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ER ENE : Ecologie et Ruralité Energie |
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Entraid Hors-série : Guide pratique énergie : Quelle énergie produire sur mon exploitation ?
Ronan LOMBARD, Auteur ; Sabine HUET, Auteur ; Hélène SAVEUSE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro Hors-série de la revue « Entraid » est dédié à la production d'énergie sur les exploitations agricoles. Il aborde cette thématique à travers langle « Quelle est l'énergie la plus adaptée à produire sur mon exploitation ? ». Afin de répondre à cette question, la première partie de ce Hors-série est consacrée à cinq moyens de produire de lénergie : les panneaux photovoltaïques sur les bâtiments, lagrivoltaïsme (panneaux au sol), la méthanisation via un système dinjection, la méthanisation en cogénération et le bois. Ces cinq modes de production dénergie font, chacun, lobjet dune fiche qui détaille, pour un nouveau projet, la faisabilité, lintégration dans le système de production et dans le territoire, la rentabilité, le besoin en main duvre, ainsi que les risques (techniques et économiques). Des témoignages de conseillers et d''agriculteurs viennent étayer ces informations. Une deuxième partie présente un « Tour de France des initiatives » en lien avec la production dénergie. Elle aborde, entre autres : le succès de la journée régionale méthanisation en Nouvelle-Aquitaine ; lexemple de la Cuma Luzerne, dans lAin, qui a mis en place une unité de séchage en grange fonctionnant à lénergie solaire, à la méthanisation et au bois ; une démonstration de robot nettoyeur de panneaux photovoltaïques dans la Nièvre ; une nouvelle unité de méthanisation collective en Seine-Maritime, qui sappuiera sur une Cuma pour avoir du matériel adapté. La dernière partie apporte des perspectives sur : le biogaz, en présentant ses impacts sur le système de production ; les crédits carbone, comme une nouvelle source de revenus pour les agriculteurs ; la distribution de gaz et délectricité, avec de nouvelles possibilités daccès aux réseaux ; la méthanisation, avec la possibilité de souscrire à une assurance pour couvrir le risque dexplosion ; lagrivoltaïsme et son empreinte au sol, est-ce réellement compatible avec le maintien dune activité agricole ?
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Livre blanc : Quelle méthanisation soutenable pour le réseau des agriculteur.rice.s bio dIlle-et-Vilaine ?
Sonia FRETAY, Auteur ; Laura TOULET, Auteur ; AGROBIO 35, Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ CEDEX (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : AGROBIO 35 | 2022La Commission Énergie et Climat dAgrobio 35 sest entourée de plusieurs experts afin de se positionner et détablir des propositions pour que les projets de méthanisation agricole soient soutenables et quils nentrainent pas de dérives. Après plus dun an de travail, une vidéo, une note de positionnement et un livre blanc présentent les réflexions et les conclusions de cette Commission. Le livre blanc commence par apporter des éléments permettant de mieux comprendre les enjeux liés à la méthanisation : historique, grands principes de fonctionnement, bilan environnemental et social (impacts climatiques, sur la qualité de lair, agronomiques ). Il effectue également un point sur le contexte en Ille-et-Vilaine en apportant des chiffres sur le développement de la filière méthanisation sur ce territoire, ainsi que des observations et des ressentis partagés par des acteurs de terrain. Ce livre blanc réalise ensuite un bilan sur les intérêts et les limites de la méthanisation, avant de présenter un « Cahier des charges de la méthanisation vertueuse pour le groupement des agriculteurs bio dIlle-et-Vilaine ».
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Maintenir et valoriser le bocage grâce au bois déchiqueté
Tanguy RELAVE, AuteurDepuis bientôt 30 ans, la CUMA de Cepvil (Cuma d'Etude, de Promotion et de Valorisation des Initiatives Locales), en Mayenne (53), utilise du bois déchiqueté. Cette solution permet de valoriser, après déchiquetage, le bois issu de la taille des haies, en l'utilisant ensuite pour alimenter des chaudières à plaquettes ou pour la litière des animaux. 2006 a marqué un véritable tournant pour la CUMA de Cepvil : d'abord, l'achat d'une déchiqueteuse à grappin a rendu le travail beaucoup moins pénible qu'avec la machine précédente ; ensuite, c'est à cette époque que l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) a donné des subventions pour les chaudières à plaquettes. Les années suivantes, les installations de chaudières à plaquettes collectives et de chaudières individuelles sur les fermes ont connu un essor. En parallèle, les plaquettes de bois, utilisées en litière par certains agriculteurs depuis le début de la CUMA, ont un coût stable depuis 10 ans (15 /T, hors transport).
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Un méthaniseur en cohérence avec son territoire
Nathalie TIERS, AuteurEn Ille-et-Vilaine, une unité de méthanisation a vu le jour à l'initiative de la coopérative des Fermiers de Janzé, qui produit, avec ses 170 éleveurs adhérents, des volailles Label Rouge et bio. Le projet, porté par la SAS Enerfées, a pu avancer grâce à la concertation avec la communauté de communes Roche aux fées Communauté qui portait déjà une stratégie de transition énergétique. L'objectif est de construire ensemble un véritable projet de territoire qui permettra de fournir du biométhane au réseau domestique local. Pour contrecarrer les a priori parfois négatifs sur la méthanisation, le projet a pris plusieurs orientations phares : - le maïs (culture fourragère) est interdit dans le méthaniseur ; - les cultures intermédiaires à vocation énergétique dédiées doivent être cultivées sans engrais chimiques ni produits phytosanitaires ; - le biogaz produit permettra également de faire rouler les véhicules de la coopérative Fermiers de Janzé. À noter que la société Triballat qui devait initialement apporter au méthaniseur ses boues de station d'épuration s'est finalement retirée, le digestat produit avec ces boues ne pouvant pas être épandu chez les éleveurs bio.
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Valoriser localement les biodéchets urbains
INRAE, AuteurLe projet DECISIVE, coordonné par Inrae, s'est intéressé à la faisabilité de la mise en uvre d'une unité de micro-méthanisation en milieu urbain, afin de valoriser les biodéchets produits localement par divers services de restauration, mais aussi de produire du biogaz et de l'électricité. Un site pilote a été installé à Ecully, près de Lyon, au centre de formation et de promotion horticole, dont les bâtiments de la ferme urbaine devaient être alimentés par l'électricité produite par le micro-méthaniseur. Perturbé par la crise sanitaire liée à la Covid-19, avec des collectes de biodéchets ralenties, le projet a toutefois pu faire ses preuves. L'efficience du tri des biodéchets utilisables à la source, par la population, est un facteur clé de réussite.
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Dossier : La méthanisation
Sabine BOURGOIS, Auteur ; Théo MAUNOURY, Auteur ; Aurélie RINGARD, Auteur ; ET AL., AuteurIl existe différents types de méthanisation : méthanisation par voie sèche ou par voie liquide, individuelle ou collective, autonome (en matière dapports) ou reposant sur des apports extérieurs, en cogénération et/ou avec une utilisation du biogaz En France, depuis quelques années, les projets de méthanisation se multiplient. Ces installations, qui permettent de produire de lénergie renouvelable, alimentent les débats et ne conviennent pas à tout le monde. Ce dossier balaye une diversité détudes et de retours dexpériences, afin que chacun puisse se faire une idée sur la méthanisation. Il rassemble des témoignages dagriculteurs qui ont installé divers systèmes de méthanisation. Il retrace également le développement de la méthanisation en France, de 1970 à nos jours. Il apporte aussi le point de vue de lun des principaux acteurs de ce secteur, GRDF, à travers linterview de Vincent Jean-Baptiste, Responsable des Affaires Agricoles, direction biométhane. Par ailleurs, ce dossier aborde les impacts des digestats de méthanisation sur la qualité biologique des sols agricoles et appuie sur la nécessité de générer de nouvelles données à ce sujet. Il évoque également les enjeux sociétaux de la méthanisation dans les territoires et étudie le cas dun méthaniseur industriel qui pose localement question.
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Dossier : Tout à gagner avec lagrivoltaïque
Bérenger MOREL, AuteurCe dossier est consacré à lagrivoltaïsme en élevage ovin. Il a été réalisé à partir de louvrage « Lagrivoltaïsme appliqué à lélevage des ruminants », édité par lInstitut de lÉlevage (Idele) en 2021. La combinaison dune activité agricole avec une activité de production énergétique a, en effet, le vent en poupe. Il faut, toutefois, veiller à mettre en place un partenariat gagnant-gagnant pour lagriculteur et les gestionnaires des centrales solaires. La Fédération nationale ovine a établi une charte défendant des projets agri-solaires vertueux, et lIdele a publié un guide à destination des éleveurs et des gestionnaires des centrales afin de poser un socle commun aux projets agrovoltaïques. Il est également nécessaire de rappeler que les centrales photovoltaïques ne sont pas initialement prévues pour accueillir de lélevage. Quelques aménagements et équipements sont nécessaires pour y faire pâturer un troupeau ovin (clôtures, contention, point dabreuvement ). Enfin, le couvert végétal doit être réfléchi par léleveur, afin qu'il reste la principale source dalimentation du troupeau.
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Lessentiel sur : Le rapport dinformation : « Méthanisations : Au-delà des controverses, quelles perspectives ? »
Pierre CUYPERS, Auteur ; Daniel SALMON, Auteur | PARIS CEDEX 06 (15 Rue de Vaugirard, 75 291, FRANCE) : SÉNAT | 2021La mission dinformation sur « La méthanisation dans le mix énergétique : enjeux et impacts » a été créée en mars 2021. Depuis, les rapporteurs de cette mission ont entendu 106 acteurs lors de cinq réunions plénières, vingt-huit auditions et trois déplacements sur le terrain. Lobjectif était de recueillir le point de vue de lensemble des parties prenantes. Au terme de ces travaux, la mission a formulé 61 propositions pour favoriser lémergence dun « modèle français » de la méthanisation. Ces propositions sont détaillées dans un rapport dinformation public de 225 pages (https://www.senat.fr/rap/r20-872/r20-8721.pdf). Ce document présente une synthèse de ce rapport. Il explique que, même si la méthanisation est utile à nos transitions et à notre souveraineté énergétique, son cadre de soutien reste ambigu. De plus, le « modèle français » peine à saffirmer. La méthanisation fait également lobjet de nombreux débats car elle génère aussi bien des externalités positives (décarbonisation de lénergie, renfort pour la souveraineté et lindépendance énergétique, levier de la transition agroécologique ), que des externalités négatives (risques environnementaux, risques daccaparement de la SAU, possibles impacts négatifs des digestats sur les sols ). Enfin, ce document liste, dans un tableau, les principales pistes pour favoriser lémergence dun « modèle français » de la méthanisation, autour de cinq axes : 1 - Clarifier les politiques publiques ; 2 - Structurer la filière pour améliorer les pratiques ; 3 - Territorialiser les projets ; 4 - Améliorer les pratiques pour renforcer leurs externalités positives ; 5 - Prévenir les risques.
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« Je sèche 64 bottes par jour avec la méthanisation »
Michel PORTIER, AuteurLe Gaec des Deux Vallées est une exploitation laitière biologique basée dans le Finistère. Depuis 2018, les associés du Gaec valorisent la chaleur issue de leur unité de méthanisation grâce à un séchoir capable daccueillir 32 balles de foin carrées (dimension 120 x 90 x 220 cm). Les bottes sont ainsi ventilées pendant huit à dix heures et passent de 60 à 85 % de matière sèche. Comme il faut environ une heure pour vider et remplir le séchoir, les éleveurs sarrangent pour réaliser deux cycles par jour. Entre 800 et 900 balles de foin sont séchées de la sorte, chaque année. Le séchoir est mis en route fin-mai ou début juin. Il sèche trois coupes sur cinq (les première et dernière coupes sont conservées en enrubannage ou en ensilage). Le reste du temps, un séchoir à plat prend le relai pour sécher du grain ou des plaquettes de bois. Les éleveurs insistent sur le fait que la réussite du séchage passe avant tout par un chantier de récolte adapté. Par ailleurs, il leur a fallu quasiment une saison pour prendre leurs marques et bien maîtriser l'outil.
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Méthanisation : maximiser les bénéfices environnementaux
Christophe LESCHIERA, AuteurEn mars 2021, une conférence, organisée lors du salon Bio360Week, a porté sur les bénéfices environnementaux rendus par la méthanisation agricole, ainsi que sur lévaluation de ces bénéfices. Cette conférence a ainsi confronté les avis de différents experts. Selon Cécile Fredericq, la question nest pas simple car la filière méthanisation est complexe : elle se situe au carrefour des mondes de lénergie, de lagriculture et des déchets. Selon Sylvain Frédéric, la méthanisation peut permettre de réduire les gaz à effet de serre à plusieurs niveaux : en substituant des énergies fossiles par du biométhane, en remplaçant les engrais azotés par le digestat, etc. Armelle Damiano précise quen ce qui concerne la qualité de leau (risque de lixiviation des digestats), il nexiste pas de consensus scientifique. Les experts sont toutefois daccord pour dire que le respect de bonnes pratiques dépandage minimise les risques de lixiviation. Romain Girault met en garde contre les fuites dazote au sein de la filière, notamment lors du stockage des digestats. Cette conférence sest conclue sur le fait que les externalités liées à la méthanisation sont nombreuses et, globalement, plutôt positives.
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Agronomie et méthanisation
Philippe PRÉVOST, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Héloïse BOURREAU, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, la méthanisation est en pleine expansion. Elle permet de recycler des coproduits et des déchets urbains, tout en réduisant la dépendance aux fertilisants dorigine fossile. Il existe néanmoins des controverses liées à la valorisation des digestats et à la modification (potentielle) des assolements et des systèmes de production à léchelle dun territoire. Ceci interroge sur le risque dévolution de cette pratique (qui a été développée pour valoriser des déchets agricoles et accompagner la transition agroécologique) vers une industrie où lagriculture ne serait plus que pourvoyeuse de matières premières. Afin de faire un point sur létat de développement de la filière et sur les données scientifiques disponibles concernant les impacts agronomiques de la méthanisation, lAssociation Française dAgronomie (Afa) a consacré un numéro de sa revue à ce sujet. Ce numéro contient notamment plusieurs retours dexpériences qui permettent davoir différents points de vue sur les évolutions en cours. Néanmoins, comme le sujet de la méthanisation est loin dêtre épuisé, il est nécessaire d'assurer une veille active. Celle-ci doit contribuer à éclairer le débat et à identifier les conditions de gouvernance, ainsi que les leviers techniques et organisationnels qui permettent dexploiter pleinement le développement de la méthanisation, tout en accompagnant la transition énergétique et agroécologique, et en prévenant les risques de dérive identifiés.
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Une diversification assumée
Pierre-Joseph DELORME, AuteurEn Haute-Loire, quatre GAEC ont créé ensemble la SARL Agri Briva Métha pour construire une unité de méthanisation, à Saint-Laurent-de-Chabreuges (investissement de 3,5 millions deuros). Les onze associés ont fait le choix de linjection directe. Le méthaniseur alimente ainsi la ville de Brioude : il couvre 10 % de la consommation de gaz de cette ville. De la première évocation du projet à la production de méthane, dix années se sont écoulées. Entre les aspects législatifs, le dimensionnement du projet, la partie administrative, le choix de lassurance et les recherches pour trouver les bons interlocuteurs, le projet a été assez complexe à mettre en uvre. Lobjectif des associés est de fonctionner en autonomie, sans intrants extérieurs. Le méthaniseur est actuellement alimenté par 10 900 t/an de matières organiques produites uniquement sur les quatre fermes, avec 60 % deffluents délevage et 40 % de Cultures Intermédiaires à Valorisation Énergétique (CIVE). Quotidiennement, lunité de méthanisation produit 79 m3/h de gaz, qui sont ensuite filtrés pour obtenir du méthane pur à 97 % (production de 675 450 Nm3/an).
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Dossier : A chacun sa méthanisation : De l'énergie et de l'engrais
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurPour atteindre les 32 % d'énergies renouvelables fixés pour la France en 2030, plusieurs alternatives existent. La méthanisation en est une et elle se développe rapidement, y compris chez les agriculteurs bio : 7 à 8 % des 500 méthaniseurs français sont sur des fermes bio. A travers ce dossier, plusieurs d'entre eux témoignent, dont Francis Claudepierre, installé en lait bio en Meurthe-et-Moselle et président de l'Association des agriculteurs méthaniseurs de France. Plusieurs objectifs les motivent avec, en premier lieu, une recherche d'autonomie énergétique pour la ferme, voire pour le territoire, et la valorisation des effluents en limitant les émissions de méthane. Toutefois, des points de vigilance - ainsi que certaines critiques - persistent, notamment sur l'augmentation des prix et la concurrence sur les ressources de proximité, ou encore l'évolution de la réglementation.
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Dossier : Les clés dune méthanisation vertueuse
Costie PRUILH, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; ET AL., AuteurLa France compte actuellement près de 600 unités de méthanisation agricole. Plus de mille trois cents autres unités seraient en projet. Bien quelles puissent contribuer au maintien de lélevage, les controverses liées aux méthaniseurs se sont multipliées, ces dernières années. En cause, des pollutions provoquées par certaines unités ou des systèmes trop dépendants des cultures qui, lors de sécheresses, font monter les enchères sur les fourrages et co-produits nécessaires aux éleveurs. Il est essentiel que lemballement pour la méthanisation naboutisse pas au montage de projets peu cohérents ou qui ne sinscriraient pas dans leur territoire. Ce dossier, consacré à la méthanisation vertueuse, commence par expliquer pourquoi et comment la méthanisation agricole, quelle soit petite, moyenne ou très grande, peut être agroécologique et participer au développement territorial. Dans une interview, Jean-Marc Onno, président de lAAMF (Association des agriculteurs méthaniseurs de France), décrit le modèle défendu par lAAMF, ainsi que les différents travaux réalisés par cette association pour que les ateliers de méthanisation soient plus cohérents (maîtrise technique, guide de bonnes pratiques, charte ). Les deux articles suivants apportent des informations sur la valorisation des co-produits de la méthanisation : lun explique comment le digestat, sil est bien utilisé, peut être bénéfique en matière de fertilisation ; lautre présente lun des premiers méthaniseurs avec récupération de CO2 (le biogaz est constitué à 55 % de CH4 et à 45 % de CO2, ce dernier peut être utilisé pour les tomates sous serre). Ce dossier fournit ensuite les principaux résultats dun suivi, réalisé par lInstitut de lÉlevage durant un an, sur deux petites unités de méthanisation : ces dernières sont rentables à condition de viser une autonomie en intrants la plus complète possible. Le dernier article présente une très grande unité de méthanisation, lunité Agrimaire (3 600 kW de puissance), qui sinscrit dans un objectif déconomie circulaire et repose à 85 % sur des effluents délevage qui proviennent de 110 fermes.
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Dossier : Energies renouvelables : Quel potentiel ?
Gabriel OMNÈS, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurCe dossier, consacré aux énergies renouvelables en agriculture, et plus particulièrement aux énergies renouvelables dans le secteur viticole, commence par présenter un état des lieux de la production dénergie renouvelable agricole en France. Il rappelle ainsi que les énergies renouvelables produites par lagriculture sont estimées à 4,6 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit 20 % de la production nationale dénergies renouvelables. Cet état des lieux apporte également des données chiffrées plus détaillées sur les biocarburants, léolien, le biogaz, lénergie solaire photovoltaïque, la biomasse destinée à la production de chaleur et lénergie solaire thermique. Ce dossier sattarde ensuite sur les panneaux photovoltaïques. Ces derniers sont de plus en plus présents sur les exploitations agricoles, selon différents modèles économiques, mais les producteurs sont de plus en plus nombreux à envisager lautoconsommation de lélectricité quils produisent. Les articles suivants rappellent quune partie des déchets de la filière vin (marcs et vinasses) est déjà valorisée à léchelle industrielle, notamment pour produire des biocarburants (via la distillation des marcs de raisin et des lies) ou de lélectricité (via la méthanisation des vinasses). Des essais sont également menés pour valoriser les ceps et les sarments, mais les coûts de ramassage rendent la création de filières difficile.