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Porcin
Résultats techniques des élevages porcins bio en France : Résultats 2015
Ce document, qui regroupe de nombreux tableaux et graphes, est une version actualisée dun document édité en 2016 (sur les performances 2014), avec intégration, dans lédition 2017, de résultats 2015 de performances techniques délevages porcins biologiques français. Leffectif de truies en production bio a augmenté de 9 % entre 2014 et 2015 et le nombre de porcs produits en AB de 2%, bien en deçà de la demande, également en croissance. Les données chiffrées fournies concernent les performances de reproduction de troupeaux de truies (échantillon de 16 élevages), et des résultats techniques en naisseurs (échantillon de 6 élevages), en naisseurs-engraisseurs (échantillon de 6 élevages) et en post-sevreurs/engraisseurs (échantillon de 17 élevages). Malgré des échantillons encore réduits, ces données permettent de mieux connaître les élevages de porcs bio français, caractérisés par une forte variabilité, et fournissent des indicateurs intéressants, notamment pour des éleveurs candidats à la conversion.
Santé animale : Lhoméopathie fait sa place
Frédéric RIPOCHE, AuteurLhoméopathie est un des premiers modes de traitement en élevage biologique. Cependant, dans un contexte de baisse de lutilisation des antibiotiques, cette médecine se développe aussi en conventionnel. Marie-Noëlle Issautier, vétérinaire spécialisée, présente divers points notables sur cette pratique, comme des exemples de traitements (spécialités ou unitaires) ou encore les qualités nécessaires à léleveur pour utiliser lhoméopathie : « être un bon animalier, observateur et lucide ».
Valorisation de lherbe par des monogastriques en agriculture biologique : des expériences à poursuivre
Antoine ROINSARD, Auteur ; C. GAIN, Auteur ; Thierry GIDENNE, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, les porcs et les volailles doivent avoir accès à des fourrages grossiers et ceux-ci doivent représenter 60 % de l'alimentation des lapins. Les fourrages présentent un potentiel intéressant (bien que les porcs et les volailles ne soient pas herbivores) pour diminuer le coût alimentaire et le recours à des sources de protéines dans l'aliment complet. La valeur nutritionnelle des fourrages est mal connue pour ces espèces animales mais, au vu des résultats disponibles, les porcs et les volailles sont en mesure de valoriser partiellement les protéines fourragères (environ 50 % de digestibilité pour des porcs ; 75 % pour des volailles). Pour les lapins (herbivores monogastriques), la valeur nutritionnelle des fourrages est élevée. Différents modes de valorisation peuvent être envisagés : pâturage ou distribution à l'auge. En fonction des objectifs et du système d'élevage, la conduite raisonnée dune alimentation incluant des fourrages peut permettre de maintenir des performances techniques élevées en diminuant le coût alimentaire. Cependant, de nombreuses pistes sont encore à explorer avant de proposer des recommandations aux éleveurs.
Animal, viande et société : des liens qui s'effilochent : Actes du colloque : 31 mai 2016, Institut Pasteur
Pierre-Michel ROSNER, Auteur ; Philippe GUÉRIN, Auteur ; Éric BIRLOUEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Tour Matteï, 207 rue de Bercy - TSA 41309, 75 564, FRANCE) : CIV - Viande, Sciences et Société | 2016Le Centre dInformation des Viandes est une association de Loi 1901 qui a pour mission de contribuer, sur une base scientifique, à la connaissance et à la mise en débat des questions sociétales relevant des filières élevage et viande (buf, veau, agneau, chèvre, porc, viande chevaline et produits tripiers). Ce document rend compte des interventions prononcées à loccasion du colloque "Viande, animal et société : des liens qui seffilochent", qui sest tenu en mai 2016, à Paris, en présence de 300 personnes. Les interventions sont classées en trois grandes parties : - Trois analyses sur la place que les hommes font aux animaux délevage et à leur viande dans notre société ; - Dans quelle mesure lévolution de nos liens aux animaux délevage et à la viande influe-t-elle sur les pratiques des consommateurs et de la distribution ? ; - Des animaux et des hommes, de nouvelles frontières à établir ?
Le bio, "par conviction et parce que c'est rentable"
AUVERGNE AGRICOLE (L'), AuteurInstallé en GAEC avec son père, depuis 5 ans, sur la commune de Saint-Hilaire-Près-Pionsat (63), Jean-Pierre Astruc s'est orienté vers la production porcine dans le cadre d'une diversification, en créant un atelier naisseur-engraisseur bio (l'exploitation était au départ en bovins viande bio). L'activité porcine a permis de doubler le revenu sans doubler les surfaces. Père et fils travaillent en bio par conviction, soucieux du bien-être animal et de l'environnement, et, pour Jean-Pierre, cette solution est rentable, comme il l'explique dans l'article. Il travaille uniquement en filière longue, en partenariat avec Cirhyo, la coopérative qui collecte ses animaux. Il décrit la conduite de son atelier, qui lui permet de produire 850 porcs charcutiers par an. Il souligne les atouts et les contraintes de cette production, qui représente 70 % du chiffre d'affaires de l'exploitation. Aujourd'hui, Jean-Pierre envisage d'embaucher un salarié, dans le cadre de l'augmentation de son cheptel et du départ à la retraite de son père. La coopérative Cirhyo est présentée dans un encadré.
La boîte à outils des acheteurs publics de restauration collective sur www.localim.fr
Localim est un outil en ligne mis à disposition sur le site du Ministère de lAgriculture, à destination des acheteurs publics de la restauration collective. Il a pour objectif daccompagner les acheteurs publics dans leurs démarches dapprovisionnement local et de qualité. Deux grands axes structurent loutil : des fiches méthodologiques pour accompagner l'acheteur à chaque étape de son projet d'achat ; des fiches filières lui permettant de comprendre les spécificités de celles-ci. Les fiches méthodologiques sont au nombre de 8 : Sapproprier les concepts généraux ; Connaître son besoin ; Connaître loffre ; Connaître les bonnes pratiques ; Définir le cahier des charges ; Consulter les fournisseurs ; Impliquer les acteurs ; Suivre la mise en uvre. Les fiches filières sont au nombre de 6 : Viande bovine ; Viande ovine ; Viande porcine ; Volaille ; Fromages et autres produits laitiers ; Fruits et légumes. Trois guides pratiques complètent cet outil.
Les Carnets de l'Agence BIO : La bio dans les territoires : Fiches régionales et de production : Edition 2016
Lédition 2016 du Carnet de lAgence BIO sur la bio dans les territoires comporte les chiffres clés de lagriculture biologique, en 2015, en France. Les fiches retracent l'évolution des surfaces et cheptels certifiés par région, puis par filière : - Les grandes cultures ; - Les fruits et légumes ; - La viticulture ; - Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; - Les surfaces fourragères ; - Les bovins ; - Les ovins ; - Les caprins ; - Les porcins ; - L'aviculture ; L'apiculture.
Circuits courts et circuits longs font bon ménage en bio
Dominique POILVET, AuteurEn France, la filière porc bio se différencie de la filière conventionnelle, non seulement par ses structures et modes d'élevage, mais aussi par ses circuits de distribution. "La vente directe donne du sens à notre activité", déclare Pierre-Yves Govin, éleveur bio à Romillé (35). Cependant, pour cet éleveur, les volumes commercialisés en direct ne permettent pas d'écouler toute sa production. C'est pourquoi il adhère à la filière longue Biodirect-Ercabio, qui regroupe 90 producteurs de porcs bio. En France, sont organisées 5 filières longues bio, qui commercialisent 86 % des porcs bio produits en France.
Communiqué de presse : Observatoire des Viandes BIO 2015 : La viande bio continue sa progression
Les volumes de viande bio vendus en 2015 ont augmenté de plus de 8% par rapport à 2014, particulièrement dans le secteur des gros bovins laitiers (+27%), porcins et ovins évoluant peu. La disponibilité des animaux en bovins s'explique par laugmentation des cheptels bio en 2015 et par une relative stabilité des cours. Hormis la vente directe, tous les circuits de distribution progressent en viande bio, avec la plus forte hausse pour les magasins spécialisés (+ 29%) qui deviennent le 2ème circuit de distribution pour la viande bio, après la GMS (51% des volumes vendus).
Crise agricole : Les modes d'élevage qui résistent
Elisabeth CHESNAIS, AuteurGilles Le Marchand, ancien éleveur de porcs productiviste et converti depuis 2011 à lagriculture biologique, témoigne sur son nouvel élevage porcin. Concernant lélevage laitier, André Pflimlin, ingénieur retraité de lInstitut de lélevage, fournit son analyse de la crise actuelle, avec la fin des quotas et le renforcement du surplus mondial. Jérôme Audurier, éleveur laitier à Saint-Varent (79), raconte comment il est passé dun système intensif à un système herbager, puis biologique. Globalement, les agriculteurs biologiques français sen sortent bien et les conversions se multiplient. Les filières labels et AOP, qui vendent plus sur le marché français, résistent aussi mieux à la crise agricole. En agriculture conventionnelle, si les fluctuations et les baisses de prix impactent les revenus, les exploitations moins intensives et qui ont moins investi sen sortent mieux, comme en témoigne Stéphane Clisson, éleveur laitier proche du bio et qui réfléchit à une conversion. Par ailleurs, vente directe et circuits courts sont une autre façon de bien valoriser les produits de la ferme.
Efficacité comparée de différentes méthodes de lutte contre les ascaris en élevage porcin biologique. Premier volet : différentes modalités de traitement utilisant un produit allopathique biocompatible
En élevage porcin biologique, laccès à l'extérieur des animaux demande une bonne gestion du parasitisme, notamment à cause de limpact des ascaris, vers ronds intestinaux, qui peuvent amener à des saisies de foies à labattage, ce qui empêche de les intégrer à la charcuterie. Le projet Ascaris Porc Bio, piloté par la Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec la CAVAC, vise à mener une étude comparative sur différentes méthodes de lutte contre les ascaris. Il sappuie sur l'élevage post-sevreur engraisseur du Lycée agricole Nature (85) qui compte des parcours enherbés accessibles aux porcs, doù une plus forte pression parasitaire qu'avec des courettes bétonnées. Les résultats présentés portent sur un essai conduit en 2015 sur lutilisation dun antiparasitaire allopathique, soluble dans leau et dont la molécule active est le Fenbendazole. Les résultats obtenus montrent lintérêt de traiter les animaux à lentrée dengraissement sur une durée de 5 jours (effet larvicide). Ils montrent aussi quun tel traitement mené en routine saccompagne dune diminution régulière de la pression parasitaire, le traitement amenant à une baisse du nombre danimaux excréteurs et donc une moindre contamination du milieu. Il est probable que, dans le cas du Lycée Nature, pratiquer un tel traitement sur plusieurs bandes de porcs permettrait de réduire le niveau dinfestation parasitaire et, à terme, denvisager de maintenir une faible pression parasitaire par des traitements alternatifs.
Un engraissement bio conçu pour la performance
Dominique POILVET, AuteurLe GAEC Thomas (Vienne) a converti à lAB son atelier naisseur plein air de 250 truies il y a trois ans. Avec linstallation dun troisième membre dans le GAEC, il a été fait le choix de créer un atelier post-sevrage de 250 places et un atelier engraissement de 750 places, dans le but final de produire 2000 porcs par an. Les bâtiments, sur paille, ont été conçus pour optimiser les performances techniques tout en respectant le cahier des charges bio. Les animaux sont alimentés à partir dune soupe, notamment pour maîtriser le plan de rationnement et le classement des porcs à labattoir tout en valorisant les matières premières produites sur lexploitation. Cette dernière compte 120 hectares de SAU en AB et un troupeau encore en conventionnel de 120 vaches allaitantes. Latelier porcs nécessite léquivalent de 2 UTH pour le travail. Ce GAEC, membre dune association de producteurs de porcs bio, travaille avec une coopérative locale avec laquelle il a contractualisé sur huit ans, avec un prix de vente minimum garanti, réajusté dans le temps selon le coût de laliment afin dassurer un revenu stable.
Erwan et Marie Henry : "Passer en bio nous a permis d'arrêter d'avoir peur"
Antoine BESNARD, AuteurErwan et Marie Henry ont démarré leur conversion en AB en 2014, à un moment où la situation économique de leur exploitation était très tendue. Officiellement en bio depuis juillet 2016, en bovins lait, ils décrivent, dans cet interview, leur ferme d'avant, en systèmes lait (une cinquantaine de vaches) et porcs (atelier naisseur-engraisseur) en conventionnel, sur une exploitation de 82 ha sur deux sites. Les difficultés pour organiser le travail, ajoutées à l'insatisfaction de ne pas pouvoir valoriser leurs porcs comme ils le souhaitaient, les ont poussé à changer. Le fait d'être par ailleurs satisfaits de leur travail en lait et d'avoir déjà des pratiques comme le désherbage mécanique, les soins homéopathiques pour les vaches, la recherche de l'autonomie fourragère... les préparait au passage en bio. En 2014, ils ont participé à un colloque lait bio organisé par le réseau GAB-FRAB dans les Côtes d'Armor, et ça a été le déclic. Le couple raconte comment s'est opérée la transition. Pour Marie, passer en bio nécessite de faire sauter certains verrous, le principal étant d'arrêter d'avoir peur de ne plus faire comme avant, ou de ne plus faire comme les autres autour de soi. Dans la commune de Marie et Erwan, à Louargat (22), trois couples sont passés en bio en même temps, ce qui a créé une dynamique et les a rassurés. Les échanges avec les personnes ressources des réseaux GAB et FRAB leur permettent de ne pas se sentir isolés. Quant aux coups de main entre voisins, bio ou conventionnels, ils continuent comme avant...
L'huile essentielle de lavande pour induire la puberté chez la cochette ?
Stéphane FERCHAUD, Auteur ; Armand CLOPEAU, Auteur ; Yoann BAILLY, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage biologique, l'utilisation d'hormones de synthèse pour la gestion de la reproduction est interdite. Ainsi, des méthodes alternatives permettant de mieux organiser les périodes de mises-bas et donc le travail sur l'élevage sont envisageables, comme l'effet mâle. Toutefois, ce dernier est peu efficace en élevage porcin. Une équipe de recherche de l'Inra s'est alors penchée sur l'utilisation d'huile essentielle de lavande pour induire la puberté ou le premier strus chez des cochettes, avec ou sans présence d'un verrat. Les résultats montrent l'apparition d'strus plus précoces dans le lot de cochettes soumis à une pulvérisation d'huile essentielle de lavande à 170 jours d'âge. Ils devront être confirmés par des travaux complémentaires.
L'Inra et l'agriculture biologique : Les sites expérimentaux de l'Inra dédiés à l'agriculture biologique
En 2016, environ un quart des sites expérimentaux de l'Inra portait un dispositif en agriculture biologique, soit une dizaine de sites en France. La majorité des productions, animales et végétales, y sont abordées : polyculture-élevage, élevages bovin, ovin, avicole et porcin, grandes cultures, maraîchage, viticulture et arboriculture. Ces lieux d'expérimentation permettent de réaliser des travaux d'identification, de conception, d'analyse, ou encore d'évaluation des performances de systèmes plus ou moins innovants, avec la possibilité d'une prise de risque, notamment économique, qu'il n'est pas possible d'avoir chez des agriculteurs. Ce sont aussi des lieux de démonstrations et d'échanges, ouverts aux agriculteurs, conseillers et apprenants à l'occasion d'évènements.