Cette Bio-Étagère est une recherche facilitée et non exhaustive. Elle moissonne, dans la Biobase, des références répondant à une équation de recherche élaborée par ABioDoc. Cette sélection s’actualise tous les mois.
Vous pouvez affiner cette sélection à l’aide des Mots-Clés, Auteurs et Année d’édition, présents sur la colonne de gauche ; et modifier l'ordre d'affichage à l'aide du menu déroulant (passer de « pertinence décroissante » à « années d'édition décroissante» par exemple)
Selon l'icône de la notice, le document est disponible : en PDF gratuit ; en PDF payant
; sur un autre site internet
.
Les documents sont consultables à ABioDoc et bon nombre d'entre eux peuvent être commandés sous forme de photocopies ou empruntés (pour les ouvrages) selon la réglementation en vigueur (voir Services documentaires).
Fourrages conservés, concentrés et cultures fourragères annuelles



![]()
![]()
Le lupin en bio : De sa culture à son utilisation par les animaux ruminants et monogastriques
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le lupin en bio : De sa culture à son utilisation par les animaux ruminants et monogastriques" et traite notamment des points suivants : - La culture du lupin : Le semis ; Place dans la rotation ; Désherbage : à adapter selon l'écartement de semis ; Itinéraires techniques ; Les maladies et parasites ; Les cultures associées pour sécuriser le lupin d'hiver ; La récolte. - Utilisation par les ruminants. - Utilisation par les volailles et porcs.
![]()
![]()
Des mélanges "maison" adaptés aux parcelles et à la météo
Sophie BOURGEOIS, AuteurJean-Luc Hamard élève 60 Limousines sur 65 ha de prairies en agriculture biologique, dans le Maine-et-Loire. Il a appris à composer lui-même ses mélanges pour les prairies multiespèces et pour les méteils, grâce à une formation, mais aussi en suivant les résultats des essais de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou et au travers des échanges avec d'autres éleveurs, notamment lors de sa conversion à l'AB.
![]()
![]()
Du méteil bio à 60 quintaux
François D'ALTEROCHE, AuteurSimon Groot Koerkamp, éleveur de bovins viande biologiques dans la Meuse, a un système autonome en année normale, aussi bien en fourrages qu'en aliments concentrés. Il valorise au mieux ses pâtures et, pour la production d'aliments, surtout dédiés à la finition des femelles, il sème notamment un méteil triticale-pois fourrager-avoine. En 2016, le rendement de ce méteil a été remarquable avec près de 60 quintaux par hectare. En moyenne, ce rendement est de l'ordre de 50 quintaux. Semé derrière un blé, il est implanté après déchaumage, suivi d'un labour mi-septembre, puis d'un faux semis et enfin d'un hersage quelques jours avant le semis. Ce dernier a lieu mi-octobre avec 100 kg de triticale, 30 kg de pois fourrager et 30 kg d'avoine. Associée à de l'enrubannage, la paille du méteil sert à l'alimentation des vaches devant vêler en fin d'hiver et ayant donc des besoins plus faibles.
![]()
![]()
Recueil de savoir-faire paysans : Grandes cultures bio - Tome 2
Les statistiques diffusées par l'Agence Bio et l'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique des Pays de la Loire (ORAB) démontrent le développement des surfaces de céréales et oléo-protéagineux en France et plus particulièrement sur le territoire ligérien. Ce recueil du réseau GAB-CAB présente les savoir-faire de producteurs bio des Pays de la Loire. Il reprend des témoignages de 2013 du 1er tome et aborde les autres fermes par le biais de l'approche globale. Les systèmes représentés et analysés sont : grandes cultures, bovins lait, bovins viande, porcins et polyculture-élevage. Chaque témoignage dagriculteur est associé à la présentation de sa ferme.
![]()
![]()
Toaster pour être plus autonome en protéine : Quel intérêt et quel impact ?
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurEn Vendée, des éleveurs du GRAPEA en système herbager, déjà très autonomes mais voulant aller plus loin, ont lancé en 2014 un travail sur la culture de protéagineux et leur valorisation dans les rations. A noter que la majorité de ces éleveurs sont en bio. Ils ont exploré la voie du toastage, technique qui chauffe pendant 1 à 2 minutes les graines de protéagineux dans un flux dair à 280°C et qui permet ainsi daugmenter la part des protéines assimilables par les ruminants ou encore déliminer les facteurs antinutritionnels thermosensibles comme les tanins. Un toasteur mobile est arrivé en 2016. Létude menée montre l'intérêt de cette technique, aussi bien au niveau économique, travail ou encore environnemental. Les premiers résultats montrent plutôt des avantages : meilleurs résultats technico-économiques (moins dachat de concentrés et/ou meilleure production de lait) et un bilan environnemental légèrement supérieur (notamment par la baisse dachats daliments). Létude se poursuit, notamment à lINRA, pour affiner les valeurs alimentaires fournies dans cet article.
![]()
![]()
Bovins viande : Avis : Mélanges immatures ensilés au menu
Vincent DEMAZEL, AuteurPour sécuriser les systèmes fourragers en zones séchantes, des éleveurs testent les mélanges céréales-protéagineux ensilés au stade immature. Dans cet article, l'auteur présente les retours d'expériences réalisées sur la ferme expérimentale bio de Thorigné d'Anjou (Maine-et-Loire), présentés aux journées Rencontres Recherches Ruminants de décembre 2014. Les essais réalisés ont permis de préciser les assemblages adaptés dans les associations céréales-protéagineux et leur valorisation dans un troupeau de vaches allaitantes limousines.
![]()
![]()
L'élevage de la ferme "Mille Fleurs"
Isabelle FAURE, AuteurJos de Wildt et Ernestine Morsink ont construit leur ferme dans le Puy-de-Dôme, sur la commune de Cros, en 1982. Après avoir élevé des vaches Jersiaises, ils démarrent, en 2002, une autre race, plus locale et plus rustique : l'Aubrac, une race allaitante. Le contact de l'homme avec cet animal qui, contrairement aux races laitières, plus domestiques, reste relativement sauvage, passe par un comportement soucieux de respecter son goût des gestes lents et doux, car il ne se laisse pas approcher facilement. La ferme de Jos et Ernestine, la ferme "Mille Fleurs", est située en zone de montagne. Le troupeau se nourrit de l'herbe de prairies naturelles, riches d'une grande diversité de plantes locales. Le foin est un élément essentiel de la ferme (six à sept mois d'hivernage), et requiert toute l'attention des propriétaires. Le bon âge pour le premier vêlage d'une vache de la race Aubrac se situe vers trois ans. Les petits sont rarement malades mais, si c'est le cas, ils reçoivent surtout des traitements homéopathiques. La ferme "Mille Fleurs" est en bio, réglementée par le cahier des charges européen, avec, de plus, la mention Nature & Progrès.
![]()
![]()
Pays Basque : Le tourteau et l'huile de Nouste Ekilili
Maritxu LOPEPE, AuteurDans le Sud-Ouest, l'un des sociétaires de la coopérative Nouste Ekilili, Jean-Jacques Prebendé, relate, dans cet interview, comment il a abandonné le maïs semence au profit de la culture de tournesol, ce qui lui permet deux choses : d'engraisser ses vaches avec du tourteau fait maison ; et de produire de l'huile comme carburant, mais aussi pour l'alimentation humaine. La récolte génère pour deux tiers de tourteaux et pour un tiers de l'huile. Le tourteau est riche en azote (28%) et son prix de vente avoisine les 300 euros la tonne, ce qui est le prix du marché actuellement. Mais, selon l'agriculteur, les avantages de la culture et de la transformation du tournesol ne s'arrêtent pas là : « Les terres sont en meilleur état, je fertilise moins, le fumier et le lisier de la ferme me suffisent. Je fais moins de traitements. Le travail a beaucoup diminué en comparaison au maïs semence ». De plus, l'huile, mélangée à 30% avec le gasoil, est utilisée pour les tracteurs, et deux bateaux de pêche l'utilisent même pure, dans le cadre d'un projet européen. Sachant que la PAC exige aujourd'hui d'avoir au moins trois cultures, le tournesol est, Jean-Jacques n'en doute pas, une culture d'avenir.
![]()
![]()
Un site dédié à l'autonomie fourragère
Emeline BIGNON, AuteurLa Chambre d'agriculture des Pays de la Loire a lancé un site internet, www.perel.paysdelaloire.chambagri.fr, consacré à la recherche d'autonomie fourragère en élevage ruminant. Ce site a vocation à aider les éleveurs à se préparer à faire face aux aléas climatiques, en particulier à des épisodes de sécheresse, attendus comme de plus en plus fréquents, selon les études prévisionnelles du climat. En collaboration avec l'Institut de l'Élevage, Arvalis, les conseillers de performance et les Cuma, les conseillers des Chambres d'agriculture des Pays de la Loire se sont mobilisés pour produire des références et outils dédiés.
![]()
![]()
Thorigné d'Anjou : ferme expérimentale AB spécialisée en ruminants
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurLa ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, mise en place en 1998, à l'initiative de la Chambre d'agriculture du Maine-et-Loire, est conduite entièrement en agriculture biologique. Ses 137 hectares de SAU et les 115 UGB de son troupeau de bovins allaitants (race Limousine) participent activement à la recherche en AB, et au transfert des connaissances ainsi produites. Du côté des productions végétales, l'assolement compte surtout des surfaces fourragères, avec quatre axes de recherche : - les prairies à flore variée ; - les associations céréales-protéagineux récoltées en grain et en fourrages ; - l'implantation de prairies sous couverts d'associations céréales-protéagineux semées à l'automne ; - les légumineuses de fauche. Du côté du troupeau, les expérimentations portent sur : - l'alimentation hivernale du couple mère-veau conduit en vêlage d'automne ; - la conduite du couple mère-veau en pâturage tournant ; - la production de bufs de 30-32 mois ; - la maîtrise de la finition des femelles ; - le rythme de croissance des génisses destinées à un vêlage à 30 mois.
![]()
Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
![]()
![]()
Agir pour plus dautonomie alimentaire
Loïc MADELINE, Auteur ; Jean-Claude DORENLOR, Auteur ; Patrick CARTOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2014Réalisées dans le cadre du projet Alimauto, ces six fiches présentent les choix stratégiques d'éleveurs bas-normands, 2 en agriculture conventionnelle et 4 en agriculture biologique, pour optimiser l'autonomie de leurs troupeaux bovins (lait et viande). Ces stratégies sont basées sur : - le pâturage tournant ; - la mise en place d'un système économe ; - la production de méteils fourragers et grains (en AB) ; - une organisation globale du système (en AB) ; - la production de lait à l'herbe (en AB) ; - une gestion optimisée de l'herbe (en AB).
![]()
![]()
Les associations céréales protéagineux récoltées immatures : assemblages, valeurs nutritives et valorisation par les vaches allaitantes
Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Autonomie alimentaire). Le triticale, l'avoine, le pois fourrager et la vesce commune sont les principales espèces utilisées pour la culture d'associations céréales-protéagineux récoltées immatures. L'objectif des éleveurs est de récolter un mélange productif, riche en légumineuses, en évitant la verse, et avec une bonne maîtrise des adventices. Les essais agronomiques et zootechniques réalisés sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, conduite en agriculture biologique, ont permis de préciser les assemblages adaptés, et la valorisation zootechnique dans un troupeau de vaches allaitantes. Les associations, à base de triticale, récoltées au stade laiteux-pâteux de la céréale, avant la sécheresse estivale, sont productives ; elles constituent une réponse intéressante pour la recherche d'autonomie alimentaire et de moindre dépendance aux aléas climatiques ; elles concernent plus particulièrement les exploitations inadaptées à la culture du maïs ensilage. L'utilisation conjointe de pois fourrager et de vesce commune est pertinente pour améliorer la valeur azotée du fourrage produit (+ 44 g MAT/kg MS par rapport au triticale). L'introduction d'une petite dose d'avoine a un impact modéré sur la valeur du fourrage récolté. Les risques de verse limitent la dose possible de protéagineux à incorporer. La valorisation zootechnique sur vaches allaitantes en vêlage d'automne, et vaches en finition est satisfaisante. La valeur azotée modeste du fourrage récolté (95 à 104 g MAT soit 59 à 66 g de PDIN/kg MS) est néanmoins à prendre en compte dans la stratégie de complémentation des animaux.
![]()
Associer une légumineuse au sorgho pour améliorer la qualité de la ration
Mabio S.J. DA SILVA, Auteur ; Jean-Claude EMILE, Auteur ; Guillaume AUDEBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2014Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Autonomie Alimentaire). Le sorgho présente l'avantage d'être moins gourmand en eau que le maïs, et avec une productivité comparable. Le grain peut être utilisé en ensilage pour l'alimentation des ruminants, mais sa faible valeur protéiques impose une complémentation. Des associations de sorgho nain ou géant avec du soja, du pois protéagineux, du trèfle d'Alexandrie, de la vesce velue, du haricot ont été testées, en 2013, dans la Vienne. Quel que soit le type d'association, la culture associée augmente la valeur protéique du mélange tout en conservant sa valeur énergétique. Les associations de sorgho géant avec du haricot commun ou de sorgho nain avec du soja présentent les meilleurs taux de matières azotées totales. Ce document présente également les rendements des essais, les proportions de sorgho à la récolte et les valeurs nutritionnelles des cultures associées.
![]()
![]()
Les atouts sociétaux et agricoles de la prairie
Jean-Louis PEYRAUD, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; Rémy DELAGARDE, Auteur ; ET AL., AuteurLes prairies occupent 35 % de la SAU nationale, mais leurs surfaces sont en baisse constante, faute de soutien et d'intérêt des éleveurs de plaine dans un contexte de prix des céréales compétitif. Les systèmes herbagers ont pourtant de nombreux atouts : la valeur alimentaire équilibrée de l'herbe ; des résultats économiques améliorés par une réduction des charges ; des systèmes plus robustes, résilients et durables ; les avantages environnementaux. Des exploitations de Bretagne, Pays de la Loire et Basse-Normandie sont utilisées pour comparer les performances des élevages laitiers selon leur proportion de prairies dans la SAU. L'article émet des recommandations quant à la gestion des prairies à flore variée.