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L'installation en agriculture biologique : spécificités pour l'accompagnement et l'accès au foncier, et positionnement du réseau FNAB
Les installations en agriculture biologique suscitent, à l'instar d'autres types d'installations considérées comme atypiques et comportant une dimension agricole, un intérêt croissant, ces dernières années, de la part de la société civile et du monde agricole. Avec des profils et des projets souvent singuliers, l'installation en bio requiert un accompagnement particulier, y compris dans l'accès au foncier. Dans le cadre de multiples actions, partenariats et stratégies selon les territoires, la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) s'implique dans ce domaine. Tel est l'objet de ce mémoire de fin d'études : présenter un état des lieux des structures d'accompagnement pour les porteurs de projets en agriculture bio ou en pluriactivités avec une dimension agricole, et étudier les problématiques et modalités d'accompagnement telles que la FNAB les envisage pour développer les filières et les productions en AB.
Itinéraires de transmission en Agriculture biologique
20 % des fermes bio bretonnes seront à transmettre dans les 5 ans, dont près de la moitié n'a pour l'instant pas de repreneur. Afin que les fermes bio restent en bio, il est important de sensibiliser les cédants et futurs cédants aux enjeux de la transmission. Ce guide a pour vocation de présenter 10 témoignages de cédants, accompagnés de leur(s) repreneur(s), afin de montrer différents cas de transmissions réussies et l'ensemble des solutions possibles : transmettre à ses enfants, à son salarié, s'associer pour transmettre, permettre plusieurs installations en bio sur une ferme conventionnelle S'il s'adresse surtout aux cédants et futurs cédants, Itinéraires de transmission peut également intéresser les futurs installés, qui pourraient être amenés à reprendre une ferme, ainsi que les étudiants. Et au-delà des cédants en agriculture biologique, ce guide s'adresse également aux agriculteurs conventionnels qui s'intéressent à la bio mais qui pensent, par exemple, qu'il est trop tard pour convertir leur ferme avant la retraite ou qu'elle est vouée à partir à l'agrandissement des fermes voisines.
Les jardins de Cocagne donnent du bio au coeur
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe réseau Cocagne, créé en France, en 1999, a été fondé sur une expérience maraîchère qui avait eu lieu en Suisse. Le premier jardin collectif à vocation d'insertion a été créé à Chalezeule, près de Besançon (25). Outre l'aspect écologique, économique et social, le bio était pertinent. Le jardin est un lieu, pour ceux qui l'investissent, où retrouver confiance et, pour les adhérents, consommateurs de légumes, l'occasion de redécouvrir la saisonnalité des légumes. Si le réseau Cocagne a été le premier à développer le principe des paniers, il doit maintenant, comme le précise Jean-Guy Henckel, « se rapprocher d'entreprises engagées vers la responsabilité sociétale ». Le jardin du Limon, à Vauhallan, en région parisienne, est le futur siège du réseau Cocagne.
Kit d'information : Installation en agriculture biologique : état des lieux et dispositifs pour accompagner les porteurs de projet
Anne HAEGELIN, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur ; Anne BENETOS, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2013En 2013, la FNAB a réalisé un état des lieux de la dynamique d'installation en agriculture biologique et mis en avant les dispositifs et modalités d'accompagnement innovants pour les candidats à l'installation en bio. En s'appuyant notamment sur un vaste travail d'enquêtes auprès de son réseau et d'entretiens avec les autres acteurs intervenant dans l'accompagnement des projets d'installation en bio sur le terrain, la FNAB a édité un kit d'information « Installation en agriculture biologique : état des lieux et dispositifs pour accompagner les porteurs de projet » pour valoriser l'ensemble de ces résultats. Ce kit est destiné aux GRAB/GAB, aux différentes organisations agricoles et aux conseillers accompagnant des porteurs de projets candidats à l'installation (bio ou non), qu'ils interviennent ou non dans le cadre du Plan de Professionnalisation Personnalisé et des Points Information Installation. Il vise également tous ceux qui les appuient dans des cadres complémentaires. Il s'adresse enfin aussi aux différents acteurs publics (dont les collectivités territoriales) souhaitant intervenir pour faciliter les installations en agriculture biologique sur le territoire. Il se compose des fiches suivantes : - Fiche introductive ; - Fiche 1 : Dynamique d'installation en agriculture biologique et enjeux liés à l'accompagnement ; - Fiche 2 : Accompagnement des projets d'installation en agriculture biologique : Panorama de l'implication du réseau FNAB dans le cadre de partenariats de territoire ; - Fiche 3 : Installation en agriculture biologique et Plan de Professionnalisation Personnalisé : quelle présence des GAB ? ; - Fiche 4 : Faciliter l'accès au foncier pour les porteurs de projet en bio : leviers et outils.
Longo Maï : 40 ans d'utopie communautaire
JAKSON, AuteurLa coopérative Longo Mai a été créée, en Provence, au printemps 1973 D'entrée, l'idée était de brasser langues et cultures, dans un esprit de résistance, fraternel et solidaire, basé sur la qualité des relations humaines et de l'échange. Jakson apporte son témoignage sur la façon dont des citadins déracinés ont voulu réapprendre les gestes de leurs ancêtres, leurs savoir-faire, pour mieux maîtriser leur vie... Présentation : Apprentissage et évolution ; Plus loin que l'Europe ; Longo Mai, lieu de diversité ; Longo Mai, expérience modèle ?
Un marché foncier rural atone en 2012
Gabriel OMNÈS, AuteurEntre 2011 et 2012, le prix des terres et prés libres en France n'a augmenté que de 1,1 %. Les surfaces échangées et le nombre de transactions ont reculé. Par ailleurs, les surfaces vendues louées sont supérieures aux surfaces vendues libres et les acquéreurs agriculteurs ont investi plus que les autres types d'acquéreurs, et ce, pour la première fois depuis quinze ans. Reste à savoir si ces indicateurs, issus des chiffres de la FNSafer et plutôt favorables au maintien des terres pour l'agriculture, sont le signe de politiques foncières efficaces ou un simple effet de la crise.
Midi-Pyrénées : L'Essor maraîcher, une couveuse bio dans le Tarn
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn mars 2012, la couveuse bio « l'Essor Maraîcher », a été créée à Gaillac, dans le Tarn. Ce projet, issu d'un partenariat entre plusieurs acteurs locaux, a pour objectifs : - de participer au développement du maraîchage en circuits courts, notamment pour l'approvisionnement de la restauration collective ; - de professionnaliser les porteurs de projet sortant des centres de formation par la pratique. Au-delà de la mise en commun de terres et de matériels, les "couvés" bénéficient de conseils techniques et administratifs, d'une entrée dans un réseau de débouchés ou encore d'un accompagnement pour la recherche de foncier. En effet, de plus en plus de communes semblent constituer des réserves foncières dans le but de mettre en place des projets agricoles, avec qui les partenaires responsables de la couveuse s'efforcent d'entrer en contact. La communauté de communes Tarn et Dadour précise qu'à moyen terme, la couveuse pourrait devenir un centre technique pour la filière maraîchage.
Moulin des Moines en Alsace : Autonomie et innovations maximales
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurInstallé depuis le début des années 70, Édouard Meckert est un meunier pionnier de la bio. Riche de son expérience de 40 ans, il a inauguré en 2012 son nouveau moulin, d'une capacité totale de 79 t/jour. Celui-ci est autonome énergétiquement grâce aux installations hydrauliques et photovoltaïques qui fournissent l'électricité, et en eau grâce à des sources voisines. Spécialisé plus particulièrement dans l'épeautre, le moulin travaille aussi du petit épeautre, blé meunier, kamut, sarrasin En plus du Moulin des Moines, l'entreprise familiale alsacienne possède également une biscuiterie, une chocolaterie, une biscotterie et une fabrique d'eau minérale. Elle fournit 2000 références et livre 2000 magasins.
Mutualiser production et commercialisation : Ces maraîchers qui mutualisent
Lise ALLAIN, AuteurLa vente sur le marché est pratiquée par plus de 51% des fermes biologiques de Bretagne. Cette commercialisation est bien souvent individuelle, alors qu'une mutualisation des moyens serait possible. Une productrice de petits fruits, une maraîchère qui transforme ses produits et une revendeuse de fruits, légumes et épicerie se sont regroupées au sein d'une association, « Complètement Terre », pour commercialiser leurs produits. L'objectif était de gagner du temps grâce à un stand commun. Après le stand, les associées ont décidé de mutualiser une chambre froide, et ont organisé deux événements sur leurs fermes. Autre expérience : Julie Tessier, maraîchère dans le Morbihan, commercialise ses produits avec cinq autres maraîchers. Ceci leur permet d'avoir une gamme plus diversifiée à proposer aux clients, tout en réduisant la diversité d'espèces à produire. Ce système lui permet de gagner du temps de commercialisation, de bénéficier du savoir faire et du réseau des autres producteurs et de mutualiser le matériel. En contrepartie, il faut de la logistique, de la concertation et de la communication.
Mutualiser son matériel : Une cuma de maraîchers, c'est possible
SYMBIOSE, AuteurA Cambon, en Loire-Atlantique, cinq maraîchers se sont lancés sur la mise en commun de matériel spécifique en intégrant la CUMA des Sillons. Jonathan France, membre du groupe, est à l'origine de ce projet. Le choix du matériel s'est fait démocratiquement au sein du groupe : un bineuse 3 rangs à doigts Kress, une herse étrille de 1,5 m et un pulvérisateur restauré avec une lance de 50 m ont été achetés. L'achat d'une lame-souleveuse et d'un désherbeur thermique sont en réflexion... L'intégration à la Cuma (Coopérative d'utilisation de matériel agricole) a permis de créer un groupe d'échanges et a nécessité de planifier les travaux... La Cuma a permis de répartir le coût du matériel et ainsi de réaliser des investissements qui n'auraient pas été faits sur des fermes isolées.
La parole aux acteurs du pastoralisme : « Quelques réflexions autour de l'installation hors cadre familial et l'accès au foncier en système extensif et pastoral »
Paul LAPEYRONIE, AuteurLe mouvement Terre de Liens s'est construit autour de la volonté de développer une agriculture paysanne et nourricière et de la problématique de l'accès au foncier pour les porteurs de projets agricoles. Après une présentation de l'association et de ses outils de finance solidaire, l'installation en système pastoral est plus spécifiquement abordée. Le pastoralisme, avec un certain nombre d'éleveurs vieillissants, doit faire face à un besoin de renouvellement de générations important. Or, pour permettre les installations nécessaires à la pérennité de cette activité, il faut trouver des terres. Les parcours, peu productifs, sont généralement moins chers, mais une surface relativement importante peut être nécessaire. Pour faciliter les échanges entre propriétaires et éleveurs, ceux-ci s'organisent : en association foncière pastorale pour les premiers, et en groupement pastoral pour les seconds. Un exemple d'installation, réalisée notamment grâce à l'intervention de Terre de Liens, est présenté.
La parole des paysans
En 60 ans, le monde paysan a connu une vraie révolution. La retracer est essentiel pour comprendre la Bretagne d'aujourd'hui. Paul Goupil, journaliste, puis rédacteur en chef adjoint à Ouest-France, est allé à la rencontre de ceux qui l'ont vécue... A travers quinze tableaux sensibles, trois générations de paysans, et ceux qui les côtoient - responsables économiques, enseignants agricoles, chercheurs, militants écologistes - expriment plus de diversité qu'on ne l'entend souvent... Outre la passion de leur travail, au fil des confidences, on devine la pression administrative trop pesante, le poids des difficultés financières, celui de la solitude, la lassitude parfois. Ces parlers vrais retranscrits dans l'ouvrage, et illustrés par les photographies de Vincent Michel, invitent à un débat, entre Bretons, sur l'avenir d'un "modèle" à la recherche d'un nouveau souffle.
Portfolio : Lauréats Concours de l'Agence Bio
BIOFIL, AuteurCe portfolio présente les lauréats du concours photos « Les terroirs bio des régions de France », organisé par l'Agence Bio, en 2013 (2ème édition). Le premier prix a été décerné à « Terre Précieuse » de Rose-Marie Loisy, éleveuse de vaches laitières qui fait de la transformation fromagère sur son exploitation de la Nièvre. Le deuxième prix et le prix spécial du public récompensent des viticulteurs : Mara Klein avec « Raisin d'être » et Guillaume Bodin avec « La vigne bio au fil des saisons ».
Le portrait du mois : Christelle Guérin : "Le respect de l'environnement est la première motivation"
Virginie JOURDAN, AuteurA 35 ans, Christelle Guérin s'est installée en élevage bio de brebis viande, ferme pédagogique et chambre d'hôte, à Vannes (Morbihan). A l'origine, se situe son envie de devenir agricultrice, ainsi que la volonté du Conservatoire du littoral et de la ville de Vannes (Basse-Bretagne) d'installer une personne sur une ferme côtière... Dans un entretien, sont évoqués plusieurs aspects de son parcours : choix d'un travail dans l'agriculture ; motivation pour un projet en agriculture biologique ; type d'accompagnement pendant son installation ; conseils pour un porteur de projet ; intégration sur son territoire.
Le portrait du mois : Christine Bannier, productrice de plants : "Ici, les enfants ont le droit de mettre les mains dans la terre"
Virginie JOURDAN, AuteurA 55 ans, Christine Bannier est productrice de plants bio et, depuis la création des jardins de Rocambole, en 1988, la ferme maraîchère de corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) conduite par Luc Bienvenu, son compagnon, n'a cessé d'évoluer. En 2002, le GAEC sur lequel L. Bienvenu travaille, avec 1 associé et 2 salariés, cesse d'exister. En 2003, C. Bannier abandonne son métier d'institutrice pour s'installer sur la ferme. Elle y devient salariée par le biais de la constitution d'une SARL. Outre l'atelier maraîchage biologique, C. Bannier développe l'accueil pédagogique et la transmission des savoirs. Ainsi, naissent les jardins familiaux. Une quinzaine de parcelles sont aménagées sur 1 000 m² derrière la maison d'habitation : un vingtaine de familles louent leur parcelle et cultivent panais, carottes, petits fruits et pommes de terre sur 1 hectare. En outre, chaque année, une quarantaine de classes viennent découvrir les jardins où se mêlent créations artistiques et végétaux. L. Bienvenu a cessé d'être agriculteur en 2009 mais, bien que réduite, l'activité agricole se poursuit sur la ferme