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ER DRU : Ecologie et Ruralité Développement Rural |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation ER DRU


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1/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Anton Sidler est co-fondateur de « La Vache Heureuse ». Suisse dorigine, il présente lhistorique de son exploitation, située en Normandie, en polyculture-élevage. Celle-ci dispose dun troupeau composé de 100 vaches laitières et 100 génisses et dune surface agricole utile de 145 ha. Pour changer de système, aller vers une agriculture plus naturelle et simplifiée et devenir aussi « éleveur de vers de terre », il sest renseigné et groupé avec dautres. Il souhaite pratiquer la double culture (cultures associées ou alternées) en conservation des sols, et aller vers lautonomie en protéines et en énergie. Anton Sidler termine par une liste de conseils pour ceux qui désirent changer de système (avoir des stocks ) et insiste sur le conseil suivant : s'entourer avant de se lancer.
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1er semestre 2017 : + 246 fermes bio : Qui sont les nouveaux agriculteurs bio bretons
Clémentine BÉLY, Auteur ; Michaël DESPEGHEL, AuteurL'Observatoire de la production biologique en Bretagne a réalisé une enquête auprès des agriculteurs bretons engagés en bio au cours de l'année 2016 et au 1er semestre 2017. En tout, 333 agriculteurs ont répondu à l'enquête. Les profils de ces nouveaux agriculteurs bio sont présentés : motivations, aides reçues et accompagnement, atouts et difficultés, coût de la certification. Des tableaux et graphiques montrent l'activité dominante des fermes engagées en bio au 1er semestre 2017, la part des conversions et des installations selon la production, les circuits de commercialisation choisis, les éléments déclencheurs de l'installation ou de la conversion, etc.
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2/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Seconde partie de linterview dAnton Sidler, co-fondateur de "La Vache Heureuse" (LVH) en collaboration avec Konrad Schreiber. Dans cette vidéo, Anton Sidler discute avec Thomas, qui se met à la place d'un jeune agriculteur qui souhaite en connaître davantage sur les pratiques du sol vivant avec La Vache Heureuse. Anton lui explique les différentes étapes, en commençant par un bilan de lexploitation pour arriver jusqu'aux formations proposées tout au long de l'année et les échanges possibles au sein du groupe La Vache Heureuse.
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Les 20 ans du CEDAPA
A l'occasion de son vingtième anniversaire, le CEDAPA (Centre d'Etude pour un Développement Agricole Plus Autonome) a réalisé un hors-série de sa revue "L'écho du CEDAPA". Cette édition spéciale a pour but de présenter les missions premières du CEDAPA, les travaux qui ont été réalisés durant ces vingt ans, les projets d'avenir... Au sommaire donc de ce numéro, des témoignages d'éleveurs, un rappel historique étayé par les commentaires d'un ancien administrateur, suivi du bilan de santé de l'association et ses nouvelles orientations, qui découlent de récents débats en son sein et des travaux du Conseil d'Administration. Enfin, ce hors-série présente le récent site de l'association, disponible à l'adresse www.cedapa.com
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280 ha en Marais Poitevin : Denis Gautronneau, vétéran de la bio
Agriculteur et transformateur bio, prestataire de service en travaux agricoles, membre fondateur de la Corab, coopérative céréalière bio en Charente-Maritime, Denis Gautronneau est installé près du Marais Poitevin. Il mène sa barque depuis près de 40 ans dans une des plus grandes exploitations du département. Parcours et points de vue sur l'actualité.
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3 petits pois fait fleurir les p'tits magasins ; Un projet "clef en main" pour les demandeurs d'emploi ; A cheval sur les routes du Morbihan ; Entreprendre à moindre risque
Nicole GELLOT, AuteurDes petits commerces ont choisi de promouvoir le bio, le local et l'équitable avec l'appui de dispositifs ou de financements qui facilitent ce type de projet. A Lyon, une petite épicerie est installée au dixième étage d'une tour, dans le troisième arrondissement, à proximité du métro Garibaldi : des boutiques comme celle-ci, la coopérative "3 petits pois" en a une quinzaine à son actif (Olivier Bidaut et Julien West se sont associés pour lancer cette coopérative). Dans cette même ville, District solidaire, née en réaction au libéralisme et à l'individualisme, permet à des demandeurs d'emploi de monter leur entreprise au sein de la coopérative d'activité partenaire Oxalis. District solidaire, qui repère de nouveaux métiers correspondant à des besoins sociaux émergents, s'appuie sur un bureau d'études et un réseau d'adhérents appelés "consom'acteurs". A bord de sa roulotte épicerie et au rythme de son cheval de trait, Violaine Frappesauce dessert deux fois par semaine une dizaine de villages du Morbihan (elle compte sur un financement européen (Leader) attribué au titre de la dynamisation en milieu rural et a déjà touché une subvention du Fisac (Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce)). Béatrice, en Loire-Atlantique, et Joëlle, en Haute-Loire, ont créé leur entreprise au sein d'Oxalis. L'une a aménagé un ancien fourgon de La Poste et l'a transformé en épicerie itinérante, spécialisée dans le bio, le local et l'équitable. L'autre vend à Clermont-Ferrand des produits du terroir qui viennent tout droit des exploitations agricoles de Lozère.
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7ème édition : 2020 : Les Trophées de l'Excellence Bio : Présentation des 8 finalistes
Chaque année, lAgence BIO et le Crédit Agricole organisent les Trophées de lExcellence Bio. Ce concours, ouvert à tous les acteurs bio, producteurs, entreprises, distributeurs ou associations, a vocation à mettre en lumière le caractère dynamique et innovant de lensemble de la filière biologique. Cette année, 60 dossiers de candidature ont été reçus, parmi lesquels le jury a retenu 8 finalistes. Présentation : - Catégorie Producteurs : À lAir Houblonné (Romain Chemin, producteur de houblon bio en Bretagne) ; Association de Promotion de l'Agroforesterie en Guadeloupe (Cédric Coutellier et son association accompagnent linstallation de nouveaux agriculteurs sur le foncier réduit de la Guadeloupe) ; Domaine Émile Grelier (En Nouvelle-Aquitaine, le mariage réussi entre viticulture et agroforesterie) ; SCI Graines équitables (En Occitanie, depuis 6 ans, 22 producteurs prônent ensemble lagroécologie et se préparent au réchauffement climatique ) ; - Catégorie Entreprises, Associations : BioDemain (Dans les Hauts-de-France, deux étudiants achètent au prix du bio des produits issus dexploitations en cours de conversion et comptent sur le soutien des consommateurs engagés ; Groupement Régional Alimentaire de Proximité (en Auvergne-Rhône-Alpes, ce groupement met à la disposition dune cinquantaine de structures bio une logistique et un réseau communs ; Rutabago (Paniers de légumes bio en Ile-de-France) ; France Cake Tradition (Dans les Hauts-de-France, un pain d'épices bio et local grâce à une filière de sucre de betteraves).
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L'AB dans le Diois : une option territoire
Depuis 1991, les coopératives agricoles du Diois se sont regroupées afin d'élaborer et de mettre en oeuvre un programme de développement de l'agriculture biologique. . Un défi qui est né, d'une part, de la volonté d'une coopérative (les PAM : Plantes Aromatiques et Médicinales) de permettre à ses adhérents de pouvoir valoriser les autres cultures rentrant dans la rotation des PAM cultivées en agrobiologie, et d'autre part, de la recherche des autres coopératives pour mieux valoriser et démarquer les productions agricoles du Diois (coopérative viticole, coopérative céréalière, coopérative d'approvisionnement). . Une dynamique professionnelle et territoriale originale, des programmes qui évoluent, s'enrichissent et sont reconnus par les différentes instances techniques et décisionnelles. . Mais en même temps un défi à relever en permanence, tant que les objectifs, en terme de volume de production et de structuration de filières, ne seront pas pleinement réalisés. Tout ceci avec l'objectif d'associer le Diois à une image d'agriculture de qualité et respectueuse de l'environnement dans un territoire aux paysages préservés.
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AB et Développement local : conduire un projet de territoire : Un ensemble de fiches pour l'animateur et le formateur
Dans une perspective de développement local, lagriculture biologique (AB) est de plus en plus envisagée comme une réponse à des enjeux collectifs, environnementaux, économiques et sociaux. Cela a été lobjet du projet « Agriculture biologique et développement local » (ABILE), financé par lappel à projets « CASDAR Innovation et partenariat » (2013-2017) du Ministère de lagriculture, et du projet EMOTIONS « Agriculture biologique, alimentation et équité sociale », financé par la Fondation de France et la Fondation Daniel et Nina Carasso. Dans ces projets une analyse approfondie de six initiatives territoriales a été réalisée en appuyant le travail à la fois sur une activité de recherche mais surtout beaucoup sur le savoir-faire danimatrices et danimateurs de développement local. Cette étude montre la diversité et la complexité de ces dynamiques locales, tant du point de vue des objectifs de ces projets que de celui des acteurs impliqués, du degré dinvestissement des agriculteurs, des innovations techniques et organisationnelles dont ils sont porteurs, des politiques agricoles mobilisées, de leurs formes de gouvernance et de leurs trajectoires. Ces projets ont été loccasion de formaliser les savoir-faire des animatrices et des animateurs de projets de développement locaux de lagriculture biologique, sous différentes fiches. Celles-ci montrent limportance de bien connaître les différents sujets abordés, dans le cadre dun projet de développement local de lAB, et proposent des points de vigilance et des conseils pour y arriver. Chacune des fiches peut être lue individuellement mais lensemble constitue un dossier utile pour un animateur de projet de développement territorial de lAB ou un formateur.
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Un abattoir collectif qui gagne de l'argent
Annick CONTÉ, AuteurEn 1996, les éleveurs du Beaufortain (73) ont failli perdre leur abattoir de proximité. Mais, c'était sans compter avec la détermination de la coopérative "La Laitière du Beaufortain", qui a réussi à convaincre la communauté de communes de fournir le terrain et de financer la moitié de l'investissement nécessaire à la construction d'un abattoir aux normes, apportant elle-même l'autre moitié du financement. La Sica viande du Beaufortain assure la gestion complète de la structure : finances, personnel, amont éleveurs, effluents, maintenance... Cette structure de commercialisation a été créée dans la foulée par 36 agriculteurs. Elle rachète les animaux à l'abattoir qui appartient à la communauté de communes, commercialise la viande et redistribue toute la plus-value aux éleveurs, leur permettant ainsi de bien valoriser leurs vaches de réforme.
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L'accession au foncier grâce à l'agriculture solidaire
Pierre EMMANUEL, AuteurEn 2009, Romuald Bonnaire a acheté, avec sa compagne, un corps de ferme à Sommery dans le Pays de Bray (76), entouré de 7,5 hectares. Il s'est installé avec 40 brebis allaitantes Suffolk. Il élève ses agneaux à l'herbe et les vend à 21,5 kg. Aujourd'hui son troupeau compte 120 brebis mais la surface de terres dont il dispose ne lui permet pas de développer son activité à une échelle humaine et économiquement viable. Pour trouver des terres près de chez lui, il s'est tourné vers l'association « Terre de Liens » dont l'objet est l'acquisition et la préservation des terres agricoles à vocation nourricière. L'achat mutualisé d'une douzaine d'hectares proches de son corps de ferme via la foncière « Terre de Liens » a été l'opportunité pour Romuald, qui loue les terres à l'association, de réaliser complètement son projet de vie : produire, transformer et vendre localement de la viande d'agneau issue de l'agriculture biologique (et développer les circuits courts en travaillant en Amap (Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne)). Avec l'ambition à moyen terme de diversifier la production (légumes, miel, pommes ) pour valoriser ses prairies en intégrant de nouveaux porteurs de projets, mais aussi dynamiser cette petite région du Pays de Bray par des manifestations notamment. Il envisage ainsi la plantation d'arbres fruitiers haute tige, la création de haies champêtres dans un projet solidaire et environnemental. Un encart est réservé à "Terres de liens".
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Accompagner des collectifs en transition écologique
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Muriel ASTIER, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; ET AL., AuteurFace à la remise en cause des pratiques agricoles, nombreux sont les producteurs à adapter leur système et à sengager vers une démarche agro-écologique. Pour produire des connaissances et sécuriser les personnes en situation de changement, le fonctionnement en collectif reprend de l'importance. En parallèle, la place du conseil évolue. Les compétences techniques ne suffisent plus, le conseiller se doit daccompagner le collectif et dêtre expert dans les processus dapprentissage, de relation et d'accompagnement. Dans ce numéro spécial sur laccompagnement des collectifs en transition écologique, les changement énumérés précédemment sont illustrés au travers des résultats du projet COTRAE (COllectifs en TRansition Agro-Ecologique), et plus précisément au travers danalyses et de témoignages de collectifs et daccompagnateurs, de réflexions plus conceptuelles des acteurs de la recherche et du développement.
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Accompagner la création d'un magasin de producteurs
Agnès CATHALA, AuteurBernold Poinas est conseiller-animateur du CETA (Centre dÉtudes Techniques Agricoles) du Pays d'Aubagne (13) depuis 2015. Il a accompagné un collectif d'agriculteurs dans la conduite d'un projet de création d'un magasin de producteurs. Le constat de départ a été la difficulté, exprimée par les consommateurs, à trouver les produits de la marque collective "Les Jardins du Pays d'Aubagne" qui vise à valoriser la production locale. Le projet résulte d'une réflexion initiée par le CETA pour pallier cette difficulté et dynamiser la distribution en circuits courts. Dans cet interview, Bernold Poinas raconte comment s'est déroulée la conduite du projet jusqu'à l'ouverture du magasin et le rôle d'accompagnement qu'a joué le CETA aux côtés des producteurs engagés : réunions publiques, constitution d'un groupe de producteurs, étude de marché, échanges avec d'autres magasins de producteurs, recherche d'un local, financement du projet... Il décrit également le mode de fonctionnement du magasin, ainsi que les premiers résultats et les perspectives de développement.
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Accompagner le (re)dimensionnement des fermes et des activités ; Se nourrir dautres champs et problématiques du développement rural
Alexandra VILLARROEL, AuteurUsageR.E.s est un projet piloté par lAtelier Paysan (2018-2021). Il vise à favoriser linnovation par lusage en agriculture (ex : autoconstruction de matériels et de bâtiments). Lun de ses objectifs est dinnover pour renforcer laccompagnement des agriculteurs, et plus particulièrement laccompagnement des agriculteurs en situation difficile, ainsi que des porteurs de projet à linstallation et des cédants. L'accompagnement va ainsi nourrir des réflexions sur le (re)dimensionnement des fermes et des activités. Pour cela, il va travailler sur les outils, les bâtiments, lhumain, les aspects financiers, les statuts juridiques, le collectif Des enquêtes, réalisées en 2019, avaient pour but de mieux cerner les besoins et les problématiques des agriculteurs concernés par le projet, avant de créer et dexpérimenter des modules de formation adéquats. Pour mettre en place cet accompagnement, les partenaires dUsageR.E.s vont également sappuyer sur des expériences menées en dehors du domaine agricole, comme celle de lUsine Vivante (qui est plus amplement détaillée dans larticle). Ce tiers-lieu a été créé en 2015, dans la Drôme. Il rassemble 50 travailleurs (de différents secteurs dactivités) dans une ancienne fabrique de pièces automobiles et aéronautiques. LUsine Vivante montre quil est possible dutiliser autrement un patrimoine bâti (redimensionnement, fonctionnement collectif, échange de compétences), ce qui peut être intéressant au regard des difficultés actuelles liées à la transmission de certaines exploitations.
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Accompagner la transmission par la formation
Ludovic MAMDY, AuteurLa Communauté d'agglomération havraise (Codah) travaille sur le maintien d'une ceinture maraîchère. Pour ce faire, elle met des terres à disposition des porteurs de projet mais a aussi identifié une problématique liée à la transmission des fermes. Ainsi, depuis 2016, une formation conçue par le Civam des Défis Ruraux est mise en place. D'une durée de 24 heures, cette formation a pour objectif d'aider les cédants à affiner et concrétiser leur projet de transmission, en abordant, dans un premier temps, la question sous l'angle psycho-sociologique. Un deuxième temps vise à identifier des repreneurs et à affiner avec eux le projet. Enfin, dans un troisième temps, ce sont les aspects financiers, administratifs, juridiques ou encore fiscaux qui sont abordés.