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Contrôle des adventices
Autonomie azotée en grandes cultures : Sans élevage aussi c'est possible
Céline ROLLAND, Auteur ; Mannaïg LE TREPUEC, AuteurInstallé dans le Morbihan en 2011, sur la ferme familiale, qu'il a immédiatement convertie à l'agriculture biologique, Gilles Le Guellaut cultive 26 ha de cultures. Depuis son installation, ce double actif (à 20 % sur la ferme) a fait le choix de ne pas apporter de fertilisants organiques sur ses cultures. Ce sont donc le choix des espèces et leur rotation qui permettent au cultivateur de maintenir la fertilité des sols. Gilles utilise, pour ce faire, quatre leviers principaux : - le maintien d'une bonne structure des sols en limitant les passages de matériels ; - le semis systématique de 3 kg/ha de trèfle blanc en association avec les céréales et les méteils ; - la mise en culture de légumineuses associées ; - la culture de luzerne + trèfle violet pendant un an à un an et demi en tête de rotation. Les rendements, aussi bien que les analyses de sol, sont satisfaisants.
Les aventures de Pierre Dargoat, agriculteur bio : Plaidoyer pour des sols régénérés, respectés et productifs !
Joseph POUSSET, Auteur ; Valérie HOLLANDE LECUYER, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2021Cette bande dessinée est le fruit de la collaboration entre Joseph Pousset, agriculteur bio près d'Argentan (Orne) et Valérie Hollande Lecuyer, illustratrice. Le personnage central, Pierre Dargoat, y est mis en scène, avec sa famille, et se fait la voix dune agriculture vertueuse, dévoilant, au fil des personnages rencontrés, les thèmes qui animent lauteur : la régénération les sols, la biodiversité, la captation du carbone, les engrais verts, lagriculture sans herbicides, le désherbage, les vers de terre, les haies, la permaculture Le travail du sol est mis en avant à travers la culture dun champ de sarrasin, que suivent avec intérêt Anne, la fille aînée, et Boris, le cousin parisien, au fil de ses séjours et des saisons. Dans une deuxième partie, lauteur explique en détails 71 points qui permettent dapprofondir certains aspects agronomiques, des pratiques culturales à la préservation de la biodiversité et la compréhension de certains mécanismes naturels, en passant par le matériel de culture.
Les cahiers de l'agroécologie : Retour sur deux ans d'essais des fermes du réseau Agr'eau Adour-Garonne : Edition 2021
Xavier BARAT, Auteur ; Emmanuelle BONUS, Auteur ; Aude CARRERA, Auteur ; ET AL., Auteur | AUCH (INRA - UMR system, 93 Route de Pessan, 32 000, FRANCE) : ASSOCIATION FRANÇAISE D'AGROFORESTERIE | 2021La démarche Agr'eau permet de rendre visibles les pratiques agroécologiques et innovantes des agriculteurs et de favoriser les échanges techniques. Le réseau Agr'eau comprend une diversité de fermes, de systèmes (grandes cultures, élevage, maraîchage, viticulture...), de territoires, de conditions pédoclimatiques. Ce document restitue les résultats de deux années d'essais collectifs au champ, menés par les agriculteurs pilotes du réseau. Les essais portent sur de nombreux thèmes, répartis en 5 grandes parties : - Expérimentation d'intrants alternatifs : les biostimulants. Tests d'enrobage, tests de produits en pulvérisation foliaire, tests de biostimulants liquides autoproduits, essai de silice comme fongicide sur culture de blé tendre, et essai de sucre sur maïs en foliaire ; - Couverts et associations de cultures : essais d'implantation de couverts d'été avant moisson, couverts d'été adaptés à l'agriculture biologique de conservation, associations de plantes pour l'implantation d'une luzernière, associations de plantes avec le maïs pour limiter l'usage des herbicides ; - Techniques de semis : diminution de l'écartement du soja pour limiter les adventices, augmentation de la densité du maïs en semis direct sous couvert, strip-till rotatif dans une prairie permanente ; - Génétique végétale : essais variétaux de maïs en SCV (semis sous couvert végétal) ; - Optimisation de l'élevage : pâturage tournant dynamique en Nouvelle-Aquitaine : synthèse de l'étude des systèmes en polyculture élevage herbager innovants, l'élevage régénératif pour un nouveau regard sur les herbivores.
Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur lélevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - Lalimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et sadapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. Sensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à lagroforesterie : 1 - Loutil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 Laccompagnement du réseau des Chambres dagriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de lagroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à limpact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
Calendrier Lunaire 2022
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 43 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Christophe et Valérie Lecuyer dans lOrne et lEure-et-Loir : Un mot dordre : simplifier
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLEarl de la Rue est gérée par Christophe et Valérie Lecuyer, secondés par Bruno Fortin (salarié). Christophe Lecuyer a repris la ferme familiale en 1989. Avec son épouse, ils ont converti leur ferme à la bio en deux temps, en 1995 et en 2000. Lexploitation de 210 ha, basée dans le Perche, est, en effet, composée de deux sites distants de 26 km, avec des topographies très contrastées : openfield peu boisé, dun côté, et nombreuses forêts vallonnées, de lautre. Après plusieurs années de diversification de leur activité, les agriculteurs souhaitent recentrer leur métier sur la production de céréales et de légumineuses. Après avoir décrit sa ferme et ses objectifs, Christophe Lecuyer revient sur les successions culturales quil met en place, en soulignant le rôle incontournable de la luzerne et celui des associations céréales-légumineuses. Il explique également comment il gère les repousses, le travail du sol, limplantation de ses couverts et de ses céréales semées sous couvert. Il termine en commentant ses rendements ainsi que le salissement de ses parcelles.
Compte rendu : Essais légumes secs 2020 : PEPIT LEG SEC AuRA
Le projet PEPIT LEG SEC AuRA (Légumes secs en Auvergne-Rhône-Alpes), démarré en janvier 2020 et piloté par la Chambre dagriculture Auvergne-Rhône-Alpes, a pour objectif dacquérir des références sur les légumes secs grâce à un large réseau dessais et à des suivis de parcelles (bio et conventionnelles). La demande des consommateurs en légumes secs est en pleine croissance (diversification des sources protéiques, image dalimentation saine ). Parallèlement, les filières se structurent (mise en place de collecte, AOP, IGP...) et les agriculteurs cherchent à se diversifier (allongement de leurs rotations, introduction de légumineuses, mise en place de cultures à forte valeur ajoutée, commercialisation en circuits courts). Toutefois, bien que les intérêts agronomiques de ces légumineuses ne soient plus à démontrer, elles restent peu connues et soumises à de forts aléas de production. Face à ces constats, un besoin dacquisition de références sur la conduite des légumes secs a été identifié au niveau régional. Pour répondre à ce besoin, le projet PEPIT LegSecAuRA se concentre sur : 1 - létude, via des expérimentations, de différents facteurs influençant la réussite des cultures de légumes secs (itinéraires techniques et variétés) ; 2 - le suivi dun réseau de parcelles chez des agriculteurs afin didentifier les clefs de réussite, ainsi que les erreurs à ne pas reproduire, et détablir des références économiques. Les deux principales espèces étudiées sont la lentille et le pois chiche. Dautres cultures, comme le haricot sec ou le pois, sont également étudiées à la marge. Ce rapport présente les résultats obtenus durant lannée 2020.
Contamination au datura : Se mobiliser de toute urgence
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe datura, qui est de plus en plus présent dans les cultures, est dans le collimateur des instances sanitaires. Cette adventice, de la famille des solanacées, contient des alcaloïdes très toxiques pour les humains et les animaux. Toutes les parties de cette plante en contiennent : les feuilles, les racines, les tiges et, surtout, les graines. Le datura fleurit en été, doù un risque de contamination accru dans les cultures récoltées à lautomne. Il nest pas uniquement présent dans les cultures de sarrasin, mais aussi dans le maïs, le millet, le sorgho, le soja, le tournesol et dans différentes cultures légumières. Actuellement, les régions les plus touchées sont le Sud-Ouest, lOuest, la Bretagne et la vallée du Rhône. Pour éviter les intoxications, la Commission européenne a pour projet de durcir la réglementation à partir de 2022 : la réglementation actuellement mise en place sur le baby food serait alors appliquée à lensemble de la chaîne alimentaire et sur dautres cultures que le sarrasin. La prévention est donc de rigueur : rotation des cultures, faux semis, déchaumage. Il faut éliminer chaque pied avant la présence de bogues. La récolte est aussi un point essentiel à surveiller : nettoyage des machines, des bennes et des silos.
Cultiver le blé de printemps : De nombreux atouts
Jean-Martial POUPEAU, AuteurGénéralement moins emblavé que son cousin d'hiver, le blé de printemps présente pourtant des atouts, surtout au Nord de la Loire, comme en témoignent plusieurs agriculteurs bio dans cet article. Si cette culture nécessite de bonnes conditions pour la réussite de son implantation (terres saines, ressuyées...), ce qui n'est pas toujours aisé lors de printemps pluvieux, elle serait moins sensible au salissement que le blé d'hiver et présenterait un taux de protéines plus élevé. Quatre agriculteurs bio dans les Côtes-d'Armor, la Marne, l'Yonne et en Seine-et-Marne, présentent leur conduite du blé de printemps et les bénéfices qu'ils en retirent.
Destruction de prairie sans labour : quelles alternatives en contexte caillouteux ?
Romane MONDOR, AuteurJean-Michel Cellier-Courtil est polyculteur-éleveur dans le Puy-de-Dôme. Sa SAU est de 180 ha et il est en bio depuis 1989. Des essais ont récemment été menés chez lui afin d'envisager de nouvelles façons de détruire des prairies sans les labourer. Habituellement, cet agriculteur détruisait ses prairies de sainfoin (en place depuis trois ans) à laide de plusieurs passages de disques superficiels et d'un travail du sol un peu plus profond avec un Actisol équipé de pattes doies. Cependant, il a remarqué que cette technique engendrait des levées de folle avoine (le travail du sol avait tendance à lever la dormance des graines dadventices). Il a cherché alors une solution à ce problème, jusquau jour où il a vu une publicité pour le scalpeur de la marque Kwick-Finn. Cet outil deux en un, constitué de dents en queue de cochon et dun rotor, travaille le sol de manière superficielle et pourrait remplacer lActisol. Il paraît également adapté à ses sols caillouteux. Autre avantage : il permettrait de moins assécher le sol, puisque le rotor projette les plantes scalpées qui sèchent ensuite en surface, en couvrant le sol. Jean-Michel Cellier-Courtil a contacté le référent national de la marque, et ils ont organisé ensemble une démonstration du matériel dans lune de ses prairies. Ce scalpeur présente beaucoup davantages, mais cet agriculteur continue à le comparer avec dautres outils pour être sûr de faire le bon choix. Il a notamment essayé Scalper TG 300 de Treffler, qui fait également un bon travail, mais ne possède pas de rotor.
Détecter du datura dans le sarrasin bio
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2020, lUfab (Union française dagriculture biologique, groupe Le Gouessant), en partenariat avec Telespazio France, a testé la télédétection, par drone, de plants de datura au sein de 50 ha de sarrasin. Les images prises par le drone ont été analysées par un logiciel et ont permis de détecter et de géolocaliser deux plants de datura. Ces derniers ont été repérés car ils dépassaient la culture, mais, sur place, dautres plants, plus petits que le sarrasin, ont été identifiés. Ces zones ont ainsi été exclues de la récolte et le reste a pu être valorisé.
Dossier Grandes cultures
Stéphane HANQUEZ, Auteur ; TECHNI BIO, AuteurCe dossier regroupe sept articles en lien avec les grandes cultures biologiques en Pays de la Loire. Le premier porte sur le « Rallye bio », un rendez-vous annuel vendéen sur les cultures bio : cet évènement a fêté ses dix ans en 2021 et a regroupé 150 personnes. Le deuxième article présente les avantages et les inconvénients de lécimage des féveroles dans les associations blé-féverole : augmentation du rendement et du taux de protéines du blé, et diminution du rendement de la féverole. Larticle suivant apporte des chiffres sur les grandes cultures biologiques dans les Pays de la Loire. Il sappuie, pour cela, sur les statistiques de lORAB (Observatoire régional de lagriculture biologique). Le quatrième article est consacré aux choix variétaux des céréales à paille bio : il présente un document de synthèse qui regroupe les résultats du réseau de criblage national EXPEBIO (réseau piloté par lITAB). Larticle suivant traite de la commercialisation et de la valorisation des cultures bio : il pose cinq questions pour aider les producteurs à anticiper la commercialisation de leurs récoltes et propose un lien vers une brochure qui présente une analyse du marché bio des grandes cultures. Lavant-dernier article est consacré à la porte ouverte de la plate-forme dessai système de Conlie, qui a pour objectif de mesurer, sur le long terme, les effets de différents itinéraires techniques sur la maîtrise des adventices et sur le maintien de la fertilité des sols. Le dernier article porte sur la culture du lin (dhiver ou de printemps) en Pays de la Loire.
Dossier mécanisation
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Olivier GUERIN, Auteur ; Mélanie GOUJON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, portant sur la mécanisation des travaux en agriculture biologique, est composé de quatre articles. Le premier est dédié à loptimisation du désherbage mécanique en grandes cultures (optimisation de sa qualité et du débit de chantier). Plusieurs pistes damélioration sont évoquées : le gain en précision grâce au guidage RTK, le gain en régularité si les parcelles sont adaptées au binage ou si les sols sont plats, la possibilité de multiplier les passages à faible profondeur (avant semis) à laide dun scalpeur Plusieurs innovations sur des matériels de désherbage mécanique sont également présentées. Le deuxième article est consacré à la viticulture et propose différentes pistes pour réduire sa consommation de carburant liée à lentretien du sol. Il explique comment optimiser : son tracteur, sa stratégie de contrôle des adventices, ses outils, ses combinaisons doutils, sa vitesse, ses manuvres et ses conditions de travail. Larticle suivant aborde la question des investissements réalisés pour réduire les prélèvements directs (impôt, MSA) : la stratégie est-elle toujours gagnante ? Les investissements peuvent également impacter le revenu disponible de lexploitant. Le dernier article retranscrit le témoignage du GAEC Le Palaineau, situé en Vendée et qui est en bio depuis 2010. Il utilise une bineuse avec guidage par caméra pour gérer les adventices de ses cultures de printemps, implantées en terres superficielles.
Dossier : Travail du sol en grandes cultures : Choisir ses outils alternatifs
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Robin GUILHOU, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, AuteurNombre d'agriculteurs, conventionnels et biologiques, cherchent à se passer de charrue : pour réduire leur consommation d'énergie, leur temps de travail, pour lutter contre l'érosion... Toutefois, cela complexifie la maîtrise du salissement, notamment en grandes cultures. Un panel d'outils est aujourd'hui proposé par les fabricants pour aider ces agriculteurs à mieux faire face. Comme le préconise Stéphane Chapuis, de la FN Cuma, en introduction de ce dossier, c'est la combinaison de ces outils qui permet de maîtriser au mieux les adventices. Plusieurs agriculteurs biologiques, installés partout en France, présentent leurs pratiques mobilisant la fraise rotative, le Kvick-Finn, la charrue-déchaumeuse, le Dyna-Drive et la machine à bêcher.
Dossier : Valoriser le soja local
Costie PRUILH, Auteur ; Emeline BIGNON, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; ET AL., AuteurPour faire face aux nombreux enjeux auxquels elle est confrontée, l'agriculture française cherche, notamment, à relocaliser certaines productions comme le soja, aussi bien en agriculture conventionnelle que biologique. Pour cet oléoprotéagineux, il s'agit aussi de répondre à une demande croissante en ressources locales et non OGM, ainsi qu'en bio. Dans ce dossier, le potentiel français de production de soja est exploré, du champ à l'auge : structuration de filières, conditions de réussite de cette culture dans l'Ouest de la France, modes de valorisation en élevages... En bio, comme pour d'autres grandes cultures, c'est la gestion des adventices qui s'avère délicate. Des problèmes de levée sont aussi observés, ce qui est également le cas en conventionnel.