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Fourrages conservés, concentrés et cultures fourragères annuelles
Un défi pour la sélection animale bio et les cultures fourragères
Claudia FRICK, AuteurLe cahier des charges biologique de Bio Suisse a évolué en ce qui concerne lalimentation des ruminants. A compter du 1er janvier 2022, ces ruminants ne devront recevoir que des fourrages biologiques suisses et au maximum 5 % de concentrés. Cette diminution de la part des concentrés va dans le sens dun des principes du cahier des charges Bourgeon de Bio Suisse : « laffouragement du bétail ne doit pas concurrencer directement lalimentation humaine ». Ces évolutions ont donné lieu à des débats et des pétitions importantes. En effet, cela représente un important défi pour nombre déleveurs biologiques, notamment en zone de montagne. Il faudra accompagner ces éleveurs et diffuser les connaissances nécessaires à de tels changements. Par contre, limpératif de nutiliser que des fourrages suisses peut être une opportunité pour les fermes biologiques suisses sans élevage qui doivent, selon le cahier des charges Bourgeon, cultiver 20 % dherbage.
Fiches Leviers : Pour développer l'autonomie en élevages bovins biologiques
Amandine GUIMAS, Auteur ; Guillaume MICHEL, Auteur ; Aurélie BELLEIL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018Le projet Casdar Optialibio, piloté par l'Institut de lÉlevage et associant divers partenaires du développement, de la recherche et de l'enseignement, a développé divers outils visant à optimiser l'autonomie et la résistance aux aléas climatiques des systèmes alimentaires en élevage de bovins biologiques. Parmi ces outils, un jeu de fiches présentant différents leviers actionnables par éleveurs a été construit. Il compte huit fiches techniques et quatre fiches-liens qui renvoient vers d'autres ressources existantes. Les leviers présentés sont : - introduire de la chicorée dans les prairies multi-espèces à pâturer ; - introduire du colza fourrager en interculture ; - semer des prairies sous couvert de protéagineux ensilés ; - les associations céréales et protéagineux récoltées en grain ; - produire du lait sans concentrés ; - sélectionner par croisements pour adapter son troupeau à la ressource en herbe ; - intérêt des prairies à flore variée ; - adapter la période de vêlage à la ressource en herbe ; - conduire des cultures à double fin ou à double production ; - entretenir ses prairies (à flore variée) ; - exploiter des prairies à flore variée ; - gestion du pâturage.
Récolte des foins : quel foin pour quels objectifs ?
Thierry MOUCHARD, AuteurLe foin dit « tête de repas » ou « mécanique » na pas les mêmes objectifs que le foin de « production ». Le foin mécanique déclenche la salivation et la mastication, il est généralement distribué en sortie de salle de traite, à 2 kg par repas. Pour ne pas perdre en qualité, lors de la production de ce dernier, Thierry Mouchard, conseiller technique élevage bio et formateur Obsalim à la FRAB Nouvelle-Aquitaine, conseille : de diversifier les graminées dans les prairies, de récolter lorsquun tiers des plantes sont au stade floraison, déviter lutilisation de faucheuses-conditionneuses, et enfin didentifier les foins dans la grange. Ces conseils sont introduits par un rapide rappel sur le recyclage salivaire.
Des systèmes innovants et multi-performants fondés sur l'intégration culture-élevage
J.-P. CHOISIS, Auteur ; Pierre MISCHLER, Auteur ; Sonia RAMONTEU, Auteur ; ET AL., AuteurLocalement, de nombreuses initiatives existent pour resserrer le lien entre cultures et élevage ; l'objectif est généralement d'accroître l'autonomie des systèmes et d'améliorer les performances économiques. Dans cet article, cinq témoignages, dont deux en agriculture biologique, présentent différents leviers d'intégration culture-élevage mobilisés par les agriculteurs. Les systèmes de polyculture-élevage décrits ont accru le couplage des ateliers cultures et élevage, en valorisant les échanges respectifs entre ces deux ateliers, dans leur exploitation ou à une échelle plus large. La présence de l'élevage permet des économies d'intrants (fertilisation des cultures par restitution des effluents et/ou introduction de légumineuses dans la rotation). Les cultures et ressources fourragères sont souvent diversifiées (rotations plus longues intégrant des légumineuses, des mélanges fourragers ; valorisation de couverts intermédiaires et de sous-produits des grandes cultures ). Cette diversité présente des avantages (pour la biodiversité, mais aussi pour élargir les circuits de commercialisation). Les éleveurs ont su tirer parti de cette complexité accrue pour mieux répartir la charge de travail.
Dossier : La betterave fourragère en bio
Eve GENTIL, AuteurLa valeur alimentaire de la betterave en fait un bon fourrage hivernal, adapté aux systèmes herbagers bio, et qui peut faciliter l'arrêt du maïs. Cependant, elle est peu cultivée par les éleveurs à cause de l'important temps de désherbage nécessaire, du mode de distribution difficile, etc. Ce dossier présente, au travers de témoignages déleveurs laitiers bio qui ont choisi de cultiver de la betterave fourragère, ses intérêts et les différentes manières de la cultiver, la récolter et la distribuer. Pascal Lejeune sème les betteraves en ligne et lutte contre les adventices via deux faux semis additionnés à un épandage de sel (contre les tipules et les adventices), un binage et du désherbage manuel, effectué à des stades clés à ne pas dépasser. Au GAEC de la Belangerie, la betterave est cultivée sans désherbage manuel. Pour cela, une bonne préparation du sol et un faux semis sont nécessaires. Au GAEC des Margatiers, les betteraves sont achetées en mottes à un pépiniériste, puis repiquées au stade 3-4 feuilles, ce qui permet de réduire les risques denherbement, importants du semis au stade 2-3 feuilles. Avant la plantation, des faux semis sont réalisés et après, selon les années, hersage, binage et buttage. Ensuite, les questions de récolte, stockage et distribution sont abordées, différentes méthodes étant présentées. Au GAEC de Lermeleu, tout comme chez Julien Tallec, en vaches allaitantes, les betteraves fourragères sont pâturées. Enfin, les résultats technico-économiques de la culture de betterave chez les éleveurs interviewés sont fournis.
Dossier : Gagner avec le pâturage tournant dynamique
François D'ALTEROCHE, AuteurCe dossier est consacré au pâturage tournant dynamique et comprend les articles suivants : - Les bases du pâturage tournant dynamique ; - "On ne devient pas bon herbager en un jour" (interview de Shane Bailey, gérant de PâtureSens, un cabinet de conseil en gestion de pâturage qui organise des formations) ; - "Un premier essai concluant" (témoignage de Kevin Morel, éleveur bovins viande à Vroil, dans la Marne) ; - "La solution pour réduire les intrants" (témoignage d'Yves Rondeau, éleveur à Saint-Malô-du-Bois, en Vendée, qui associe un atelier bovin à une activité avicole sur son exploitation).
Dossier spécial élevage herbivore
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Fanny DUMET, Auteur ; Noëllie LEBEAU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier aborde différentes thématiques : - larrivée de deux nouvelles espèces fourragères sur le marché (le Lablab, plutôt associé au maïs ensilage ou au sorgho fourrager monocoupe, et le Cow-Pea, plutôt associé avec un moha ou un millet) destinées à augmenter le taux de protéines dans les fourrages ; les premiers résultats étaient encourageants, mais à confirmer ; - des résultats dessais menés par la Chambre dAgriculture de la Creuse sur les méteils immatures afin de déterminer les mélanges les plus adaptés à la Creuse et les dates de récolte optimales ; les rendements varient de 3 à 6.7 T MS/ha et les MAT de 12 à 19 %. Il est particulièrement important de surveiller le stade de récolte pour un fourrage de qualité ; - des premières tendances observées sur 4 variétés de maïs en Creuse (vigueur, productivité, précocité ) ; - lalimentation, première médecine : lalimentation ne doit pas être déséquilibrée ou carencée et la présence des micro-éléments (vitamines, oligoéléments comme le cuivre, le manganèse, le zinc, le sélénium ) est essentielle pour maintenir les animaux en bonne santé.
Elevage Bovins viande : Résultats du troupeau allaitant biologique à la ferme expérimentale des Bordes
Julie PEYRAT, Auteur ; Rémi BROCHIER, AuteurLa ferme expérimentale des Bordes, située à Jeu-Les-Bois dans lIndre, est engagée en AB depuis 1998 sur une partie de son exploitation. Le système bio est centré sur la production de bufs et de génisses lourdes. Ce document dresse un bilan pluriannuel (depuis 1999 dans certains cas) de divers éléments : autonomie fourragère massique, itinéraire moyen de production des bufs, performances du troupeau (reproduction, engraissement ), conduite des génisses. Ce système naisseurengraisseur avec un troupeau de 23 vaches Limousines et leur suite a besoin, par an, de 110 TMS de fourrages et 250 quintaux de concentrés. Lobjectif est dêtre autonome au maximum, mais les données présentées montrent la difficulté croissante à y parvenir. Ainsi, lautonomie en fourrage nest pas toujours atteinte, et les teneurs en matière azotée des fourrages sont parfois faibles. Si le rendement des prairies semble quelque peu diminuer entre 2001 et 2016, cest surtout limpact des aléas climatiques qui explique cette situation qui amène à lachat régulier de fourrages et/ou de luzerne déshydratée. Par ailleurs, la production de concentrés est basée depuis 2007 exclusivement sur la culture de mélanges céréales-protéagineux récoltés en grains, les cultures en pur présentant trop de variabilité, voire de mauvais résultats. Lenjeu aujourdhui est de maintenir lautonomie sur le long terme et, pour cela, certains objectifs du système, par exemple en termes de conduite du troupeau, seront à revoir pour renforcer sa durabilité et ses performances.
Fermoscopie : Chez Germain Naud, place à l'herbe !
Mégane GUILLOU, AuteurGermain Naud sinstalle en élevage allaitant en janvier 2016 en reprenant une ferme de 75 ha avec 80 vaches charolaises, à Touarsais-Bouildroux en Vendée. En mai 2016, léleveur entame une conversion bio. Il décide dapporter plus dautonomie et d'augmenter la part de lherbe. Il diminue le nombre de vaches de moitié, toujours en vêlages trois ans groupés à l'automne, et stoppe latelier dengraissement des taurillons pour vendre ses mâles en broutards. Il réduit à 8,4 ha la surface cultivée en maïs, afin daugmenter la surface des prairies temporaires à 27,3 ha, réimplantées à base de mélanges multi-espèces. Des mélanges céréaliers pour la vente (blé-féverole) et pour lautoconsommation (triticale-pois-féverole) sont introduits. Aujourdhui, lautonomie en fourrages et en concentrés pour lengraissement des bovins est atteinte à 100 %. Six mois après, il installe le pâturage tournant dynamique (couloir de 40m de large), avec un système en fil avant-fil arrière formant des blocs de 1 000 mètres carrés. Prochainement, Germain envisage de monter à 50 le nombre de vêlages et de continuer à étendre ses prairies.
Toaster ses protéagineux pour gagner en autonomie
Cyrielle DELISLE, AuteurLe fait de chauffer à cur jusquà 100°C pendant quelques secondes (le toastage) les graines de protéagineux rend ces dernières plus assimilables (doù un meilleur apport de protéines) et permet déliminer bactéries, champignons ou encore les facteurs antinutritionnels thermosensibles. Depuis trois ans, diverses initiatives en France ont vu le jour autour de lachat de toasteurs, en Vendée, dans le Gers, en Bretagne ou encore dans les Deux-Sèvres. Ces toasteurs, mobiles ou non, sont, selon les cas, associés à un refroidisseur permettant un stockage rapide des graines après traitement, ou à un trieur-nettoyeur, en amont, afin de nettoyer les graines ou encore de trier des mélanges, les céréales ne devant pas être toastées. Les retours des éleveurs sont positifs en termes dappétence ou encore de gain en autonomie alimentaire. Avec des coûts de lordre de 50 /tonne de grains, le calcul économique sur lintérêt de cette opération technique doit prendre en compte divers facteurs comme le prix de la protéine sur le marché ou lassolement de lexploitation. en AB, cela savère très attractif. Des études sont en cours en Normandie pour affiner les résultats de cette pratique, en termes de coût mais aussi de qualité nutritionnelle.
Valorisation des ressources fourragères dans un système de production de viande bovine, prototype conduit en agriculture biologique
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurEn agriculture biologique, les troupeaux bovins allaitants se développent rapidement et concernent aujourd'hui 1/3 de la surface fourragère. Depuis 20 ans, les travaux de recherche conduits à la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, sur des sols peu profonds, ont permis d'améliorer le système de production en élevage allaitant biologique. De nombreuses pistes ont été explorées pour renforcer la viabilité économique de l'exploitation. L'amélioration de la production et de la valorisation des ressources produites sur l'exploitation passe par l'utilisation de prairies à flore variée (le plus souvent implantées sous couvert pour supprimer l'interculture), le choix d'espèces et de combinaisons d'espèces adaptées au milieu, l'association de protéagineux avec des céréales (par ex. triticale - avoine - pois fourrager - vesce, pour la production de fourrages comme de grains), l'alternance de prairies et de cultures dans la rotation, l'adaptation de la conduite du pâturage (rythme plus lent, pâture au bon stade et bonne proportion de légumineuses) et du troupeau (carcasse plus lourde, croissance compensatrice...).
Améliorer lautonomie pour mieux résister aux aléas climatiques
Cyrielle DELISLE, AuteurFace aux aléas climatiques de plus en plus fréquents et marqués, la question de lautonomie alimentaire des élevages bovins (lait et viande) biologiques est essentielle. Un projet CasDar, Optialibio, piloté par lInstitut de lÉlevage et prévu sur la période 2014-2018, vise à travailler sur lamélioration de lautonomie alimentaire de ces élevages pour renforcer leur résilience dans un contexte de changement climatique. Ce projet compte divers axes de travail, en plus de celui de la valorisation de ses résultats : i) évaluation de lautonomie réelle des élevages et mesure de limpact technique et économique des années climatiques défavorables (à partir de lanalyse de bases de données regroupant les données recueillies sur la période 2000 à 2012 sur 121 fermes à léchelle de la France) ; ii) repérage des facteurs de risque ou propices à lautonomie ; iii) définition ditinéraires techniques pour améliorer lautonomie alimentaire ; iv) conception de systèmes alimentaires autonomes. Un premier état des lieux sur les niveaux dautonomie (massique, en fourrages et en concentrés) en bovins viande bio a été fait. Ainsi, sur lensemble de la période étudiée, on note un niveau moyen dautonomie massique de la ration totale de 95 % avec une dispersion faible puisque plus de 75 % des fermes sont à plus de 90 %. Les systèmes naisseurs-engraisseurs danimaux lourds ont la meilleure autonomie totale. Lautonomie en fourrages conservés est de 90 %, avec des variations selon les années. En termes dautonomie en concentrés, elle est en moyenne de 66 %, mais avec une forte dispersion selon les fermes. Au-delà des premiers résultats présentés dans cet article, reste dans la suite du projet, à regarder, année par année, les exploitations autonomes et celles qui ne le sont pas pour mieux comprendre ce qui se passe.
Les associations céréales-protéagineux récoltées immatures : un levier pour l'autonomie alimentaire
La ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou conduit, depuis 2006, des essais sur les associations céréales-protéagineux immatures. Ce type d'associations culturales est la principale culture des élevages bio des Pays de la Loire. La récolte de tels mélanges est possible en fourrage ou en grains, apportant de la flexibilité au système favorable à l'autonomie alimentaire. Les principaux résultats des différents essais menés à Thorigné sont rapportés dans cet article : de la productivité des cultures aux performances zootechniques du troupeau, en passant par la proportion des différentes espèces dans les mélanges et les valeurs alimentaires de ces derniers.
Autonomie alimentaire et adaptations des exploitations bovines biologiques aux aléas climatiques
Dans le cadre du projet Casdar OptiAliBio (2014-2018), porté par l'Institut de lÉlevage, un groupe d'étudiants de VetAgro Sup a enquêté 29 éleveurs bio du Massif Central, 12 en bovins lait et 17 en bovins viande, afin : - d'analyser les déterminants de l'autonomie alimentaire des élevages bovins biologiques ; - d'évaluer leur résistance aux aléas climatiques ; - d'identifier les stratégies d'adaptation mises en place par les éleveurs. Deux grands types de pratiques sont mis en place par les éleveurs pour optimiser leur autonomie alimentaire : - l'augmentation des ressources en fourrages et concentrés ; - la diminution ou l'ajustement des besoins des animaux. Ces leviers peuvent être actionnés, soit en réaction à un aléa en cours, soit par anticipation d'un éventuel aléa à venir. Ce projet étudiant a été co-encadré par l'Inra et l'Institut de l'Élevage.
L'autonomie fourragère est essentielle en agriculture biologique
Jean ZAPATA, AuteurDéfinir le chargement optimal reste l'étape incontournable à toute adaptation de système en AB. Le bon effectif de vaches laitières et de son renouvellement est celui qui permet d'obtenir la période d'autonomie alimentaire la plus longue, sans pénaliser les animaux et avec un minimum de gaspillage de l'herbe. L'autonomie fourragère doit être raisonnée non pas annuellement, mais sur plusieurs années. L'auteur, conseiller en élevage (Établissement départemental de l'élevage), fait plusieurs préconisations pour l'optimisation des rotations culturales et pour la sécurisation du système fourrager.