est basé dans les Monts du Pilat (Loire), entre 900 et 1 000 mètres daltitude. En 2015, malgré une bonne production de lait, les résultats économiques de la ferme nétaient pas satisfaisants en raison des fortes variations du prix du lait conventionnel et des coûts élevés engendrés par leur système laitier intensif en zone de montagne. Les éleveurs ont alors entamé une conversion à lagriculture biologique avec laide de Jean-Pierre Monier, référent bovin lait bio à la Chambre dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes. Cette conversion sest bien déroulée, sans baisse de productivité (8 500 L/vache). Elle a toutefois nécessité une forte réorganisation des rotations de cultures (pour sortir du système maïs sur maïs), avec une introduction massive de légumineuses. Bénédicte et Philippe Chausse arrivent ainsi à avoir de faibles coûts alimentaires. Leur coût de concentrés (51 /1 000 L) est dailleurs équivalent, voire inférieur, à celui des éleveurs conventionnels, alors quen bio, laliment coûte deux fois plus cher. Cet article explique plus amplement le système fourrager mis en place sur cette ferme depuis sa conversion à la bio. Il détaille également les résultats technico-économiques (année 2020), et apporte des données sur les principaux produits et charges (ramenés aux mille litres pour pouvoir les comparer avec d'autres fermes laitières). Les résultats technico-économiques sont comparés à un cas-type bio AuRA (2019).
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La betterave fourragère simplante dans lAveyron
Bernard GRIFFOUL, AuteurUne vingtaine déleveurs laitiers (vaches et brebis), basés en Aveyron, en Lozère, dans le Tarn et dans le Lot-et-Garonne, ont relancé la culture de la betterave fourragère pour alimenter leurs animaux. Ces éleveurs ont fait le choix de séquiper en conséquence via la Cuma DEI (Départementale énergies innovations), afin de faciliter la conduite de cette culture. Au fil des années, les matériels se sont spécialisés : semoir mécanique à 12 rangs spécifique pour les betteraves, GPS, bineuse 12 rangs autoguidée, récolteuse Ces éleveurs ont, néanmoins, rencontré plusieurs difficultés : il faut avoir suffisamment de terrains plats et denvergure (les matériels sont imposants) pour pouvoir assurer une rotation de quatre ans. Les nombreux cailloux qui jonchent le sol au moment de la récolte et les altises représentent les deux autres principales difficultés. Un quart des surfaces cultivées sont en bio. Pour lutter contre les ravageurs, certains éleveurs bio préfèrent acheter des plants démarrés. La culture est, en effet, surtout fragile de limplantation jusquau stade six feuilles (elle devient ensuite très résistante, notamment face à la sécheresse). Mais, le coût de ces plants est très élevé : de 1 500 à 2000 /ha, auquel il faut ajouter la main duvre (6 à 8 personnes).
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Des betteraves fourragères de retour sur le Haut Lignon : L'expérience du GAEC du Nid !
Cloé MONTCHER, AuteurEn Haute-Loire, Mathieu et Etienne Valla élèvent 70 vaches laitières bio. Pour gagner en autonomie alimentaire et développer leur production laitière, le GAEC du Nid s'est lancé, en 2020, avec quelques éleveurs voisins, dans la culture de betteraves fourragères. Les éleveurs ont, au préalable, investi dans du matériel et préparé leur sol. La betterave fourragère a ensuite été semée sur 6 ha en tout, au mois de mai. Les opérations qui ont permis de récolter, en novembre, environ 40 tonnes de betteraves, sont décrites.
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Comparing productivity and feed-use efficiency between organic and conventional livestock animals
Ulysse GAUDARÉ, Auteur ; Sylvain PELLERIN, Auteur ; Thomas NESME, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, les animaux d'élevage jouent un rôle important en fournissant des nutriments pour les terres cultivées (effluents délevage) et en procurant des aliments riches en nutriments pour la consommation humaine. Cependant, une vision globale sur la productivité de l'élevage bio manque. Cette étude a pour objectif de combler cette lacune en fournissant une première comparaison à léchelle mondiale des élevages biologiques et conventionnels. Pour cela, plusieurs critères ont été comparés (productivité animale, stratégie d'alimentation et efficience alimentaire) sur plusieurs espèces animales (bovins lait, porcins et volailles - poules pondeuses et poulets de chair). Les résultats montrent : 1 - une productivité animale inférieure de 12 % en bio ; 2 - des différences significatives dans la stratégie d'alimentation, en particulier en bovins lait biologiques, avec lutilisation dune proportion plus faible de concentrés et d'aliments en concurrence avec lalimentation humaine ; 3 une réduction de 14 % de lefficience alimentaire en bio (- 11 % pour les bovins lait biologiques et 47 % pour les poulets de chair) ; 4 l'efficience alimentaire réduite en bovins lait biologiques est compensée par une concurrence avec lalimentation humaine inférieure de 46 %. Ces résultats fournissent des informations essentielles pour modéliser l'expansion de l'agriculture biologique à léchelle mondiale.