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ER AEN : Ecologie et Ruralité Agriculture-Environnement |
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1000 diagnostics « biodiversité » : Les agriculteurs font l'état des lieux
Kristell LABOUS, AuteurLa FNSEA a mobilisé 1000 de ses adhérents, en septembre 2013, pour un diagnostic national sur la biodiversité au sein des exploitations agricoles. Les profils des agriculteurs qui ont accepté de réaliser cet autodiagnostic sont variés : céréaliers, maraîchers, éleveurs ; conventionnels, raisonnés, bio Si certains ont des démarches liées à une réglementation (zonage, MAEt), d'autres mettent en place des actions plus volontaires : entretien d'espaces boisés, installation de ruches, utilisation d'auxiliaires de culture
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12 mesures pour se passer du glypho !
Alexis DE MARGUERYE, AuteurAlors que le gouvernement français lançait, début 2018, une nouvelle phase de concertation autour de la question des pesticides, le Réseau Civam a proposé au Ministère de l'agriculture 12 mesures visant à se passer du glyphosate sous trois ans. Ces 12 mesures sont explicitées dans cet article : - créer un quota glyphosate pour les distributeurs ; - interdire l'usage du glyphosate dans les aires d'alimentation de captage ; - interdire l'usage du glyphosate dans les cahiers des charges MAEC ; - interdire l'usage du glyphosate dans les cahiers des charges des signes officiels de qualité ; - faire converger différents outils de politiques publiques vers l'accompagnement de l'interdiction du glyphosate (Dephy, action des 30 000, etc.) ; - libérer les énergies de l'accompagnement collectif ; - mettre en place une fiscalité ciblée ; - réaliser des campagnes d'information à l'intention du grand public ; - intervenir dans les points de vente ; - appliquer ces réglementations et réaliser un effort de communication ; - répondre à la propagande ; - interdire l'importation de produits agricoles issus de cultures OGM résistantes au glyphosate.
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24 agriculteurs sous contrat avec Vittel
Dans le périmètre de captage d'eau, Vittel a investi plusieurs millions de francs pour maîtriser le taux de nitrates. En contractualisant avec 24 agriculteurs, l'entreprise a obtenu que plus des 2/3 de la SAU concernée respectent le cahier des charges : zéro maïs, zéro pesticides, couverture du sol tout l'hiver, rotation luzerne-céréales-herbe, compostage du fumier et limitation de la fumure azotée. En contrepartie, Vittel verse une aide de 1200F/ha pendant 7 ans. Certains agriculteurs en ont profité pour se convertir à l'agriculture biologique, mais le changement de raisonnement global de l'exploitation et de métier n'est pas évident pour tous.
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3 recommandations pour inscrire l'agriculture biologique au coeur des XIèmes programmes d'intervention des Agences de l'Eau
Les Agences de l'Eau rédigent actuellement leurs XIèmes Programmes d'intervention. Malgré le contexte de forte pression budgétaire, l'enjeu est de taille, car la reconquête de la qualité de la ressource en eau est un défi d'ampleur. La FNAB publie ses 3 recommandations pour inscrire l'AB au cur de la politique de l'eau. Le développement de lagriculture biologique, notamment au sein des aires dalimentation de captages deau potable et cours deau, est en effet, pour la FNAB, la seule solution agricole durable à même de réellement mettre un terme aux pollutions de la ressource par les pesticides de synthèse. Ainsi, la FNAB considère comme prioritaires : de soutenir les collectivités locales qui souhaitent développer lagriculture biologique, dappuyer la structuration de filières bio durables et équitables, de prioriser le financement public en faveur des systèmes agricoles durables.
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5e Conférence internationale de PAN
Bilan des engagements et des objectifs des membres internationaux du réseau d'action contre les pesticides à l'encontre du mouvement de mondialisation industrielle au profit de la réalisation d'une agriculture durable, respectueuse de la santé des consommateurs et de l'environnement. Nourrir le monde sans l'empoisonner, tel est le leitmotiv de leur programme d'actions.
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Abandon et artificialisation des terres agricoles
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Frédéric COULON, AuteurCet article présente un état des lieux de l'évolution récente des surfaces en terres agricoles françaises. Depuis le maximum de 34.5 millions d'ha de SAU en 1960 et jusqu'en 2007, la France a perdu 5.1 millions d'ha de terres agricoles. Deux phénomènes sont en cause : l'abandon et l'artificialisation de ces terres. Dans les années 1980, l'abandon était vu comme majeur. En fait, ce phénomène est moins important que l'artificialisation, les politiques publiques de maintien des exploitations ayant montré leur efficacité. De plus, 42 % de cet abandon se fait en zone urbaine, en amont de l'artificialisation (pour la construction de bâtis, routes, espaces verts ), et surtout au détriment de terres labourables. L'artificialisation, en extension, est la principale menace pour l'avenir. Or le territoire français ne suffit pas pour répondre aux besoins en nourriture de la population. La France était déficitaire d'un équivalent de 1.4 millions d'ha en 2006 pour produire son alimentation. S'ajoutent à cela des besoins à prendre en compte comme la fourniture en énergie renouvelable. Face à ce challenge de la maîtrise du foncier, des pistes sont envisageables : lutter contre l'étalement urbain, « casser » le mythe de la maison individuelle, revaloriser les espaces improductifs (ex : friches urbaines) pour l'alimentation, favoriser la production d'énergie à partir des déchets, du bâti (pour le solaire) ou des sols pollués (possibles producteurs de bois par exemple).
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L'ABC de la pollinisation au potager et au verger
Depuis une cinquantaine d'années, tous les indicateurs de la biodiversité des insectes, notamment butineurs, sont au rouge. Non seulement certaines espèces régressent au point d'être menacées de disparition, mais de nombreuses autres, autrefois abondantes, se font de plus en plus rares. Or, les butineurs sont les pollinisateurs incontournables de beaucoup de nos fruits et légumes. Sans eux, adieu cerises, fraises, framboises, tomates, courgettes, potirons... ! Vincent Albouy présente les modes de reproduction des fruits et légumes communs de nos potagers et démontre qu'il est impératif d'accueillir les butineurs dans les jardins pour obtenir une production variée et de qualité. Pour cela, il indique comment privilégier en toute saison les fleurs mellifères, les bandes d'engrais verts, comment installer des nichoirs à insectes, des ruches, comment planter des haies, des prairies fleuries... Entomologiste amateur, ancien attaché au laboratoire d'entomologie du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, Vincent Albouy est jardinier et auteur de livres naturalistes et sur le jardin naturel.
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Abeille domestique : le revers de la médaille
Aino ADRIAENS, AuteurLe phénomène actuel qui consiste à multiplier les ruches pour accueillir les abeilles et contribuer ainsi à leur sauvegarde pourrait avoir un effet pervers, dont les abeilles sauvages seraient les victimes. Certains scientifiques expliquent en effet que la multiplication des colonies d'abeilles domestiques participerait au déclin des pollinisateurs sauvages, notamment en les privant de nourriture ou en leur transmettant des maladies. La plupart des abeilles sauvages ont une aire de butinage restreinte et ne récoltent souvent leur pollen que sur quelques espèces de plantes apparentées. Bernard Vaissière, chercheur à l'unité Abeilles et environnement de l'INRA d'Avignon, précise cependant que, si l'impact des colonies d'abeilles mellifères peut être réel, il reste encore difficile à mesurer sur la reproduction des abeilles sauvages. Autre effet négatif, au-delà de la compétition alimentaire : la présence de colonies d'abeilles domestiques peut perturber les communautés végétales locales et favoriser l'expansion de plantes invasives. Michel Aubert, membre de l'Observatoire des abeilles et apiculteur lui-même, n'en condamne pas pour autant cette tradition ancestrale qu'est l'apiculture. François Lasserre, vice-président de l'Opie (Office pour les insectes et leur environnement), a un avis partagé : il est nécessaire d'y penser à deux fois et en connaissance de cause avant d'installer des ruches dans son jardin et, si l'on décide d'en avoir, il devient indispensable de soigner ses abeilles pour éviter la transmission des maladies aux abeilles sauvages.
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L'abeille, indicatrice des écosystèmes : un colloque éclairant
Philippe LAMOTTE, AuteurSept ans après une première journée d'étude consacrée au sort des petits hyménoptères - en juin 2006 -, Nature & Progrès Belgique, dans le cadre de l'action 15 du Plan Abeilles du Secrétariat d'Etat fédéral de l'Environnement, a réuni, le 6 juin 2013, des spécialistes belges et français. L'objectif était de mesurer l'évolution de la situation, et cela, au moment où la Commission européenne venait de suspendre l'autorisation de certains pesticides néonicotinoïdes, dont Nature & Progrès préconise l'interdiction depuis le début de leur fabrication. En effet, derrière l'abeille domestique Apis mellifera, se cache une multitude d'autres insectes pollinisateurs également menacés. Avec les lépidoptères, les abeilles jouent un rôle fondamental de pollinisation des cultures, mais aussi des plantes sauvages, au bénéfice général des écosystèmes. Les bourdons figurent parmi les abeilles sauvages les plus menacées. Compte-rendu des exposés et débats : Améliorer le sort des butineuses ; Le miel contaminé, lui aussi ; Les effets cocktails mieux connus ; La technologie à la rescousse ; Le poids des lobbies.
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Les abeilles en danger
Depuis quelques printemps, les abeilles se font de plus en plus rares, indiquant par là même un déclin général du monde des insectes. Il est donc urgent d'agir. Henri Clément, l'un des apiculteurs qui se bat depuis des années pour sauver les abeilles des pesticides fait le point. Les produits phytosanitaires destinés à la protection contre les maladies ou les organismes ravageurs affectent en général les insectes cibles et non cibles (tels que les abeilles domestiques). En particulier, l'arrivée sur le marché des produits systémiques dans les années 90 a provoqué des dégâts considérables (chaque année 350 000 colonies sont ainsi anéanties, la production de miel a chuté de 25 %, les apiculteurs connaissent des problèmes financiers...). Les autres apiculteurs européens sont également touchés. Des études scientifiques ont été menées. Elles montrent que la persistance de certains produits phytosanitaires dépasse les normes européennes et que les effets sont très importants même à très faible dose. Cela a conforté les organisations syndicales de l'apiculture à demander le retrait de ces molécules et la révision des procédures d'homologation des produits commerciaux afin de leur conférer une réelle fiabilité. Bien au-delà des abeilles, c'est toute la faune auxiliaire qui est exposée... Aussi de nombreux acteurs se joignent à la demande de la filière apicole.
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Les abeilles dans les prairies dexploitations délevage aux environnements agricoles contrastés
L. LANORE, Auteur ; D. GENOUD, Auteur ; A. BLANCHETÊTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes abeilles sont des pollinisateurs indispensables mais leur déclin est préoccupant. Les prairies permanentes, en zone peu intensifiée, devraient offrir aux insectes une ressource alimentaire régulière et un environnement favorable. Une étude a été conduite par l'INRA dans 4 exploitations aux situations contrastées. Les populations dabeilles ont été estimées 2 années de suite, à 2 périodes printanières et dans 4 exploitations : 2 en altitude dans le Cantal (dont une en bio), une en Corrèze (élevages herbagers basés sur des prairies de longue durée) et une en plaine (polyculture-élevage) dans la Vienne. Au total, 75 espèces dabeilles appartenant à 14 genres différents ont été recensées parmi les 489 insectes capturés. La majorité (4/5) des abeilles capturées sont des abeilles solitaires dont les proportions varient selon les sites ; seule labeille mellifère est commune aux 4 sites. Contrairement au nombre dabeilles capturées, le nombre despèces rares, de familles et de genres représentés est plus élevé dans les exploitations du Cantal, basées sur les prairies permanentes qui ont conservé de nombreux éléments paysagers.
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Abeilles en déclin dans le monde : de nombreux facteurs identifiés
Programme des Nations Unies pour l'Environnement, Auteur ; Notre-planete.info, AuteurCet article rapporte les conclusions d'un nouveau rapport publié le 10 mars 2011 par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, qui rassemble et analyse les dernières données scientifiques sur l'effondrement des colonies d'abeilles. Plus d'une douzaine de facteurs pourraient expliquer leur déclin, observé dans de nombreuses régions du globe. Les scientifiques sont inquiets. En effet, sans un changement profond dans la manière de gérer la planète, la disparition des pollinisateurs risque de continuer, alors qu'ils sont de plus en plus essentiels pour la sécurité alimentaire de la population mondiale qui s'agrandit. L'an prochain aura lieu une rencontre des gouvernements à Rio, 20 ans après le Sommet de Rio, afin de faire évoluer les efforts internationaux en matière de développement durable et d'accélérer la transition vers une économie verte. Les services générés par la nature (forêts, prairies fleuries, récifs coralliens, pollinisateurs ) doivent être pris en compte.
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Les abeilles désorientées par une faible dose d'insecticide
INRA, Auteur ; ACTA, Auteur ; ITSAP - Institut de l'Abeille, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2012Ce communiqué de presse rapporte les travaux d'une équipe de chercheurs de différents organismes qui a pu mettre en évidence l'incidence d'une molécule insecticide, le thiaméthoxam, sur les populations d'abeilles. 650 abeilles ont été équipées de micropuces RFID permettant de suivre leurs trajets. La moitié de ces abeilles a été nourrie avec une solution contenant une faible dose de l'insecticide en question. Les résultats ont montré que cette faible dose d'insecticide perturberait l'orientation des abeilles et leur capacité à retrouver leur ruche, entraînant une augmentation de leur taux de mortalité (2 à 3 fois supérieure à la normale dans le cadre de cette étude). Ainsi, la population d'une colonie pourrait diminuer de moitié pendant la période de floraison, période pendant laquelle l'effectif atteint normalement son maximum. De plus, cette déstabilisation du développement normal de la ruche la rendrait plus vulnérable à d'autres facteurs d'agression mis en cause dans la disparition des abeilles (pathogènes ). D'autres essais en grandeur réelle devraient être menés.
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Les abeilles ont le bourdon
Dans le monde, c'est l'hécatombe des colonies d'abeilles. Rien qu'en France, le nombre d'apiculteurs est passé de 85 000 en 1995 à 70 000 aujourd'hui, et la production de miel de 33 000 à 20 000 tonnes par an. Dire que cela ne serait dû qu'aux pesticides semble être une explication trop simpliste. Bien sûr, ils ont un poids certain dans ces disparitions de colonies. Mais c'est vraisemblablement un ensemble de facteurs qui est responsable de l'hécatombe : pesticides, monocultures, maladies diverses (varroase, nosema - un champignon ), et même peut-être les ondes électromagnétiques qui brouilleraient les communications des abeilles (étude de l'Université de Landau en Allemagne : http//agbi.uni-landau.de/). Le marché touché est considérable et représenterait 10% du chiffre d'affaires mondial de l'agriculture. En France, suite au Grenelle de l'environnement, une mission parlementaire doit faire des propositions dès 2009, et l'Inra est en charge d'un projet européen sur ce thème (www.alarmproject.net). De façon plus générale, l'auteur plaide cependant pour retrouver une agriculture paysanne, plus respectueuse de l'environnement, et montre que l'introduction de jachères fleuries, a priori séduisante, n'est sans doute pas la solution, car elle est souvent constituée d'une flore non autochtone.
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Les abeilles, la planète et le citoyen : Comprendre le déclin des pollinisateurs, agir pour la biodiversité
Chaque jour, des menaces nouvelles pèsent sur la biodiversité. Le déclin des colonies d'abeilles, tout particulièrement, est devenu un sujet d'inquiétude pour les apiculteurs, les scientifiques mais aussi pour les pouvoirs publics. Les médias s'en font largement l'écho, mais il est difficile de se faire une idée juste de la situation. Dans ce livre qui pose de façon claire et objective tous les éléments du débat, Bernard Duran a décidé d'en avoir le cur net. Il a sollicité les meilleurs spécialistes français de la question. Quelle est la gravité exacte de la situation ? Quelles sont les causes du déclin des pollinisateurs ? Quel peut être l'impact réel sur la société, tant sur le plan économique qu'écologique ? Et surtout, quelles sont les solutions possibles et les initiatives utiles pour améliorer la situation ? Chacun, à son niveau, a en effet les moyens d'agir.