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Fourrages conservés, concentrés et cultures fourragères annuelles



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Toaster ses protéagineux pour plus d'autonomie et de traçabilité
Véronique BARGAIN, AuteurInitié en bovins et volailles, le toastage des graines de protéagineux commence à intéresser les éleveurs caprins pour ses multiples intérêts. Cette technique permet de : - limiter la dégradation des protéines dans le rumen, en assurant une meilleure assimilation de celles-ci dans lintestin ; - augmenter les PDIE et PDIA des protéagineux ; - éliminer des facteurs antinutritionnels, du soja notamment ; - améliorer la conservation (95% MS). Dans les Deux-Sèvres, Anthony Maupoint et Patrice Ayrault élèvent 380 chèvres et 40 vaches sur 105 ha. Depuis 2016, ils se sont tournés vers un fabricant daliment pour toaster le lupin quils produisent, avec un coût de 60/t. Ils témoignent d'une amélioration du niveau de production (970 l/chèvre avec du lupin toasté contre 850-900 l avec du lupin cru) ainsi que du métabolisme (moins de diarrhées). Un tableau compare les valeurs alimentaires des graines toastées à celles des graines crues du lupin, de la féverole, du soja et du pois. Depuis deux ans, de nombreuses initiatives permettant de toaster ont vu le jour : mobile ou à poste fixe, acquis en CUMA ou par des entreprises. Il permet de valoriser aussi du soja produit sur lexploitation, afin de gagner en autonomie et en traçabilité. Plusieurs éleveurs caprins témoignent, dont Erramun Elichiry, en système bio dans les Pyrénées-Atlantiques, qui cultive 7 ha de soja et lapporte, toasté, à ses 80 chèvres (350g/jour avec du maïs et du méteil).
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Développer les associations annuelles céréales - protéagineux dans les systèmes fourragers
JC. EMILE, Auteur ; JP. COUTARD, Auteur ; E. FOREL, Auteur ; ET AL., AuteurLes associations annuelles céréale(s) - légumineuse(s) présentent des atouts (économie, autonomie de l'exploitation, simplicité de la conduite...) et constituent une voie de sécurisation (climatique et économique) du système fourrager. Associées à des céréales à paille en culture d'hiver ou à des maïs ou sorgho en culture d'été, les légumineuses (pois, vesce, soja ou haricot) améliorent la productivité et surtout les valeurs protéique et énergétique de la céréale pure. Les 2 principaux freins à l'utilisation de ces associations sont le pilotage de la proportion de légumineuses et la prédiction de leur valeur alimentaire. De nombreux résultats expérimentaux fournissent des éléments pour la composition de ces associations, leur conduite culturale, leur récolte et leur utilisation pour le rationnement des ruminants.
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Le dossier : Sécuriser lalimentation du troupeau face aux aléas du climat
Maxime VIAL, Auteur ; Xavier CHAREYRE, Auteur ; Stéphane MALROUX, Auteur ; ET AL., AuteurDes aléas climatiques de plus en plus marqués et fréquents sont une réalité pour les éleveurs, notamment dans le Massif Central. En effet, sur la période 1959-2009, la température moyenne annuelle sur le Massif Central a augmenté de 1.3 °C, avec une hausse plus marquée au printemps et en été. Si les précipitations ne montrent pas de grands changements, il existe de plus fortes variabilités climatiques inter et intra-annuelles. Globalement, il est constatée une augmentation de lévaporation et un assèchement marqué des sols, impactants pour lagriculteur. Face à cela, les éleveurs peuvent sadapter, soit à court terme (ex : achat de fourrages), soit en faisant évoluer leurs systèmes de façon plus durable (ex : mise en place dun système fourrager intégrant des surfaces pastorales ou de milieux semi-naturels). Ils peuvent mobiliser des leviers de compensation (ex : approvisionnement contractualisé de fourrages), ou danticipation (mise en place de cultures fourragères, pérennes et résistantes). Cet article illustre, à travers divers témoignages, les leviers dadaptation possibles.
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Le lupin en bio : De sa culture à son utilisation par les animaux ruminants et monogastriques
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le lupin en bio : De sa culture à son utilisation par les animaux ruminants et monogastriques" et traite notamment des points suivants : - La culture du lupin : Le semis ; Place dans la rotation ; Désherbage : à adapter selon l'écartement de semis ; Itinéraires techniques ; Les maladies et parasites ; Les cultures associées pour sécuriser le lupin d'hiver ; La récolte. - Utilisation par les ruminants. - Utilisation par les volailles et porcs.
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Des méteils pour améliorer l'autonomie alimentaire
Jérémie JOST, AuteurEn élevage, les mélanges céréales-protéagineux, ou méteils, présentent divers avantages, aussi bien pour le système de culture (structuration des sols...) que pour les animaux (meilleure valeur protéique qu'une céréale pure...), à condition toutefois de connaître la proportion des différentes espèces dans le mélange destiné à la ration. Étienne Guibert, de la Chambre d'agriculture de Vendée, a présenté ce type de mélanges à un groupe d'éleveurs et de techniciens caprins du département, le 14 avril 2016. Alain Chaigneau, éleveur de chèvres laitières biologiques, témoigne en encart de cet article.
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Un séchoir en bottes pour sécuriser son foin
REUSSIR LA CHEVRE, AuteurAntoine Lardeux, éleveur de 320 chèvres bio et 30 vaches allaitantes, dans le Maine-et-Loire, mise sur la qualité de ses fourrages pour optimiser sa production de lait. La luzerne tient une place importante dans son exploitation qui compte 115 hectares de SAU dont 12 de luzerne (plus la présence de cette légumineuse dans les prairies temporaires). Semée sous couvert de céréales, la luzerne est récoltée en foin (très peu denrubannage). La récolte se fait sans recours à la faneuse et avec le minimum de manipulation pour permettre le moins de pertes possibles. Pour optimiser la qualité du foin de luzerne, cet éleveur a investi dans un séchoir en bottes, composé dune dalle de béton sous abri de 120 m² percée de 4 rangées de 6 trous grillagés à travers lesquels circule de lair pulsé par une soufflerie. Ce séchoir permet de sécher 48 bottes de 280 kg en une semaine, ces bottes étant disposées en 2 couches posées sur les trous du séchoir. Ce système permet dobtenir un foin de qualité, à 85 % de matière sèche comptant, en 2015, 0.67 UFL, 140 PDIN et 97 PDIE.
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Valoriser la prairie multi-espèces en foin ventilé pour développer l'autonomie alimentaire de l'élevage caprin. Témoignage d'éleveur en Pays de la Loire
Jérémie JOST, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur ; Virginie TARDIF, Auteur ; ET AL., AuteurRaphaël Brunet est éleveur de chèvres depuis 1997 en Maine-et-Loire, sur une exploitation de 63 ha. Il a choisi de mettre en place un système valorisant l'herbe et les aliments produits sur l'exploitation, ce qui l'a conduit à investir dans un séchage en grange en 2011, afin de produire du foin de qualité et appétant, tout en valorisant le potentiel de ses prairies. La maîtrise d'une ration à base de foin ventilé en élevage caprin nécessite d'adapter progressivement ses pratiques : l'éleveur a implanté des prairies multi-espèces, modifié la conduite de la récolte du foin, adapté la ration des chèvres... La consommation de foin ventilé a augmenté de 20 % et l'apport en concentrés a diminué d'autant, mais la valorisation doit pouvoir être encore améliorée pour rendre le système performant. L'éleveur a entamé une conversion à l'agriculture biologique en avril 2016.
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Aux antipodes : De l'herbe au menu des chèvres néo-zélandaises
Anthony POUPLIN, AuteurDans l'Île du nord de la Nouvelle Zélande, bassin de production bovin lait important, la spéculation foncière, des prix fluctuants et l'endettement croissant des exploitants font que certains éleveurs se ré-orientent vers la production de lait de chèvre, dont le prix est trois plus élevé que celui du lait de vache. C'est le cas de l'élevage de 620 chèvres présenté ici, qui associe un atelier bovins lait en bio et un atelier caprins (non bio, sauf pour le fourrage). Les chèvres produisent en moyenne plus de 1000 litres de lait sur 10 mois de production annuelle, avec moins de 500 g de concentrés. Le climat doux de la région, proche de celui de la Bretagne, favorise la pousse de l'herbe. La maîtrise des prairies est essentielle et les chèvres sont nourries à base d'enrubannage et d'affouragement en vert. La ration est ajustée en permanence pour limiter les refus, ces derniers étant moindres pour l'herbe fraîche. Les refus sont consommés par le troupeau bovin. Tout est optimisé sur l'exploitation, de la gestion des prairies à l'eau récupérée des toits, en passant par la gestion de l'équipe.
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L'esparcette est bonne contre les parasites mais difficile à cultiver
Deborah RENTSCH, AuteurL'esparcette est une légumineuse fourragère avec des valeurs nutritives comparables à celles de la luzerne. Elle est tombée quelque peu en désuétude (elle était très consommée en Suisse pour l'alimentation des chevaux). Mais, sa richesse en tanins ayant des vertus pour limiter la pression parasitaire chez les petits ruminants, elle intéresse de plus en plus, surtout dans un contexte de limitation de l'usage des anti-parasitaires chimiques (en AB ou non). Le FiBL a donc lancé en 2014, avec divers partenaires, un projet sur cette plante impliquant sept agriculteurs bio. Son but est de développer une production et une filière de commercialisation suisses d'esparcette de bonne qualité et de travailler sur l'intégration de cette plante dans le système fourrager ou dans la ration. Les premiers résultats sont prometteurs, mais montrent les difficultés de récolte de cette plante qui préfère les sols plutôt secs et peu acides. De plus, elle est peu concurrentielle et il est préférable de la cultiver en pur, d'autant plus que l'effet des tanins est lié à leur concentration dans l'alimentation. Il semble donc préférable de favoriser sa culture chez des agriculteurs spécialisés, qui pourraient la commercialiser sous forme de foin, d'ensilage, mais aussi de granulés, forme plus facile pour son utilisation.
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De l'herbe pour les chèvres, des euros pour l'éleveur
Amélie VILLETTE, AuteurFaire pâturer les chèvres et produire ses propres fourrages, cela permet d'augmenter l'autonomie alimentaire du troupeau et donc de diminuer ses coûts de production et d'améliorer sa rémunération. Telle est la thématique qui a été au cur des discussions de la première Journée Cap'Vert, organisée par le RedCap (Réseau d'Expérimentation et de Développement Caprin), en septembre 2015, et qui a rassemblé plus de 380 personnes, éleveurs, élèves et techniciens. Des ateliers participatifs, notamment, ont permis aux éleveurs de prendre conscience de l'importance économique de valoriser l'herbe.
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Recherche et développement : Les bons résultats des élevages autonomes et herbagers
Virginie TARDIF, Auteur ; Jérémie JOST, AuteurLe projet REDCap, mené par la filière caprine et les structures de développement de Poitou-Charentes et des Pays de la Loire, porte sur l'autonomie alimentaire et l'alimentation à l'herbe en élevage caprin lait. Dans ce cadre, une trentaine d'élevages caprins, bio ou non, sont suivis depuis quatre ans. Ces élevages se caractérisent par une plus forte autonomie alimentaire et une meilleure valorisation de l'herbe et des fourrages en général que les fermes comparables suivies dans le cadre du réseau Inosys-Réseaux d'élevage (82 % versus 52 % pour l'autonomie, avec une part d'herbe dans la ration de 67 % au lieu de 40 %). Ces élevages plus herbagers consomment aussi moins de concentrés et de déshydratés (175 kg de moins par chèvre et par an). Certes, la quantité de lait produit par unité de main d'uvre est moindre, mais les coûts de production aussi et, au final, ces éleveurs plus autonomes parviennent à dégager un revenu supérieur. Les ressources fourragères utilisées dans ces fermes sont diverses. L'éleveur qui témoigne a investi dans un séchage en grange, « véritable assurance récolte » selon lui : il cultive des prairies à flore variée et développe aussi la culture de méteils.
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Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
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Dossier De bons fourrages pour limiter les concentrés
Damien HARDY, Auteur ; Yves LEFRILEUX, Auteur ; Julia CHEMARIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte d'augmentation du prix des aliments concentrés, la valorisation des fourrages permet de maîtriser le coût alimentaire en production laitière caprine. Le réseau d'éleveurs et de techniciens caprins de Poitou-Charentes et des éleveurs de Rhône-Alpes présentent des points importants pour réussir la production herbagère : choix des espèces, précocité de la première coupe, stades de récolte, matériel (faucheuse-conditionneuse), analyse de fourrages, séchage en grange, accessibilité et sécurité du stockage. Des pistes pour économiser les concentrés et maximiser l'ingestion des fourrages sont avancées : allotement, augmentation des distributions, respect d'une densité d'animaux pour faciliter l'accès à l'auge et à l'eau sans perturber les chèvres qui ruminent. Des témoignages montrent l'importance du pâturage, avec l'exemple d'un élevage biologique dont la ration est composée à 75% d'herbe. Le coût alimentaire est moindre, au prix d'une réduction de la productivité et d'une adaptation des prairies. Par exemple, le ray grass italien n'est pas adapté au pâturage des chèvres, contrairement à la luzerne.
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Dossier : Quête d'autonomie : Des agriculteurs relatent leur itinéraire
Michel WEBER, Auteur ; Claudine MURAT, Auteur ; Benoit DELMAS, Auteur ; ET AL., AuteurLa question de l'autonomie en élevage peut se raisonner en question de fourrage ou encore, de façon plus générale, au niveau alimentaire. Mais, cela peut aussi inclure l'ensemble des intrants (aliments, paille, carburant, engrais, produits phytosanitaires ) ou même l'autonomie financière ou de décision. Travailler à optimiser son autonomie est un fil conducteur pour optimiser les résultats économiques de son exploitation. Pour cela, il faut notamment chercher l'équilibre entre les divers facteurs de production, tenir compte du potentiel de son système et favoriser une approche globale. Ce dossier, qui regroupe plusieurs témoignages d'éleveurs aveyronnais en bovins lait et viande, ovins lait et caprins, apporte différents éclairages : le rappel de principes fondamentaux comme la notion d'optimum fourrager ou la gestion de la ressource « herbe » dans toute sa diversité (parcours, voire sous bois compris), des exemples de critères pour décrypter l'autonomie d'une exploitation, des exemples de leviers possibles, illustrés par des cas concrets (introduction de la luzerne, séchage en grange, optimisation du pâturage, du chargement, l'utilisation de méteils riches en légumineuses, évolution des rotations ). Par ailleurs, un focus est fait sur la question de la dépendance énergétique et sur les moyens de la réduire. Ce dossier montre aussi que la recherche de l'autonomie peut être gage de durabilité du système et de meilleure qualité de vie.
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Etude des systèmes fourragers méditerranéens et de leur conception sous stress hydrique
Cette étude a été menée dans le cadre du projet Mélibio porté par le Pôle Agriculture biologique Massif Central. Ce projet a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs dans la sécurisation de leur système fourrager. Dans le Massif Central, le changement climatique va augmenter la fréquence des sécheresses, menaçant l'autonomie fourragère des élevages. Afin d'explorer les possibilités d'y faire face, cette étude, menée en partenariat avec l'Inra et l'Itab, identifie les caractéristiques des systèmes fourragers dans des zones où les sécheresses sont récurrentes : la Catalogne et la Toscane. Des enquêtes ont été menées auprès d'éleveurs et de techniciens en 2014. Dans les zones méditerranéennes, les cultures fourragères pérennes sont relativement peu utilisées (sauf la luzerne), mais font l'objet d'une réflexion. En revanche, les cultures fourragères annuelles utilisant des variétés locales sont une variable d'ajustement importante. Les surfaces pâturées sont parfois réduites afin de constituer un stock de foin en prévision de la sécheresse annuelle. C'est souvent une diversité de pratiques, de la gestion des stocks à l'irrigation en passant par le pâturage en forêt, qui permet aux éleveurs de faire face au déficit hydrique. Même si le Massif Central ne promet pas d'être aussi aride que la Toscane ou la Catalogne, certaines méthodes pourraient être transposables.