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Porcin



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Impact d'une formule 2ème âge 100 % AB sans tourteau de soja sur les performances d'élevage et les résultats d'abattage des porcs
Florence MAUPERTUIS, AuteurLe projet Monalim a pour objectif d'étudier l'impact d'une formulation 2ème âge 100 % biologique sans tourteau de soja dans trois élevages porcins bio des Pays de la Loire. Les formules utilisent 10 à 13 % de Concentré Protéique de Luzerne (CPL, il contient 50 % de matière azotée totale) en substitution partielle ou totale du soja. En post-sevrage, les lots alimentés au CPL ont de meilleures performances dans deux élevages sur trois, alors que le coût de cet aliment n'est que de 2 % supérieur à une formulation classique à 95 % bio. L'enjeu principal est la disponibilité du CPL si ce type de ration vient à se généraliser.
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Je suis... éleveur de porcs bio
À partir du témoignage de Nicolas Roustan, éleveur de porcs bio en Ardèche, le propos de ce DVD est tout d'abord de découvrir ce qui fait l'essentiel de son métier en abordant les activités incontournables et les compétences requises. Mais, il est aussi question des motivations qui ont amené ce jeune éleveur à choisir cette voie, des satisfactions qu'il en retire et des difficultés qu'il peut rencontrer. Le DVD propose deux versions, l'une d'une durée de 4 min, l'autre d'une durée de 13 min.
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Monogastriques : le 100 % bio dans un an
Annie RIGAULT, AuteurLa dérogation qui autorise 5 % de composants non bio dans l'alimentation des monogastriques bio est prolongée pour 2014, mais pour la dernière fois. Face à la nécessité d'une alimentation 100 % bio à partir de 2015, beaucoup s'interrogent. Pourtant, pas moins de cinq programmes de recherche portent sur cette thématique, notamment sur le volet production des protéines, mais les premiers résultats ne sont pas encore disponibles. Quelles solutions seront possibles ? Pour certains, techniquement la formulation d'aliments 100 % bio est possible, comme le montrent d'ailleurs des témoignages d'éleveurs présentés dans ce dossier. Mais, le recours au soja bio, produit en quantité insuffisante en France, restera important, ce qui sous-entend plus d'importations. Or, le prix des matières premières est déjà élevé et augmentera avec la demande croissante liée au passage au 100 % bio. Quelles seront les répercussions sur les prix de production et donc de vente ? A cette question, s'ajoute celle des performances des animaux avec des aliments formulés différemment pour respecter le 100 % bio. Face à toutes ces interrogations, certains souhaiteraient voir prolonger la dérogation jusqu'en 2017, date à laquelle devrait entrer en vigueur le nouveau cahier des charges bio.
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Nouvel étiquetage des viandes au rayon libre-service
BIO-LINEAIRES, AuteurCet été, la DGCCRF a donné son accord pour un nouvel étiquetage qui faciliterait la compréhension des morceaux de viande par les consommateurs. Ces derniers, notamment ceux âgés de moins de 40 ans, connaissent peu les morceaux et les modes de cuisson de la viande. Il comportera trois informations : nom ou type de morceau ; potentiel de qualité, gradué avec des étoiles ; mode de cuisson. L'interprofession Interbev met à disposition pour les professionnels des outils techniques sur son site Internet.
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Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique : Edition décembre 2014 (données 2013)
Cette cinquième édition de l'Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique retrace l'évolution de l'agriculture biologique régionale. Elle présente de nombreuses données collectées au cours de l'année 2013 et au premier semestre 2014 à l'échelle des deux régions, Basse-Normandie et Haute- Normandie. Pour la production, sont dénombrés les exploitations, cheptels, surfaces en AB, la part de la SAU en bio. Les données sont départementales, consolidées au niveau régional et inter-régional. Au sommaire de ce document : - L'agriculture biologique en Normandie (2013 : la production bio poursuit sa croissance ; L'Orne : le premier département bio normand - en surfaces agricoles ; L'élevage bovin : l'activité dominante bio en Normandie) ; - Les productions animales bio en Normandie (bovins lait ; bovins viande ; porcs et volailles de chair ; poules pondeuses ; ovins ; chèvres) ; - Les productions végétales bio en Normandie (surfaces fourragères ; surfaces en céréales ; en oléagineux ; en protéagineux ; en légumes ; en fruits ; en plantes à parfum, aromatiques et médicinales) ; - Focus sur la filière viande bio en Normandie ; - Les préparateurs bio en Normandie (Retour sur les données nationales ; En Normandie) ; - La commercialisation et la consommation des produits bio (consommation alimentaire ; distributeurs bio ; vente directe, les Amap et collectifs d'achat en Normandie) ; - 10 ans de restauration collective bio (définition de la restauration collective ; manger bio en restauration collective : un projet en 4 étapes ; évolution de la typologie des repas bio de 2002 à 2014 ; des projets de territoire ; - Aller plus loin (nouveau règlement européen pour 2017 ; Ambition bio 2017 et ses déclinaisons en région).
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L'origine des animaux élevés en agriculture bio
Juliette LEROUX, AuteurLes produits animaux bio (lait, viande, ufs et miel) doivent être issus d'animaux qui, depuis leur naissance ou leur éclosion, sont élevés dans des exploitations bio et ce, tout au long de leur vie. Il est également possible de convertir l'ensemble des animaux conventionnels d'une unité d'élevage lors de la conversion des terres (en simultané) et en respectant les durées de conversion. Il existe cependant trois dérogations bien encadrées : - pour les mammifères destinés à la reproduction (première constitution de cheptel ou renouvellement de cheptel) ; - pour les volailles ; - pour les abeilles. Enfin, les animaux conventionnels introduits doivent subir une période de conversion avant que leurs produits ne puissent être valorisés en bio. Cet article détaille ces trois dérogations et souligne les points de vigilance à ce sujet.
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Paiement à la qualité de la graisse et alimentation 100 % bio
Markus SPUHLER, AuteurEn Suisse, l'Office Fédéral de l'Agriculture (OFAG) imposera l'alimentation 100 % bio pour les animaux des élevages biologiques à partir de 2016. En élevage porcin, la qualité de la graisse est un facteur important pour les paiements des éleveurs suisses. Aujourd'hui, seule la protéine de pomme de terre conventionnelle, sous-produit de l'industrie de l'amidon pauvre en graisse, leur permet de répondre aux exigences de la filière. Alors qu'aucune alternative disponible en bio n'a été trouvée à ce jour, les acheteurs ne veulent pas diminuer leurs exigences sur la qualité de la graisse. Un nouveau système d'évaluation de celle-ci, basé sur la teneur en acides gras poly-insaturés et l'indice d'iode, pourrait toutefois donner plus de flexibilité aux fabricants d'aliments. Les expériences qui vont être acquises dans les mois à venir sur ce système d'évaluation et sur des systèmes d'alimentation 100 % bio devraient permettre de reprendre les discussions d'ici fin 2015.
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Passage au 100 % bio : produire des légumineuses à graines pour alimenter les porcs de façon autonome
Marie CHATAIGNON, AuteurLes rations des porcs devront contenir 100 % d'aliments bio, contre 95 % auparavant. Cela va entraîner une forte augmentation du prix du soja biologique. Produire ses protéines à la ferme est-il une alternative ? Différents scénarios d'alimentation avec plus ou moins d'autonomie sur l'exploitation sont présentés. Les rations qui minimisent le tourteau de soja ou qui visent à le remplacer totalement par des protéines produites sur la ferme ont des coûts similaires : environ 460 /t, contre 570 /t avec un aliment complet acheté à l'extérieur.
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Passage à une alimentation 100 % AB en élevage de monogastrique à partir du 1er janvier 2015 : quelles conséquences ?
Antoine ROINSARD, Auteur ; Hervé JUIN, Auteur ; Karine GERMAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014La fin de la dérogation permettant d'incorporer 5 % de matières premières alimentaires conventionnelles dans l'alimentation des monogastriques biologiques doit s'achever à partir du 1er janvier 2015. Divers programmes de recherche sont en cours pour travailler sur les solutions possibles. Cette note présente leurs premiers résultats. Ainsi, techniquement, des formules alimentaires 100 % bio sont possibles. Cela sous-entend une augmentation de la consommation de tourteau de soja et de levures (pour les porcins). Des alternatives à ces matières premières sont possibles, comme le tourteau de chanvre ou le concentré protéique de luzerne. Cela peut aider à cette transition, mais, globalement, se pose la question de l'approvisionnement. A ce jour, une consommation plus élevée de tourteau de soja veut dire augmentation des importations. Si des formulations 100 % bio sont techniquement faisables avec globalement un maintien des performances, les coûts de production vont augmenter (environ 10 %), du moins dans un premier temps. Quelles conséquences pour les marges des producteurs ? Vue l'augmentation de la demande à prévoir, l'approvisionnement pourra-t-il suivre ? Il est donc important de travailler au développement de filières de production de matières premières innovantes pour l'alimentation protéique au niveau national et local, à l'accroissement de la sole en protéagineux et oléagineux biologiques (plus de conversions, travail sur les verrous techniques ) et de continuer les actions de recherche sur ces thématiques.
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Philippe Colleu : "Ce qui est vraiment important, c'est d'installer des jeunes"
Antoine BESNARD, AuteurUn guide « itinéraires de transmission » vient d'être édité. Cet article présente un des témoignages de ce guide. Producteur breton de porcs en conventionnel, Philippe Colleu a choisi de céder sa ferme à plusieurs jeunes agriculteurs bio de façon progressive. Il a permis ainsi l'installation de deux maraîchers (bientôt trois), d'un céréalier et recherche actuellement un repreneur en élevage caprin bio. Pour lui, sa priorité est d'installer des jeunes avant tout. L'article fait le point sur les aspects relationnels entre cédant et repreneurs, sur la cohabitation des différents systèmes et sur les conseils que peut donner cet agriculteur aux autres cédants.
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Un plan pour les races de Bretagne
Hélène BUSTOS, AuteurLa Fédération des races locales de Bretagne vient d'éditer une série de fiches techniques sur les systèmes d'élevage de races locales (vaches Armoricaine, Froment du Léon, Bretonne Pie Noire, porc Blanc de l'Ouest, chèvre des fossés...). La Fédération regroupe 10 associations de races locales et mille éleveurs. L'image de ces races change, elles sortent des écomusées et sont en phase avec les demandes des consommateurs.
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La porcherie conventionnelle est devenue un atelier porcs bio
François PINOT, AuteurComment faire évoluer une porcherie conventionnelle en atelier bio au moment de la conversion ? L'expérience d'un couple d'éleveurs bretons est présentée ici. A l'origine, l'atelier porcs comptait 450 places d'engraissement sur caillebottis intégral. Le but était de le faire évoluer à la conversion avec l'objectif de diviser par trois l'effectif et de multiplier d'autant la marge brute. Cela demandait d'utiliser au mieux le bâti existant. A la conversion, en 2008, l'élevage a évolué vers une activité de post sevrage et d'engraissement sur paille avec 180 places en quatre cases dans le bâtiment existant. Une attention particulière a été portée pour que le réaménagement permette une bonne circulation des animaux et un bon confort de travail. Cela a demandé notamment de créer des ouvertures permettant le curetage. Le coût se chiffre à 20 000 euros hors taxe et hors main d'uvre pour un chantier d'un mois et demi. Satisfait, l'éleveur envisage déjà quelques nouveaux aménagements si, notamment, les aires d'exercice devenaient obligatoires.
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Portrait : Danielle et Christophe Bouvier : Du cochon bio près d'Annonay
Danielle et Christophe Bouvier élèvent depuis six ans des porcs bio sur la commune de Vanosc, dans le Nord de l'Ardèche. Ils cumulent quatre métiers : naisseurs, engraisseurs, transformateurs et vendeurs. Ils ont choisi des races de cochons à dominante rustique, plus adaptées au terrain, et qui donnent une viande de qualité supérieure. Les animaux disposent de 200 à 500 m2 de parcours en partie boisé. Ayant une croissance plus lente, les races rustiques engendrent un coût d'élevage supérieur à celui d'autres systèmes d'élevages. La concurrence est bien présente, notamment avec les fermes où l'élevage de cochons ne vient qu'en complément d'un élevage laitier, et qui ont tendance à pratiquer des prix de vente inférieurs au marché. Les deux éleveurs ont suivi, dès 2009, une formation de découpe de viande, puis, avec une aide financière, ont investi dans leur atelier de transformation. Ils peuvent ainsi élaborer leurs propres recettes, sans aucun conservateur. Plusieurs restaurateurs locaux valorisent leurs produits dans leur établissement. En matière de commercialisation, la ferme est présente localement dans les magasins de producteurs bio, ainsi qu'en magasin bio et dans la restauration. Elle approvisionne également des magasins ou épiceries fines de Drôme et d'Ardèche. Un encart récapitule les principaux chiffres qui caractérisent la ferme.
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Produire du porc bio en Limousin au sein d'une filière organisée
Thierry DELLIAC, AuteurUne filière du porc bio en Limousin s'articule et se développe autour d'une base de cinq éleveurs, dont fait partie le Lycée Edgard Pisani de Naves. Les porcs charcutiers sont abattus et transformés à Limoges. Cet article décrit les acteurs de la filière, les clés de la réussite des ateliers, ainsi que les points réglementaires à connaître pour se lancer dans une production porcine biologique. Cette production est rémunératrice, avec un prix moyen stable autour de 3 /kg de carcasse, auquel peut être ajoutée une prime de qualité.
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Prolongation de dérogations en production de porcs et volailles bio !
Célia BORDEAUX, AuteurAprès un vote à l'unanimité des États membres de l'UE, sont prolongées pendant trois ans les dérogations suivantes : Introduction de poulettes non bio pour la production d'ufs biologiques ; Incorporation de 5 % de matières premières non bio dans l'alimentation des porcs, volailles de chair et poules pondeuses. Ces pratiques sont donc autorisées jusqu'au 31 décembre 2017.