Détail de l'indexation
ER DRU : Ecologie et Ruralité Développement Rural |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation ER DRU (1038)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Terres d'accueil : S'installer en agriculture, c'est possible en Haute-Vienne
Emmanuelle MAYER, Auteur ; Hélène RICHARD, AuteurLa Chambre d'agriculture de la Haute-Vienne s'est associée avec le Pôle local d'accueil du Pays d'ouest Limousin pour mettre en place des actions destinées à favoriser des installations d'agriculteurs ou d'éleveurs, sur tous types de projets. Pour ce faire, les partenaires sollicitent les exploitants de plus de 55 ans, via le Répertoire départ installation, afin de diagnostiquer leur ferme et de les encourager à élaborer un projet de cession. Le Pôle local d'accueil, parallèlement, aide les porteurs de projets agricoles sur les aspects connexes de leur installation et peut leur proposer des dispositifs d'aides spécifiques. Deux témoignages de personnes illustrent cette dynamique : celui d'Agnès et Jérôme Péducasse, qui ont lancé une activité de massage bien-être et de maraîchage bio ; celui de Chloé, Élie et Arthur, qui démarrent, sous la forme d'un GAEC, une production biologique et diversifiée.
Terres agricoles périurbaines : Une gouvernance foncière en construction
Nathalie BERTRAND, Auteur ; Christine MARGETIC, Auteur ; Vincent BRIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2013Les terres agricoles sont consommées par l'urbanisation, trop consommées... Il est même question de gaspillage. La préservation des terres agricoles périurbaines (mais aussi leur mise en valeur) est devenue un objectif majeur et partagé - élevé au rang de nouvelle norme -, relayé par un cadre législatif national, impliquant à la fois le droit rural, le droit de l'urbanisme et aujourd'hui le droit l'environnement. Un double constat est fait cependant. Les outils et les dispositifs pour la maîtrise foncière s'accumulent ; mais au-delà de la prise de conscience, la difficulté à endiguer le phénomène persiste. Issu d'une recherche pluridisciplinaire sur les dispositifs de gouvernance foncière des espaces agricoles et naturels périurbains menée dans le cadre du programme "Pour et sur le développement régional" III sur onze SCoT rhônalpins (schémas de cohérence territoriale), ce livre illustre l'évolution des enjeux fonciers : un dépassement des approches sectorielles, une diversité des modes d'action, un élargissement des formes de régulation et de coordination entre acteurs. Il s'adresse prioritairement aux chercheurs et aux décideurs (aménageurs, développeurs, collectivités locales...), en leur apportant des éléments d'analyse sur les transformations en cours en matière d'action publique foncière pour la préservation des terres agricoles et périurbaines.
Une vallée bio dans la Drôme
Elsa EBRARD, Auteur2 200 km2, quatre communautés de communes, 102 communes et environ 54 000 habitants : c'est le territoire de Biovallée, dans la Drôme. De quoi s'agit-il ? Au départ (fin des années 80), de la volonté de réhabiliter la rivière Drôme, polluée, asséchée, sur 90% de son cours. 20 ans plus tard, 90% du linéaire de la rivière est redevenu baignable, les poissons remontent, la biodiversité gagne du terrain et ce bassin reçoit le 1er prix mondial pour la gestion de l'eau (le Riverprize attribué par l'Australie). Tout le monde s'y est mis, et notamment le district d'aménagement du val de Drôme, qui deviendra ensuite la communauté de communes du val de Drôme (CCVD). Les schémas d'aménagement de gestion des eaux, créés en 1992, choisissent cet endroit pour leur opération pilote, la commission locale de l'eau, avec les élus, est créée en 1994. Forts de leurs premiers succès, les acteurs locaux décident d'élargir leur champ d'intervention : après l'eau, ils s'attaquent à la propreté de l'air, des sols et à la sauvegarde de la biodiversité... et déposent, en 1992, la marque Biovallée®. La région Rhône-Alpes retient ce projet et octroie, en 2009, une aide de dix millions d'euros sur cinq ans. Objectif : cultiver davantage de produits bio, réduire les déchets, devenir un territoire à énergie positive... Chaque acteur économique peut devenir membre de Biovallée® en respectant progressivement un cahier des charges de 55 mesures valant au total 100 points, avec obligation la première année d'atteindre 30 points ; 45 la seconde, et 60 la troisième... Exemples de mesures : souscrire un abonnement électrique utilisant des sources renouvelables ; pratiquer le covoiturage ou les transports en commun pour le trajet domicile-travail ; adopter une gouvernance participative... Grâce à cet élan collectif, la Drôme est devenue le premier département de France en bio (13,33% de la SAU, contre 3,5% en moyenne nationale, et 27% d'agriculteurs bio dans Biovallée®, contre 4,5% au niveau national). Des coopératives (vin, céréales) passent progressivement à la bio, deux pépinières de formation à la bio ont été mises en place, la restauration collective passe aussi à la bio..., et les artisans locaux se regroupent et développent l'écoconstruction...
Vente directe : Lancez-vous !
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurCet article prend la forme d'un mémento, réalisé par la Chambre régionale d'agriculture des Pays-de-la-Loire, la FRCIVAM et la Coordination agrobiologique des Pays-de-la-Loire, et destiné aux agriculteurs qui souhaitent se lancer dans une activité de vente directe. Ce type de projet n'est en effet pas anodin et peut comprendre trois métiers bien distincts : la production, la transformation et la commercialisation. Ainsi, il nécessite diverses démarches, de la construction des objectifs du projet à sa concrétisation. Des objectifs bien définis et une analyse précise de la situation actuelle sont des préalables nécessaires. Ensuite, il est important de connaître l'ensemble des démarches à entreprendre. Rappelées dans ce mémento, elles concernent les statuts juridique, social et fiscal, la stratégie de commercialisation et les réglementations en vigueur, la signalétique des produits et éventuellement d'une structure de vente à la ferme, et la réglementation sanitaire. Pour accompagner les porteurs de projet, des formations, longues ou courtes, existent.
Village à vivre : Ungersheim (Alsace) : Effervescence au pays de la potasse
Virginie VANDAMME, AuteurLe maire d'Ungersheim, Jean-Claude Mensch, dans le bassin potassique alsacien, a inscrit, en 2011, sa commune dans le réseau des « Territoires en transition ». La commune s'est engagée dans vingt-et-une actions, destinées à relever le défi de sortir du tout-pétrole au XXIème siècle. Après des actions comme la réduction des coûts d'éclairage public, aujourd'hui, toute l'attention est portée sur l'utilisation du foncier. La municipalité a notamment racheté, pour 44 000 , un bail à un agriculteur qui gardait 8 hectares en jachère, et les a confiés aux Jardins du Trèfle Rouge, association du réseau Cocagne. Une cuisine collective est en construction. L'action sera portée par une SCIC (Société coopérative d'intérêt collectif), installée sur la zone de maraîchage, où sera également construite une micro-malterie. Les vingt-et-une actions se déclinent aussi sous diverses formes : un cheval de trait achemine l'eau nécessaire à l'arrosage dans la commune La commune a élaboré un atlas communal de la biodiversité, a monté un salon du commerce équitable, et s'équipe en vêtements de travail en coton bio.
L'achat local : pourquoi et comment?
Sarah LEPAGE, AuteurLes impacts de l'achat local sont multiples. Au Québec, une hausse des ventes de 1 % dans l'industrie alimentaire génère 1800 emplois directs ou indirects. L'achat local a également un effet sur l'environnement. Les fruits et légumes consommés au Québec parcourent en moyenne entre 3500 et 5000 km. Des familles sensibilisées peuvent réussir à diminuer leurs « kilomètres alimentaires » à des valeurs entre 1000 et 2000 km. L'achat local favorise souvent la fraîcheur des produits, tout en encourageant les producteurs à proximité. Il existe plusieurs façons de consommer « local » comme les marchés publics, les kiosques à la ferme, l'autocueillette, l'agrotourisme et les évènements estivaux. La théorie de l'achat local est bien connue, mais c'est au consommateur à faire la différence et à profiter des différentes options qui s'offre à lui pour consommer local.
Des agriculteurs bio diplômés, jeunes et tournés vers les circuits courts : Recensement agricole 2010 : Exploitations agricoles en production bio
Thuriane MAHÉ, Auteur ; Jérôme LERBOURG, AuteurL'article dresse un état des lieux statistique de l'agriculture biologique en France (18 000 exploitations bio certifiées pour la campagne 2010). Les régions dont la part des exploitations agricoles est la plus importante sont la Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Corse et le Languedoc-Roussillon ; les DOM ont encore une part faible d'exploitations bio. Les prairies sont majoritaires dans la SAU bio (surface agricole utile nationale en bio). Il existe de forts écarts entre productions (la superficie moyenne des exploitations bio est de 53 ha : surface moyenne en vigne (14 ha), en élevages bovins (97 ha), en élevages ovins (66 ha)). La part de cheptel d'ovins et caprins bio est de 2,8 %. Il existe une bonne représentation en bio pour le maraîchage, l'horticulture et les cultures fruitières quelle que soit la taille des exploitations. Les exploitations bio sont surtout de taille moyenne (43 %) et pratiquent plus de diversification en circuits courts (3 exploitations sur 10 pratiquent une activité de diversification, 10 000 exploitations bio ont fait le choix de la vente directe). Les exploitants bio sont plus jeunes et plus formés. Les exploitations bio génèrent plus d'emplois et les exploitations pratiquant la diversification génèrent plus d'UTA (Unité de travail annuel) par exploitation qu'en conventionnel. Les exploitations bio relèvent en général moins d'un statut juridique individuel que les conventionnelles (respectivement 63 % et 71 %). Deux points sont faits sur la plus faible adoption d'assurance multirisque climatique en bio et sur les intentions de conversion au bio.
L'agriculture biologique à la rencontre des familles populaires
Hélène BUSTOS, Auteur ; Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurCertes, l'achat de produits bio s'est démocratisé. Il demeure néanmoins essentiellement une pratique de classes moyenne et aisée. C'est en partant de ce constat que le GABLIM (dont la liquidation judiciaire vient par ailleurs d'être prononcée) s'est investi dans un projet de rapprochement entre les fermes bio et les quartiers populaires de Limoges. L'animatrice du GABLIM a commencé à visiter ces quartiers, parler du projet, puis inviter des femmes, essentiellement maghrébines, à visiter des fermes bio. Laine (pour une exploitation en brebis) et alimentation ont été des sujets très débattus. Puis, les maris sont venus choisir des moutons pour l'Aïd. Enfin, lors de la foire bio régionale, qui se tient non loin de ces quartiers, les femmes avaient un stand réservé pour la fabrication de pâtisseries orientales. Du coup, les écoles élémentaires, des animateurs de rue ont également organisé des ateliers. Ces premiers pas sont encourageants pour rapprocher ville et campagne, populations « pauvres » et fermes bio.
L'agriculture grignotée par la ville
Manuel DOMERGUE, AuteurActuellement, le nombre d'agriculteurs est en baisse en France. Or, leur travail est indispensable pour l'ensemble de la société et il faudrait même qu'ils soient plus nombreux pour permettre le développement de pratiques agricoles moins intensives et plus respectueuses de l'environnement. Malgré le nombre de candidats à l'installation (15 000/an en France), le manque de terres agricoles disponibles est un frein majeur dans ce contexte. Entre 1960 et 2010, la superficie agricole a baissé de 20 %, et le rythme d'artificialisation des terres concerne l'équivalent d'un département tous les 6 ou 7 ans. Dans cet article, l'auteur tente de comprendre les mécanismes en jeu, comme le fait que la surface occupée par personne à augmenté de 43 % entre 1978 et 2006, la multiplication des maisons secondaires ou encore la moindre densité des zones habitées. Autre problématique pour les candidats à l'installation agricole : les terres étant de plus en plus rares, elles sont également de plus en plus chères, avec une augmentation des prix des prés et terres libres de 65 % entre 1997 et 2010.
Bernard Gaborit, des produits laitiers uniques !
ORGANIC PRO, AuteurEn proportion de leurs poids, les Jersiaises ont une production de lait remarquablement supérieure à celle des vaches Holstein. En outre, ce lait est mondialement reconnu pour sa valeur nutritionnelle très intéressante. Bernard Gaborit, agriculteur bio qui a débuté, en 1979, avec 20 vaches jersiaises, a construit sa ferme en Pays de Loire et a commencé, dans les années 80, avec succès, la production artisanale de produits laitiers bio. La demande a augmenté et, aujourd'hui, d'autres agriculteurs bio travaillent avec lui. Bernard Gaborit a la conviction que l'agriculture biologique signifie bien plus que suivre le Cahier des Charges Européen. L'article revient sur : le soin que l'agriculteur porte à ses animaux (les vaches sont en pâturage pendant 9 mois de l'année...) ; l'élargissement de sa gamme, au-delà de la production de lait, de crème fraîche et de beurre cru, avec des yaourts, fromages blancs et du riz au lait et l'investissement dans une laiterie artisanale ; la préparation à l'ancienne des produits laitiers de Bernard Gaborit ; le travail avec des éleveurs partenaires qui suivent la même approche et philosophie, ainsi qu'avec des éleveurs de chèvres (Saanen et Alpine Chamoisée) et de brebis (de race Lacaune) ; les fromages artisanaux conçus par Marie Gaborit (la fille de l'agriculteur a suivi une formation au métier de fromagère dans le Jura (ENIL) et, en 2005, s'est lancée dans la fabrication de fromages).
Bernard et Valérie Convié : Comment valoriser le lait des vaches et l'appétit des brebis ?
Dominique PARIZEL, Auteur ; Sophie MAERCKX, AuteurDans cet article, Bernard Convié raconte son parcours. Après une formation en agronomie, il a participé avec sa femme Valérie à la mise en place de la coopérative foncière de la Ferme du Hayon avant de s'installer à Jambjoûle (Belgique). Éleveurs de vaches laitières et de brebis biologiques en Belgique, ils transforment le lait en fromages et autres produits laitiers vendus à la ferme ou dans des groupements d'achats. Par ailleurs, leur rôle d'éleveurs au niveau local concerne également l'entretien des Réserves naturelles grâce à leur troupeau ovin.
Bio-portrait : Ferme de l'Eole Vert : Bienvenue chez Lait-Co-Pain
Pascaline PAVARD, AuteurMélie, Morgan, Carole, Yann, Sébastien et Gwenaëlle sont arrivés en 2007 à Labécède-Lauragais, dans l'Aude, où ils ont créé l'EARL (Exploitation agricole à responsabilité limitée) Lait-Co-Pain. Des paysans ont loué, aux six compagnons, 63 ha de terre et ont réhabilité les habitations. Le groupe s'est occupé de toute la rénovation et de la mise en place des bâtiments et des outils agricoles. La ferme de l'Eole Vert dispose en plus de 20 ha pour les foins. L'ADEAR (Association de Développement de l'Emploi Agricole et Rural) 11 a fourni un accompagnement administratif et technique. Ce projet collectif en polyculture-élevage est sous mention Nature et Progrès. Actuellement, Lait-Co-Pain produit : pain, fromages et produits laitiers, légumes (diversifiés et de conservation), viandes. Ce qui n'est pas autoconsommé est vendu à la ferme, sur les marchés, en restauration scolaire ou via une AMAP. Depuis 2009, un accueil social existe également sur la ferme. L'article évoque le fonctionnement du groupe au quotidien, son travail sur la gestion des conflits. Il présente, par ailleurs, l'activité de chacun.
Des boulangers hors cadre en Pays de Caux
Christophe TREHET, AuteurL'article décrit l'installation récente de deux jeunes boulangers qui produisent du pain au levain bio dans un vieux moulin de Seine-Maritime. Pour ces jeunes boulangers, la « tradition française » en boulangerie est en train de s'industrialiser avec des pains classiques fabriqués avec un seul type de levure. Ils opposent à cette vision un levain caractérisé par une multitude de microorganismes, qui confèrent au pain un goût riche et prononcé, une meilleure qualité nutritionnelle et une conservation plus longue. Pour l'heure, ils peinent encore à dégager un salaire décent, dans un département où la bio est encore confidentielle. Cependant, les marchés et autres AMAP devraient y remédier.
Campagnes : résister au grignotage
Sandrine BOUCHER, AuteurAujourd'hui, en France, 35 % des exploitations agricoles sont en zone périurbaine, 9 % en zone urbaine (chiffres Agreste). Des agriculteurs, travaillant en maraîchage, grandes cultures et fourrage, implantés en périphérie de villes comme Lyon, Feyzin, Chassieu (Rhône), témoignent de l'impact de la proximité des villes sur leur activité. Christian Bardin, vice-président du Grand Parc, un espace naturel de détente et de baignade (Lyon), qui compte 17 exploitations agricoles dont deux en conversion bio, souligne l'évolution particulière de l'agriculture. Chaque jour, 35 hectares de terres agricoles sont urbanisés, ce qui représente, pour Serge Bonnefoy, responsable du réseau Terres en villes, créé en 2000, quatre fois plus d'espace consommé par la France que par l'Allemagne (à population égale). Alors que des paysans n'arrivent ni à acheter, ni à louer, des vergers et des prés sont abandonnés, et des terres agricoles sont vendues en terrain constructible. Outre les documents d'urbanisme (SCOT, PLU), des dispositifs existent qui permettent aux collectivités de pérenniser les terres cultivables : zones agricoles protégées (ZAP), créées en 1999, périmètres naturels et agricoles périurbains (Penap), depuis 2005. Bernard Giraudy, ancien maire de Vernouillet (Yvelines), a été à l'initiative de l'une des rares ZAP de France. L'agglomération lyonnaise a opté pour le Penap (comme le précise Véronique Hartmann, chargée de mission au Grand Lyon). Par ailleurs, des projets de soutien ou de réinstallation, pour la préservation des terres agricoles émergent : soutien aux circuits courts et développement du pâturage dans un marais (Besançon) Un encart est réservé à la relocalisation de l'agriculture au plus proche des villes (éléments de réponses avec Bernard Pecqueur, géographe, spécialiste du développement local et professeur à l'université Joseph Fourier (Grenoble)).
La ceinture d'Avignon restera-t-elle verte ?
Geoffroy RAOUT, AuteurPascal Filippozi est installé en maraîchage biologique sous mention Nature & Progrès dans la ceinture verte d'Avignon. Il a mutualisé son activité avec Patrice Hilier, également maraîcher Bien que sortie du système AMAP, l'activité des deux hommes s'appuie sur un groupe de consommateurs engagés annuellement dans l'achat de paniers. La fertilisation se fait uniquement par apport de fumier de vache et de cheval composté. Des préparations d'ortie, de consoude, de prêle sont utilisées en prévention... Au bout de 3 ans, les consommateurs poussent à la remise en état des serres. L'agriculture biologique est pour Pascal un choix philosophique et politique. Mais la ceinture verte reste mal connue des Avignonnais et le projet de rocade risque d'anéantir des terres alluvionnaires riches et fertiles où une vingtaine de maraîchers et d'arboriculteurs sont actuellement installés... L'article reprend le point de vue de Pascal sur l'urbanisation d'Avignon et les interrogations qu'elle suscite et témoigne sur la façon dont celui-ci doit envisager son avenir Les premières expropriations sont prévues pour mars 2013 et le début des travaux pour 2015. Le collectif Ma ceinture Verte demande notamment un moratoire sur le projet de liaison Est-Ouest, baptisé LEO (conçu pour relier les autoroutes A7 et A9 en contournant Avignon par le Sud).