Cette Bio-Étagère est une recherche facilitée et non exhaustive. Elle moissonne, dans la Biobase, des références répondant à une équation de recherche élaborée par ABioDoc. Cette sélection s’actualise tous les mois.
Vous pouvez affiner cette sélection à l’aide des Mots-Clés, Auteurs et Année d’édition, présents sur la colonne de gauche ; et modifier l'ordre d'affichage à l'aide du menu déroulant (passer de « pertinence décroissante » à « années d'édition décroissante» par exemple)
Selon l'icône de la notice, le document est disponible : en PDF gratuit ; en PDF payant
; sur un autre site internet
.
Les documents sont consultables à ABioDoc et bon nombre d'entre eux peuvent être commandés sous forme de photocopies ou empruntés (pour les ouvrages) selon la réglementation en vigueur (voir Services documentaires).
Fourrages conservés, concentrés et cultures fourragères annuelles



![]()
![]()
Jeu des 6 familles ERADAL « Les aliments utilisés en élevages laitiers plus ou moins en compétition avec lalimentation humaine »
Benoît ROUILLE, Auteur ; Bertrand BLUET, Auteur ; Barbara FANCA ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022La compétition entre l'alimentation animale et l'alimentation humaine est réelle mais reste faible pour les ruminants laitiers en France. Afin de faire découvrir ce concept de façon ludique, l'Idele - Institut de lÉlevage a créé un jeu de 6 familles. Il comporte 30 cartes à jouer, réparties en 6 familles comptant 5 aliments chacune. Chaque famille regroupe soit 5 fourrages, soit 5 aliments concentrés ou co-produits, utilisés pour lalimentation des troupeaux laitiers (bovins, ovins et caprins). Ces 6 familles daliments diffèrent entre elles selon leur niveau de compétition Feed/Food, c'est-à-dire selon le niveau de valorisation possible en alimentation humaine des aliments distribués aux animaux.
![]()
![]()
Dossier : Les systèmes fourragers s'adaptent au changement climatique
Aurélie MADRID, Auteur ; Jean-Christophe MOREAU, Auteur ; Émilie SKOWRON, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs caprins doivent faire face à des aléas climatiques de plus en plus intenses et récurrents qui impactent fortement les systèmes fourragers. Dans ce dossier, après un exposé des évolutions climatiques à attendre pour les années à venir et de leurs impacts sur la production fourragère, des résultats de recherche et des témoignages d'acteurs de la filière caprine viennent proposer des pistes d'adaptation : sélection variétale et mélanges prairiaux ; résilience des systèmes caprins (projet REDCap) ; diversification des surfaces fourragères, y compris par l'implantation de cultures dérobées et d'arbres fourragers ; ou encore systèmes basés sur le pastoralisme.
![]()
![]()
Fiche technique : Agriculture biologique : Le maïs fourrage : du champ à lauge
Le maïs fourrage possède plusieurs avantages : il est très riche en énergie, peut donner un rendement conséquent en une seule coupe et valorise bien les reliquats azotés. En revanche, il est pauvre en MAT et est très sensible au déficit hydrique durant lété. Cette fiche technique présente son itinéraire technique en agriculture biologique : place du maïs fourrage dans la rotation, choix de la variété (indice de précocité, vigueur au départ, port des feuilles, date de semis, semences populations ), implantation, fertilisation (azote, phosphore et potassium) et désherbage mécanique. Elle décrit également comment ce fourrage peut être valorisé dans les rations des animaux aux besoins importants (vaches laitières en lactation, vaches ou bufs en finition, chèvres en lactation et agneaux), sachant quil peut être récolté sous différentes formes (maïs ensilage, maïs épi ou maïs grain humide).
![]()
![]()
Plantes médicinales : Comment aborder la question des résidus ?
Michel BOUY, AuteurCet article revient sur le statut des plantes, dans la réglementation des médicaments ou dans celle des compléments alimentaires, et sur les conséquences de ce statut. Depuis 2013, une note de lANSES sur le « statut juridique du médicament vétérinaire au regard des produits à base de plantes » sert de référence sur le statut des plantes dites médicinales utilisées en élevage. Dès quil y a mention dune allégation de santé, ces dernières et leurs extraits relèvent du statut du médicament, sous-entendant lobtention dune autorisation de mise sur le marché (AMM). Or, en labsence dallégation de santé, une plante entre alors dans le domaine du complément alimentaire, autrement moins contraignant, doù le fort développement de ce type de produits. Cest dautant plus le cas quobtenir une AMM demande, notamment, de travailler sur les résidus et de prouver labsence de toxicité. Or, pour les plantes, lapproche classique qui vise à étudier, un à un, la présence et la toxicité de chaque composé dun produit nest pas applicable : la composition dextraits de plantes, en plus de compter un très grand nombre de composés, varie fortement, par exemple, dune saison à lautre. Par ailleurs, les aliments (lait, viande) issus danimaux au pâturage contiennent naturellement des composés aromatiques issus de plantes consommées par les animaux. De plus, les plantes sont très largement utilisées comme compléments alimentaires chez lhomme. Une solution pour sortir de cette situation serait la reconnaissance dun statut juridique intermédiaire aux plantes et à leurs extraits (à la fois aliment, mais pas seulement), permettant leur usage en élevage, mais sans risque pour le consommateur. Les extraits qui pourraient poser des problèmes de toxicité seraient gérés à part (interdits ou limités).
![]()
![]()
Traitez-vous vos chèvres contre les parasites ?
REUSSIR LA CHEVRE, AuteurCet article compile les témoignages de trois fermes caprines pratiquant le pâturage sur leur gestion du parasitisme. Les éleveurs interrogés sont invités à répondre à la question : « Traitez-vous vos chèvres contre les parasites ? ». Agnès et Nicolas Armand (en système conventionnel pâturant) effectuent deux coproscopies par an. Ils décident ensuite sil faut traiter ou non avec leur vétérinaire. Ils essayent de réduire au maximum lutilisation de traitements en effectuant de la prévention avec des huiles essentielles et du pâturage tournant. Jessica Merland (en conversion bio) mélange, en préventif, du vinaigre de cidre à laliment de ses chèvres. Durant les périodes de pâturage, elle mixe également une ou deux gousses dail quelle mélange au concentré distribué le matin. Fabien et Céline Bondu (en agriculture biologique) effectuent un suivi coprologique. Ces éleveurs ne sont pas encore à leur rythme de croisière : toutes les clôtures ne sont pas encore installées et les chèvres restent parfois un peu trop longtemps sur une parcelle. Ils essayent daméliorer ce point.
![]()
![]()
Zoom : Produits et matériels pour lélevage
BIOFIL, AuteurSuite à linvitation de la revue Biofil, des fabricants, des constructeurs et des distributeurs de produits et de matériels utiles en élevage biologique apportent des informations sur leurs nouveautés ou sur des améliorations techniques : 1 Deltavit renforce sa gamme de compléments alimentaires UAB destinés aux monogastriques et aux ruminants ; 2 Denkavit lance Capi Ovi Bio, un nouvel aliment dallaitement pour les chevrettes et les agneaux biologiques ; 3 Lhoïst propose sa gamme Saniblanc qui regroupe des solutions pour désinfecter plusieurs zones à risques dans les élevages (litières, sabots, sols, plafonds, murs, parcours et lisiers) ; 4 Partner & Co présente sa mélasse de sucre de canne bio composée de sucres simples ; 5 Patura expose le P140, un électrificateur solaire ; 6 Valorex propose Proti Pro Bio, un aliment à base de féverole extrudée et de soja extrudé ; 7 Vetagri a développé deux nouveaux blocs à picorer pour compléter lalimentation des volailles ; 8 - Vetalis présente sa gamme bio doligo-éléments et de répulsifs ciblant différentes espèces.
![]()
![]()
Dossier élevages : Comment limiter le parasitisme des ruminants ? Retour dexpérience dun GIEE ariégeois
Cécile CLUZET, Auteur ; Nathalie LAROCHE, Auteur14 éleveurs ariégeois de ruminants, tous en zones herbagères de coteaux ou de montagne, accompagnés par le Civam Bio 09, ont constitué un GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental) autour de la question des alternatives à lallopathie dans le traitement du poly-parasitisme. Pour produire aussi bien tout en traitant moins, il faut retenir 2 points dimportance : des animaux en bonne santé, développant une bonne immunité, et une pression parasitaire faible dans lenvironnement. Il faut aussi sappuyer sur une démarche de détection (avec collecte dinformations sur létat dinfestation des animaux : signes cliniques, coproscopies, baisse de production) et, en cas dalerte, agir de façon adaptée, selon la gravité, la classe dâge ou encore la période de reproduction. Dans ce cas, on peut utiliser divers leviers : le soutien par les plantes, ladaptation des pratiques de pâturage et dalimentation ou en dernier recours, le traitement allopathique ciblé (sur les animaux les plus touchés). La prévention reste centrale, en tenant compte des parasites présents, des sensibilités diverses des animaux (selon lespèce, lâge, le stade de reproduction...) ou des effets liés au climat (ex. labsence de gel important en hiver est favorable aux parasites). Des points-clés sont alors à retenir : éviter le surpâturage, favoriser si possible le pâturage mixte (ex. ruminants/équins), éviter les zones à risque (ex. zones humides), favoriser limmunité naturelle de contact, avoir de bonnes conditions délevage et une alimentation adaptée, ou encore sélectionner les mères les moins sensibles.
![]()
![]()
Dossier : Méteils et prairie multiespèce : de savants mélanges
Jérémie JOST, Auteur ; Théophane SOULARD, Auteur ; Romain LESNE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à la place des méteils et des prairies multiespèces dans les systèmes fourragers des élevages caprins. Les associations de graminées et de légumineuses permettent en effet daméliorer la durabilité des systèmes délevage et de répondre à plusieurs enjeux : recherche dautonomie alimentaire et protéique, mise en place de cultures bas intrants et vertueuses dans les rotations Le premier article est dédié aux méteils récoltés en grain. Il apporte des recommandations techniques, établies à partir de références acquises par le réseau REDCap (qui a analysé 190 méteils récoltés, par 75 éleveurs caprins bio et conventionnels basés en Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire, entre 2016 et 2019), ainsi que des témoignages déleveurs conventionnels. Larticle suivant donne des informations sur les prairies semées sous couvert de méteil. Pour cela, il sappuie sur les résultats de plusieurs expérimentations réalisées en Pays de la Loire. Le dernier article retrace les huit années de travaux nécessaires pour établir un mélange prairial garantissant des prairies multiespèces robustes (le suivi des travaux a été réalisé par le réseau REDCap). Il fournit également des préconisations, ainsi que des retours du terrain.
![]()
![]()
Les grandes cultures dans les élevages de ruminants biologiques du Massif Central
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central, une enquête a été réalisée dans 16 exploitations d'élevage biologiques de ruminants du Massif Central. L'objectif : mieux comprendre la place des grandes cultures dans ces élevages et leur conduite. Les céréales d'automne, cultivées pures ou en mélange avec des protéagineux, sont les plus présentes dans les assolements et entrent dans des rotations longues avec des prairies. Ces cultures sont en grande partie destinées à l'autoconsommation. La principale difficulté dans la conduite de ces cultures est la gestion des adventices et plusieurs leviers sont mis en uvre par les éleveurs pour optimiser les rendements.
![]()
![]()
Planifier à temps la ration dhiver
Lara PURTSCHERT, AuteurLalimentation des caprins et des ovins demande une attention particulière durant la saison froide. Lors de la transition entre la ration estivale et la ration hivernale, les petits ruminants ne doivent pas subir de changement brusque de fourrages : les microorganismes de leur panse mettent deux semaines à sadapter. Il est donc recommandé de donner des fourrages riches en fibres vers la fin de lautomne. Il est également important dévaluer les besoins des animaux. Cette évaluation peut être réalisée en regardant leur état corporel et leur état de santé global (vitalité, qualité de la laine ). Pour les grands troupeaux, il est ensuite conseillé de former différents lots en fonction des besoins des animaux. Pour les petits élevages, la ration peut être ajustée de manière ciblée. Les rations des deux derniers mois de gestation demandent une vigilance particulière car le ftus réduit le volume de la panse, ce qui diminue la capacité dingestion des chèvres et des brebis. Il faut donc augmenter la part daliments riches en protéines et en énergie. Après la mise-bas, la consommation de fourrages peut augmenter. Les minéraux et les vitamines sont également essentiels. Ils sont apportés en donnant du sel, voire des blocs à lécher ou des mélanges de minéraux.
![]()
![]()
Récolte des fourrages : Que penser de la diversité ?
Ronan LOMBARD, AuteurRégis Desaize est éleveur en Ille-et-Vilaine. Initialement, il élevait des vaches laitières en agriculture conventionnelle. En mai 2017, il a fait le choix de changer de production et délever des chèvres laitières. Après avoir mis en place et validé son nouveau système de production, il a décidé de passer en bio. Sa conversion à lagriculture biologique lui a demandé de revoir son système fourrager et dadapter, en conséquence, son organisation du travail. Il sest alors tourné vers la Cuma la Romantique pour récolter ses fourrages (foin et enrubannage). Régis Desaize était déjà adhérent à cette Cuma, mais il ne lavait jamais sollicitée pour réaliser ce genre de travaux. Inclure un adhérent au système de production différent (la production caprine est marginale sur ce territoire) a demandé des adaptations à la section fourrage de la Cuma et a apporté une certaine complémentarité (les chèvres ont besoin de fourrages de qualité mais plus fibreux, souvent récoltés plus tard). Dans ce dossier, Régis Desaize et Cyrille Redouté, chef déquipe à la Cuma la Romantique, expliquent comment l'éleveur sest intégré à la section fourrage, ainsi que lorganisation du travail mise en place pour sadapter aux spécificités de lélevage caprin.
![]()
![]()
Laffouragement en vert en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur ; Leïla LE CARO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Laffouragement en vert pour les caprins permet de mieux valoriser les surfaces fourragères éloignées ou morcelées. Toutefois, les coûts de mécanisation doivent être maîtrisés pour que cette technique soit rentable économiquement. Ce guide a été réfléchi pour apporter des données techniques sur cette pratique (point forts, limites, stratégies, pilotage, mise en place sur une exploitation, amélioration des systèmes déjà existants, témoignages). Il a été rédigé dans le cadre du projet AUTOCAP « Accompagner le développement de lautonomie alimentaire en élevage caprin », financé par FranceAgriMer et piloté par lInstitut de lÉlevage. Les données sont issues de 19 fermes des réseaux Inosys-Réseaux dElevage, REDCap et Herbe & Fourrages ; et de 17 autres élevages caprins situés en Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine, Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes.
![]()
![]()
Caprins bio : Prévention et soin des chèvres aux stades clés
Valérian LEBON, AuteurObserver, apporter une ration adaptée et complémenter au bon moment, selon des stades clés du cycle de production, sont essentiels pour limiter le recours aux traitements sur son troupeau caprin. Cet article présente les points et les actions clés (complémentation, type de ration, apports de vinaigre, dargile ) à avoir en tête tout au long de lannée, à la fois pour les chevreaux, les chèvres et les boucs. Ces éléments de base, résumés en un schéma, sont alors à adapter à son troupeau et, pour le piloter au mieux, il convient de suivre létat corporel de ses animaux, notamment via la note détat corporel (NEC), en particulier lombaire. Il faut la calculer sur un échantillon représentatif du lot de chèvres observées, à 4 moments clés du cycle : en fin de gestation, au début de la lactation, au moment de la fécondation, puis au tarissement. Pour apporter un plus, on peut aussi effectuer, sur son troupeau, un drainage en phytothérapie, par exemple au tarissement ou 1.5 mois après les mises-bas.
![]()
![]()
Dossier Caprin : Caractérisation délevages caprins biologiques avec transformation fromagère
Maxime VIAL, AuteurEn 2017, sept élevages caprins biologiques de lAveyron, tous avec transformation et représentatifs de la moyenne montagne (300 à 800 m daltitude), ont été étudiés. Globalement, ce sont des fermes de petite taille (22 à 63 ha) plutôt extensives, avec essentiellement des prairies permanentes et des parcours ; les meilleures terres étant réservées à la production de méteils, en rotation avec des prairies temporaires riches en protéines. Si les niveaux de production laitière sont homogènes (de lordre de 530 l vendus par chèvre), on note des effectifs très variables. Létude montre aussi que seules 4 fermes sur 7 sont autonomes en fourrages et que la qualité insuffisante de ces derniers concourt au niveau élevé des charges dalimentation (3ème poste de dépenses). Ces dernières sont aussi accentuées par lachat de concentrés. Or, à niveau de production laitière équivalent, la part des concentrés distribués varie dun facteur quatre, doù dimportantes marges de manuvre possibles en matière dalimentation. Les charges de mécanisation, puis les charges de bâtiment sont les deux premiers postes de dépenses, mais là aussi avec de fortes disparités entre exploitations. Autres éléments très variables selon les fermes : le niveau de valorisation du lait et le temps de valorisation des produits. Lensemble de ces éléments montre limportance dun accompagnement de ces systèmes sur des points clés : la qualité des fourrages, lefficience des pratiques alimentaires, la maîtrise des coûts de production et la stratégie commerciale.
![]()
![]()
Lenrubannage en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Bertrand BLUET, Auteur ; Coline BOSSIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Lenrubannage reste très peu utilisé par les éleveurs caprins alors quil présente de nombreux avantages : meilleure valorisation des premières coupes qui ne répondent pas forcément aux exigences des chèvres lorsquelles sont récoltées sous forme de foin, plus grande facilité de récolte en automne, diminution des pertes en valeur alimentaire Toutefois, ce mode de conservation par voie humide (en milieu anaérobie et acide) augmente les risques liés à une mauvaise conservation. Ce guide technique, consacré à lutilisation denrubannage dans les élevages caprins, commence par dépeindre les intérêts et les limites de ce type de fourrage. Il apporte également des conseils techniques pour produire un enrubannage de qualité et pour mieux le valoriser dans les rations. Des témoignages déleveurs qui lutilisent et le valorisent de diverses manières sont également présentés. Ce guide a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Les données sont issues dessais réalisés à la Ferme des Âges (Lycée agricole de Châteauroux) et de suivis technico-économiques dans les fermes INOSYS Réseaux dÉlevage. Le guide a également bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap et du programme Herbe et Fourrages.
![]()
![]()
À Lamastre en Ardèche : Le séchage en grange pour plus dautonomie
Inès HEEREN, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurNicolas et Christelle Soubeyrand élèvent 160 chèvres (en agriculture conventionnelle) sur 35 ha de terres ardéchoises. Cette exploitation en AOP Picodon est à 90 % autonome en fourrage, principalement grâce au séchage en grange (les chèvres pâturent également). Jusquen 2014, le couple achetait du foin de luzerne, mais le prix était élevé et le stockage en bottes rondes devenait un casse-tête. Ils ont alors décidé de se lancer dans le séchage en grange, pratique qui nétait pas encore répandue en Ardèche. Ils ont avancé prudemment et ont dabord effectué des tests avec une unité de séchage miniaturisée, posée sur des palettes. Entre 2014 et 2016, ils ont autoconstruit trois cellules de séchage et ont investi 95 000 pour laménagement dun bâtiment de 20 m de long et lachat dune autochargeuse. Pour eux, la rentabilité de cet outil est indiscutable. Ils cherchent maintenant à acheter des terres pour être 100 % autonomes. Le cas de Nathaël et Audrey Reboullet est également décrit dans un encart. Ces éleveurs bio ardéchois ont 93 chèvres et transforment lintégralité du lait. Ils se sont dotés dun bâtiment de séchage en grange en 2018. Cela leur permet dêtre plus souples dans leur organisation de travail et de mieux sen sortir financièrement.
![]()
![]()
Lettre Filières FNAB - Lait n° 14
GAB 85, Auteur ; Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 14 est composée des articles suivants : - Santé animale : Focus sur la méthode OBSALIM® ; - Le pâturage des chèvres sous toutes ses coutures ; - Didier Larnaudie et Alain Beyer - Bovins lait - Aveyron ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2 ; - Note de conjoncture du lait bio en France et en Europe - Premier semestre 2019 ; - Les freins à la conversion en élevage caprin ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Quel foin pour quels objectifs ?
![]()
![]()
Lettre Filières FNAB - Viande n° 9
Sophie CHAUVAT, Auteur ; Pierre MISCHLER, Auteur ; Aurélie BILLON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Viande n° 9 est composée des articles suivants : - Le travail dans les systèmes de polyculture élevage : au-delà des préjugés (Casdar RedSpyce); - Engraisser des bovins charolais à l'herbe, c'est possible ! ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Diversification, travail du sol et couverts végétaux : retour sur un voyage d'étude dans le Gers ; - Des blogueurs culinaires à la rencontre de la filière viande bio ! ; - Bien-être animal en bio : faire toujours mieux ! ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer.
![]()
![]()
La ration mélangée en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Maxime BLANCHARD, Auteur ; Angélique FORGERIT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Les rations mélangées sont peu utilisées en élevage caprin. Elles nécessitent de trouver un compromis entre sauvegarde de la fibrosité physique et limitation du tri alimentaire par les chèvres. Elles présentent pourtant de nombreux avantages : elles permettent notamment dêtre plus précis dans léquilibre de la ration et de gagner du temps en réalisant le mélange et la distribution à laide dune mélangeuse. Toutefois, les rations mélangées représentent des investissements matériels importants et des frais de mécanisation non négligeables. Ce guide technique sadresse aussi bien à des éleveurs qui souhaitent mettre en place une ration mélangée quaux éleveurs qui souhaitent perfectionner leur technique. Il commence par présenter différents types de rations, avant dapporter des conseils techniques pour bien débuter avec une mélangeuse et bien piloter sa ration à base de mélange. Des témoignages et astuces dagriculteurs sont également présentés. Ce guide technique a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Pour acquérir des données sur les rations mélangées, un suivi a été effectué entre 2016 et 2018 dans 22 élevages caprins situés en Deux-Sèvres, Vendée et Maine-et-Loire. Ce guide a également bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap et des références technico-économiques dINOSYS Réseaux dÉlevage.
![]()
![]()
Référentiel des prix des intrants en élevages ruminants bio - Conjoncture Automne 2018 (Edition mai 2019) : Semences, Concentrés, Engrais/Amendements
Audrey LACROIX, Auteur ; Noémie MORENO, Auteur ; Marie THIOLLIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Ce référentiel compile les prix moyens, affichés en 2018, pour différents intrants utilisés en élevage biologique : 1 - prix des semences (céréales, protéagineux, oléagineux, graminées fourragères, légumineuses fourragères, mélanges Suisse et cultures dérobées) ; 2 - prix des aliments concentrés (pour les bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande et caprins) et de certaines matières premières ; 3 prix des engrais et des amendements. Le référentiel a été réalisé par le collectif BioRéférences, en collaboration avec des étudiants de la Licence Professionnelle ABCD (Agriculture Biologique, Conseil et Développement). Les références ont été acquises à partir de données commerciales issues dorganisations de producteurs, de données statistiques et à dire dexperts. Ce référentiel nest toutefois pas exhaustif : son but est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et pour létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
![]()
![]()
Le séchage en grange en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Coline BOSSIS, Auteur ; Jean-Yves BLANCHIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Le séchage en grange permet de produire du foin de qualité et appétant. Il est fortement probable que cette technique va se développer dans les élevages caprins (le foin est le fourrage le plus distribué dans ces élevages) en raison de ses multiples avantages, notamment une meilleure souplesse pour aller faucher au bon stade et la possibilité détaler les chantiers de récolte. Néanmoins, construire un séchoir représente un investissement important qui doit donc être réfléchi et anticipé plusieurs années en amont. Après avoir expliqué le principe du séchage en grange, ainsi que ses avantages et ses inconvénients, ce guide technique apporte des pistes de réflexion pour mettre en place un tel projet ou améliorer une structure déjà existante. Il fournit également des conseils techniques sur la conception des bâtiments et sur la mise en uvre de cette technique (espèces fourragères à privilégier, récolte, engrangement, ventilation, distribution du fourrage aux animaux). Ces données technico-économiques sont accompagnées de témoignages et dastuces déleveurs. Ce guide a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Il a bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap, dun groupe déleveurs caprins valorisant du foin ventilé et de leurs structures de conseil, de lassociation daccompagnement des éleveurs en séchage en grange (Segrafo) et des acteurs de la recherche.
![]()
![]()
Alimentation des ruminants : Apports nutritionnels - Besoins et réponses des animaux - Rationnement - Tables des valeurs des aliments
P. NOZIERE, Auteur ; D. SAUVANT, Auteur ; L. DELABY, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2018
Cet ouvrage permet de mieux répondre aux défis émergents en nutrition animale : qualité des produits, santé animale, émissions dans lenvironnement, tout en améliorant la prévision des réponses productives. Il décrit lensemble du système dalimentation pour les productions de lait et de viande, chez les bovins, ovins et caprins, en incluant les spécificités des zones tropicales et méditerranéennes. Au sommaire : - Les apports alimentaires et en nutriments : Ingestion des aliments ; Digestion et apports en nutriments énergétiques ; Digestion et apports en nutriments protéiques ; Apports en minéraux, en vitamines et en eau ; - Les besoins des animaux et leurs réponses aux rations : Dépenses, efficacité métabolique et besoins en énergie ; Dépenses, efficacité métabolique et besoins en protéines et en acides aminés ; Besoins en minéraux, en vitamines et en eau ; Réponses de lingestion et de la production de lait aux variations dapports alimentaires ; Réponse de la croissance aux variations dapports alimentaires en phase délevage ou en finition ; Taux butyreux et composition de la matière grasse laitière ; Composition en acides gras des muscles ; Excrétion azotée fécale et urinaire ; Emissions de méthane entérique ; Bien-être digestif et acidose ruminale ; - Le rationnement des animaux : Principes généraux de rationnement ; Vaches laitières ; Vaches allaitantes et leurs veaux ; Bovins en croissance et à lengrais ; Ovins en lactation, en croissance et à lengrais ; Caprins en lactation et en croissance ; Spécificités de l'alimentation des ruminants en régions chaudes ; - Les valeurs de référence des aliments : tables et prévision : Méthodes dévaluation de la valeur des aliments et bases de données ; Calcul de la valeur des aliments pour les ruminants : tables et équations de prévision ; Tables Inra de la valeur des aliments utilisés en France et dans les zones tempérées ; Tables Inra de la valeur des aliments utilisés dans les régions chaudes ; - Description des bases de données.
![]()
![]()
Choux et betteraves fourragères dans la ration des chèvres
Théophane SOULARD, AuteurEn Vendée, Antoine Bernard et Claire Mimault élèvent une centaine de chèvres en agriculture biologique, et ce depuis 2016. La ration hivernale, pour les chèvres qui sont alors en fin de lactation ou taries, est composée de foin à volonté, de méteil grain, mais aussi de choux (6 kg/chèvre) et de betteraves (1 kg/chèvre) fourragers. Ces deux cultures optimisent l'autonomie alimentaire de l'élevage tout en étant complémentaires au niveau des apports d'énergie et d'azote.
![]()
![]()
Le séchage en grange, un outil à développer et à maîtriser
Jérémie JOST, Auteur ; Coline BOSSIS, AuteurLors dun séchage en grange, le fourrage est placé dans un courant dair chaud et sec ; ce qui limite la durée de séchage au champ (24 à 48h suffisent) tout en produisant un fourrage de qualité. En France, 75 élevages caprins valorisent du foin ventilé. Sur les 18 élevages enquêtés dans le cadre du projet Casdar CapHerbe, il en ressort l'existence d'une grande diversité des systèmes : fromagers (54%), laitiers (39%), mixtes (7%), Bio ou AOP (11 élevages). Deux stratégies sont observées : proposer une ration avec uniquement du foin ventilé ou lassocier à un autre fourrage. Pour couvrir les besoins annuels dune chèvre suitée, il est conseillé de prévoir 1,1t de MS en capacité de stockage. Avec un investissement moyen estimé à 400/chèvre, la mise en place dun séchoir en grange se réfléchit et santicipe sur le long terme. Cela reste un outil permettant de gagner en souplesse dans lorganisation du travail et de simplifier la distribution des fourrages.
![]()
![]()
Valorisation des fourrages annuels complémentaires dans les systèmes délevage caprins
Jérémie JOST, Auteur ; Denis THOMAS, Auteur ; Charles DROUOT, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2016, un tiers des élevages caprins non-pastoraux valorisait des cultures dérobées pour sécuriser le système fourrager face aux aléas climatiques et maîtriser le coût de la ration. Les réseaux d'élevage caprin permettent d'apporter des réponses précises quand à l'utilisation de ce type de fourrage dans les élevages caprins. Celle-ci s'avère être souvent opportuniste. Cinq types de fourrages annuels sont récoltés : des cultures de début de printemps (ray-grass d'Italie seul ou associé à du trèfle incarnat, en vert ou enrubanné), des cultures de soudure dété (sorgho fourrager ou millet), des cultures dautomne (crucifères), des céréales ou des mélanges céréales-protéagineux récoltés immatures et des betteraves fourragères. Il existe des freins techniques et une lacune de connaissances scientifiques sur : i) la production laitière des chèvres alimentées avec ces fourrages et ii) les effets biochimiques et organoleptiques pour le lait et les fromages.
![]()
Valorisation des fourrages annuels complémentaires dans les sytèmes d'élevage caprins
Présentation de Jérémie Jost (Institut de l'Élevage) sur les cultures complémentaires utilisées en élevage caprin. Les propos ont été recueillis lors des Journées de Printemps 2018 de l'AFPF. Les données Inosys - Réseaux l'élevage montrent qu'un tiers des éleveurs caprins qui ne sont pas pastoraux cultivent des cultures intermédiaires fourragères annuelles. Différents types de cultures sont utiliséescomme les cultures fourragères de début de printemps (RGI ou RGI - Trèfle incarnat, mélanges céréaliers ensilés ou pâturés), des cultures annuelles de soudure pour la période estivale (exemple : le sorgho, le moha), des cultures intermédiaires pour l'automne (colza fourrager, choux) et des fourrages annuels complémentaires tels que les méteils pour assurer les stocks (récoltés immatures ou en foin). 80 % des élevages caprins non pastoraux sont en polyculture-élevage. De nombreuses questions demeurent concernant ces fourrages (conduite technique, performance laitière, effets sur les fromages...).
![]()
![]()
Caprin lait : intérêt et faisabilité dun projet de séchage en grange : Témoignage : Nathaël et Audrey Reboulet, éleveurs bio à Desaignes (07)
Rémi MASQUELIER, AuteurNathaël et Audrey Reboulet élèvent, en GAEC, 80 chèvres laitières bio et transforment le lait en picodons vendus en circuits courts (marchés et magasins de producteurs à Valence et Grenoble principalement). La ferme est située dans les pentes au-dessus de Lamastre et de la vallée du Doux (07), sur un secteur ayant un sous-sol acide, et très humide. Les prés humides ont un bon potentiel, mais ne sont pas valorisés. Les éleveurs ont entamé une réflexion sur lintérêt de développer une unité de séchage de foin en grange. Au fur et à mesure des rencontres et des réflexions, la pertinence de ce choix sest affirmée et la décision a été prise lorsquils ont eu lopportunité dacquérir 14 ha supplémentaires. Nathaël et Audrey partagent leur réflexion et les rations envisagées, ainsi que les actions déjà mises en place et les investissements réalisés. Ils sont encore à létape du prévisionnel, linconnue viendra de la qualité du fourrage quils réussiront à produire. Ladhésion au contrôle laitier leur permettra de mesurer les performances du système en adaptant la ration à la valeur du fourrage et en améliorant la sélection des chevrettes de renouvellement. Pour les deux associés, les intérêts du séchage en grange recensés sont dordres économique (moins dachats de concentrés), philosophique (valorisation des ressources herbagères importantes de la ferme), et qualitatif (le goût des produits sera amélioré, avec une part de fourrages augmentée dans la ration par rapport au pourcentage de concentrés, et, par ailleurs, une meilleure conservation des arômes des fourrages qui se retranscrira dans le lait).
![]()
![]()
Déficit fourrager : on ne vous fera plus le coup de la panne !
Jérémie JOST, AuteurLes aléas climatiques à répétition de ces dernières années mettent à mal la constitution de stocks fourragers. Pour y faire face, il est important d'avoir une production de fourrage cohérente avec les besoins du troupeau, rappelle Jérémie Jost, de l'Institut de l'Élevage. En fonction des rendements des prairies, un ratio de 6 à 8 chèvres par hectare de SFP est conseillé. Différentes voies sont proposées pour limiter le déficit fourrager. Les dérobées, implantées entre deux cultures, permettent des récoltes supplémentaires, généralement en fin d'été ou au début du printemps. Le mélange de légumineuses et graminées ou crucifères assure un fourrage plus riche et qui séchera mieux. Suite à des déficits réguliers, le système fourrager doit être repensé : privilégier des espèces adaptées (trèfles ou fléoles pour les parcelles fraîches à risques d'alternance hydrique ; luzerne ou fétuque élevée pour les parcelles séchantes), réfléchir au mode de récolte, mais aussi à la contractualisation si les terres sont insuffisantes. Jérémie Jost conclut en évoquant la ressource fourragère potentielle que représentent les arbres, arbustes et lianes. Certaines espèces présentent d'intéressantes valeurs énergétiques et protéiques, comme le mûrier blanc, le frêne, le tilleul ou l'aulne de Corse.
![]()
![]()
Dossier spécial élevage herbivore
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Fanny DUMET, Auteur ; Noëllie LEBEAU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier aborde différentes thématiques : - larrivée de deux nouvelles espèces fourragères sur le marché (le Lablab, plutôt associé au maïs ensilage ou au sorgho fourrager monocoupe, et le Cow-Pea, plutôt associé avec un moha ou un millet) destinées à augmenter le taux de protéines dans les fourrages ; les premiers résultats étaient encourageants, mais à confirmer ; - des résultats dessais menés par la Chambre dAgriculture de la Creuse sur les méteils immatures afin de déterminer les mélanges les plus adaptés à la Creuse et les dates de récolte optimales ; les rendements varient de 3 à 6.7 T MS/ha et les MAT de 12 à 19 %. Il est particulièrement important de surveiller le stade de récolte pour un fourrage de qualité ; - des premières tendances observées sur 4 variétés de maïs en Creuse (vigueur, productivité, précocité ) ; - lalimentation, première médecine : lalimentation ne doit pas être déséquilibrée ou carencée et la présence des micro-éléments (vitamines, oligoéléments comme le cuivre, le manganèse, le zinc, le sélénium ) est essentielle pour maintenir les animaux en bonne santé.
![]()
![]()
Le séchage en grange, un outil à développer et un système à maîtriser !
Coline BOSSIS, Auteur ; Jérémie JOST, AuteurEn France, en 2016, environ 1 % des élevages caprins avaient mis en place un système de séchage en grange, soit une cinquantaine d'élevages. 18 d'entre eux ont été enquêtés dans le Grand Ouest. Ces systèmes étaient relativement diversifiés : avec ou sans transformation fromagère, en agriculture biologique ou conventionnelle, avec ou sans AOP, avec des tailles diverses... Certains d'entre eux n'utilisent que du foin ventilé dans leur ration fourragère. Avant de lancer un tel système fourrager, il convient de bien le dimensionner et d'anticiper les changements sur l'ensemble du système de production : composition et conduite des prairies, conduite alimentaire du troupeau... Si le séchage en grange ne constitue pas la solution miracle, c'est un outil qui satisfait les éleveurs qui l'ont testé.
![]()
![]()
Toaster ses protéagineux pour plus d'autonomie et de traçabilité
Véronique BARGAIN, AuteurInitié en bovins et volailles, le toastage des graines de protéagineux commence à intéresser les éleveurs caprins pour ses multiples intérêts. Cette technique permet de : - limiter la dégradation des protéines dans le rumen, en assurant une meilleure assimilation de celles-ci dans lintestin ; - augmenter les PDIE et PDIA des protéagineux ; - éliminer des facteurs antinutritionnels, du soja notamment ; - améliorer la conservation (95% MS). Dans les Deux-Sèvres, Anthony Maupoint et Patrice Ayrault élèvent 380 chèvres et 40 vaches sur 105 ha. Depuis 2016, ils se sont tournés vers un fabricant daliment pour toaster le lupin quils produisent, avec un coût de 60/t. Ils témoignent d'une amélioration du niveau de production (970 l/chèvre avec du lupin toasté contre 850-900 l avec du lupin cru) ainsi que du métabolisme (moins de diarrhées). Un tableau compare les valeurs alimentaires des graines toastées à celles des graines crues du lupin, de la féverole, du soja et du pois. Depuis deux ans, de nombreuses initiatives permettant de toaster ont vu le jour : mobile ou à poste fixe, acquis en CUMA ou par des entreprises. Il permet de valoriser aussi du soja produit sur lexploitation, afin de gagner en autonomie et en traçabilité. Plusieurs éleveurs caprins témoignent, dont Erramun Elichiry, en système bio dans les Pyrénées-Atlantiques, qui cultive 7 ha de soja et lapporte, toasté, à ses 80 chèvres (350g/jour avec du maïs et du méteil).
![]()
![]()
Développer les associations annuelles céréales - protéagineux dans les systèmes fourragers
JC. EMILE, Auteur ; JP. COUTARD, Auteur ; E. FOREL, Auteur ; ET AL., AuteurLes associations annuelles céréale(s) - légumineuse(s) présentent des atouts (économie, autonomie de l'exploitation, simplicité de la conduite...) et constituent une voie de sécurisation (climatique et économique) du système fourrager. Associées à des céréales à paille en culture d'hiver ou à des maïs ou sorgho en culture d'été, les légumineuses (pois, vesce, soja ou haricot) améliorent la productivité et surtout les valeurs protéique et énergétique de la céréale pure. Les 2 principaux freins à l'utilisation de ces associations sont le pilotage de la proportion de légumineuses et la prédiction de leur valeur alimentaire. De nombreux résultats expérimentaux fournissent des éléments pour la composition de ces associations, leur conduite culturale, leur récolte et leur utilisation pour le rationnement des ruminants.
![]()
![]()
Le dossier : Sécuriser lalimentation du troupeau face aux aléas du climat
Maxime VIAL, Auteur ; Xavier CHAREYRE, Auteur ; Stéphane MALROUX, Auteur ; ET AL., AuteurDes aléas climatiques de plus en plus marqués et fréquents sont une réalité pour les éleveurs, notamment dans le Massif Central. En effet, sur la période 1959-2009, la température moyenne annuelle sur le Massif Central a augmenté de 1.3 °C, avec une hausse plus marquée au printemps et en été. Si les précipitations ne montrent pas de grands changements, il existe de plus fortes variabilités climatiques inter et intra-annuelles. Globalement, il est constatée une augmentation de lévaporation et un assèchement marqué des sols, impactants pour lagriculteur. Face à cela, les éleveurs peuvent sadapter, soit à court terme (ex : achat de fourrages), soit en faisant évoluer leurs systèmes de façon plus durable (ex : mise en place dun système fourrager intégrant des surfaces pastorales ou de milieux semi-naturels). Ils peuvent mobiliser des leviers de compensation (ex : approvisionnement contractualisé de fourrages), ou danticipation (mise en place de cultures fourragères, pérennes et résistantes). Cet article illustre, à travers divers témoignages, les leviers dadaptation possibles.
![]()
![]()
Le lupin en bio : De sa culture à son utilisation par les animaux ruminants et monogastriques
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le lupin en bio : De sa culture à son utilisation par les animaux ruminants et monogastriques" et traite notamment des points suivants : - La culture du lupin : Le semis ; Place dans la rotation ; Désherbage : à adapter selon l'écartement de semis ; Itinéraires techniques ; Les maladies et parasites ; Les cultures associées pour sécuriser le lupin d'hiver ; La récolte. - Utilisation par les ruminants. - Utilisation par les volailles et porcs.
![]()
![]()
Des méteils pour améliorer l'autonomie alimentaire
Jérémie JOST, AuteurEn élevage, les mélanges céréales-protéagineux, ou méteils, présentent divers avantages, aussi bien pour le système de culture (structuration des sols...) que pour les animaux (meilleure valeur protéique qu'une céréale pure...), à condition toutefois de connaître la proportion des différentes espèces dans le mélange destiné à la ration. Étienne Guibert, de la Chambre d'agriculture de Vendée, a présenté ce type de mélanges à un groupe d'éleveurs et de techniciens caprins du département, le 14 avril 2016. Alain Chaigneau, éleveur de chèvres laitières biologiques, témoigne en encart de cet article.
![]()
![]()
Un séchoir en bottes pour sécuriser son foin
REUSSIR LA CHEVRE, AuteurAntoine Lardeux, éleveur de 320 chèvres bio et 30 vaches allaitantes, dans le Maine-et-Loire, mise sur la qualité de ses fourrages pour optimiser sa production de lait. La luzerne tient une place importante dans son exploitation qui compte 115 hectares de SAU dont 12 de luzerne (plus la présence de cette légumineuse dans les prairies temporaires). Semée sous couvert de céréales, la luzerne est récoltée en foin (très peu denrubannage). La récolte se fait sans recours à la faneuse et avec le minimum de manipulation pour permettre le moins de pertes possibles. Pour optimiser la qualité du foin de luzerne, cet éleveur a investi dans un séchoir en bottes, composé dune dalle de béton sous abri de 120 m² percée de 4 rangées de 6 trous grillagés à travers lesquels circule de lair pulsé par une soufflerie. Ce séchoir permet de sécher 48 bottes de 280 kg en une semaine, ces bottes étant disposées en 2 couches posées sur les trous du séchoir. Ce système permet dobtenir un foin de qualité, à 85 % de matière sèche comptant, en 2015, 0.67 UFL, 140 PDIN et 97 PDIE.
![]()
![]()
Valoriser la prairie multi-espèces en foin ventilé pour développer l'autonomie alimentaire de l'élevage caprin. Témoignage d'éleveur en Pays de la Loire
Jérémie JOST, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur ; Virginie TARDIF, Auteur ; ET AL., AuteurRaphaël Brunet est éleveur de chèvres depuis 1997 en Maine-et-Loire, sur une exploitation de 63 ha. Il a choisi de mettre en place un système valorisant l'herbe et les aliments produits sur l'exploitation, ce qui l'a conduit à investir dans un séchage en grange en 2011, afin de produire du foin de qualité et appétant, tout en valorisant le potentiel de ses prairies. La maîtrise d'une ration à base de foin ventilé en élevage caprin nécessite d'adapter progressivement ses pratiques : l'éleveur a implanté des prairies multi-espèces, modifié la conduite de la récolte du foin, adapté la ration des chèvres... La consommation de foin ventilé a augmenté de 20 % et l'apport en concentrés a diminué d'autant, mais la valorisation doit pouvoir être encore améliorée pour rendre le système performant. L'éleveur a entamé une conversion à l'agriculture biologique en avril 2016.
![]()
![]()
Aux antipodes : De l'herbe au menu des chèvres néo-zélandaises
Anthony POUPLIN, AuteurDans l'Île du nord de la Nouvelle Zélande, bassin de production bovin lait important, la spéculation foncière, des prix fluctuants et l'endettement croissant des exploitants font que certains éleveurs se ré-orientent vers la production de lait de chèvre, dont le prix est trois plus élevé que celui du lait de vache. C'est le cas de l'élevage de 620 chèvres présenté ici, qui associe un atelier bovins lait en bio et un atelier caprins (non bio, sauf pour le fourrage). Les chèvres produisent en moyenne plus de 1000 litres de lait sur 10 mois de production annuelle, avec moins de 500 g de concentrés. Le climat doux de la région, proche de celui de la Bretagne, favorise la pousse de l'herbe. La maîtrise des prairies est essentielle et les chèvres sont nourries à base d'enrubannage et d'affouragement en vert. La ration est ajustée en permanence pour limiter les refus, ces derniers étant moindres pour l'herbe fraîche. Les refus sont consommés par le troupeau bovin. Tout est optimisé sur l'exploitation, de la gestion des prairies à l'eau récupérée des toits, en passant par la gestion de l'équipe.
![]()
![]()
L'esparcette est bonne contre les parasites mais difficile à cultiver
Deborah RENTSCH, AuteurL'esparcette est une légumineuse fourragère avec des valeurs nutritives comparables à celles de la luzerne. Elle est tombée quelque peu en désuétude (elle était très consommée en Suisse pour l'alimentation des chevaux). Mais, sa richesse en tanins ayant des vertus pour limiter la pression parasitaire chez les petits ruminants, elle intéresse de plus en plus, surtout dans un contexte de limitation de l'usage des anti-parasitaires chimiques (en AB ou non). Le FiBL a donc lancé en 2014, avec divers partenaires, un projet sur cette plante impliquant sept agriculteurs bio. Son but est de développer une production et une filière de commercialisation suisses d'esparcette de bonne qualité et de travailler sur l'intégration de cette plante dans le système fourrager ou dans la ration. Les premiers résultats sont prometteurs, mais montrent les difficultés de récolte de cette plante qui préfère les sols plutôt secs et peu acides. De plus, elle est peu concurrentielle et il est préférable de la cultiver en pur, d'autant plus que l'effet des tanins est lié à leur concentration dans l'alimentation. Il semble donc préférable de favoriser sa culture chez des agriculteurs spécialisés, qui pourraient la commercialiser sous forme de foin, d'ensilage, mais aussi de granulés, forme plus facile pour son utilisation.
![]()
![]()
De l'herbe pour les chèvres, des euros pour l'éleveur
Amélie VILLETTE, AuteurFaire pâturer les chèvres et produire ses propres fourrages, cela permet d'augmenter l'autonomie alimentaire du troupeau et donc de diminuer ses coûts de production et d'améliorer sa rémunération. Telle est la thématique qui a été au cur des discussions de la première Journée Cap'Vert, organisée par le RedCap (Réseau d'Expérimentation et de Développement Caprin), en septembre 2015, et qui a rassemblé plus de 380 personnes, éleveurs, élèves et techniciens. Des ateliers participatifs, notamment, ont permis aux éleveurs de prendre conscience de l'importance économique de valoriser l'herbe.
![]()
![]()
Recherche et développement : Les bons résultats des élevages autonomes et herbagers
Virginie TARDIF, Auteur ; Jérémie JOST, AuteurLe projet REDCap, mené par la filière caprine et les structures de développement de Poitou-Charentes et des Pays de la Loire, porte sur l'autonomie alimentaire et l'alimentation à l'herbe en élevage caprin lait. Dans ce cadre, une trentaine d'élevages caprins, bio ou non, sont suivis depuis quatre ans. Ces élevages se caractérisent par une plus forte autonomie alimentaire et une meilleure valorisation de l'herbe et des fourrages en général que les fermes comparables suivies dans le cadre du réseau Inosys-Réseaux d'élevage (82 % versus 52 % pour l'autonomie, avec une part d'herbe dans la ration de 67 % au lieu de 40 %). Ces élevages plus herbagers consomment aussi moins de concentrés et de déshydratés (175 kg de moins par chèvre et par an). Certes, la quantité de lait produit par unité de main d'uvre est moindre, mais les coûts de production aussi et, au final, ces éleveurs plus autonomes parviennent à dégager un revenu supérieur. Les ressources fourragères utilisées dans ces fermes sont diverses. L'éleveur qui témoigne a investi dans un séchage en grange, « véritable assurance récolte » selon lui : il cultive des prairies à flore variée et développe aussi la culture de méteils.
![]()
Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
![]()
![]()
Dossier De bons fourrages pour limiter les concentrés
Damien HARDY, Auteur ; Yves LEFRILEUX, Auteur ; Julia CHEMARIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte d'augmentation du prix des aliments concentrés, la valorisation des fourrages permet de maîtriser le coût alimentaire en production laitière caprine. Le réseau d'éleveurs et de techniciens caprins de Poitou-Charentes et des éleveurs de Rhône-Alpes présentent des points importants pour réussir la production herbagère : choix des espèces, précocité de la première coupe, stades de récolte, matériel (faucheuse-conditionneuse), analyse de fourrages, séchage en grange, accessibilité et sécurité du stockage. Des pistes pour économiser les concentrés et maximiser l'ingestion des fourrages sont avancées : allotement, augmentation des distributions, respect d'une densité d'animaux pour faciliter l'accès à l'auge et à l'eau sans perturber les chèvres qui ruminent. Des témoignages montrent l'importance du pâturage, avec l'exemple d'un élevage biologique dont la ration est composée à 75% d'herbe. Le coût alimentaire est moindre, au prix d'une réduction de la productivité et d'une adaptation des prairies. Par exemple, le ray grass italien n'est pas adapté au pâturage des chèvres, contrairement à la luzerne.
![]()
![]()
Dossier : Quête d'autonomie : Des agriculteurs relatent leur itinéraire
Michel WEBER, Auteur ; Claudine MURAT, Auteur ; Benoit DELMAS, Auteur ; ET AL., AuteurLa question de l'autonomie en élevage peut se raisonner en question de fourrage ou encore, de façon plus générale, au niveau alimentaire. Mais, cela peut aussi inclure l'ensemble des intrants (aliments, paille, carburant, engrais, produits phytosanitaires ) ou même l'autonomie financière ou de décision. Travailler à optimiser son autonomie est un fil conducteur pour optimiser les résultats économiques de son exploitation. Pour cela, il faut notamment chercher l'équilibre entre les divers facteurs de production, tenir compte du potentiel de son système et favoriser une approche globale. Ce dossier, qui regroupe plusieurs témoignages d'éleveurs aveyronnais en bovins lait et viande, ovins lait et caprins, apporte différents éclairages : le rappel de principes fondamentaux comme la notion d'optimum fourrager ou la gestion de la ressource « herbe » dans toute sa diversité (parcours, voire sous bois compris), des exemples de critères pour décrypter l'autonomie d'une exploitation, des exemples de leviers possibles, illustrés par des cas concrets (introduction de la luzerne, séchage en grange, optimisation du pâturage, du chargement, l'utilisation de méteils riches en légumineuses, évolution des rotations ). Par ailleurs, un focus est fait sur la question de la dépendance énergétique et sur les moyens de la réduire. Ce dossier montre aussi que la recherche de l'autonomie peut être gage de durabilité du système et de meilleure qualité de vie.
![]()
Etude des systèmes fourragers méditerranéens et de leur conception sous stress hydrique
Cette étude a été menée dans le cadre du projet Mélibio porté par le Pôle Agriculture biologique Massif Central. Ce projet a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs dans la sécurisation de leur système fourrager. Dans le Massif Central, le changement climatique va augmenter la fréquence des sécheresses, menaçant l'autonomie fourragère des élevages. Afin d'explorer les possibilités d'y faire face, cette étude, menée en partenariat avec l'Inra et l'Itab, identifie les caractéristiques des systèmes fourragers dans des zones où les sécheresses sont récurrentes : la Catalogne et la Toscane. Des enquêtes ont été menées auprès d'éleveurs et de techniciens en 2014. Dans les zones méditerranéennes, les cultures fourragères pérennes sont relativement peu utilisées (sauf la luzerne), mais font l'objet d'une réflexion. En revanche, les cultures fourragères annuelles utilisant des variétés locales sont une variable d'ajustement importante. Les surfaces pâturées sont parfois réduites afin de constituer un stock de foin en prévision de la sécheresse annuelle. C'est souvent une diversité de pratiques, de la gestion des stocks à l'irrigation en passant par le pâturage en forêt, qui permet aux éleveurs de faire face au déficit hydrique. Même si le Massif Central ne promet pas d'être aussi aride que la Toscane ou la Catalogne, certaines méthodes pourraient être transposables.
![]()
![]()
Viser l'autonomie fourragère sur les causses du Quercy
Damien HARDY, AuteurSur des terres très caillouteuses, avec une faible pluviométrie, comment tendre vers l'autonomie fourragère pour un élevage de 75 chèvres sur 87 ha ? Laurent et Nathalie Masbou, éleveurs biologiques, ont répondu à cette question par l'adoption du séchage en grange qui leur permet de stocker 100 tonnes de foin d'excellente qualité. Grâce à l'autoconstruction et à l'achat de matériel d'occasion, l'investissement a été limité à 55 000 . Le pâturage tournant permet aux chèvres de changer de parcelle quotidiennement et de ne revenir que tous les 28 jours. Quant aux céréales, c'est l'épeautre qui a été choisi, pour sa rusticité et ses bonnes performances en bas-intrants. Il est néanmoins pauvre en amidon et en matières azotées, ce qui rend nécessaire une complémentation.
![]()
![]()
Alimentation animale : Tendre vers l'autonomie alimentaire, un enjeu fort en Rhône-Alpes
Chantal BONZON, AuteurLa recherche d'une meilleure autonomie alimentaire en élevage est un enjeu majeur, en particulier en Rhône-Alpes, région qui a mis en place un dispositif « autonomie alimentaire régionale ». Les agriculteurs adhérents peuvent bénéficier d'un diagnostic sur les points forts et faibles de leur exploitation et sur les pistes d'amélioration, mais aussi des aides à l'assolement (mise en place de cultures protéiques) ou encore aux clôtures pour renforcer le pâturage. Bon nombre d'agriculteurs se sont engagés dans cette démarche avec l'appui de conseillers, en particulier dans la Drôme. Toutes les filières ruminants sont concernées et les essais et expériences de chacun sont capitalisés et diffusés. Ainsi, méteil et prairies multi-espèces (notamment avec le mélange St Marcellin, bien adapté au contexte local) se développent, comme le montrent les divers témoignages présentés dans l'article.
![]()
![]()
Les chèvriers du Haut-Bocage en Allemagne
Félix MULLER, AuteurEn 2013, les éleveurs caprins du CIVAM du Haut-Bocage sont partis à la découverte des fermes caprines d'Alsace et d'Allemagne. Le groupe a d'abord visité des élevages de chèvres en moyenne montagne, où l'absence de collecte impose aux agriculteurs de transformer eux-mêmes leur lait en fromage. Dans ce contexte, il faut aussi assurer sa production de foin pour minimiser les achats. Ensuite, outre-Rhin, le groupe a rencontré Otto Rees, éleveur de chèvres en bio qui, comme beaucoup en Allemagne, est passé des bovins aux caprins suite aux crises sanitaires successives. Elément marquant : les éleveurs caprins allemands ne distribuent que 400 à 500 g de concentrés par jour pour une production de 750-800 kg de lait par an ! Ces performances s'expliquent notamment par la grande diversité floristique des prairies et l'optimisation de la qualité des fourrages par le séchage en grange ou en bottes. Certains, comme Fionn et Anita Barnes, ont même implanté de la chicorée, du plantain, ou encore de la carotte sauvage dans leurs prairies.
![]()
![]()
Changement de système fourrager en élevage caprin : du maïs ensilage au pâturage
Claire MIMAULT, Auteur ; Agathe BONNES, AuteurDans FOURRAGES (N° 212 - Faire pâturer les chèvres : Retour vers le futur Décembre 2012) / p. 275-278 (4)Tiffany et Jérémie Errien sont deux jeunes éleveurs, non-issus du milieu agricole, qui se sont installés en 2009 sur une exploitation caprine du Maine-et-Loire après un an de contrat de parrainage. Pour des raisons économiques et personnelles, ils ont fait le choix de réorienter le système qu'ils ont repris, axé jusque là sur une ration à base de maïs ensilage, vers le pâturage. Les objectifs sont d'optimiser l'autonomie alimentaire du troupeau et de réduire les charges. Ainsi, des prairies multispécifiques ont été implantées et la part des concentrés a diminué, tout en maintenant le niveau de production grâce à l'amélioration génétique et à la qualité de la ration. A l'avenir, le couple d'éleveurs souhaite atteindre complètement l'autonomie en céréales et en fourrages et tendre vers l'autonomie protéique. Une conversion à l'agriculture biologique est également programmée.
![]()
![]()
L'élevage des caprins en bio : Réglementation et incidences
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "L'élevage des caprins en bio : Réglementation et incidences". Elle traite des points suivants : - Lien au sol ; - La conduite des terres ; - Durée de la conversion ; - Mixité élevage bio et conventionnel ; - Cheptel - Reproduction ; - Alimentation ; - L'élevage des jeunes ; - Conduite du troupeau ; - Traitements vétérinaires ; - Bâtiments ; - Et la fromagerie ? ; - L'étiquette ; - Les documents demandés lors du contrôle ; - Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes (Conduite des terres ; Méteils ; Cheptel et reproduction ; Alimentation ; Conduite sanitaire en bio ; Nettoyage des bâtiments ; Rodonticide "bio" ; Lutte contre les mouches ; Sel pour la fromagerie) ; - Quelques adresses.
![]()
![]()
Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes" et aborde les points suivants : - La conduite des terres ; - Les méteils ; - Cheptel et reproduction ; - L'alimentation ; - La conduite sanitaire en bio ; - Nettoyage des bâtiments ; - Fumier produit ; - Pour assainir les litières ; - Rodonticide "bio" ; - La lutte contre les mouches ; - Sel pour la fromagerie ; - Quelques adresses.