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ER ENV : Ecologie et Ruralité Environnement |
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Le lierre, ami ou ennemi ?
Tiphaine TERRES, AuteurLe lierre grimpant ou commun est une liane herbacée de la famille des Araliacées, capable d'atteindre 35 m de haut. Il offre le gîte et le couvert à une faune diversifiée, ses fleurs et ses baies nourrissant de nombreux insectes et oiseaux. Redouté de certains hommes du fait de sa tendance à grimper le long des arbres et des bâtiments, il n'est cependant pas nuisible, étant autonome grâce à son système racinaire. Au contraire, il apporte de la matière organique au pied des arbres (par la chute de ses feuilles), protège les bâtiments de la chaleur et du froid et filtre les particules fines présentes dans l'air.
La marchandisation de l'eau : Comment mettre en place une arnaque (ou l'art de nous faire acheter ce qui nous appartient)
Pierrick BERTHOU, AuteurL'eau est un bien commun que nous nous devons de préserver et qu'il semble inconcevable de marchandiser. Dans cette "Bio d'humeur", Pierrick Berthou, de la Ferme de Poulfang, dans le Finistère, présente son opinion sur la question de l'eau et de sa gestion, ponctuée d'exemples positifs, historiques (par les Romains, les Aztèques, les Incas) ou plus récents (en Amérique du Sud, au Portugal). Selon lui, une bonne gestion de l'eau doit reposer, en premier lieu, sur le respect de son cycle. Dans son discours, il critique aussi bien les « pro-bassines » que leurs opposants, et prône notamment des bassins de rétention qui permettent de recharger les aquifères et d'humidifier les terres environnantes.
Micro-Level Sustainability Transition Pathways of Institutional Food Services in France
Guillaume MARTIN, Auteur ; Lise PUJOS, Auteur ; Marie-Benoît MAGRINI, AuteurA ce jour, assez peu d'études se sont intéressées aux pratiques de transition durable mises en uvre dans le secteur de l'agroalimentaire, et notamment dans les services de restauration institutionnels, en particulier au niveau microéconomique. Aussi, les auteurs de l'étude présentée ont interrogé 29 chefs cuisiniers en France, afin de mieux connaître les voies de transition possibles à l'échelle d'une unité de restauration. Quatre pratiques principales ont été considérées : l'introduction d'aliments issus de l'agriculture biologique, l'introduction d'aliments ultra-transformés, les repas végétariens et la gestion des déchets. Les résultats ont mis en évidence quatre profils d'unités de restauration institutionnelles selon les types de changements : - Les pionniers, avec une transformation rapide ; - Les émancipés, avec une transformation soudaine ; - Les marins : transition sage et systémique ; - Les bâtisseurs : transition progressive. Ces profils sont liés principalement à la diversité des contextes de transition, aux ressources et contraintes internes (comme les compétences) et externes (comme la présence de fournisseurs locaux). Cette étude empirique originale a révélé la diversité et la faisabilité des voies de transition vers plus de durabilité dans la restauration collective. Elle a également montré que celles-ci ne nécessitent pas d'augmentation déraisonnable des ressources. Afin de permettre le développement de telles pratiques, les auteurs préconisent la diffusion de témoignages sur des transitions réussies, ainsi que le développement d'outils de diagnostic.
Rapport Planète Vivante 2022 : Pour un bilan « nature » positif
R.E.A ALMOND, Auteur ; M. GROOTEN, Auteur ; D. JUFFE BIGNOLI, Auteur ; ET AL., Auteur | GLAND (Rue Mauverney 28, 1196, SUISSE) : WWF INTERNATIONAL | 2022Nous sommes aujourd'hui confrontés à deux urgences : celle du changement climatique et celle de la perte de biodiversité. Toutes deux menacent le bien-être des générations actuelles et futures et sont intrinsèquement liées ; il est donc essentiel de comprendre le déclin de la nature et le changement climatique comme deux faces d'une même pièce. Aujourd'hui, c'est le changement d'utilisation (et particulièrement l'utilisation non soutenable) des terres qui alimente en grande partie cette double crise, puisqu'il détruit ou fragmente les habitats naturels de nombreuses espèces, végétales et animales, sur terre, en eau douce et en mer. Si nous ne parvenons pas à limiter le réchauffement à 1,5 °C, le changement climatique deviendra sûrement la principale cause de perte de biodiversité au cours des prochaines décennies. S'il n'existe pas de solution universelle, ce rapport Planète Vivante 2022 compile un très grand nombre de données relatives à lIndice Planète Vivante (qui mesure létat de santé de la nature depuis près de cinquante ans) et constitue une analyse complète de létat de la nature dans le monde, se faisant lécho de nombreuses voix et offrant différentes perspectives. Cette dernière édition du Rapport Planète Vivante confirme lampleur des crises que nous traversons ; toutefois, elle conforte aussi lidée que nous avons encore une chance d'agir.
Summary for policymakers of the thematic assessment of the sustainable use of wild species of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services
Dans le monde, de nombreuses espèces sauvages, animales et végétales, sont utilisées par l'homme pour répondre à divers besoins : alimentation, médecine, construction, énergie, voire même traditions (cérémonies rituelles) ou encore loisirs. Il apparaît que ces usages - très variables en fonction des types d'utilisation, de leurs échelles et des contextes socio-écologiques - peuvent avoir une importance toute particulière dans certaines cultures. Dans ce rapport, la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) présente ses principales conclusions concernant l'évaluation de la durabilité des usages d'espèces sauvages sous l'angle des pratiques, des contextes environnementaux et spatiaux, des communautés humaines, des politiques, des systèmes de gouvernance et des institutions. L'objectif est de renforcer la durabilité de ces usages (au-delà de la valeur d'existence des espèces concernées) et identifier les défis et les opportunités qui garantissent et favorisent cette durabilité. L'enjeu est ainsi de réduire et, à terme, d'éliminer les pratiques non durables, voire illégales, au sein des écosystèmes et de renforcer les pratiques et les mesures durables. Ce rapport, qui s'appuie sur de précédentes évaluations réalisées par l'IPBES, aborde donc : - la situation et les tendances de l'usage des espèces sauvages ; - les éléments et conditions-clés pour l'usage durable des espèces sauvages ; - les voies et leviers pour promouvoir et renforcer un usage durable des espèces sauvages.
United in Science 2022 : A multi-organization high-level compilation of the most recent science related to climate change, impacts and responses
Lauren STUART, Auteur ; Jürg LUTERBACHER, Auteur ; Laura PATERSON, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA 2 (7 bis Avenue de la Paix, P.O. Box 2300, CH-1211, SUISSE) : WORLD METEOROLOGICAL ORGANIZATION (WMO) | 2022Ce rapport a été établi par l'Organisation météorologique mondiale (OMM, ou World Meteorological Organization WMO), sous la direction du Secrétaire général des Nations Unies, afin de rassembler les dernières mises à jour relatives à la climatologie provenant des principales organisations partenaires mondiales. L'enjeu du rapport est de fournir des données scientifiques, permettant d'éclairer les décideurs publics dans leurs décisions. Si les émissions globales de gaz à effet de serre (GES) ont diminué en 2020, dans le contexte de pandémie Covid-19, elles ont retrouvé leur niveau de 2019 dès 2021. Les concentrations des GES dans l'atmosphère continuent ainsi d'augmenter, entraînant une augmentation de la température mondiale de surface et autres conséquences. D'autres études relèvent, par ailleurs, que la mise en uvre des engagements pris par les pays en matière d'atténuation est insuffisante et ne permettra pas de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels. Les ambitions devraient être quatre fois plus fortes pour maintenir la hausse de la température mondiale en dessous de 2°C. Les auteurs alertent sur le fait que, sans une réelle action urgente, ambitieuse et efficace, les effets sur le climat et la population mondiale pourraient être dévastateurs. Ils préconisent, en parallèle, la mise en uvre de systèmes d'alerte pour mieux faire face aux catastrophes climatiques.
Biodiversité et stratégie : Des équilibres dynamiques
Hervé BREDIF, Auteur ; Laurent SIMON, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2021La préservation de la biodiversité demande, certes, une révolution de nos rapports à la nature et au vivant, mais elle requiert aussi une refondation dans nos manières de concevoir les politiques et les stratégies internationales. Trop souvent conçues comme de simples plans daction, ces dernières se heurtent à la complexité du réel. Face aux dynamiques souvent imprévisibles et changeantes du vivant, les mesures et les solutions principalement techniques aboutissent tôt ou tard à de fâcheuses déconvenues. Alors que la prochaine conférence des parties sur la diversité biologique (COP15) ambitionne de changer de cadre daction, en se dotant dune nouvelle plateforme de cibles à atteindre, il est plus que jamais nécessaire de reconsidérer le diagnostic officiel qui sous-tend laction internationale. Tâche assurément difficile, mais possible, à condition de mobiliser un large éventail dexpertises issues de différentes communautés scientifiques. En sappuyant sur de nombreux exemples et de multiples recherches, tant en sciences humaines et sociales quen sciences de la conservation, et par les mises en perspective inédites quil réalise, cet ouvrage propose un diagnostic stratégique profondément renouvelé, ainsi que des leviers pour activer des processus régénératifs en faveur du vivant.
Consommation et environnement : Une vie bas carbone, cest possible !
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Grégory CARET, AuteurLa lutte contre le réchauffement climatique doit, en partie, être portée par les citoyens. En signant lAccord de Paris en 2019, 183 pays se sont engagés à réduire leurs émissions de GES. Les Français produisent actuellement, en moyenne, 10 tonnes déquivalent CO2 par an. Pour respecter cet accord, ils devraient descendre à 2 tonnes dici à 2050, soit une baisse de 80 %. En moyenne, le transport représente 28 % de ces émissions, le logement 24 %, les biens et les services 19 % et lalimentation 18 %. Cet article détaille différentes pistes, dans chacun de ces domaines, pour réduire son empreinte carbone. Pour lalimentation, il évoque le fait de diminuer sa consommation de produits carnés, de réduire le gaspillage alimentaire et de prendre en compte le mode de production des produits alimentaires. Consommer local, bio, de saison et des produits bruts améliore ainsi sa santé et celle de la planète. Un quiz permet également d'avoir une idée de son empreinte carbone, et notamment les tonnes équivalent carbone émises selon le type dalimentation.
Dossier : Papillons au jardin
Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur ; Maximilien QUIVRIN, AuteurAlors que les effectifs de papillons sont globalement en baisse, il est possible de les attirer dans son jardin et, ainsi, de les protéger. Cinq articles composent ce dossier consacré aux papillons. Le premier, "Au chevet des papillons", s'intéresse aux raisons de la diminution de leurs effectifs, ainsi qu'aux actions en cours, en France, pour les protéger, telle que l'Opération papillons, initiée en 2006 par l'association Noé, en partenariat avec le Muséum national d'histoire naturelle. Les deux articles suivants, "Sept fleurs irrésistibles" et "Un coin de paradis", présentent des fleurs que les papillons affectionnent particulièrement, ainsi que des végétaux (chou, ortie, bourdaine...) permettant d'attirer certaines espèces. L'article "Chenilles : Une vie dans l'ombre" propose d'apprendre à reconnaître les tandems chenilles/papillons les plus courants. Le dernier article, "Les mystères de la nuit", s'intéresse aux papillons de nuit, qui comptent vingt fois plus d'espèces que leurs cousins diurnes.
Estimer le coût de linsuffisance de laction sur leau et les milieux : synthèse de létude de cas sur le bassin du Couesnon
AGENCE DE L'EAU LOIRE-BRETAGNE, Auteur ; ECODECISION, Auteur ; ACTEON, Auteur ; ET AL., Auteur | ORLÉANS CEDEX 2 (9 Avenue Buffon - CS 36339, 45 063, FRANCE) : AGENCE DE L'EAU LOIRE-BRETAGNE | 2021Le bassin versant du Couesnon qui s'écoule dans la Manche et en Ille-et-Vilaine compte un patrimoine naturel et aquatique riche. Or, malgré les mesures de protection et de gestion mises en uvre, il persiste dimportants enjeux en matière de préservation et de restauration des milieux aquatiques de ce bassin (pollutions diffuses, dégradation du paysage bocager, érosion, ruissellement, contaminations bactériologiques et virales des eaux, artificialisation des cours deau ). Dans lobjectif dinciter aux « changements de pratiques », une étude sur le coût de linsuffisance de laction sur le bassin du Couesnon a été menée. En termes de méthode, létude a porté, dans un premier temps, sur lidentification des actions à mener, avec 2 scénarios : le premier, dit « Continuité », basé sur la poursuite des actions de protection/restauration en cours et de celles déjà prévues sur la période 2018-2050 ; le second, dit « Bon état », qui inclut les actions qui seraient à faire en plus de celles du scénario précédent pour atteindre des objectifs plus ambitieux en matière de bon état des milieux aquatiques. Les coûts des actions pour chacun de ces scénarios ont été calculés. Ensuite, une évaluation des bénéfices supplémentaires du scénario « Bon état » a été réalisée, sur divers enjeux : stockage du carbone, réduction de la fréquence des inondations, amélioration de la biodiversité et du paysage, de la qualité de leau, diminution de la pollution bactériologique et virale. La différence entre ces bénéfices et le surcoût du scénario « Bon état » par rapport au scénario « continuité » permet de calculer le coût de linsuffisance de laction. Dans le cas du bassin du Couesnon, le coût de cette insuffisance de laction a été évalué à 27 millions deuros. Même si ces résultats sont à prendre avec prudence, cette étude a permis « de chiffrer de manière concrète, dune part, les actions supplémentaires pour latteinte du « Bon état » et, dautre part, les bénéfices que les usagers et plus globalement les habitants vont en retirer ».
IPBES-IPCC co-sponsored workshop « Biodiversity and climate change »: Scientific outcome
H. PÖRTNER, Auteur ; R. SCHOLES, Auteur ; J. AGARD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (10th floor, Platz der Vereinten Nationen 1, 53 113, GERMANY) : IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) | 2021En décembre 2020, cinquante des plus grands experts mondiaux de la biodiversité et du climat ont participé à un atelier virtuel de quatre jours. Cet atelier, co-organisé par l'IPBES (la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) et le GIEC (le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), avait pour objectif dexaminer les synergies et les compromis entre la protection de la biodiversité, latténuation du changement climatique et les adaptations à ce dernier. Ces experts ont ainsi échangé sur : les divers impacts du changement climatique sur la biodiversité, la capacité et les limites des espèces à s'adapter au changement climatique, la résilience des écosystèmes face au changement climatique compte tenu des seuils de changement irréversible, la contribution des écosystèmes aux boucles de rétroaction du climat et à l'atténuation du changement climatique Ce rapport effectue un bilan détaillé de ces quatre journées déchanges. Il présente : le contexte, la liste des participants, un résumé des échanges, ainsi que les apports scientifiques issus de ces journées. Ces résultats scientifiques sont répartis en sept grandes parties : 1 - Le climat et la biodiversité sont indissociables et sont liés à l'avenir de l'homme ; 2 La préservation de la biodiversité face au changement climatique ; 3 - Les effets des actions d'atténuation du climat sur la biodiversité ; 4 La biodiversité et ladaptation au changement climatique ; 5 - Les effets des actions de conservation de la biodiversité sur le changement climatique ; 6 Les interactions, les limites et les seuils à l'interface biodiversité-climat-société ; 7 Des solutions pour lensemble climat-biodiversité-société.
IPBES-IPCC co-sponsored workshop « Biodiversity and climate change »: Workshop report
H. PÖRTNER, Auteur ; R. SCHOLES, Auteur ; J. AGARD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (10th floor, Platz der Vereinten Nationen 1, 53 113, GERMANY) : IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) | 2021En décembre 2020, cinquante des plus grands experts mondiaux de la biodiversité et du climat ont participé à un atelier virtuel de quatre jours. Cet atelier, co-organisé par l'IPBES (la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) et le GIEC (le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), avait pour objectif dexaminer les synergies et les compromis entre la protection de la biodiversité, latténuation du changement climatique et les adaptations à ce dernier. Les experts ont ainsi échangé sur : les divers impacts du changement climatique sur la biodiversité, la capacité et les limites des espèces à s'adapter au changement climatique, la résilience des écosystèmes face au changement climatique compte tenu des seuils de changement irréversible, la contribution des écosystèmes aux boucles de rétroaction du climat et à l'atténuation du changement climatique Ce document est un résumé du rapport complet. Il effectue un compte-rendu de ces quatre jours datelier : contexte, liste des participants et résumé des échanges.
La nature comestible
Sandra LEFRANÇOIS, AuteurMoins connues que le pissenlit ou l'ortie, de nombreuses plantes sauvages comestibles peuplent nos bords de chemins et nos jardins. Elles sont souvent riches en vitamines et minéraux et se prêtent à des recettes originales. Photos à l'appui, cet article permet de reconnaître : le lamier blanc (qui ressemble à l'ortie), la consoude, l'alliaire fleurie, l'ail des ours, le chénopode blanc, la cardamine hérissée, le plantain lacéolé... A condition de respecter des règles de prudence pour éviter les intoxications, ces plantes sauvages (on en dénombre environ 1 600 en France) ouvrent un large champ d'exploration de nouvelles saveurs. Consommées crues ou cuites, en salades, pestos, galettes salées ou biscuits, elles sont autant d'occasions de conjuguer alimentation et lien avec la nature.
Projets collectifs : La Pampa, Plateforme d'Activités Mutualisées des Producteurs Auvergnats ; Une brasserie éco-responsable en Auvergne
Solenn BRIOUDE, Auteur ; Amélie HÉRICHER, AuteurDepuis juin 2021, la Pampa (Plateforme d'Activités Mutualisées des Producteurs Auvergnats), projet qui a émergé en 2017, développe des actions pour favoriser le recyclage et le réemploi de contenants en verre. Avec le soutien de l'État, de l'ADEME et de CITEO, la Pampa, désormais constituée en association, a mis en place des groupes de travail visant à identifier des solutions techniques pour la collecte, le lavage de contenants, la mise en place d'achats mutualisés et l'instauration de la consigne. Les citoyens auvergnats sont invités à rejoindre ces groupes de travail. Charlie Leroux a créé la Brasserie de l'Alagnon en 2009, en Haute-Loire. Certifiée Nature & Progrès en 2011, la brasserie bio, artisanale et locale a souhaité aller plus loin dans la réduction de son bilan carbone. Charlie Leroux a commencé par expérimenter la consigne, le lavage des bouteilles étant réalisé par un prestataire. En 2014, il a investi dans une laveuse d'occasion, qu'il a réparée et remise en route. Aujourd'hui, avec ses 2 associés, il gère le lavage d'environ 3000 bouteilles par jour, une vingtaine de jours par mois. Malgré les contraintes, ils en tirent une grande satisfaction et continuent de mettre en place des actions pour réduire encore leur empreinte carbone, notamment en relocalisant toujours plus leurs approvisionnements.
Rapport annuel 2021 du Haut Conseil pour le Climat Renforcer latténuation, engager ladaptation
Olivier FONTAN, Auteur ; Audrey BERRY, Auteur ; Julien BUEB, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (France Stratégie, 20 Avenue de Ségur, 75 007, FRANCE) : HAUT CONSEIL POUR LE CLIMAT | 2021Les effets des politiques publiques climatiques se sont manifesté, en 2019, par une accentuation de la baisse des émissions au niveau national et dans la plupart des régions. La baisse observée en 2020 est, quant à elle, principalement attribuable aux mesures liées à la Covid-19. Néanmoins, les efforts actuels sont insuffisants pour garantir latteinte des objectifs de 2030, et ce, dautant plus dans le contexte de la nouvelle loi européenne sur le climat. Alors que les conditions climatiques sortent des plages de variabilité climatique naturelle, avec des impacts croissants, les efforts dadaptation doivent être rapidement déployés et intégrés aux politiques climatiques dans leur ensemble. Dans ce rapport annuel de 2021, le Haut Conseil pour le Climat fait le point sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre de la France et de ses régions et sur la mise en uvre des politiques et des mesures pour les réduire, en France et en Europe.