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MA FIL : Marché Filière |
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Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix 2021
Début 2022, pour la quinzième année consécutive, l'association Familles Rurales a publié son observatoire des prix, opérant ainsi une veille sur le coût du panier alimentaire des Français. L'étude présentée ici est issue de relevés réalisés en février, avril, juin et octobre 2021, dans 148 magasins (hypermarchés, supermarchés, enseignes à dominante marques propres et magasins spécialisés bio), et autour de trois grandes gammes de produits : les marques nationales, les premiers prix et les produits issus de l'agriculture biologique. Ce sont ainsi les prix de 97 produits de consommation courante, et référencés dans le Plan National Nutrition Santé (PNNS), qui ont été étudiés à la loupe. L'inflation a été relativement contenue en 2021 (+2 % en deux ans) à l'exception des fruits et légumes (+ 9 %). Pour autant, pour s'alimenter selon les préconisations du PNNS, une famille devait dépenser, chaque mois, en moyenne, de 450 pour un panier peu varié de produits de premiers prix à 1148 pour un panier varié de produits bio, soit entre 36 % et 93 % d'un SMIC net mensuel avant impôt. Face à ce constat, l'association réitère ses appels aux pouvoirs publics pour la mise en place de mesures facilitant l'accès pour tous à une alimentation saine et de qualité.
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Marché bio : "Il va falloir tenir dans les turbulences"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurJérôme Caillé, polyculteur-éleveur de volailles dans les Deux-Sèvres, est aussi président de la Commission bio de La Coopération agricole et administrateur de la coopérative Terrena. Dans cet interview, il aborde le contexte du marché en grandes cultures biologiques fin 2021 et début 2022, et analyse cette période tendue pendant laquelle les agriculteurs doivent faire face à de nombreuses turbulences : relocalisation des approvisionnements, crise sanitaire de la Covid-19, hausse des coûts de l'énergie, entrée en application du nouveau règlement bio européen, etc.
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Marché des légumes bio : Entre hausse de l'offre et repli de la demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurFin 2021, la dynamique du marché des légumes bio s'est ralentie avec, d'un côté, une hausse de l'offre et, de l'autre, un repli de la demande. Près de 10 % des surfaces légumières françaises étaient certifiées bio fin 2020, soit plus de 42 000 ha. Comme souvent, cette situation est marqué par un phénomène d'ajustement du marché : en 2021, les conversions sont nettement moins nombreuses. Côté consommation, après une bonne année 2020, les achats de légumes bio sont à la baisse fin 2021, dans un contexte jugé difficile pour le pouvoir d'achat des Français. La hausse des coûts de production n'en rend que plus grande l'inquiétude des producteurs.
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Sival 2022, 11 au 13 janvier à Angers : Se retrouver au cur du végétal
BIOFIL, AuteurLa 35ème édition du Sival, le salon des filières du végétal spécialisé (avec une forte représentation de la filière fruits et légumes), sannonce plus que jamais être un lieu déchanges sur les tendances davenir à co-construire. Plus de 700 exposants, 150 experts conférenciers, et 26 000 visiteurs sont attendus. La plateforme digitale Sival Online a été mise en place. Le Sival, en partenariat avec la Chambre dagriculture des Pays de la Loire et Interbio Pays de la Loire, valorise les exposants proposant des matériels, des produits et des services destinés à lagriculture biologique grâce à un répertoire consultable en ligne. Un point conseil bio accueille également les visiteurs pour répondre à leurs questions (conversion, installation, techniques culturales ). Cet article contient également le programme des sept conférences dédiées à la bio et présente les différents nominés et lauréats du Sival Innovation 2022 dans les domaines suivants : innovations variétales ; intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats ; services et logiciels ; solutions pour la production, conditionnement, mise en marché.
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Soja bio : Une graine très recherchée
Frédéric RIPOCHE, AuteurProtéagineux bio encore très recherché, malgré l'émergence d'alternatives, le soja reste une matière première particulièrement importante sur le marché bio, et ce, d'autant plus depuis l'obligation d'alimentation 100 % bio pour les monogastriques au 1er janvier 2022. Si les volumes produits en France augmentent (estimation de +10 000 tonnes entre 2019-2020 et 2020-2021), il en est de même pour la demande, et les prix suivent donc la même tendance. Ces derniers ont atteint le niveau record de 800-850 /tonne fin 2021. Dans cet article, Stéphane Vanrenterghem, membre du groupe expert grains de la Coopération Agricole et directeur d'Agribio Union, apporte son éclairage.
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Sommet de l'Elevage : Les coûts de production en question
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa loi Egalim 2 est entrée en vigueur le 1er janvier 2022. Elle impose notamment une contractualisation entre un agriculteur et son principal acheteur. Afin de négocier des prix supérieurs aux coûts de production, le calcul de ces derniers devient indispensable. Pour ce faire, l'Idele-Institut de lÉlevage a développé l'outil Couprod. Facile d'utilisation, reconnu et utilisé par plusieurs interprofessions, cet outil ne permet toutefois pas de prendre en compte la diversité des systèmes bio. Par ailleurs, les éleveurs bio sont confrontés à des charges de plus en plus élevées. Dans cet article, plusieurs agriculteurs et acteurs des filières d'élevage bio expriment leurs ressentis et positions vis-à-vis de ce contexte.
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11 % d'écart sur un panier de 20 fruits et légumes bio !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn novembre 2019, Bio Linéaires relevait un écart de prix de 5,8 % en faveur du réseau bio par rapport aux supermarchés de moins de 2 500 m2 (sur une sélection de 15 produits bio). En septembre 2020, une nouvelle comparaison intégrant, cette fois-ci, les hypermarchés, établit un écart de prix de 11 % en faveur de la GSA, sur une sélection de 20 fruits et légumes bio. Un tableau présente les résultats par produit.
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3J Développement : la solution pratique et de bon sens pour le vrac liquide
BIO-LINEAIRES, Auteur3JD est une entreprise familiale installée dans la Vienne, spécialisée dans la vente de produits en vrac liquides. Fondatrice du groupe Nature & Stratégie, la famille Gabory nest pas une inconnue dans le monde de la bio. Engagée pour la réduction du gaspillage et de l'empreinte environnementale, lentreprise propose toute une gamme de distributeurs de vrac liquides, adaptés aux différents besoins des magasins, qui permettent une traçabilité parfaite et le respect des normes dhygiène et de sécurité. Pour les liquides non alimentaires, 3JD choisit de distribuer les marques de produits Etamine du Lys et Coslys via la structure commerciale familiale, Comptoir des Lys, du groupe Nature & Stratégie. Pour lalimentaire, cest vers dautres partenaires que lentreprise se tourne : « des fabricants bio de qualité, de préférence locaux » à qui elle offre une place et de la visibilité en magasin, ainsi que des solutions pour la poursuite de leur projet de vente en vrac. Pour finir ce publireportage, les Gabory partagent leur volonté de continuer à accompagner les producteurs et les fabricants, tout en offrant aux consommateurs et aux points de vente des solutions pratiques pour la distribution des produits.
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60 Millions de consommateurs : Hors-série n°209 : Manger bio : Les vrais bienfaits ; Les déceptions
Adeline TREGOUET, Auteur ; Cécile KLINGER, Auteur ; Elisabeth BOUVET, Auteur ; ET AL., AuteurPour tester la qualité des produits bio, 60 Millions de consommateurs a passé au crible 100 références : équilibre nutritionnel, nombre d'additifs, promesses marketing... Comparés aux mêmes références en conventionnel, comment les produits bio se distinguent-ils ? Ce Hors-série de la revue 60 Millions de consommateurs se compose de 4 parties : - Le bio, quésaco ? : Rappel des grands principes du bio, en culture, en élevage ; Informations sur les labels ; - Le bio et les autres : Tout d'abord, ce qu'en dit la science ; Puis, 100 références, dans 8 familles de produits, sont décryptées et comparées aux références conventionnelles (sucres ajoutés, additifs, pourcentage et origine des matières premières, acides gras saturés...) ; - Le bio paysan : Passage en revue de 3 filières (Riz de Camargue, porcs, sésame) et freins au développement des conversions (monocultures en riz...) ; - Le bio business ; Les produits bio de la grande distribution sont-ils des produits bio au rabais ? ; Comment le réseau bio spécialisé se démarque-t-il ?
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8e Salon Tech&Bio : Le plein en références techniques et économiques ; Pôle Élevage : Des repères dans toutes les filières ; Création de filières agroalimentaires : « Un long fleuve pas si tranquille »
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles effectuent un retour sur la 8ème édition du salon Tech&Bio, qui sest tenue du 21 au 23 septembre 2021, sur le Lycée agricole du Valentin, à Bourg-lès-Valence (Drôme). Cette édition a regroupé 18 000 visiteurs. Le premier article revient sur ce rendez-vous incontournable qui permet de faire le plein en références techniques et économiques, et de voir les dernières innovations. Au total, 375 exposants de lamont et de laval étaient présents, une centaine de démonstrations de matériels innovants ont été organisées, ainsi que de nombreuses conférences, dont certaines ont été prises dassaut. Le fil vert de cette édition a été le Village du Biocontrôle (nouveauté 2021), qui a réuni plus de 16 entreprises. Le second article est consacré au Pôle Élevage. Divers ateliers et conférences ont abordé les principales préoccupations des éleveurs bio. Cet article revient plus précisément sur les conférences consacrées à lautonomie alimentaire des élevages bio, lactualisation des références en ovins lait bio, ladéquation entre loffre et la demande pour la filière ovins viande bio (projet Casdar ReVABio), ainsi qu'au nouveau bâtiment délevage de la ferme du Lycée agricole du Valentin, qui illustre comment réduire les conséquences des évolutions climatiques sur un troupeau laitier. Pour finir, le dernier article regroupe les témoignages de trois opérateurs qui ont participé à la création de filières agroalimentaires bio issues en grandes cultures : la coopérative agricole Duransia (filière légumes secs), le transformateur Ekibio (filière blé dur) et le distributeur Carrefour (filières blé dur et blé tendre).
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L'agneau bio progresse encore
REUSSIR PATRE, AuteurLe projet ReVABio a réalisé un état des lieux de la filière ovine bio en 2019. Le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % (comparé à 2018). Les brebis bio représentent 230 t équivalent carcasse et les agneaux 1 630 t. Depuis 2012, le nombre de brebis allaitantes élevées en bio progresse, en moyenne, de 10 % tous les ans. Le nombre d'ovins bio abattus est également en progression : + 15 % dune année sur lautre. Le chiffre daffaires (au stade détail) de la viande dagneau bio sélève à 72 millions deuros. Cette viande est présente dans tous les circuits de distribution. Selon les organisations économiques de producteurs, les ventes se répartissent de la manière suivante : durant lhiver (30 %), au printemps (35 %) et durant lété-automne (35 %). La couverture de la forte demande en agneaux autour de Pâques continue à saméliorer grâce aux efforts de toute la filière bio.
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Agribalyse et Eco-Score, un piège pour les produits bio
Claude AUBERT, AuteurLa méthode des ACV (Analyses de cycles de vie) consiste à évaluer, pour un produit donné, tous ses impacts sur l'environnement (pollutions, consommation d'énergie, émissions de GES...), depuis sa fabrication jusqu'à son élimination finale, afin de le comparer avec d'autres produits rendant le même service. La déclinaison de cette méthode aux aliments n'est pas sans poser problème. L'auteur explique que, avec les calculs utilisés actuellement, l'impact sur la fertilité des sols ou sur la biodiversité n'est pas pris en compte. De plus, en basant ses calculs sur les produits et non sur les surfaces, cette méthode, conçue pour l'industrie, conduit à favoriser des produits issus de l'agriculture conventionnelle au détriment de produits exempts de traitements chimiques... L'initiative privée Eco-Score, encore confidentielle, tend à corriger ces travers, mais ses résultats continuent d'interpeller sur leur pertinence.
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Agroécologie : Lagriculture bio dynamise léconomie des territoires
En France, la croissance des filières biologiques se confirme chaque année : la production et la consommation progressent dans toutes les régions, tandis que les filières se structurent et que des emplois se créent dans les territoires. Pour accélérer le développement de la bio, le volet agricole du Plan de Relance a renforcé le fonds Avenir Bio de cinq millions deuros par an jusquen 2022. En 10 ans, le fonds Avenir Bio a accompagné plus de cent projets, pour un total daides de plus de 35 millions deuros. Trois porteurs de projets ayant bénéficié de ce fonds apportent leur témoignage : 1 - la Coopérative des agriculteurs biologistes du Sud-Ouest (CABSO), qui traite et commercialise les fruits et légumes de 60 adhérents et autant de producteurs fournisseurs, sest équipée dun pôle logistique de collecte et de distribution qui a, en partie, été subventionné par ce fonds ; 2 le Moulin Marion Meunerie, qui est spécialisé dans la collecte et la meunerie de céréales et de grains bio destinés à lalimentation humaine, a investi dans une unité dédiée au « sans gluten », en partie subventionnée par ce fonds ; 3 la Coopérative du Vignoble de la Voie dHéraclès, qui regroupe 25 adhérents, soit 600 ha de vignes bio et 55 000 hl de vins bio, sest dotée dun nouvel outil de vinification, moderne et innovant, en partie subventionné par ce fonds.
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L'alimentaire bio en GMS à fin 2020
BIO-LINEAIRES, AuteurLes données de la distribution des produits bio (hors droguerie, parfumerie et hygiène) en hypermarchés, supermarchés, EDMP (Enseignes à Dominante Marques Propres), drives et supérettes sont présentées. Elles concernent le mois de décembre 2020 et le cumul annuel mobile à fin décembre 2020.
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Apple consumption in France : Varieties for all tastes
Christian HUTIN, AuteurLa consommation de pommes décline, depuis plusieurs années, en France. Létude des tendances de consommation permet didentifier les différents canaux de vente de ces fruits, ainsi que les profils des consommateurs. Elle permet également de mieux comprendre la demande et dadapter les variétés de pommes à celle-ci. Globalement, le nombre de variétés disponibles sétoffe, mais Gala et Golden Delicious représentent encore plus de la moitié des ventes. Pink Lady est la troisième variété la plus consommée en France. Toutefois, la gamme de variétés proposées dépend fortement des points de vente : elle est plus large dans les magasins spécialisés que dans les grandes surfaces. Les magasins bio ne représentent quune petite part des volumes de pommes vendus (1 %), mais cette part est en pleine croissance. La vente directe est également bien répandue en bio.
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Approche technico-économique des céréales bio ; Le bio priorisé par les consommateurs ; Congrès mondial de la bio en France, une première ! ; Les agriculteurs bio mobilisés
Elodie DE MONDENARD, Auteur ; Pierre GARCIA, Auteur ; C. ROLLE, AuteurQuatre articles sont consacrés à des actualités de la bio en Auvergne-Rhône-Alpes : - Approche technico-économique des céréales bio : Le collectif "Bio Motivés de Limagnes" (GIEE), composé de 12 céréaliers bio, s'est attaché, pendant 3 ans, à construire les premières références technico-économiques sur des systèmes céréaliers bio en Limagnes, avec l'appui de Bio 63 et en partenariat avec l'Afocg 63 ; - Le bio priorisé par les consommateurs : Une enquête OpinionWay pour le Cluster bio Auvergne-Rhône-Alpes sur la perception du label AB par les consommateurs (9-11 juin 2021) montre que, dans cette région, l'attachement au bio se confirme, avec une attention de plus en plus portée aux produits locaux et peu transformés ; - Congrès mondial de la bio en France, une première ! : Cette vingtième édition du Congrès a eu lieu à Rennes, du 6 au 9 septembre 2021, sous le parrainage de Nicolas Hulot ; - Les agriculteurs bio mobilisés : Le 23 juin 2021, des producteurs bio d'Auvergne-Rhône-Alpes ont manifesté pour dénoncer certains arbitrages du ministère de l'Agriculture dans le cadre de la future PAC, dont notamment l'égalité de traitement entre Agriculture Biologique et certification HVE (Haute-Valeur Environnementale).
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L'assortiment doit-il être le même en e-commerce et en magasin physique ?
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon Simon Le Fur, expert en e-commerce et fondateur d'Aventure Bio, les consommateurs qui se tournent vers le commerce en ligne bio attendent le même assortiment de produits qu'en magasin bio, et au même prix. C'est ce que confirment les témoignages de Thomas Dromer (Biocoop) et de Christophe Choquet (Les Comptoirs de la Bio). Cependant, le e-commerce peut aussi être l'occasion, pour une enseigne, de tester des nouveautés en ajoutant des produits exclusifs qui peuvent lui permettre de se démarquer.
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Avec la Boussole des Labels, fais le tri dans ton caddie !
Alexia DELFOSSE, Auteur ; Marion DORÉ, Auteur ; Alissa SCHOLL, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL (10 Rue Beaumarchais, 93 100, FRANCE) : BIO CONSOM'ACTEURS | 2021De nombreux labels ont fait leur apparition dans le commerce ces dernières années, et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Ce document, réalisé par Bio ConsomActeurs, Fair(e) un monde équitable et Actionaid, aide à décrypter les labels, marques et logos et ce qu'ils apportent comme garanties dun point de vue environnemental, social et sociétal. Un tableau comparatif permet notamment de saisir rapidement ces éléments. Même si plus de 80 % des produits issus du commerce équitable sont également labellisés bio et que de plus en plus de labels privés bio sont également équitables, la meilleure solution, pour la planète et pour une plus juste rémunération des agricultrices et agriculteurs, reste de consommer de préférence bio, local, de saison et équitable.
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Belgique : le vrac en croissance malgré la crise !
Mélanie LONGIN, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, depuis la crise sanitaire, le vrac continue de se développer, avec une augmentation des points de vente encore en 2021. Le vrac est commercialisé dans les enseignes vrac, mais aussi en grande distribution et dans des épiceries de proximité : Sales4bio, spécialisé dans le développement de marques bio, fournit les chiffres. Bio Linéaires propose, en parallèle, une interview de Paul Mathieu, fondateur de l'enseigne bio et locale Al'binète à Liège. Celui-ci livre son sentiment sur l'évolution du marché de la bio en Belgique.
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Belle performance des compléments alimentaires en magasin bio en 2020
BIO-LINEAIRES, AuteurLe Synadiet, Syndicat National des Compléments Alimentaires, a dévoilé les chiffres 2020 des ventes de compléments alimentaires en France. Une enquête consommateurs a montré que ce marché a connu une croissance similaire aux années précédentes (2 % de croissance en France), et ce, malgré la crise sanitaire. En magasin bio, cela sest traduit par 4 % de croissance. La vente en ligne a progressé de 30 % en 2020. Les meilleures progressions ont été réalisées sur les axes suivants : défenses immunitaires, antiseptiques/premiers secours, vitalité, voies respiratoires et mémoire/concentration.
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Bio C' Bon : Des milliers d'épargnants leurrés
Elisa OUDIN, Auteur ; Elsa CASALEGNO, AuteurAprès une croissance record de 2009 à 2020, le réseau de magasins alimentaires bio, Bio c bon, est désormais en faillite. De plus, lexamen du montage financier de ce réseau est sujet à controverse et de nombreux investisseurs particuliers risquent de perdre lintégralité de leur mise. Un encart présente la structure capitalistique (coopérative, filiale, majorité actionnariale...) dautres enseignes bio.
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Bio-éthique du beurre
Dominique DIOGON, AuteurEn 2017, apparaissait la marque de beurre bio "C'est qui le patron ?!", avec pour objectif d'assurer une plus juste rémunération des éleveurs. Aujourd'hui, fabriqué dans le Puy-de-Dôme par l'usine Candia , filiale de Sodiaal, c'est le beurre bio le plus vendu en France. Cet article retrace l'histoire de la marque et les résultats obtenus, concernant les ventes, mais aussi la rémunération des éleveurs bio. Pour chaque plaquette vendue, 15 centimes sont reversés sous forme de prime à la conversion.
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Bio Linéaires dévoile le premier indice e-commerce
BIO-LINEAIRES, AuteurA partir dune base de 900 000 articles bio vendus en "click & collect" dans divers sites de e-commerce de magasins spécialisés bio, le nombre de "click & collect" et le prix moyen de 5 produits bio (banane, chou rouge, purée damande, thon albacore, tartine craquante sarrasin), pour 11 enseignes bio, sont présentés.
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Le bio tisse sa toile : Auvabio
Dominique DIOGON, AuteurAuvabio est une association qui fédère une cinquantaine de producteurs de légumes bio en Auvergne et qui a pour objectif de commercialiser leurs productions en demi-gros. Aurore et François Prézeau ont fait le choix de commercialiser leur production via cette association. Ce couple sest installé, il y a un an, dans lAllier, sur un hectare, en misant sur des productions à forte valeur ajoutée et à cycle court. En faisant le choix du demi-gros, ils peuvent se concentrer sur une dizaine de légumes (les plus rentables), alors quen vente directe, ils auraient dû en cultiver une trentaine. Mais Auvabio ne fédère pas que des maraîchers : sur les cinquante adhérents, la moitié sont des éleveurs ou des céréaliers. Ces derniers souhaitaient diversifier leurs productions en mettant en place un atelier fruits ou légumes, mais ils ne se seraient pas lancés seuls en raison des contraintes liées à la commercialisation (étape assurée par Auvabio). Lassociation a dailleurs fait un démarrage fulgurant dans le secteur du demi-gros. Elle est même victime de son succès : sans démarcher de nouveaux clients, il lui manque 50 % de volumes. Ce succès réside notamment dans son fonctionnement : pour disposer dune offre complète et régulière, les membres se réunissent deux fois par an pour planifier les cultures en amont et les répartir entre les producteurs.
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Biobreizh : Économie vertueuse
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh, le spécialiste du légume bio en Bretagne qui est approvisionné par 84 producteurs (15 000 tonnes/an de légumes bio), vient dentrer dans le dispositif Bio équitable. Ce référentiel national garantit des produits bio origine France et issus de relations commerciales durables. La rémunération des producteurs par les entreprises de laval doit seffectuer sur la base dun prix équitable, calculé, pour chaque produit, à partir du coût de production, de la rémunération du producteur et de la marge opérationnelle de lentreprise (frais de fonctionnement et besoins en investissements).
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Biocoop dévoile ses ambitions
BIO-LINEAIRES, AuteurBiocoop a annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 16,6 % en 2020. Cette année-là, si certains points de vente d'hyper centre ont souffert de la fermeture des bureaux pendant le confinement, les magasins ont globalement bien tiré leur épingle du jeu. Le réseau vise l'ouverture de 81 nouveaux magasins en 2021 et prévoit de renforcer le e-commerce de façon importante. Biocoop entend aussi développer sa marque, toujours en misant sur une offre de produits avec le moins d'additifs possible ; en limitant, voire en supprimant les aliments ultra-transformés ; en contribuant à la relocalisation des productions en France... Le réseau souhaite également augmenter encore l'offre de produits locaux dans ses magasins et se donne pour ambition d'aller plus loin dans le zéro déchet, en passant de 34 % de son offre vendue sous une forme non-emballée ou en emballage réutilisable à 50 %.
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Biocoop La Gambille : Naissance dun cinquième magasin à Pordic
Florence RABUT, AuteurLe 4 février 2021, autour de Saint-Brieuc, le cinquième magasin Biocoop a ouvert ses portes. Il est nommé La Gambille (« petite jambe » en breton) et suit un concept bien particulier : démocratiser la bio au plus grand nombre, tout en respectant les valeurs de la bio. Le bâtiment de 760 m2 regroupe ainsi une large offre de produits bio en magasin, couplée à un restaurant de 80 couverts et à un salon de coiffure à létage. Le client peut vite ressentir lambiance militante du groupe en pénétrant dans le « tipi des possibles », un espace dinformations, danimations et dexpositions thématiques. Point rare, quoiquassez peu surprenant en Bretagne, le magasin comporte une poissonnerie qui met en avant la pêche durable et saisonnière. Un large rayon est également dédié à la boucherie.
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Biodis : Au service des magasins indépendants
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise Biodis, qui ne portait alors pas encore ce nom, a démarré en 1988 sur les marchés locaux. L'activité consistait à vendre des fruits, des légumes et des fromages bio. Elle s'est ensuite étendue rapidement à l'approvisionnement d'autres vendeurs, pour devenir petit à petit une entreprise de vente en gros, implantée en Bretagne. Myriam Jourdan, dans l'entreprise depuis 2006, l'a reprise en 2019. L'assortiment est principalement alimentaire : fruits et légumes, produits frais, mais s'étend aussi à une courte gamme de produits d'hygiène, grâce à des partenariats avec des marques qui n'ont pas forcément les moyens de se faire connaître auprès de l'ensemble du réseau bio ou qui n'ont pas la logistique nécessaire. Aujourd'hui, le rayon d'action de Biodis dépasse le cadre régional et l'entreprise livre 600 points de vente en France, essentiellement des magasins bio et des magasins spécialisés dans le vrac. Le dialogue permanent avec les magasins bio permet de faire évoluer l'assortiment en y incluant régulièrement les produits de jeunes marques. Biodis initie des actions pour soutenir les producteurs bio bretons. L'entreprise a, par exemple, lancé sa propre marque de fruits et légumes "Bio de la Baie du Mont-Saint-Michel", grâce à un partenariat avec 2 producteurs bio de la baie. Elle est aussi devenue le grossiste référent du label bio breton Be Reizh, créé par Initiative Bio Bretagne.
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Bioentreprisedurable : Observatoire RSE 2021
Initiative portée par le Synabio, Bioentreprisedurable (BioED) est un label RSE indépendant, créé en 2014 par et pour les entreprises de la bio. 46 entreprises labellisées BioED sont engagées dans une démarche d'amélioration de leurs pratiques pour contribuer à la construction d'un modèle alimentaire durable. Plusieurs indicateurs-clés de la RSE constituent la boussole des entreprises BioED sur le long terme (gouvernance, ressources humaines, environnement, achats et ventes, santé, ancrage territorial...). Ce document présente, pour la première fois, les chiffres-clés de la performance RSE des entreprises BioED. Chaque année, l'ensemble de ces entreprises indiqueront la mesure des indicateurs de performance RSE de l'année précédente, ce qui permettra d'établir un suivi de progression.
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Biofach / Vivaness : 2021 eSPECIAL : au-delà du virtuel
BIO-LINEAIRES, AuteurDans le contexte de crise sanitaire, lédition 2021 du salon Biofach sest tenue en 100 % digital, du 17 au 19 février 2021. 1 443 exposants de 82 pays y ont participé, 13 800 participants de 138 pays étaient enregistrés et 10 000 rendez-vous en visio-conférences ont eu lieu en 3 jours. Les organisateurs ont dû adapter certaines activités pour permettre les échanges par écran interposé, et les conférences ont rencontré un franc succès, notamment celle sur le marché bio allemand. Retour sur les tendances produits de cette année.
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Book of abstracts: Supply and Value chain Forum
Charles PERNIN, Auteur ; Flavio PAOLETTI, Auteur ; Michel REYNAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ces dernières années, la demande mondiale en produits biologiques na cessé de croître. Ceci sest traduit par un développement des filières biologiques. Toutefois, pour être cohérent, il faut que ce développement s'effectue dans le respect des quatre principes établis par IFOAM : santé, écologie, équité et précaution. Lors du Congrès Mondial de la Bio, qui sest déroulé à Rennes du 6 au 10 septembre 2021, les différents acteurs des filières et des chaînes de valeurs, allant du producteur au consommateur, ont été invités à partager des expériences inspirantes, ainsi que des initiatives novatrices pour développer, transformer, faire évoluer dans le sens des principes IFOAM les filières agro-alimentaires et non-alimentaires biologiques. Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus dune soixantaine, conférences et présentations de posters confondues). Les contributions pouvaient sarticuler autour de six thèmes : 1 - Expériences et innovations pour une réduction continue des impacts environnementaux dans les processus de production ; 2 - Transformation des aliments et des produits non alimentaires : comment maintenir/améliorer la qualité et la sécurité des produits ? ; 3 - Comment mieux partager la valeur le long des chaînes dapprovisionnement, comment obtenir des produits biologiques équitables et améliorer les conditions de travail ? ; 4 - Assurer lapprovisionnement tout au long des filières ; 5 - Rôle des cahiers des charges dans le développement de pratiques respectueuses des principes de lagriculture biologique ; 6 - Élaboration de politiques favorables à lagriculture biologique pour les chaînes de valeurs et les filières.
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Bretagne : Les légumes surgelés inspirent Eureden
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurTriskalia et la Cecab ont fusionné pour former Eureden qui affiche le nouveau slogan « Continuons à semer lavenir en bio ». Cette nouvelle entité bretonne regroupe plus de 20 000 adhérents, dont plus de 200 agriculteurs bio et une trentaine en conversion, et produit majoritairement des légumes. Lancés il y a seulement quelques années, les surgelés bio montent en puissance : Gelagri (filiale dEureden et leader français des légumes surgelés) a produit 10 000 tonnes de surgelés bio en 2020 (soit 20 à 30 % de plus quen 2019). Près de 120 agriculteurs produisent ainsi des légumes de plein champ bio sous contrat, destinés à être surgelés. Hormis les légumes ratatouille qui sont transformés sur des sites espagnols, tout est produit et transformé en Bretagne, à Loudéac. La majorité de ces légumes sont vendus sous marques distributeurs, mais la marque propre dEureden (Paysan Breton) souhaite se démarquer. Gelagri cherche également à sensibiliser et à impliquer les consommateurs dans les changements de pratiques nécessaires pour produire en bio (difficultés de mise en uvre et surcoûts) avec lopération « Faites un bio geste ». Lobjectif final étant de sécuriser la rémunération des producteurs avec des consommateurs prêts à payer un peu plus cher.
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Bretagne : Prince-de-Bretagne vise 20 % de bio
Véronique BARGAIN, AuteurPrince-de-Bretagne regroupe 1700 maraîchers, dont 151 en agriculture biologique (chiffres 2020). A l'occasion d'une conférence de presse, la marque a présenté ses objectifs pour 2030, parmi lesquels 20 % de volumes en bio et 20 % de volumes cultivés sans pesticides.
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Celtic : Une eau minérale pure et vertueuse
BIO-LINEAIRES, AuteurL'Alsace, bien connue pour ses vins et ses bières, est aussi riche de nombreuses sources et d'une longue tradition de thermalisme. L'eau minérale "Celtic", embouteillée depuis plus de 20 ans au sein du groupe Moulin des Moines, s'ancre dans ce patrimoine ancestral. La source de la Liese, dont elle est issue, a reçu l'agrément d'eau minérale en 1986. Puisée à environ 45 cm de profondeur, filtrée par le grès des Vosges, elle doit sa pureté à sa faible minéralisation, et à une teneur en sodium parmi les plus faibles d'Europe (1,1 mg/l). La première entreprise qui a procédé à son embouteillage a connu un dépôt de bilan en 1999, date à laquelle Edouard Meckert, fondateur de la société alsacienne Moulin des Moines, l'a reprise. La source et les usines, situées en pleine forêt, s'intègrent parfaitement dans les actions de préservation du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord. Celtic se décline aujourd'hui en 3 versions, eaux pétillantes et eau plate. 70 % des ventes sont réalisées à l'export et, en France, ces eaux sont vendues exclusivement dans le réseau bio.
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Centre-Val de Loire : Un partenariat structurant
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBio Centre Loire est né en 2017, grâce à la volonté dune poignée de producteurs biologiques, alors adhérents à Val Bio Centre (groupement plutôt tourné vers la vente directe) qui souhaitaient élargir leur réseau de commercialisation, notamment en souvrant aux plateformes de distribution. Bio Centre Loire sest ensuite développé : il est devenu une coopérative en 2020 et regroupe maintenant 35 producteurs de fruits et légumes bio. La coopérative a ainsi commercialisé 2 590 t de fruits et légumes bio en 2020, générant quatre millions deuros de chiffre daffaires. Pour se développer de manière cohérente, Bio Centre Loire souhaite consolider ses valeurs et sécuriser les revenus de ses adhérents. En septembre 2021, il a été le second groupement à signer un contrat de commerce équitable avec Biocoop, selon le référentiel Bio Équitable en France. Ce contrat, dune durée de trois ans, engage les deux parties sur des volumes par produit, des prix planchers (sous lesquels rien ne sera vendu) et des prix dobjectifs équitables. Les coûts de production servant au calcul de ces prix peuvent être rediscutés chaque année en cas de fluctuation.
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Les chiffres clés des filières bio de 2020
Lucie POLINE, AuteurEn 2020, dans le contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, l'agriculture biologique française a poursuivi son développement et a même connu une belle embellie en passant le cap des 50 000 exploitations certifiées ou en conversion (+ 13 % par rapport à 2019). Ce sont ainsi 11,8 % des fermes et 9,5 % des surfaces qui sont engagées en AB. L'Occitanie reste la première région française en nombre de producteurs (11 977) et est troisième en surfaces (556 634 ha certifiés ou en conversion, soit 18 % de sa SAU). Les conversions sont stimulées, notamment, par l'engagement de plus d'opérateurs - transformateurs et distributeurs - dans les filières biologiques. En 2020, le marché des produits biologiques en France a dépassé les 13 milliards d'euros.
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Click & collect bio, les premiers chiffres
Laura DUPONCHEL, AuteurD'après une première estimation, le click & collect mis en place par un magasin bio représenterait 1 à 2 % de son chiffre d'affaires, ce qui pourrait porter ce marché, pour l'année 2020, à une valeur située entre 10 et 20 millions d'euros pour l'ensemble du réseau spécialisé bio français. Près de 400 magasins proposent ce service, en France.
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Comment valoriser et différencier la viande biologique du massif des Pyrénées ?
BIO OCCITANIE, Auteur ; BIOCIVAM DE L'AUDE (BIOCIVAM 11), Auteur ; BIO-ARIEGE-GARONNE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE (26-28 Rue Magné, 31 300, FRANCE) : BIO OCCITANIE | 2021Dans les Pyrénées, lagriculture repose principalement sur lélevage allaitant bovin et ovin. Lagriculture biologique est fortement représentée (26 % de la SAU). Ce territoire est donc un producteur important de viande bio. Toutefois, malgré une forte demande de la part des consommateurs pour de la viande bio et locale, les viandes bio pyrénéennes sont peu valorisées sur le territoire. En effet, les animaux bio sont régulièrement déclassés, les jeunes bovins sont souvent exportés, la viande bio est peu différenciée de la viande produite en montagne, la filière bio manque de structuration Afin de trouver des solutions pour mieux valoriser cette viande, Bio Occitanie, le Biocivam de lAude, Bio-Ariège-Garonne, le GAB 65, financés par le Commissariat de Massif des Pyrénées, ont réalisé un diagnostic territorial afin didentifier des actions à mettre en place. Pour cela, ils se sont appuyés sur la méthode RELOC, développée par INRAE. Au total, 83 entretiens ont été menés auprès des acteurs de la filière. Ils ont permis de mettre en valeur cinq manières de valoriser la viande bio dans les Pyrénées : 1 - Défendre les valeurs de la bio locale ; 2 - Proposer un produit viande bio d'excellence ; 3 - Standardiser la viande bio pour répondre aux attentes du marché ; 4 - Soutenir le local en priorité et la bio si opportunité ; 5 - Valoriser le territoire par ses produits locaux de qualité. Des rencontres ont ensuite été organisées afin de trouver des pistes de développement et des actions concrètes, comme, par exemple, développer la viande bio dans les boucheries et la restauration collective de la région.
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Le commerce équitable à la loupe !
Le commerce équitable représente 1,827 milliard d'euros de ventes en 2020, avec des ventes qui ont triplé en valeur entre 2014 et 2020. À l'échelle internationale, 90 % des produits de commerce équitable sont également bio (59 % à l'échelle française). Cette infographie, publiée par lassociation Commerce Équitable France, présente les informations suivantes : 1 - Les 7 principes du commerce équitable, ses labels et ses systèmes de garanties sur le marché français, ainsi que les évolutions de son cadre légal ; 2 Le commerce équitable, en quelques chiffres : un marché économique qui se structure, avec une croissance forte de la vente de produits labellisés, de plus en plus diversifiés, et un impact sur les producteurs ; 3 Les politiques publiques encadrent le commerce équitable, afin de lutter contre le fairwashing et de soutenir linvestissement des acteurs de la transition écologique et sociale.
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Commercialisation des vins de Bordeaux : Se rapprocher des consommateurs
Tanguy DHELIN, AuteurLes attentes des consommateurs en matière de vins, et notamment de vins bio, ont été abordées lors dune conférence virtuelle Vinitech, organisée le 2 décembre 2020, par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Selon Jean-Marie Cardebat, directeur de la chaire vins et spiritueux Inseec U, « Bio rime avec proximité, local et circuits courts ». Il est donc important de repenser la proximité avec le consommateur, que ce soit dun point de vue géographique ou relationnel. Selon lui, il est nécessaire de se doter dune culture danimation de communauté et dune structure technique tournée vers le consommateur afin daccroître la valeur perçue. Il est également important de prendre en compte la nouvelle donne sociétale sur le plan environnemental et sanitaire : en 2017, une étude sur des vins blancs a montré que les consommateurs pouvaient accorder plus de poids aux caractéristiques sanitaires et environnementales quaux qualités sensorielles des vins. Dans cette étude, le vin bio et celui issu de cépages résistants ont vu le CAP (consentement à payer) des consommateurs augmenter après la dégustation. Les viticulteurs bio ont donc tout intérêt à communiquer sur leurs pratiques vertueuses.
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Conférence de presse 19 mars 2021 : Des courses à lassiette, lannée Covid bouleverse tout, sauf les envies de bio !
En 2020, la crise sanitaire et des contraintes inédites ont poussé les Français à repenser leur façon dacheter et de manger. La conférence de presse de lAgence BIO du 19 mars 2021 a permis de détailler les principaux résultats du 18ème Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France. Globalement, les tendances de consommation 2020 vont vers une consommation locale et responsable : les Français sont attentifs à ce quils mangent, plébiscitent les petits producteurs, ainsi que les circuits courts. La consommation de produits alimentaires bio reste toujours élevée : les Français confortent leur budget alloué aux produits biologiques et le bio recrute de nouveaux profils de consommateurs. Les consommateurs ont également une bonne image des produits bio et lindice de confiance envers les produits biologiques est en progression. Bertrand Lemaire, président de la commission Bio du CNIPT (Comité National Interprofessionnel de la Pomme de Terre), a complété la présentation en se penchant sur la dynamique de développement de la filière pomme de terre biologique.
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Conserve de légumes bio : un secteur spécifique en évolution
Bettina BALMER, AuteurEn France, la filière des légumes bio pour lindustrie continue de progresser, avec une demande croissante en conserves de légumes bio par les ménages et par la restauration collective. La gouvernance de cette filière est particulière car, pour les 3/4 des volumes en bio, la vente est négociée par les organisations de producteurs et contractualisée avec les industries avant les campagnes de productions, afin dassurer une rémunération de base à tous les producteurs. Quatre légumes couvrent la majeure partie des approvisionnements de lindustrie : les haricots verts, les petits pois, les carottes et les choux et brocolis. Le choix des semences se porte sur des variétés résistantes à lappertisation (mise en conserve) et lacheminement des légumes seffectue très rapidement après leur récolte afin den garantir la fraîcheur. Loffre française de légumes bio en conserve couvre la quasi-totalité des besoins de consommation et elle est complétée par limportation de légumes issus de pays proches. Des encarts apportent des précisions sur le marché des conserves de légumes en magasin bio, sur lhistoire de la conserve, ainsi que sur le choix des contenants.
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Consommation des produits bio et enjeux : La crise sanitaire accentue les tendances alimentaires émergentes
Flavie TIRET, AuteurUne étude, menée par le CREDOC (Centre de Recherche pour létude et lobservation des conditions de vie), sur les comportements et les consommations alimentaires en France a montré que les consommateurs formulent de nouvelles attentes : lattente « santé » est repartie à la hausse depuis 2016 et la préoccupation environnementale grimpe depuis 2018. Concernant les risques liés à la consommation daliments, différents facteurs de préoccupation ont été identifiés : les antibiotiques et le bien-être animal pour les viandes, les conservateurs et les additifs pour les produits industriels, et les pesticides pour les fruits et légumes. Ces résultats expliquent lengouement des consommateurs pour les produits bio. Et cet engouement a été renforcé par la crise Covid-19 : gain de 20 % de chiffre daffaires et de 8 % dacheteurs. Du côté des points de vente spécialisés en bio, 90 % souhaitent prioriser les produits en vrac ou « zéro déchet », et 32 % les produits locaux (durant le premier confinement, 83 % des magasins spécialisés bio ont effectué des changements de fournisseurs, en faveur dopérateurs locaux et de filières courtes). La grande distribution continue à développer son chiffre daffaires en bio : si lécart sétait stabilisé entre les grandes surfaces et les magasins spécialisés, il se creuse de nouveau au profit de la grande distribution.
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Covid 19 : Les circuits courts : plus forts après la crise ?
Agathe PERRIN, AuteurLes GAB bretons ont mené des enquêtes auprès de leurs adhérents en circuits courts, afin de connaître l'impact de la crise Covid-19. On note une forte disparité entre les fermes. Si la majorité ont vu leur chiffre daffaires (CA) augmenter (cest particulièrement vrai pour les maraîchers), certains ont vu leur CA stagner et dautres ont vu le leur baisser (en particulier ceux ayant des débouchés tournés vers la restauration et les marchés de plein vent). Face à ces perturbations, les producteurs ont renforcé leurs ventes à la ferme ou leurs ventes en ligne, avec livraison à domicile de façon individuelle ou collective. Certains de ces débouchés se sont pérennisés. Après une année de crise, beaucoup dagriculteurs sont épuisés physiquement et mentalement face à tous ces changements et à ces adaptations permanentes, à ces réorganisations et/ou créations de nouveaux débouchés Si la plupart restent sereins pour la suite (débouchés consolidés, activité reconnue de première nécessité ), il nen est pas de même pour ceux qui ciblent en priorité la restauration commerciale, lévènementiel De plus, la crise a fait ressortir des difficultés en lien avec les conditions de travail et lorganisation du travail dans les fermes en circuits courts. Elle a également incité les producteurs à sinterroger sur leur stratégie commerciale.
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Cultures de fruits et légumes : Zoom sur les nouveautés
BIOFIL, AuteurDébut 2021, suite aux annulations de nombreux salons professionnels dues à la crise sanitaire Covid-19, Biofil a proposé aux fabricants et distributeurs de présenter leurs nouveautés en matière de matériels et dintrants dédiés au maraîchage, arboriculture, viticulture, PPAM et petits fruits biologiques. Chaque entreprise présente sa nouveauté : 1 Actisol : dent polyvalente conçue pour le respect du sol ; 2 Afero : brosse de désherbage mécanique ; 3 - Agri 3D : bineuses maraîchères ; 4 Agro Soil : herse étrille de précision ; 5 Angibaud : fertilisant liquide organique riche en Ca et S ; 6 Bio3G : activateur biostimulant ; 7 Bioplanet France : stimulateur naturel de défenses des plantes à base de chitosan ; 8 Boisselet : porte-outils (châssis enjambeur) pour outils interceps ; 9 Carré : système de guidage par caméra ; 10 - Cichorium : équipements pour la production dendives ; 11 Diatex : filets contre les altises et les drosophiles ; 12 Elatec : chariot porte palox pour larboriculture ; 13 Graines Voltz : variétés de basilic hautement tolérantes au mildiou ; 14 Phenix Agrosystem : interface pour bineuses en cultures maraîchères ; 15 Saatbau : nouvelle gamme de mélanges fleuris ; 16 Sencrop : capteur dhumectation connecté pour améliorer la pulvérisation des traitements ; 17 Sika : système de mesure embarqué pour optimiser en temps réel la pulvérisation ; 18 Terrateck : lit de désherbage électrique et ergonomique ; 19 Textilose Curtas Technologies : fil de tuteurage biodégradable ; 20 Toutilo : cobot avec optoguidage de précision.
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Distribution bio en Bretagne : des perspectives optimistes
Fabienne DELABY, Auteur ; Goulven OILLIC, AuteurInitiative Bio Bretagne (IBB) a réalisé une enquête auprès de 164 magasins bio (sur 169 que compte la Bretagne), afin d'appréhender leur perception de l'avenir et l'impact du 1er confinement. Il en ressort que, malgré l'identification de certains freins au développement de l'activité (concurrence, contraintes techniques, écarts de prix bio/conventionnel...), le réseau des magasins bio bretons reste confiant. Pendant le 1er confinement, près des 2/3 des magasins bio répondants ont vu leur activité augmenter. L'un des enjeux est la fidélisation des nouveaux consommateurs dans la durée. Pour les filières locales, l'impact de la crise sanitaire sur l'économie et ses conséquences sur l'emploi génèrent tout de même quelques inquiétudes.
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Dossier : Bienvenue en Bretagne !
Jean-Louis CHEVÉ, AuteurCe dossier met à l'honneur la Bretagne, 6ème région de France pour la production, la transformation et la distribution bio, et qui a accueilli, du 6 au 10 septembre 2021, à Rennes, le Congrès Mondial de la Bio. 3 600 fermes engagées en bio et 183 magasins bio étaient dénombrés au 1er janvier 2021. Initiative Bio Bretagne (IBB) est la structure qui accompagne, depuis 25 ans, le développement et la structuration des filières bio bretonnes. Ce dossier "spécial Bretagne" propose un tour d'horizon qui permet de mieux connaître la bio dans cette région : - La bio en Bretagne (La production bio ne connaît pas la crise ; Élevages avicoles et porcins biologiques, point sur des filières en développement (Projet Valorage)) ; - Be Reizh, le label des produits bio et bretons ! ; - L'écoconception s'intègre au cur de Be Reizh (projet collectif APEE : Amélioration de la PErformance Environnementale des produits labellisés Be Reizh) ; - Les entreprises bretonnes à Natexpo (présentation des entreprises présentes au Salon Natexpo 2021, accompagnées par IBB) ; - Loi EGalim : 20 % de produits bio dans les cantines bretonnes d'ici 2022 ; - Le réseau spécialisé bio toujours en croissance en Bretagne (résultats d'une étude réalisée par IBB, sur le marché des produits bio en Bretagne).
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Dossier : Bio et GMS : un marché toujours performant
BIO-LINEAIRES, Auteur ; ECOZEPT, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurCe dossier, publié par Bio Linéaires en partenariat avec IRI et Ecozept, fait la synthèse de l'évolution, entre 2016 et 2021, de la bio en grande distribution. Une première partie détaille l'évolution du marché et de l'offre bio entre 2016 et 2020 en France, en passant à la loupe les différentes familles de produits, les marques bio, les Marques De Distributeurs (MDD), ainsi que les circuits. Dans la deuxième partie du dossier, IRI fait une analyse sur deux ans, 2019 étant l'année de référence avant la crise, pour faire la lumière sur la légère décroissance des produits bio en GMS entre juin 2020 et juin 2021, en France. IRI propose également ses prédictions pour 2022, en rappelant cependant que, avec l'épidémie de Covid-19, la donne est susceptible de changer avec l'évolution de la crise sanitaire. Pour terminer, la troisième partie du dossier, proposée par Ecozept, est consacrée à la bio dans les GMS et les discounts en Allemagne. Le paysage de cette distribution conventionnelle allemande y est dépeint : alors que les enseignes spécialisées en bio restent en phase de test, l'engagement des enseignes conventionnelles envers les producteurs bio allemands se développe, avec des « superlabels bio » exigeants, et semble ouvrir la voie à un marché bio plus structuré.
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Dossier : Distribution spécialisée 2020 à la loupe
BIO-LINEAIRES, AuteurDans ce bilan 2020 de la distribution spécialisée bio, sont présentés : - Évolution du chiffre d'affaires en MBS (magasins bio spécialisés) et GMS ; - Bilan 2020, par familles, dans les Magasins Spécialisés Bio ; - Ouvertures, fermetures 2020 : un bilan plutôt encourageant ! ; - Carte de France 2020 des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales et groupements bio en 2020 ; - Bilan des principales enseignes nationales bio en 2020 ; - Bilan des principales enseignes belges bio en 2020 ; - Tendances et évolutions 2020 (enquête auprès de 2 143 points de vente) ; - L'alimentaire bio en GMS à fin novembre 2020 (données cabinet IRI) ; - Le reconfinement est moins bénéfique aux PGC (produits de grande consommation) bio en GSA (grandes surfaces alimentaires).
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Dossier : Galerie des acteurs B to B de la Bio : Vive la diversité !
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 58 entreprises bio présentées dans ce dossier, qu'elles soient jeunes ou moins jeunes, sont toutes animées du même esprit pionnier et de la volonté d'agir pour des produits de qualité, et sont engagées pour porter haut la durabilité, l'écologie, les valeurs environnementales et sociales. Certaines de ces entreprises sont des sociétés avec plusieurs centaines de collaborateurs, d'autres des TPE de moins de dix salariés, ou des entreprises familiales indépendantes avec des dirigeants appartenant à la 3ème génération, ou encore des fondations... Les certifications sont nombreuses, avec de plus en plus d'entreprises labellisées commerce équitable et solidaire ou labellisées RSE. Leurs actions pour préserver l'environnement et ménager les ressources de la planète (emballages, bâtiments, énergie...) témoignent également de leur engagement. Dans ce dossier, chacune des 58 entreprises présente les missions qu'elle s'est données, les moyens mis en uvre, les innovations et les valeurs qu'elle porte.
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Dossier de presse Agence BIO : 18ème Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France : Des courses à lassiette, lannée Covid bouleverse tout, sauf les envies de bio !
Le 18ème Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France de l'Agence BIO, de mars 2021, met en évidence l'impact de la crise sanitaire de 2020 liée à l'épidémie de Covid-19 sur les comportements et les choix d'achats alimentaires des Français. Dans ce contexte, le baromètre fait ressortir deux enseignements majeurs : - La demande des consommateurs qui semble s'enraciner durablement dans un désir de "manger sain" ; - lémergence dun nouveau consommateur plus « locavore », découvrant de nouveaux points de vente physiques ou en ligne pour ses courses, privilégiant les circuits courts, à limage des associations pour le maintien d'une agriculture de proximité (AMAP), des magasins de producteurs et des exploitations agricoles elles-mêmes. En 2020, pour près de 6 Français sur 10, la consommation de produits locaux et de saison est devenue un "acte militant".
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Dossier de presse Agence BIO : Le bio, acteur incontournable de la souveraineté alimentaire - Les chiffres 2020 du secteur bio : Juillet 2021
Alors que lannée 2020 a impacté les modes de consommation, lAgence BIO dévoile les chiffres de cette année atypique, marquée par la crise sanitaire. La tendance du consommer sain et durable, local et de saison est plus que jamais dactualité. Une majorité de Français déclarent acheter plus de produits frais (57 %) et davantage de produits de saison (57 %). Près de 6 Français sur 10 (59 %) privilégient les produits locaux et les circuits courts. Le "cuisiné maison" fait de plus en plus dadeptes (55 % ; +8 points vs 2019). En considérant à la fois les achats des ménages pour leur consommation à domicile et les achats en restauration (hors taxes), le marché bio sélève à près de 13,2 milliards deuros en 2020, soit +10,4 % depuis 2019. Il a ainsi presque doublé au cours des cinq dernières années. Du côté de la distribution, la vente directe enregistre une progression de +11,7 % en 2020 (vs +8 % en 2019). La production bio se poursuit dans tous les territoires de l'Hexagone, atteignant 53 255 fermes en bio, soit 11,77 % des exploitations agricoles françaises, pour 9,49 % de la SAU.
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Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix des fruits et légumes 2021
Familles Rurales présente les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes frais, pour aider chaque famille, quel que soit son budget, à opérer des choix éclairés en matière d'achats. Létude des prix 2021 porte sur un panier de 8 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio, sur 4 surfaces de vente. Entre juin 2020 et juin 2021, le prix des fruits bio a baissé de -5%, celui des fruits en conventionnel de -3%. Entre juin 2020 et juin 2021, le prix des légumes bio a baissé de -5%, celui des légumes en conventionnel de -18%. En moyenne, pour une famille de 4 personnes, respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 4 et 16 % d'un SMIC net mensuel selon la composition du panier. En matière de comparaison des prix, l'emballage doit retenir l'attention (à l'unité (ou par lot) ou au kilo). Dans un contexte de pandémie qui a révélé lobésité comme lune des causes principales de comorbidité, la prévention est plus que jamais de rigueur. C'est pourquoi Familles Rurales réitère lurgence de mettre en place un chèque « fruits et légumes » permettant aux moins favorisés daccéder à ces produits « bons pour la santé ».
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Dossier de presse - Filière lait bio : Faut-il vraiment parler de crise ?
La filière lait biologique est un secteur à fort développement depuis plusieurs années. Néanmoins, elle doit actuellement faire face à dimportants enjeux déquilibrage entre les volumes produits et la demande. Le réseau des agriculteurs bio de Bretagne (réseau Gab-Frab Bretagne) a souhaité apporter des informations sur la situation de cette filière, en publiant un dossier de presse intitulé « Filière lait bio : Faut-il vraiment parler de crise ? ». Ce réseau incite, en effet, à employer le terme « crise » avec prudence et à regarder lévolution de la filière à long terme. Dans lOuest, le développement de la production laitière bio sest toujours fait par à-coups, au gré des vagues de conversions. Lannée 2021 a été marquée par deux phénomènes : larrivée des volumes des fermes converties à la fin de la vague de conversions 2016-2019, et un pic de production printanier amplifié par leffet météorologique (permettant une bonne pousse de l'herbe). La conjugaison de ces deux facteurs a conduit à une surproduction ponctuelle, avec une diminution des prix payés aux producteurs. De nombreux collecteurs ont incité à réduire les volumes au printemps, et certains ont également stoppé les conversions. Une baisse de la consommation a également été observée par rapport à 2020 (année de confinements). En comparant lannée 2021 à 2019, leffet confinement est gommé et les ventes augmentent sur tous les segments, excepté pour lultra frais.
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Dossier : Produits laitiers
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe premier article, "Les Produits laitiers, un rayon dynamique en magasin bio", introduit ce dossier consacré aux produits laitiers bio par un rappel concernant leur marché, en plein essor, et annonce le contenu des articles à suivre : l'économie du lait, les enjeux de la filière, les différences entre lait bio et lait conventionnel, les différents produits laitiers et leurs spécificités... Au sommaire : - La filière laitière : les mamelles du bio ; - Vaches laitières et environnement ; - Élevage bio : les principales différences entre le conventionnel et le bio ; - Crème bio : l'incontournable du rayon frais ; - Le beurre bio : valeur sûre du rayon ; - Lait fermenté, yaourt ; - Desserts lactés : une offre qui s'enrichit ; - Fromage blanc : la famille des fromages non affinés ; - Fromages affinés bio : tradition et qualité.
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Dossier : Les régions championnes du bio
Florence BRAY, Auteur ; Camille HAREL, Auteur ; Jean-Christophe BARLA, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, cinq régions sont plus particulièrement moteurs dans le développement de l'AB sur le territoire national. Après un rappel des chiffres-clés de l'évolution de la bio en France entre 2018 et 2019, chacune de ces régions fait l'objet d'une présentation basée sur les chiffres de l'Agence BIO, accompagnée de témoignages d'agriculteurs, de transformateurs ou de distributeurs bio : - Introduction : Des territoires de plus en plus "verts" ; - L'Occitanie assoit sa place de leader ; Encart sur : Christelle Record (09), éleveuse de vaches allaitantes et maraîchère, récemment convertie ; Christian Soler (66), arboriculteur bio depuis 1999 ; - La Nouvelle-Aquitaine cultive ses atouts ; Encart sur : Mathieu Freyssinel (19), en plantes médicinales, élevage et maraîchage bio ; Philippe Sfiligoï (47), arboriculteur bio depuis 2009 ; - Auvergne-Rhône-Alpes, terrain privilégié des opérateurs ; Encart sur : Gauthier David (03), en céréales, bovins et poules pondeuses, récemment converti ; Jean-Maxime Buisson (26), éleveur de poules pondeuses, sur une ferme bio depuis 1969 ; - Provence-Alpes-Côte d'Azur démultiplie les projets ; Encart sur : Sandrine Faucou (04), en céréales et PPAM (lavandin) sur la ferme familiale bio depuis 1984 ; Alexis Cornu (83), nologue et ingénieur agronome, en fin de conversion en 2021 ; - L'Île-de-France rattrape son retard ; Encart sur : Frédéric Frings (77), en légumes, céréales, pommes et poules pondeuses, sur une ferme bio depuis 1977 ; Florian Bordes (91), producteur de pommes de terre, en conversion ; - La croissance du bio a marqué le pas en 2020.
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Dossier : Zéro déchet
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, AuteurCe dossier propose un état des lieux du zéro déchet en France, entre innovations, performances, attentes des consommateurs et limites de certaines démarches. Au sommaire : - Zéro déchet, tout doit disparaître ! ; Quelles solutions alternatives, aujourd'hui, et avec quels impacts, selon les produits alimentaires et les cosmétiques les plus fréquemment utilisés ? ; - Less is more, âme du zéro déchet : mise en perspective et avenir ; - La stratégie zéro déchet des distributeurs bio ; - Le retour de la consigne pour réemploi ; - Le vrac essaie de réduire les déchets d'emballage en amont ; - Cosmétiques zéro déchet : Jusqu'où peut-on aller ? ; - Zéro déchet : Le consommateur bio adhère !
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Leau de Saint-Géron toute en beauté
Jean-Luc CHABAUD, AuteurLe laboratoire Cosmétosource, installé à Fontannes (Haute-Loire), développe toute une gamme de produits cosmétiques bio à partir de leau minérale naturelle de Saint-Géron. Ces produits Saint-Géron Beauty sont vendus en pharmacies et en magasins bio.
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Edition régionale Auvergne-Rhône-Alpes : Spécial B.I.O.NDAYS 2021
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier est introduit par un éditorial d'Adrien Petit, directeur du Cluster Bio (association d'entreprises et d'experts de la bio en Auvergne-Rhône-Alpes), qui présente les principaux acteurs de la bio dans la région, ainsi que le thème de la 6ème édition du salon professionnel international B.I.O.NDays (du 9 au 11 juin 2021) : "Comment concilier la croissance et la confiance dans le bio ?". 7 articles développent ensuite différentes thématiques concernant la bio en Auvergne-Rhône-Alpes ou le salon B.I.O.NDays 2021 : - La convention d'affaires internationale des produits biologiques (rendez-vous d'affaires) ; - Étude exclusive sur les mentions/labels qui augmentent les intentions d'achat de produits bio ; - L'innovation au sein des B.I.O.NDays ; - Un évènement résolument tourné vers l'international ; - Les protéines végétales : une filière à développer et structurer en région ; - Les Plantes à Parfums Aromatiques et Médicinales bio (PPAM) : des plantes emblématiques du territoire ; - 1ère Région d'ouvertures de magasins bio en 2020.
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Emballages bio-sourcés et biodégradables : défis et solutions pour la filière bio
ECOZEPT, AuteurLa recherche d'alternatives aux emballages plastiques pose de nombreux défis au vu des facteurs qui rentrent en ligne de compte pour arriver à des solutions satisfaisantes. En matière de recyclage des emballages alimentaires, en 2018, l'Allemagne présentait un taux d'environ 40 % et la France un taux d'un peu plus de 20 %. Cependant, le "vrai recyclage" ne semble pas fréquent. La directive européenne 2018/852 stipule que 50 % des plastiques devraient être recyclés d'ici 2025, avec un recyclage en boucle fermée aussi longtemps que possible. Cette approche, coûteuse, nécessite des investissements élevés et de nombreux acteurs. Dans le secteur alimentaire, les emballages bio-sourcés et/ou biodégradables semblent une alternative aux plastiques d'origine fossile, mais ils font aussi l'objet de controverses. Les "bioplastiques" (définis comme des emballages qui présentent au moins une des propriétés suivantes : à base de matières premières renouvelables ou biodégradables) ont fait l'objet d'une enquête menée par Ecozept et conduite à l'échelle européenne. Cette enquête a conclu à la nécessité de poursuivre les recherches, les bioplastiques ne pouvant constituer, pour le moment, qu'une solution partielle, au vu des coûts engendrés, ainsi que des modalités de fabrication et d'utilisation et des taux actuels de biodégradabilité.
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Etat des lieux de la filière ovins bio en 2019
Cette synthèse présente une photographie détaillée de la filière ovine allaitante biologique en 2019. Elle a été réalisée dans le cadre par ForéBIO, dans le cadre du projet Casdar ReVABio (la REgularité des Ventes, clé de développement de lAgneau Biologique) et a été obtenue grâce aux données 2019 de lObservatoire des volumes dagneaux bio de la Commission Bio Interbev, de lAgence BIO et des organisations économiques de producteurs. Elle montre que le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % en 2019 par rapport à 2018 (en tonnage équivalent carcasse). Celui de la viande de brebis sest maintenu depuis quune reprise du marché a été observée en 2018. Globalement, les filières ovines biologiques sont bien organisées. Les groupements de producteurs drainent 71 % des volumes dagneaux bio abattus à l'échelle nationale (hors vente directe). La distribution des viandes ovines bio reste diversifiée, allant de la grande et moyenne surface à la boucherie artisanale, en passant par la restauration collective et les magasins spécialisés. Une part importante des ovins bio est valorisée en vente directe (23 % des agneaux et 19 % du chiffre daffaires). Si les opérateurs ont toujours du mal à faire coïncider sorties et besoins du marché, la couverture des besoins à Pâques continue à saméliorer, en partie grâce au partenariat entre abatteurs et producteurs. Ce partenariat permet de revaloriser les agneaux à cette période et délargir les approvisionnements entre le nord et le sud de la France (qui ont des périodes de production différentes dans l'année). En parallèle, des efforts ont été effectués par la Commission Bio Interbev pour relancer la consommation de la viande dagneau à lautomne.
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Etude en bovins viande bio : Trop d'animaux ne sont pas valorisés en bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn élevage de bovins biologiques, la valorisation des animaux en bio, et notamment des mâles, reste un gros challenge. Si le cheptel bio ne cesse de croître, aussi bien dans les élevages laitiers qu'allaitants, 142 000 bovins sortiraient des circuits bio, contre 129 000 abattus et valorisés dans la filière. Eva Groshens, de l'Institut de lÉlevage-Idele, a présenté des données issues de 96 % des élevages bio français, lors d'un webinaire Grand angle viande, organisé le 17 novembre 2020, permettant ainsi de mesurer l'ampleur du sujet. Plusieurs projets (BioViandes, Proverbial...) sattèlent actuellement à cette problématique, notamment pour explorer des voies pour mieux valoriser les mâles (croisement...).
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Etude des filières ovines et bovines allaitantes de la région Centre-Val de Loire, en agriculture biologique
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à l'association Bio Centre, dans le cadre de la Licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Il vise à établir un état des lieux des filières ovins et bovins viande bio en région Centre-Val de Loire et à mieux connaître les modalités de commercialisation des animaux. 72 éleveurs ont répondu au questionnaire qui a servi de base à l'étude. Les résultats permettent d'établir un portrait des élevages bovins et ovins bio de la région en faisant ressortir des aspects techniques liés à la conduite du troupeau, ainsi que des informations sur l'organisation du travail et sur la commercialisation des produits de ces deux filières. Des constats sont ensuite mis en évidence pour les deux filières (dynamique de conversions, de diversification), et des points de vigilance sont soulignés, comme un déficit de valorisation en bio d'une grande quantité d'animaux, ou encore la nécessité d'anticiper le départ en retraite des éleveurs.
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Étude sur les Grandes Cultures Biologiques en UE et dans les principaux pays tiers
Afin de compléter une étude menée en 2019 par lObservatoire de lAgence BIO, lAgence BIO, Intercéréales et Terres Univia ont lancé une étude approfondie sur les grandes cultures bio dans lUnion européenne et dans certains pays tiers. La réalisation de cette étude, confiée à Ecozept et AND International, avait pour objectifs de : 1 - recenser les volumes produits au cours des cinq dernières campagnes et établir une prospective pour les cinq prochaines campagnes ; 2 - recenser les prix sur les cinq dernières années dans les différents pays étudiés ; 3 - analyser les échanges de produits issus des grandes cultures intra-Union européenne et avec les principaux pays tiers ; 4 - exposer lenvironnement politique et règlementaire, ainsi que le soutien apporté au secteur bio dans les différents pays étudiés ; 5 - établir un carnet dadresses dexperts des grandes cultures biologiques pour les pays étudiés (hors France). Elle a porté sur 18 pays, dont douze États membres de lUE (Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, France, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni et Suède) et six États tiers (Chine, États-Unis, Inde, Russie, Togo et Ukraine). Ce document en présente les principaux résultats.
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EU imports of organic agri-food products: Key developments in 2020
COMMISSION EUROPÉENNE, AuteurCe document propose une analyse des volumes de produits biologiques importés par lUnion Européenne (UE) en 2020. Les chiffres sont détaillés par type de produits (céréales, oléagineux, fruits et légumes, viandes), par pays dorigine et par pays destinataire. Bien que la croissance du marché de l'Union Européenne (UE) pour les produits agroalimentaires biologiques se soit poursuivie en 2020, les importations de produits bio ont légèrement diminué comparées à celles de lannée précédente. Par ailleurs, les volumes 2020 sont forcément plus faibles par rapport à 2019, car les données sur les importations du Royaume-Uni ne sont plus disponibles. Lanalyse révèle également une augmentation des importations de fruits tropicaux bio et de riz bio. Cette augmentation a toutefois été compensée par une baisse des importations d'autres céréales bio, de tourteaux bio et de sucre bio. Des changements ont également été observés dans le classement des principaux partenaires commerciaux : la Chine et l'Ukraine perdent leurs premières places, au profit de l'Équateur et de la République Dominicaine. Les principaux États importateurs au sein de lUE, pour lannée 2020, sont les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique.
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Evolution de la consommation de vin bio en Europe
SUDVINBIO, Auteur ; IPSOS, Auteur | MONTPELLIER (Bat A8, ZAC Tournezy, 2 Rue Simone Signoret, 34070, France) : SUDVINBIO | 2021Cette étude, réalisée pour Sudvinbio dans le cadre du salon Millésime Bio 2022, fournit des éléments relatifs à la consommation de vins biologiques sur trois marchés en Europe : la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Globalement, les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par les questions environnementales (81 % des Européens en 2021, contre 73 % en 2015), et cela impacte leurs habitudes de consommation. Si la consommation totale de vin est en baisse, celle du vin bio augmente. Ce dernier est un produit de consommation habituel pour 29 % des Européens (contre 17 % en 2015) et 36 % des Français. Cela concerne des consommateurs plutôt jeunes, à la recherche de produits respectueux de l'environnement et équitables, et prêts à payer un peu plus pour cela. Le marché de la bière bio est, lui aussi, en pleine évolution. Pour Nicolas Richarme, président de Sudvinbio, "on est passé d'une consommation de curiosité à une consommation structurelle".
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Evolution de l'offre et du CA des PGC bio
Juliette FAVRE, AuteurLes ventes de produits de grande consommation (PGC) bio en grandes surfaces alimentaires (GSA) ont connu une augmentation de + 13,1 % en 2020, contre + 19,9 % en 2019. A partir de début juin 2020, le poids du label bio au sein des PGC a cependant diminué. Le e-commerce de GSA a assuré plus d'un tiers des gains des PGC bio. L'évolution des chiffre d'affaires liés à cette catégorie de produits est présentée, en montrant notamment l'effet des 2 confinements sur leur évolution, avec une projection sur 2021.
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Face à la crise sanitaire : Le vin bio tire son épingle du jeu
VITISBIO, AuteurAlors que le contexte mondial est assez morose pour le secteur du vin en raison de la crise sanitaire Covid-19, une projection réalisée par le cabinet IWSR montre que le vin bio sera sûrement de plus en plus plébiscité dans le monde. La bio continuerait ainsi sa progression et gagnerait des parts de marché dans les années à venir, pour atteindre 4 % du marché mondial du vin en 2024 (contre 1,5 % en 2013 et 2,75 % en 2019). Entre 2014 et 2019, les volumes de vins bio vendus dans le monde ont augmenté de près de 9 %. La France et lAllemagne sont les deux premiers pays consommateurs de vins bio. LItalie est le plus gros producteur et exportateur au niveau mondial. Parmi les principaux pays producteurs de vins bio, deux typologies de vignobles se démarquent : certains sont avant tout destinés à lexport (cas de lItalie et de lEspagne), tandis que dautres sont majoritairement tournés vers une consommation nationale (France, Allemagne, États-Unis).
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Fiches filières - Lait n°15
Éric GUIHÉRY, Auteur ; Anne UZUREAU, AuteurCette fiche, dédiée à la filière lait biologique en Pays de la Loire, montre quà la fin du premier semestre 2021, les marchés du lait bio étaient revenus à des niveaux davant épidémie (alors quils avaient été fortement perturbés en 2020, notamment pendant les confinements). Afin dexpliquer ce phénomène, cette fiche apporte des éléments de conjoncture. Elle commence par montrer lévolution de la collecte de lait bio, entre 2018 et début 2021, dans différents pays européens (Allemagne, France, Danemark, Autriche et Suisse). Elle fournit également le classement des régions françaises productrices de lait bio (les Pays de la Loire sont en première position), avant de donner des informations sur le prix moyen du lait bio, mois par mois, à léchelle métropolitaine, de janvier 2020 à avril 2021. Cette fiche présente aussi lévolution de la fabrication de produits laitiers bio (laits liquides conditionnés, produits laitiers frais, crème, beurre, poudre de lait et fromages) entre 2019 et début 2021, et apporte des éléments chiffrés sur leurs ventes (globalement, les ventes de produits laitiers sont en recul comparées aux ventes de 2020, année durant laquelle les confinements ont stimulé la consommation de produits laitiers).
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Fiches filières Lait n°16
Emeric GUYARD, Auteur ; Anne UZUREAU, AuteurCette fiche, dédiée à la filière lait biologique à léchelle nationale et en région Pays de la Loire, apporte des éléments de conjoncture permettant dexpliquer la période délicate traversée par cette filière, période qui sapparente à une crise de croissance. La filière lait bio a, en effet, atteint un palier en France, avec larrivée massive de fermes converties en bio depuis ces cinq dernières années. La collecte a ainsi été dynamique en 2020 (+ 11 % vs 2019) et la France reste en 2ème position pour la collecte laitière bio. Le prix payé aux producteurs tend à stagner, voire à régresser. Dautant que les ventes de produits laitiers bio marquent le pas depuis le premier confinement, ces ventes étant dailleurs en recul sur le premier semestre 2021. Concernant les Pays de la Loire, cette région a connu une forte progression du nombre de fermes bio (+ 78 % entre 2015 et 2020). Une ferme laitière bio typique de ce territoire a, en moyenne, 63 vaches laitières, 104 ha de SAU et est spécialisée dans le lait. Cette fiche effectue également un point sur lévolution de la réglementation concernant les conditions de logement des veaux : ces derniers devront avoir accès à un espace extérieur dès que possible, et au plus tard à 6 semaines, sauf en période hivernale. La période de transition et les financements prévus pour amorcer ce changement sont également détaillés. Pour terminer, cette fiche présente aussi le témoignage de Philippe Tanguy, un éleveur laitier bio qui a recours à des vaches nourrices.
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Filière française émergente : La chia prend de la graine
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa filière Chia essaime et se structure en France : elle compte actuellement 20 partenaires, groupements de producteurs et coopératives (Qualisol, Dijon Céréales, Cavac ). Au total, 250 agriculteurs en cultivent partout en France, et plus majoritairement dans le Sud-Ouest, en Bourgogne, dans les Hauts-de-France et le Sud-Est. Les graines minuscules de cette sauge originaire dAmérique du Sud sont très appréciées pour leurs qualités nutritionnelles. LEurope en a consommé 111 000 tonnes en 2020 (en conventionnel et en bio), dont 90 % sont importées dAmérique du Sud. La France en a produit 150 tonnes. La filière française a mis une décennie à se mettre en place. Elle est portée par Frédéric Poujaud, un ingénieur agronome et semencier. Ce dernier a créé, en 2017, la société Agrofün qui est uniquement consacrée à la chia. Cette entreprise encadre la production, qui est réalisée à 90 % en bio, à travers un cahier des charges précis, et qui est uniquement basée sur des contrats tripartites et pluriannuels. Dun point de vue agronomique, la chia possède de nombreux atouts (faibles besoins en eau et en fertilisation, plante mellifère ). Un encart est réservé au témoignage de Lionel Sartori, un producteur biologique du Gers qui en cultive depuis deux ans.
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La filière grandes cultures bio : Valoriser ses productions : Tendances des besoins en Nouvelle-Aquitaine - Octobre 2021
Cette fiche comporte des données sur la filière grandes cultures biologiques en Nouvelle-Aquitaine. Dans un premier temps, elle apporte des éléments sur la collecte et le marché des grandes cultures bio en 2021 : ce dernier a quelque peu ralenti comparé à 2020 (année durant laquelle la demande avait explosé avec la crise sanitaire), mais il reste dynamique et la demande demeure assez forte. La fiche apporte ensuite des informations sur les stocks de C2 (cultures en deuxième année de conversion) : ces stocks sont au plus bas mais, avec la nouvelle règlementation 2022, les C2 ne pourront plus être autant intégrées dans les rations des animaux. Pour finir, elle invite les producteurs à sorganiser pour continuer à bien valoriser leurs productions, notamment en contractualisant pour leurs cultures. Pour cela, elle fournit les coordonnées (téléphone, adresse mail, nom de la personne contact) dune vingtaine de collecteurs du territoire, en précisant, pour chacun dentre eux, les départements sur lesquels ils opèrent. Un tableau récapitule également les besoins de ces opérateurs pour une quinzaine de cultures (blé, triticale, maïs, avoine ) collectées en pur (en bio et en C2) ou en mélange (en bio et en C2), ainsi que leurs besoins pour une dizaine de cultures spécialisées destinées à lalimentation humaine (sarrasin, lin graine, lupin ).
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Une filière intermédiaire entre les producteurs locaux et la plateforme
Maëla PEDEN, AuteurLe projet dune filière légumes bio morbihannaise a débuté en 2017, suite à des échanges entre des opérateurs de laval et des producteurs. Les magasins arrivaient à sapprovisionner très localement (dans un rayon de moins de 20 km) et, une fois ce cercle épuisé, ils se tournaient vers la plateforme régionale Bio Breizh qui permet de sapprovisionner en légumes bio bretons. Il nexistait aucun intermédiaire entre ces deux échelles. Pour mettre en place une filière à léchelle du Morbihan, il a fallu que les maraîchers et les magasins spécialisés réinventent leurs relations. Après trois ans de construction et de réflexions au sein du GAB 56, un groupe dadhérents sest emparé du sujet et a lancé FLB56 (Filière Légume Bio 56). Lune des clés de réussite est la planification : les magasins font part des volumes dont ils ont besoin et les maraîchers se les répartissent en fonction de leurs possibilités. Lengagement humain est également très important. Cette mutualisation a eu plusieurs conséquences, elle a notamment permis aux producteurs de gagner du temps et a changé certaines de leurs productions tout en faisant évoluer leurs calendriers de culture.
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Filière porcine bio : Au niveau national et région Pays de la Loire Edition 2021
Cette fiche a été réalisée suite à la rencontre des opérateurs économiques de la filière porcine bio des Pays de la Loire, organisée le 9 juillet 2021. Elle effectue un état des lieux de cette filière aux échelles nationale et régionale (données 2020-2021). Globalement, la production porcine a poursuivi sa progression en 2020 sur le territoire français, mais de façon moindre par rapport à 2018 et 2019. Le stock congelé, qui était faible entre 2014 et 2018, est reparti à la hausse en 2019 et 2020, ce qui permet damortir les déséquilibres matières. Plus de la moitié des volumes de porcs bio sont écoulés par les GMS, mais les ventes ont progressé dans les boucheries artisanales, les magasins spécialisés et en direct. En revanche, un déséquilibre matière est observé au niveau de la consommation, avec une forte demande pour la poitrine et les lardons. En Pays de la Loire, 145 exploitations élèvent des porcins bio. Leurs profils sont très variés, mais 69 % dentre elles associent cet atelier à une autre production. Cette fiche apporte également des informations sur les principales évolutions de la réglementation et détaille les enjeux de la filière (retrouver léquilibre entre loffre et la demande, optimiser léquilibre matière, trouver des solutions pour appliquer la nouvelle réglementation ). Pour finir, elle liste les différents acteurs de la filière porcine bio en Pays de la Loire.
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Filière vrac et Covid-19 : Le bilan un an après ; Comment valoriser la saisonnalité dans le vrac ?
Laura DUPONCHEL, AuteurLe premier article concerne l'impact de la crise sanitaire de 2020, en France, sur la vente en vrac. Avec 41 % de croissance en 2019, celle-ci était plutôt dynamique avant le début de la crise. L'association Réseau Vrac a initié 2 baromètres visant à cerner l'impact des confinements sur ce rayon, ainsi qu'une étude avec le cabinet de sondage Nielsen. Cette étude a établi que, si 40 % des Français se déclaraient acheteurs de vrac avant le 1er confinement, 22 % ont continué pendant et 85 % disaient vouloir à nouveau acheter en vrac après le confinement. En comparant les chiffres d'affaires des acteurs du vrac de septembre à octobre 2020, par rapport à la même période en 2019, le deuxième baromètre a montré qu'ils étaient majoritairement stables ou en hausse. Le marché du vrac devrait continuer sa progression en 2021. Le deuxième article interroge la notion de saisonnalité dans le vrac, encore peu appliquée dans les magasins bio, mais qui pourrait leur permettre de différencier leur offre.
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Filières bio en transition : Année 2020 : Objectif slow filières (2/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurLa décennie en cours devrait voir le locavorisme monter en puissance et redéfinir la valeur des produits alimentaires. Parallèlement aux marques circulaires et fermières (voir larticle 1/2 dans le précédent n° de la revue), des filières douces zéro déchet vont sinsérer dans un maillage local interdépendant, selon 3 grandes familles : les « slow filières longues », pour lesquelles « local » renvoie au territoire national, avec une offre de produits incluant le « low-cost », les « slow filières du milieu » et les « slow nano filières ». Ces dernières proposeront une offre alimentaire « premium » issue de micro-fermes nourricières (
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Filières bio en transition : Marques circulaires et fermières (1/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurL'attrait grandissant des consommateurs pour les produits fabriqués localement, par des entreprises à taille humaine et implantées dans leur territoire, est en train de redéfinir les notions de marques, ainsi que les relations entreprises agricoles/distributeurs. Le locavorisme évolue et s'achemine vers la prise en compte de 2 concepts-clés : des produits récoltés sur place, des produits fabriqués sur place. C'est ainsi que des crêpes bretonnes seront bretonnes à 100 %, beurre et sel compris. Les marques et les magasins circulaires et fermiers commencent à se développer et les modèles d'agriculture comme la biodynamie ou la permaculture, considérés par certains jusque-là comme alternatifs, sont de plus en plus sollicités.
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Filières courtes maîtrisées : Une vraie lame de fond
Florence RABUT, AuteurDepuis quelques années, de plus en plus de filières courtes voient le jour, notamment en agriculture biologique. Ces filières permettent de répondre aux attentes des consommateurs qui demandent plus de sens, de local et de naturalité. Cet article présente quelques filières courtes permettant de mettre en avant différents modèles de développement. Par exemple, lindustriel franco-suisse Reitzel, leader des condiments, a souhaité relancer la culture de cornichons en Europe, et plus particulièrement en France. Cinq ans après le lancement de cette filière, 330 t de cornichons ont été produites, dont 50 t en bio, par un collectif dune douzaine dagriculteurs sous contrat. Lentreprise Prosain, basée dans les Pyrénées et pionnière de la fabrication de conserves et de plats préparés à base de fruits et légumes bio, a souhaité maîtriser intégralement son sourcing. Pour cela, elle a intégré un nouveau métier à son entreprise, celui de producteur. Plus de 12 ha sont cultivés en biodynamie, avec une attention particulière apportée au sol. Certains distributeurs jouent également la carte des filières courtes. Par exemple, lenseigne U met en place de la « (re)territorialisation » et Picard a co-construit, avec des producteurs bio, une filière nommée « Bio Français équitable ».
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Filières volailles et oeufs bio : Au niveau national et région Pays de la Loire Edition 2021
Cette fiche a été réalisée suite à la rencontre des opérateurs économiques de la filière volailles bio des Pays de la Loire, organisée le 9 juillet 2021. Elle effectue tout d'abord un état des lieux de la filière volailles de chair bio (données 2020-2021) aux échelles nationale et régionale. A léchelle nationale, les volailles de chair bio représentent 9 % de la production totale. Un léger recul du nombre dexploitations est, en revanche, observé par rapport à 2019 (- 2 %), en raison de larrêt de petites exploitations. Le marché est, quant à lui, plutôt stable. Cette fiche réalise ensuite un état des lieux, aux échelles nationale et régionale, de la filière ufs bio (données 2020-2021). La production est toujours en hausse à léchelle française, mais le cheptel de pondeuses bio se stabilise (5,2 millions de pondeuses). Les ventes dufs bio ont progressé, notamment en GMS. En revanche, leur prix sest dégradé. Cette fiche apporte également des informations sur la réglementation bio, notamment sur les dernières modifications du règlement n°848/2018. Elles concernent lorigine des poussins et des poulettes, le renforcement de lalimentation biologique, lamélioration du bien-être animal, ainsi que les nouvelles normes sur les bâtiments délevage. Pour finir, cette fiche détaille les enjeux de la filière (au niveau de la production, du marché et de la réglementation) et liste les différents acteurs situés en Pays de la Loire.
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Le financement dans le bio
Pour une entreprise, développer un projet, c'est une idée, une équipe, du temps et de l'argent. Trouver un financement adapté à son projet na rien de simple. Ce document présente des conseils pour aiguiller toute recherche de financement pour son projet bio. Au sommaire : - Se poser les bonnes questions pour son projet de financement (le plus adapté à son projet) ; - Panorama des solutions de financement sur le secteur du bio (schéma synthétique pour visualiser, en un coup dil, les solutions existantes) ; - Les solutions de financement à chaque étape de la vie de votre entreprise ; De nombreuses aides bio existent pour les transformateurs et les distributeurs de produits bio, attribuées par le département, la région ou lEurope. Elles donnent un vrai coup de pouce lors du lancement ou de la phase de développement de lactivité.
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Fish4ever : La marque emblème d'une pêche écologiquement et socialement durable
BIO-LINEAIRES, AuteurLa marque Fish4ever, créée en 2001 par Charles Redfern, entrepreneur et militant écologique de la première heure au Royaume-Uni, propose des produits de la mer en conserve, issus de la pêche responsable. Lorsqu'il s'est lancé dans l'aventure, avec l'objectif d'une démarche de durabilité et de transparence, son ambition était d'appliquer les valeurs de la bio dans ce secteur, alors que les certifications de la pêche durable n'existaient pas encore. Sa définition de la pêche durable repose sur une attention aux volumes de pêche, aux méthodes de pêche et de transformation, ainsi qu'aux aspects sociaux et humains. Fish4ever s'appuie sur de nombreuses conserveries partenaires, essentiellement en Europe (Açores, Espagne, Écosse), et prochainement au Maroc, toujours situées sur des lieux de pêche et au plus près de petits pêcheurs locaux, sélectionnés pour leurs méthodes artisanales et respectueuses de la ressource. Fish4ever s'engage aussi auprès des ONG qui protègent l'océan et les espèces marines. Les produits de la marque sont, entre autres, vendus, depuis 2016, dans le réseau spécialisé bio français, que Charles Redfern considère particulièrement en phase avec les exigences de qualité et les engagements de la marque qu'il a créée.
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Florame : la promesse de l'excellence
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis 30 ans, la marque Florame, pionnière de la production dhuiles essentielles bio en Provence, s'est engagée dans la cosmétique bio. Ce publireportage présente les activités de lentreprise depuis ses débuts, en mettant en avant son expertise dans la fabrication de produits cosmétiques équitables et son inscription dans une démarche de développement durable (valorisation de la proximité grâce à des partenariats avec des producteurs bio locaux). Confiante dans lavenir, lentreprise familiale continue dinvestir dans son développement avec la construction dune nouvelle usine, plus grande, éco-construite, qui remplacera lusine existante d'ici début 2023, toujours à Saint-Rémy-de-Provence.
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Fonds Avenir Bio : soutien au projet Garoma
BIOFIL, AuteurLe Fonds Avenir Bio, mis en place depuis 2008, vise à déclencher et à soutenir des projets collectifs pour structurer les filières bio françaises. Dans le cadre du volet Transition agricole du Plan de Relance gouvernemental, ce fonds a été doté de 13 millions deuros par an pour 2021 et pour 2022. Garoma est lun des projets lauréats pour 2021. Il vise à développer la culture de plantes aromatiques bio en Occitanie, en aidant notamment les agriculteurs à se diversifier. Ce projet a été lancé en 2017, par Pierre Boccon-Gibod. Ce dernier avait repris la distillerie Bel Air, basée dans le Gard. Cette entreprise avait alors de forts besoins en plantes bio locales et souhaitait structurer la filière pour assurer son approvisionnement et sécuriser les débouchés. Plusieurs autres partenaires se sont engagés à ses côtés pour créer le projet Garoma, dont le montant total dinvestissement était de plus de 2,5 millions deuros. Le projet a été soutenu à hauteur de 504 135 par le Fonds Avenir Bio.
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Fonds Avenir Bio : soutien au projet dune malterie en Occitanie
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurParmi les premiers projets lauréats du Fonds Avenir Bio pour lannée 2021, se trouve la création dune malterie en Occitanie. Ce projet vise à construire, animer et structurer une filière brassicole bio dans cette région, avec de lorge cultivée, maltée et brassée dans le grand Sud-Ouest. La malterie, basée dans le Tarn, regroupera trois unités de production de 500 t de malt chacune. Au départ, seulement deux unités seront destinées à la bio. La troisième le sera lorsque les volumes dorges bio seront suffisants pour lalimenter. Deux coopératives régionales sont parties prenantes de ce projet : Agribio Union et Arterris. Linvestissement est chiffré à 3,7 millions deuros et il est financé à hauteur de 690 664 par le Fonds Avenir Bio, dans le cadre du Plan de Relance.
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Fruits bio : Une croissance à l'équilibre fragile
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2019, 26 % de la surface arboricole française, tous fruits confondus, était conduite en agriculture biologique (surfaces certifiées et en conversion), soit 51 668 hectares. Ces chiffres ont continué à progresser en 2020, dans la poursuite d'une vague de conversions importante des vergers depuis plusieurs années, vague qui touche tous types de fruits : à pépins, à noyau, agrumes, à coque... Ainsi, en 2019, les vergers conduits en bio comptaient 9173 ha de pommiers, 5328 ha de noyers, 1480 ha de poiriers, ou encore 1037 ha d'arbres à kiwis. Toutefois, le comité bio d'Interfel, l'interprofession des fruits et légumes, reste prudent face à un équilibre offre-demande fragile : en effet, la consommation des fruits bio ne suit pas la même dynamique que la conversion des surfaces.
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Fruits et légumes : Biobreizh et Poder consolident la filière bretonne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPartenaires historiques basés dans le Finistère, Biobreizh (coopérative de fruits et légumes bio) et Poder (distributeur de fruits et légumes bio) ont signé leur première convention de mise en marché. Ces deux acteurs travaillent ensemble depuis 24 ans et sont déjà très engagés sur des aspects éthiques et responsables. Ils ont néanmoins décidé daller plus loin avec cette convention, afin de renforcer la filière des fruits et légumes bio bretons, tout en sécurisant les quantités et la qualité des approvisionnements. Pour Biobreizh, cette convention permet dassurer une rémunération équitable de ses producteurs : ces derniers se sont fixés des normes exigeantes (fermes 100 % bio, interdiction dutiliser des variétés obtenues à partir des nouvelles biotechnologies ), ce qui implique des coûts de production plus élevés. Ils doivent donc être rémunérés en conséquence. Pour sécuriser ses débouchés, Biobreizh a également signé une convention équivalente avec son autre client historique, le grossiste spécialisé dans la bio, Pronatura.
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Grain de sail, une entreprise qui a le vent en poupe
Cindy SCHRADER, AuteurJacques et Olivier Barreau ont créé lentreprise Grain de Sail pour transporter du café et du chocolat, de lAmérique latine jusquau Finistère, avec un bilan carbone très faible, grâce à un voilier cargo. Stefan Gallard, directeur marketing à Grain de Sail, présente les valeurs sociétales et environnementales de lentreprise, comme le choix de produits biologiques.
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Guide technique : Structuration de la filière bio céréales et blé meunier en Pays de la Loire : Repères méthodologiques et retours d'expériences
Hélène CHASLE, Auteur ; Daniëlle HAVOT BROEKARTS, Auteur ; Moïse CORNÉE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (Pôle Régional Bio, 9 Rue André Brouard - CS 70510, 49 105, FRANCE) : CAB PAYS DE LA LOIRE | 2021Entre 2019 et 2021, un important travail autour de la structuration de la filière bio céréales et blé meunier a été réalisé par les producteurs du réseau GAB/CAB Pays de la Loire. L'objectif était de relocaliser les approvisionnements biologiques en céréales pour la meunerie, et ce, de manière équitable et durable pour tous, du céréalier au boulanger, en passant par le minotier. Ce guide technique présente les principaux aspects méthodologiques mis en uvre dans ce travail de structuration de filière, au travers de quatre grandes étapes : contexte et diagnostic, cadrage et définition de la gouvernance, lancement du projet de filière (phase de test) et concrétisation. Les retours d'expériences de cinq filières bio locales sont présentés.
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Île-de-France : Place à une filière blé dur !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa Coopérative Bio dÎle-de-France regroupe 69 sociétaires. Elle collecte, transforme et commercialise la production de 4 500 ha (fruits, légumes, produits laitiers, céréales). Elle participe également au lancement dune filière blé dur bio. La demande en pâte bio est forte sur ce territoire, notamment de la part de la restauration collective. Cest Frédéric Bonomo, un ex-cadre de lhôtellerie, qui est à lorigine de ce projet de création de filière : il souhaitait construire une unité de fabrication de pâtes bio. Il sest alors tourné vers Moulins Bourgeois pour sapprovisionner et ce moulin a accepté de le suivre. Sociétaire de la Coopérative Bio, Moulins Bourgeois a réuni plusieurs partenaires pour monter ce projet et a profité de la construction dun nouveau site dédié à la bio pour mettre en place les équipements nécessaires à la transformation du blé dur en semoule (pour les pâtes). Au printemps 2021, 40 ha de blé dur ont été emblavés par des adhérents de la Coopérative Bio (deux autres coopératives vont également fournir Moulins Bourgeois pour obtenir les volumes nécessaires). Comme la culture de blé dur est aléatoire, Moulins Bourgeois sengage à payer une prime de 150 /t par rapport au prix du blé meunier bio. Toutefois, si le grain natteint pas les teneurs en protéines requises, il sera déclassé en blé meunier.
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Interview de Sabine Tholoniat, élue Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme, en charge de l'agriculture biologique ; Dossier : Agriculture bio
C. ROLLE, Auteur ; Mélodie COMTE, Auteur ; Véronique GRUBER, AuteurCe dossier consacré à l'agriculture biologique dans le Puy-de-Dôme est précédé d'une interview de Sabine Tholoniat, de la Chambre d'agriculture 63. Elle dresse un rapide état des lieux de l'AB dans le Puy-de-Dôme et de son développement et explique l'action de la Chambre d'agriculture pour accompagner les porteurs de projets et les producteurs en AB et pour soutenir les conversions ; Ce dossier est composé des articles suivants : - Auvergne-Rhône-Alpes, troisième région française en agriculture biologique ; La région AuRA compte 6581 exploitations bio, en progression de 12,3 % en 1 an. Sa SAU bio représente 10 %. En termes de filières, si l'élevage prédomine, les filières végétales sont bien présentes (vignes, légumes, grandes cultures, semences, fruits, PPAM). 3108 opérateurs aval sont dénombrés. Le profil des fermes bio auvergnates et la dynamique d'installation sont présentés ; - "En céréales bio, la transformation est indispensable" ; Témoignage du GAEC Dou-Chonlai, à Moissat (63), qui valorise 47 ha de céréales bio en farines et pains ; - Du conseil et un soutien pendant la période de conversion ; Reportage au GAEC Chèvrerie de Vourzac (43), en conversion depuis 2 ans, et qui a décidé d'arrêter les chèvres pour se spécialiser en vaches allaitantes ; - A Gelles (63), les méteils au secours des prairies ; Plusieurs éleveurs ont semé des méteils pour faire face à leurs prairies dégradées par les sécheresses successives, dans l'espoir d'assurer une récolte fourragère ; - Sodiaal lance son cahier des charges lait bio "augmenté" ; La coopérative vise une production de lait bio français respectueuse de la biodiversité et plus rémunératrice pour les éleveurs.
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Jeanne Fabre, présidente de Millésime Bio
Louise JEAN, AuteurLa famille Fabre produit du vin depuis quatorze générations, avec un engagement historique dans la bio. Elle est à la tête de 350 ha autour de Béziers, Carcassonne et Lézignan (Occitanie). En juillet 2020, Jeanne Fabre est devenue présidente de la commission Millésime Bio (au sein de Sudvinbio), en charge de lorganisation du salon qui porte le même nom. Sa prise de fonction sest effectuée en pleine crise sanitaire. Son objectif était alors de maintenir le salon, afin de proposer une solution pour relancer les ventes de vin, sachant que la filière a énormément souffert de la crise sanitaire (moins de vente directe, fermeture des bars et de la RHD ). La deuxième édition de Millésime Bio sest donc déroulée en digital, les 18 et 19 mars 2021. Plus de 4 000 visiteurs se sont connectés (la moitié en France et la moitié depuis létranger) avec plus de 1 000 exposants (dont 150 nouveaux). Au total, cet évènement a généré 15 000 échanges entre vignerons et visiteurs. Jeanne Fabre espère tout de même que la prochaine édition du salon pourra seffectuer en physique, afin de retrouver un côté convivial et chaleureux et de pouvoir faire déguster les vins en direct.
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Lait bio : Croissance décalée
La consommation en bio continue de croître. Dailleurs, 80 % des Français pensent maintenir leur consommation de ces produits. 21% disent envisager de laugmenter à lavenir. Pourtant, la filière laitière biologique reste prudente, voire envoie des signaux négatifs avec, par exemple, des reports de dates dengagement des projets de conversion. Ceci est amplifié avec le printemps, synonyme de pics de production et donc de risques de déclassement de lait bio. Mais la Commission ruminant du réseau GAB-FRAB Bretagne alerte sur le fait quil ne faut pas rester sur une vision « marché » à court terme. Si, dans lOuest, il y a un surplus de production, ce nest pas le cas, par exemple, dans le Grand-Est, pour cause dannées climatiques difficiles. Il faut avoir une vision plus globale, à léchelle de la filière. Face à une demande en croissance, fait qui devrait se maintenir, il ne faut pas casser les dynamiques de conversion pour le phénomène conjoncturel actuel, dautant plus que se convertir est un projet sur le long terme. Limplication des producteurs dans leur filière est donc nécessaire, afin de permettre une bonne collaboration amont-aval au bénéfice de chacun.
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Lait bio : Léquation offre/demande sera-t-elle au rendez-vous ?
Nathalie VELAY, AuteurEntre une offre soutenue et une demande moins dynamique en 2021, le marché du lait de vache biologique se tend, avec un taux de déclassement (cest-à-dire la proportion de lait bio qui est vendu en conventionnel) en progression. Par ailleurs, les études ont montré que, depuis 2017, la part de consommateurs de produits bio en général a tendance à se stabiliser. Malgré tout, en produits laitiers bio, les marges de progression pour de nouvelles parts de marché restent importantes, en particulier pour lultra-frais et les fromages. Cependant, il faut dès à présent amplifier les stratégies qui visent ceux qui achètent déjà en bio, afin qu'ils consomment plus de produits laitiers bio, en leur proposant une gamme de produits plus large. Cela peut se faire via le développement de versions « bio » de produits incontournables (ex. le camembert), la création de marques dédiées avec des produits inédits et un marketing adapté ou encore la segmentation des produits bio (ex. par la mise en place de cahiers des charges au-delà du standard réglementaire). Dautres marchés, comme la restauration hors domicile, sont aussi à explorer. Cela demandera plus dinvestissements en recherche et développement que par le passé. Dans tous les cas, la réussite de lensemble de ces stratégies sera essentielle pour le maintien des prix payés aux producteurs.
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Lait bio : des marchés européens plus équilibrés qu'en France
TENDANCES, AuteurEn 2020, la production de lait de vache biologique en France a fortement progressé, avec l'arrivée sur le marché de nouveaux livreurs aux volumes importants et avec de fortes disponibilités fourragères liées au climat. En revanche, côté consommation, les chiffres pour les produits laitiers biologiques sont plutôt à la baisse. Cela entraîne un marché français particulièrement déséquilibré, à l'inverse de ce qui se passe chez nos voisins européens (Autriche, Allemagne, Danemark, Suède, Pays-Bas). Les nouvelles conversions françaises ont été particulièrement territorialisées, avec Pays de la Loire et Auvergne-Rhône-Alpes en tête. Cet article propose un décryptage de cette année laitière, notamment par type de produits (laits liquides, fromages, yaourts, beurre, crème).
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Lebensbaum : le bon goût du bio et plus encore
BIO-LINEAIRES, AuteurMarque allemande connue pour la qualité de ses épices, infusions et cafés, Lebensbaum est devenue un acteur majeur du marché bio en Europe et en Allemagne. Depuis plus de 40 ans, Lebensbaum construit des partenariats durables et équitables avec les producteurs ; ses produits, fabriqués avec des matières premières directement issues de la nature, sont certifiés bio. Cependant, l'entreprise va au-delà des exigences de la certification : utilisation de 100 % d'ingrédients bio, issus de productions aux critères stricts, notamment en biodynamie (certification Demeter). Grâce à son implication directement sur le terrain auprès de ses partenaires producteurs et par une batterie d'audits qualité assurés par ses collaborateurs, Lebensbaum garantit des produits goûteux et de qualité. Aujourd'hui, Lebensbaum affiche son engagement en devenant la première entreprise à obtenir la nouvelle certification de haut niveau We Care, portée par le FiBL.
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Legros Bio : Un parcours hors normes à Saint-Charles
Jean HARZIG, AuteurLentreprise Legros Bio est plutôt méconnue des grands circuits de distribution français. Elle accomplit pourtant un parcours remarquable dans limport/export de produits biologiques pour des circuits de distribution spécialisés allemands, français, belges et britanniques. Cette société a été fondée par Yvonne Legros, une médecin nutritionniste allemande, qui, un jour, a décidé de se baser à Perpignan pour approvisionner les circuits bio doutre-Rhin dont elle avait une très bonne connaissance. Après une phase de démarrage un peu lente, lactivité a pris de lampleur pour atteindre, en vingt ans, 30 millions de chiffre daffaires pour 20 000 tonnes de produits commercialisés. Léquipe est maintenant composée dune quarantaine de personnes, majoritairement des femmes, de six nationalités différentes pour bien cerner les différents marchés. Le mode de gestion de lentreprise est extrêmement souple et autonome, reposant sur un management libre. Les relations avec les producteurs, principalement espagnols, sinscrivent dans la durée et reposent sur des contrats annuels. Lentreprise sest récemment rapprochée dAlternea, même si Yvonne Legros tient à ce que son entreprise conserve son indépendance.
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Les légumes en agriculture biologique : principaux éléments de marché
Ce diaporama fournit les principaux éléments de marché des légumes biologiques pour la France. Il a été présenté le 11 mars 2021, lors dun webinaire dédié au développement de la production de légumes bio, co-organisé par le CTIFL et lITAB. Après avoir retracé lévolution de la production de légumes bio durant la période 2009 2019 (nombre dhectares, de fermes, chiffres daffaires ), des données chiffrées sont apportées sur le marché alimentaire des légumes bio en 2019 et 2020 : volumes achetés par les ménages français, prix moyens par légumes (avec une comparaison entre les prix de légumes bio et conventionnels), répartition des achats selon les circuits de distribution (généralistes, magasins bio, autres circuits spécialisés), profil des acheteurs
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Légumes bio : La vague de croissance se poursuit
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon les chiffres de lAgence BIO, 34 668 ha étaient cultivés en légumes bio en 2019 (dont 4 100 ha en conversion), ce qui représentait 8 % des surfaces allouées à la production de légumes en France. Les conversions sont nombreuses. Cependant, les surfaces progressent plus vite que le nombre de fermes : cette tendance sexplique par le boom des cultures légumières (pommes de terre, carottes, courges, choux) mises en place par des céréaliers. Les cultures sous abris, telles que la tomate, continuent leur essor avec une forte demande en vente directe ou de proximité. Les légumes sont ainsi la production agricole qui connaît la plus forte croissance en bio, après la vigne et les légumes secs. Ce sont également les leaders des produits consommés en bio. Sur les 928 millions d'euros de part de marché quils représentent, 43 % ont été commercialisés par des magasins spécialisés (370 M), 35 % par les GMS, 22 % par la vente directe et le reste par divers artisans.
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LSA Bio - Dossier : En quête dun nouveau souffle
Camille HAREL, Auteur ; Mirabelle BELLOIR, Auteur ; Morgan LECLERC, AuteurCe dossier, composé de quatre articles, est consacré à lévolution du marché bio durant le premier semestre 2021. Le premier article porte sur le ralentissement de ce marché : après plusieurs années de croissance, il a commencé à ralentir fin 2020. Cet essoufflement se confirme en 2021 ; il est toutefois plus marqué dans les GMS que dans les magasins spécialisés. Le deuxième article traite de la mobilisation générale de la filière autour du bio « augmenté » : les industriels et les distributeurs cherchent à ajouter de nouvelles promesses à la bio (en lien avec la santé, lenvironnement ou lapprovisionnement local), afin de renouer avec la croissance en satisfaisant les nouvelles attentes des consommateurs. Larticle suivant est dédié aux cosmétiques bio : leurs ventes connaissent une forte croissance depuis plusieurs années, notamment en GMS. Les marques prennent également des engagements qui vont au-delà des conditions de production des matières premières biologiques. Le dernier article porte sur le vrac : celui-ci avait marqué un coup darrêt pendant la pandémie, mais il se développe de nouveau et présente une piste intéressante pour dynamiser les ventes de produits bio. Cependant, de nombreux chantiers restent à mener pour rendre le vrac encore plus accessible et attractif.
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Les magasins bio investissent le e-commerce
Laura DUPONCHEL, AuteurLe e-commerce bio se développe, avec aujourd'hui 468 magasins bio proposant une service de ce type (click & collect, drive...) sur les 3044 points de vente spécialisés en France (soit 15 %). Le taux d'équipement e-commerce de 14 enseignes nationales ou régionales est présenté (estimation au 1er février 2021). L'enjeu est désormais important pour plusieurs enseignes bio, d'autant que le panier e-commerce semble de 2 à 5 fois plus élevé qu'en magasin physique.
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Manger local en restauration collective
Véronique BARGAIN, AuteurCet article présente différentes initiatives mises en place en Loire-Atlantique afin de développer l'approvisionnement en produits locaux, dont des produits bio, de la restauration collective. La plupart d'entre elles sont répertoriées, depuis 2017, au sein d'un réseau local. Sont présentés le projet de centrale d'achat pour les cantines ; l'accompagnement des collectivités...
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Marché du bio : Toujours en croissance malgré la crise
Florence RABUT, AuteurEn juillet 2021, lAgence BIO a délivré les chiffres-clés 2020 du marché bio. Globalement, la croissance est là, mais certains objectifs ne seront pas atteints, comme celui des 15 % de la SAU en 2022. Les fruits et légumes ont continué leur croissance, avec une hausse de 16 % en 2020. Les légumes de plein champ, qui entrent dans la rotation des grandes cultures, sont en plein essor (+ 1 000 ha de pommes de terre en 2020). En revanche, la progression des fruits est plus faible, même si une augmentation de 8 % des surfaces est tout de même constatée. Les fruits à coque (amandes, noix, noisettes, pistaches, châtaignes et marrons) connaissent la plus forte progression parmi les fruits, avec une augmentation de la part de fruits cultivés en France. Toutes filières confondues, le marché de la bio a franchi, pour la première fois, les 13 milliards deuros en 2020 (+ 12,2 % de croissance) et a atteint le seuil des 50 000 exploitations. Parallèlement, la consommation bio a doublé en cinq ans.
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Un marché tendu pour les filières porc et volaille bio
Anne UZUREAU, AuteurLe 9 juillet 2021, des rencontres dédiées aux filières porc et volaille biologiques étaient organisées en Pays-de-la-Loire. A cette occasion, le marché et ses évolutions ont été présentés, de même que la nouvelle réglementation qui s'appliquera à partir du 1er janvier 2022. Des temps d'échanges avec les opérateurs économiques autour des tendances du marché et l'impact de la prochaine réglementation ont aussi été proposés aux participants. Dans cet article, des éléments sur l'actualité des marchés en porcs et volailles pour la campagne 2020 sont repris. La production porcine a poursuivi sa progression mais de manière moins significative que les années précédentes. Suite à cette année atypique, confinement oblige, les opérateurs ont fait face à une demande en baisse début 2021. La même tendance a été observée en volailles de chair. En revanche, la demande en ufs bio en 2020 a été forte.
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La matinale BIO du 19 janvier 2021 - Agence BIO
La matinale BIO, organisée par l'Agence BIO, se présente sous la forme d'une émission TV avec des débats, des interviews et de courts reportages sur les pratiques de la bio en France. Cette première émission s'articule autour du thème suivant : "Le bio pour surmonter les bouleversements environnementaux et socio-économiques ?". Le lien entre le système agricole et alimentaire et la santé est expliqué, discuté, notamment à travers l'exemple de la crise sanitaire actuelle. L'émission traite aussi de la place de l'agriculture dans le débat public, des évolutions liées à la crise, des tendances et des changements alimentaires, ainsi que du concept de One Health. Enfin, les intervenants sont interrogés sur la question "Le bio peut-il être le fer de lance de la transition agroalimentaire en Europe ?". La diversité des intervenants permet de traiter ces questions sous différents angles, du champ à l'assiette.
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Milarom : Le concept qui sublime le vrac
BIO-LINEAIRES, AuteurLaeticia et Romain Paillet, tous les 2 passionnés de nutrition végétale, ont créé Milarom, après avoir suivi une formation sur le "raw food" (alimentation brute) en Californie. Ils sont les premiers à avoir introduit, en France, un moulin permettant de faire des purées d'oléagineux sur place, en magasin. Le concept a connu un succès immédiat. Le choix du modèle de moulin a été déterminant. Fabriqué depuis plus de 45 ans dans la même usine australienne, c'est le moulin le plus vendu au monde. Il est à la fois facile à installer, très simple à utiliser et très facile à nettoyer. Le procédé de broyage, semblable à celui d'une meule de pierre, garantit la qualité de la pâte obtenue. Un levier permet même de choisir la texture (smooth, medium ou crunchy). Milarom propose également une sélection d'oléagineux bio, amandes, noisettes, noix de cajou, cacahuètes, qu'elle torréfie dans ses locaux, ainsi que de la noix de coco et du chocolat bio pour des pâtes mélangées. Le concept Milarom, à la croisée entre plusieurs tendances, répond à de nombreuses attentes des consommateurs : produits bio bruts et bons pour la santé, avec le moins d'additifs et de sucre possible, produits en vrac, réemploi des contenants (bocaux), mais aussi transparence des produits, do it yourself, etc.
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Le Natexbio Challenge consacre BioDemain, Neo Farm et Handi Gaspi
Laura DUPONCHEL, AuteurLa troisième édition du Natexbio Challenge, qui s'est déroulée en juin, a distingué les projets BioDemain (1er Prix), Néo Farm (2ème Prix) et Handi Gaspi (3ème Prix). Le grand gagnant, BioDemain, s'inscrit dans la démarche de favoriser la conversion bio des producteurs, avec une rémunération juste et une valorisation de leurs produits sous la marque BioDemain. Le projet du second lauréat, Néo Farm, repose sur le maillage de micro-fermes en maraîchage afin de produire des fruits et légumes bio et locaux destinés aux circuits courts. Handi Gaspi décroche le 3ème prix : cette biscuiterie, employant des personnes en situation de handicap, confectionne ses biscuits bio à partir de pains invendus.
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Naturalia mise sur ses franchisés
BIO-LINEAIRES, AuteurL'enseigne bio Naturalia compte 37 magasins franchisés, en France métropolitaine, dans les DOM-TOM et au Luxembourg, et prévoit d'en ouvrir plus d'une quinzaine supplémentaires en 2021. Dans cette interview, le directeur général de Naturalia France, Allon Zeitoun, présente les atouts de la franchise.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2021
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2021 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 de l'évolution du marché bio français ; 4 d'échos sur le marché bio à travers le monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Septembre 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en septembre 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
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Nouvelle-Aquitaine : La stévia bio en plein décollage
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAprès plus de six ans de développement, la production de stévia bio (édulcorant naturel sans calories) décolle en Nouvelle-Aquitaine. Cette filière régionale est soutenue par le fonds Avenir Bio et saffiche comme une voie de diversification pour les producteurs de PPAM bio. De plus, en 2018, Invenio avait reçu le Sival de lInnovation pour avoir adapté litinéraire technique de cette plante originaire du Paraguay aux conditions du Sud-Ouest de la France. Actuellement, quatorze producteurs cultivent la Stevia rebaudiana sur une quinzaine dhectares situés notamment dans le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques. La stévia est ensuite commercialisée en plante sèche (entière ou coupée) ou transformée en petits cristaux de la même apparence que le sucre en poudre. Pour maîtriser cette production de lamont à laval, la filière sorganise autour de lassociation Sweetia et de ses partenaires, dont les transformateurs Oviatis et Rouages.
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Nutrition animale : Cizeron anticipe lavenir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCizeron Bio, pionnier en nutrition animale bio, situé dans la Loire, continue à développer sa micro-alimentation à base de noyaux protéiques (innovation développée par ce fabricant daliments). Comme les protéines bio sont de plus en plus rares et chères, Cizeron Bio a travaillé, dès 2012, sur la mise au point dun noyau protéique concentré, obtenu à partir dune diversité de matières premières et de technologies spécifiques. Ce noyau est incorporé à hauteur de 20 % dans les formules des aliments, ce qui permet dobtenir une gamme d'aliments ciblés et de diminuer lutilisation de soja (ce dernier nentre que dans 9 % des achats de matières premières de Cizeron Bio). En 2020 et 2021, Cizeron Bio a réalisé de nouveaux investissements avec laide du fonds Avenir Bio : il a augmenté ses capacités de stockage en matières premières et a élargi les sources de protéines entrant dans la composition de ses aliments. Ainsi, en plus des pois, de la féverole, du lupin et des tourteaux de sésame, tournesol, lin et cameline, il utilise des coproduits régionaux, comme les drêches, les issues de triage des protéagineux, les Pat (protéines animales transformées), ainsi que les amidons déjà précuits.
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Observatoire national de la restauration collective bio et durable - Résultats de lenquête 2021
UN PLUS BIO, Auteur ; ECOCERT, Auteur ; AGORES, Auteur ; ET AL., Auteur | NÎMES (68 bis Avenue Jean-Jaurès, 30 900, FRANCE) : ASSOCIATION UN PLUS BIO | 2021LObservatoire national de la restauration collective bio et durable a été créé en 2017, à l'initiative d'Un Plus Bio, dEcocert En Cuisine et du programme de recherche Lascaux. Lobjectif de cet observatoire est de collecter, chaque année, de nombreuses données sur les pratiques, les tendances et l'évolution de la restauration collective, ainsi que sur les politiques alimentaires territoriales. En 2021, 6 766 cantines et 1 200 000 repas ont été ainsi passés au crible. Globalement, ces enquêtes révèlent que la loi Egalim suscite encore beaucoup dappréhension et de questions dans la restauration collective : Comment atteindre les 50% de produits durables (en valeur), dont 20% sous label bio ? Quels moyens humains et matériels mettre en uvre ? Combien cela va-t-il vraiment coûter ? Pour aider à la réflexion, ce document effectue un point sur le coût des produits bio et sur la part des produits bio et locaux actuellement présents dans la restauration collective française. Il détaille ensuite les huit grands enseignements, en lien avec la transition alimentaire, révélés par ces enquêtes : 1 - Les cantines diversifient leurs modes dapprovisionnement ; 2 - Les collectivités se saisissent de leurs capacités foncières ; 3 - L'éducation à l'alimentation durable prend sa place ; 4 - La réduction du gaspillage alimentaire se généralise ; 5 - La sortie du plastique sorganise ; 6 - La gestion directe regagne du terrain ; 7 - Les menus végétariens simposent à la cantine ; 8 - Le travail en équipe : un ingrédient incontournable.
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Observatoire des viandes bio 2020
Cet observatoire montre que le marché des viandes bio a poursuivi sa belle progression et a atteint son objectif : doublement de la production en 5 ans. Cest une réussite pour cette année 2020 très particulière avec la crise Covid qui a bouleversé les habitudes des consommateurs et contraint la filière viande à sadapter, notamment pour trouver le juste équilibre entre loffre et la demande. Le document souligne dailleurs le travail des différents professionnels de la filière. Le point est fait sur les différentes filières (bovine, ovine, porcine) et sur les différents circuits de commercialisation (GMS, boucheries, magasins spécialisés, RHD, vente directe). Les efforts doivent être poursuivis pour réduire le déséquilibre matière en gros bovins et stabiliser le marché en porcins.
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La patate douce française : Vers une filière pérenne ?
Maxime DAVY, Auteur ; Arnaud MAGNON, Auteur ; Thibault NORDEY, AuteurEn France, la production de patates douces intéresse de plus en plus dacteurs. Désormais, 72 % des détaillants proposeny de la patate douce dans leurs rayons, mais la production française nest présente au mieux que chez 40 % dentre eux. Limport occupe donc une place prédominante, faute dune production nationale suffisante et compétitive. Une analyse technico-économique sur la production de patates douces a été réalisée par le CTIFL et la station dexpérimentation de Terre dEssais. Elle a permis didentifier cinq axes pour améliorer la compétitivité de loffre nationale : sécuriser et améliorer la production, réduire les coûts de production, améliorer la conservation, diversifier loffre et développer la production en agriculture biologique. Certaines parties de cet article effectuent un point sur la production biologique : marché, références technico-économiques. Différentes pistes sont également évoquées pour soutenir la production bio.
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Pays de la Loire : Une bio belle réussite
Guy LALUC, AuteurBio Loire Océan a été créé pour développer et structurer la filière fruits et légumes biologiques en Pays de la Loire. Cette association regroupe plus de 70 producteurs et a commercialisé, en 2020, plus de 2 000 tonnes, pour un chiffre daffaires de 4,1 millions deuros. En mars 2021, lors de l'assemblée générale, les membres de Bio Loire Océan ont pris des engagements supplémentaires en apportant des précisions à leur cahier des charges : les amendements organiques dorigine végétale doivent pouvoir être tracés et venir de France ou dEurope Le cahier des charges permet également de valoriser le travail de ce collectif sur les semences paysannes par le biais de létiquetage « légumes issus de semences paysannes ». Lassemblée générale a également été loccasion de travailler sur la stratégie commerciale du collectif. Les possibilités daller vers de nouveaux modes de commercialisation et vers le commerce équitable ont été évoquées.
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Pays de la Loire : Construire son PAT : au plus près du local
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAngers Loire Métropole construit son PAT (projet alimentaire territorial) afin de favoriser les approvisionnements locaux, en phase avec la lois dAvenir (2014) et la loi Egalim (2018). Le 9 décembre 2020, Interbio Pays de la Loire, le Gabb Anjou et Angers Loire Métropole ont organisé une rencontre professionnelle afin daccompagner la mise en place de ce PAT. Cette réunion a rassemblé plus dune centaine de personnes. Il a été question de lutte contre le gaspillage, dadaptation des recettes et des portions, dincorporation de protéines végétales mais aussi de recalibrage des appels doffres des marchés publics pour quils soient plus adaptés aux approvisionnements locaux. Pour illustrer ce dernier point, lexemple de Papillotes et Compagnie est détaillé : cette cuisine centrale dAngers Loire restauration prépare 13 000 repas par jour et, depuis septembre 2020, elle sapprovisionne principalement via lassociation Manger Bio 44 (à la place de Sodexo).
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Des pépins pour les fruits bio
Céline ZAMBUJO, AuteurEn 2019, et pour la première fois, le prix à la consommation des pommes biologiques a subi une baisse de 4,7 % par rapport à 2018, avec un prix moyen de 2,85 euros/kg. Si la consommation de pommes et de poires bio augmente, les volumes mis en marché sont aussi à la hausse et l'équilibre offre/demande est à surveiller. L'arrivée de nouveaux opérateurs, peu habitués au marché bio, peut aussi être un facteur explicatif. Toutefois, les prix restent rémunérateurs pour les arboriculteurs.
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Pionniers du chocolat bio
Maya FROMMELT, AuteurMonica Müller est à la tête de lentreprise familiale Chocolat Stella Bernrain, le leader suisse de la fabrication de produits à base de chocolat biologique, biodynamique et issu du commerce équitable. Lentreprise a été créée en 1950 par son grand-père et emploie actuellement 170 personnes. La fabrication de chocolat bio a débuté en 1991. A cette époque, les matières premières bio de qualité étaient très peu disponibles, ce qui représentait un véritable défi. La situation a bien changé : les cacaos bio sont maintenant dexcellente qualité et permettent de répondre à la demande, qui est dailleurs grandissante. La transparence des filières dapprovisionnement et la traçabilité sont les leitmotivs de cette entreprise. Elle privilégie dailleurs les partenariats stables et durables avec les coopératives.
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Plantes à parfum, aromatiques et médicinales : Une filière toujours en croissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa production de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) biologiques poursuit son envolée : 562 t ont été collectées en 2020, soit 28 % de plus que lannée précédente, pour un chiffre daffaires estimé à 5,5 millions deuros. La bio représente maintenant 15 % des volumes et 20 % en valeur de la filière PPAM. Même si la lavande et le lavandin représentent près de la moitié des surfaces biologiques, la filière bio se caractérise par une grande diversité despèces cultivées. Plus de 1 050 préparateurs sont certifiés pour produire des huiles essentielles bio. Les conversions ont ralenti en 2021 et les opérateurs de laval cherchent tout de même de nouveaux producteurs. Ils sont stimulés par des perspectives de développement favorables : laromathérapie bio devient la norme et, parallèlement, les cosmétiques, ainsi que les parfums se tournent vers des approvisionnements bio et français. Ces opérateurs cherchent plutôt des exploitations agricoles bio (céréalières, délevage ou arboricoles) qui souhaitent se diversifier en créant un atelier PPAM, en se basant sur une contractualisation pluriannuelle et des appuis techniques ciblés.
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« Plus de produits meurthe-et-mosellans dans les cantines »
Elsa EBRARD, AuteurNicole Le Brun est responsable de la mission Restauration Hors Domicile à la Chambre dagriculture de Meurthe-et-Moselle. Elle est également référente Grand Est sur ce sujet, pour le réseau des Chambres dagriculture, et intervenante RESOLIA (service commun de formation et daccompagnement du réseau des Chambres d'agriculture), . Son rôle est de conseiller les collectivités qui souhaitent augmenter la part de produits alimentaires locaux, dont des produits bio, dans les menus des restaurants collectifs. Dans cet interview, Nicole Le Brun commence par raconter son parcours professionnel et par détailler son poste actuel. Elle explique ensuite les deux types daccompagnement quelle propose aux collectivités, puis donne un exemple, celui de la communauté de communes du Bassin de Pompey qui a souhaité proposer des produits locaux dans les menus de ses écoles. Elle présente également deux plateformes (une bio et une mixte) qui regroupent loffre des producteurs, des entreprises de transformation et des coopératives du territoire. Ces plateformes fédèrent 63 adhérents et proposent plus de 700 références de produits.
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Pomme de terre bio : Un marché de niche
Béatrice ROUSSELLE, AuteurEn 2020, les pommes de terre biologiques ont bénéficié dun printemps doux, suivi dun été sec, ce qui a limité la propagation du mildiou (ennemi numéro un de cette culture). Les pucerons ont, en revanche, été nombreux, mais cela na pas empêché la récolte dêtre bonne. Près de 67 200 t de pommes de terre bio ont été commercialisées en circuit long, soit 22 % de plus que lannée précédente. La grande majorité de ces volumes sont destinés au marché du frais, et 21 % sont destinés à lindustrie pour la confection de chips, frites surgelées, flocons La pomme de terre biologique reste toutefois un marché de niche puisquelle ne représente que 4 % des volumes de pommes de terre récoltés et destinés au marché du frais. Elle ne couvre que 4 % des volumes achetés par les ménages, pour moins de 6 % en valeur dachat.
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La pomme de terre sous toutes ses formes
Bettina BALMER, AuteurLa pomme de terre est une culture très exigeante, surtout en bio : aujourdhui, si elle ne représente quune part faible des surfaces de production bio, sa production connaît cependant une forte augmentation ces dernières années. En flocons, surgelée ou fraîche, ou encore en chips, les variétés de pommes de terre sont développées en fonction du type de transformation auquel elles sont destinées. Cet article inclut un schéma qui reprend les différents procédés de transformation de la pomme de terre, ainsi quun encadré récapitulatif des différentes gammes et des produits.
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Porcs bio : Quelle gestion de léquilibre carcasse ?
Justine FAURE, Auteur ; Lucile MONTAGNE, Auteur ; Niels BIZE, AuteurLa question de léquilibre carcasse en porcs bio savère particulièrement complexe. Dans le cadre dune étude visant à caractériser et à schématiser cette filière, une vingtaine dacteurs intervenant en Bretagne, amont et aval, ont été sollicités. Ceci a permis de mettre en avant 2 schémas coexistants de filière porcine biologique en Bretagne. Le 1er, dit de structuration diversifiée, souvent 100 % bio, concerne des élevages en moyenne de moins de 60 truies, surtout en plein air, avec des circuits de commercialisation diversifiés, dominés par les magasins spécialisés bio et la vente directe. Le second schéma est orienté essentiellement vers les circuits longs, associant bio et conventionnels, avec des élevages plus grands, surtout en bâtiment/courette. Autre point mis en avant : laffectation de la carcasse diffère en bio par rapport au conventionnel, avec une valorisation plus importante en viande fraîche (jusquà 40 % de lanimal, contre 25 à 30% en conventionnel). Certaines pièces sont plébiscitées à la vente (en AB et en conventionnel) : lardons, jambons, côtes, saucisses, filets et rôtis. Aussi, les opérateurs enquêtés déploient essentiellement 3 stratégies pour répondre à cet important problème de léquilibre carcasse en AB, afin d'éviter le déclassement des pièces difficilement vendables en bio : ralentissement de la dynamique de production, le temps de développer des débouchés, lexportation (mais il faut trouver les marchés) et le stockage par la congélation, onéreux mais très répandu. Il existe donc un besoin de solutions de long terme. Pour les acteurs enquêtés, le dialogue et la concertation semblent des points-clés pour construire l'avenir, même si des pistes ont déjà été identifiées : la labellisation « BIO + », avec un risque de perte de visibilité, la diversification des marchés et des débouchés (dont la restauration hors domicile), lexport pour certains Cependant, lexercice est complexe dans un contexte très perturbé pour la filière, entre crise sanitaire et perturbation des comportements dachat, ou encore évolutions réglementaires en AB ou en lien avec la castration.
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Les produits bio sont plus chers en Belgique quen France !
BIO-LINEAIRES, AuteurLes prix relevés sur 3 463 références bio identiques de produits de grande consommation vendus en magasins bio en France et en Belgique ont été comparés. Un tableau synthétique montre une différence en moyenne de 8,5 %, avec un prix plus élevé en Belgique sur la totalité des produits concernés.
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Les produits locaux au menu des ambitions du Grand Clermont
Mélodie COMTE, AuteurLe Grand Clermont et le Parc Naturel Régional du Livradois-Forez portent, depuis 2017, un Projet Alimentaire Territorial (PAT) commun. L'objectif majeur est de reterritorialiser l'alimentation et de développer les conditions pour une offre alimentaire "saine, de qualité, accessible à tous et issue de circuits de proximité". Dans le cadre de ce PAT, Bio 63 et la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme ont étudié les pratiques et les flux de différentes filières du territoire : élevages allaitant et laitier, grandes cultures et légumes.
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Provence-Alpes-Côte d'Azur : Mieux valoriser les agneaux bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'élevage d'agneaux bio relève d'une production traditionnelle, très extensive. Cette filière bio progresse dans la région, attirant notamment des bergers, des porteurs de projet hors cadre familial et quelques éleveurs en conversion. En 2019, elle enregistrait + 13 % de fermes engagées et + 11 % de cheptel par rapport à 2018. Toutefois, le manque de valorisation en bio et divers freins techniques pénalisent les éleveurs. Pour les accompagner au mieux, plusieurs programmes de recherche sont en cours, localement (projet leader piloté par la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes) ou à l'échelle nationale (projet Casdar Revabio porté par l'Itab), et un GIEE Agneau Bio a été lancé par Agribio 05 en 2021.
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Rayon vrac
Laura DUPONCHEL, Auteur ; BIO-LINEAIRES, Auteur ; RESEAU VRAC, AuteurCet article comporte 2 parties. 1 - Pourquoi faire du vrac ? Avec une croissance de 41 % en 2019 (bio et non bio), le vrac est une vraie tendance du marché. De plus en plus de consommateurs ne veulent plus d'aliments emballés et sont sensibles à l'importance que les magasins donnent au rayon vrac. Pour Chloé Liard, chargée de développement et projets à l'association Réseau Vrac, la plus-value du vrac repose sur une offre qui permet au client de nacheter que la quantité dont il a besoin, de tester de nouveaux produits, de mesurer son budget... Avec le vrac, le magasin a la possibilité de présenter une offre responsable et d'afficher sa contribution à la réduction des déchets. Pour Jeanne Mignon, chef de projet Zéro Déchet à Biocoop, le prix du vrac en magasin bio offre une réelle alternative. Avec 450 références vendues en vrac, l'enseigne est investie dans ce mode de distribution depuis ses débuts et a réalisé, en interne, une étude sur le cycle de vie pour mesurer l'impact des emballages ; 2 - Commerces spécialisés vrac : un marché florissant. Réseau Vrac a réalisé une étude sur les commerces spécialisés vrac en France et en présente les principaux résultats : portrait du commerçant vrac aujourd'hui, spécificités de ce modèle de commerce, dynamiques économiques, perspectives.
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Récolte 2020 de blé tendre : Recul des volumes et qualité correcte
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAvec un automne 2019 pluvieux et un printemps 2020 sec, les récoltes en blé tendre bio français de 2020 ont chuté par rapport à 2019 (-14 %), et ce, malgré la hausse des surfaces certifiées (+17 %). La demande reste croissante (+3 % par rapport à la campagne 2019/2020), l'impact de la crise sanitaire sur la restauration hors-foyer étant compensé par le fait que les opérateurs sont de plus en plus à la recherche de produits biologiques d'origine française. L'important stock de report de la récolte record 2019 et la bonne qualité des blés de 2020 permettent de satisfaire tout le monde. En bio, les exigences et l'utilisation concernant les blés meuniers ne sont pas les mêmes qu'en conventionnel. Le test de panification prévaut sur les taux de protéines, qui sont en moyenne de 10,5 % en bio, comme en témoignent Olivier Deseine, des Moulins de Brasseuil, et Luc Peinturier, des Moulins Bourgeois. La filière bio nécessite de s'adapter chaque année aux millésimes. Pour ce faire, certains moulins proposent un accompagnement spécifique aux artisans-boulangers.
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Répertoire des aides à l'agriculture biologique ; "Le bio pour tous, mais à quel prix ?"
Mélodie COMTE, AuteurDans un premier article, sont présentés les principaux dispositifs d'aide à l'agriculture biologique mis en place par l'Europe, la région Auvergne-Rhône-Alpes et le département du Puy-de-Dôme, et auxquels peuvent prétendre les agriculteurs des zones concernées : aide à la conversion, crédit d'impôt, aides à la certification, aides à l'investissement... Le second article aborde la question des prix des produits biologiques et de la justification de leur niveau élevé, les risques encourus par une massification de la production biologique et l'importance de communiquer vers le consommateur, tout en constatant des situations différentes selon les filières (lait, viande, fruits et légumes). Ces éléments sont issus d'une table-ronde, organisée par la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme, qui a réuni neuf invités : agriculteurs, transformateurs, distributeurs et élus.
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Reprise : Nouveau grossiste bio dans le Sud
VEGETABLE, AuteurBio Cash Distribution est un grossiste basé près de Montpellier spécialisé dans les fruits, légumes, produits frais et produits dépicerie issus exclusivement de lagriculture biologique. Après une période compliquée, cette entreprise a été placée en redressement judiciaire. Le Tribunal de commerce de Montpellier a choisi Dynamis pour reprendre la partie grossiste. La partie commerce de détail et son réseau de magasins est reprise par lenseigne Naturalia. Suite à sa reprise, Bio Cash Distribution a changé de nom pour devenir Halle Bio dOccitanie. Lentreprise continuera ainsi son activité de grossiste en renforçant ses liens avec des producteurs locaux.
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RSE et BIO, où en est-on ? Bilan et tendances 2022
Sauveur FERNANDEZ, AuteurEn plein développement, la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) permet aux marques et aux enseignes de valoriser les produits en mettant en avant l'engagement de l'entreprise. L'article analyse les tendances RSE dans le domaine de la bio. Les points suivants sont abordés : 1 - Un client bio de plus en plus averti ; 2 - Les tendances RSE BIO 2022 ; 3 - La RSE fait vendre ; 4 - Les entreprises engagées en vedette ; 5 - Rapports annuels pour tous ; 6 - Quels labels pour les magasins et marques bio spécialisés ?
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Salon Space : Une bio dynamique face aux enjeux davenir
Frédéric RIPOCHE, AuteurLun des principaux enjeux de toutes les filières animales bio est lintroduction de la viande en restauration collective. Une conférence a été organisée sur cette thématique, durant le Space (salon professionnel dédié à lélevage), par IBB et Inter Bio des Pays de la Loire. Les objectifs fixés par la loi Egalim sont encore loin dêtre atteints en restauration collective. La restauration scolaire reste la plus avancée, notamment en matière dachats de viande bio. Il existe différents leviers pour limiter les surcoûts des produits bio : moins de viande mais de meilleure qualité, introduction de protéines végétales, plus de produits bruts, recours à la cuisson lente, moins de gaspillage alimentaire, formation des cuisiniers Lun des problèmes reste léquilibre matière. Pour le favoriser, Interbev a créé des fiches recettes qui permettent de valoriser plusieurs morceaux de viande en même temps. Afin de faciliter lapprovisionnement en viande bio, la coopérative Unébio a créé le Comptoir des viandes bio (CVB), un atelier de transformation situé dans le Maine-et-Loire, et elle compte en déployer de nouveaux dans dautres régions. Le service public local Eau du Bassin Rennais a lié qualité de leau et restauration collective, via son projet Terres de Sources, en favorisant lintégration, dans la restauration collective, de viandes bio produites par 35 fermes du groupement Bretagne Viande Bio basées sur le territoire de Terres de Sources. Un encart est également réservé à la situation du collecteur Biolait.
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Sec ou frais : comment augmenter la part de légumes bio en restauration collective ?
Sophie CHATENET, AuteurEn 2020, la FRAB Auvergne-Rhône-Alpes, la Chambre régionale d'agriculture et la Coopération agricole Auvergne-Rhône-Alpes ont mutualisé leurs moyens pour réaliser une étude visant à mettre en parallèle la production de légumes frais et secs biologiques sur la région et les besoins de la restauration collective. Présentés à l'occasion d'un webinaire, les premiers éléments de cette analyse montrent que les objectifs de la loi Egalim, et notamment l'introduction de 20 % de produits bio en restauration collective, sont encore loin d'être atteints. L'offre en légumes secs bio et locaux, en particulier, est encore insuffisante pour répondre à la demande. Par ailleurs, pour les agriculteurs, le manque de visibilité sur les débouchés est un frein.
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Semences bio : Boom des surfaces de porte-graines
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon Semae (ex-Gnis), les surfaces dédiées à la multiplication de semences bio ont progressé de 28 % en 2020 (par rapport à 2019) et atteignent près de 18 000 ha. La hausse enregistrée depuis dix ans saccélère, mais elle cache des disparités. Sur les 190 espèces présentes au Catalogue officiel français des espèces et variétés de plantes, 106 sont multipliées en bio par 1 168 agriculteurs-multiplicateurs via des contrats passés avec 126 semenciers. Lengouement du secteur semencier pour la bio sexplique en partie par lentrée en vigueur du nouveau règlement bio et la perspective de fin des dérogations autorisant lutilisation de semences conventionnelles non traitées après récolte (la totalité des plants et semences devront être bio dici 2036). En 2019, les producteurs bio ont obtenu plus de 64 000 dérogations : le nombre de celles-ci diminue en grandes cultures et en semences fourragères, mais augmente en semences potagères, en PPAM et en petits fruits. En complément de cet article, un tableau présente lévolution des surfaces de multiplication en bio par espèce végétale. Un encart présente le classement des dix départements présentant les surfaces de multiplication en bio les plus importantes.
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SIMA Innovation Awards 2021 : La sélection de Biofil ; A découvrir aussi
BIOFIL, AuteurAlors que le SIMA (Salon International des solutions et technologies agricoles) a dû être reporté du 6 au 10 novembre 2022, le concours SIMA Innovation Awards 2021 a été maintenu. Biofil présente une sélection de sept lauréats de ce concours, susceptibles dintéresser la filière bio : 1 Smart Apply® Intelligent Spray Control System (développé par Smart Guided Systems), un système dappoint de pulvérisateur pour des pulvérisations modulées et localisées en arboriculture ; 2 Farmdroid FD20 (développé par Stecomat), un robot de semis et de désherbage autonome ; 3 - Downs CropVision® (développé par Downs), un trieur optique à grand débit pour pommes de terre non lavées ; 4 NutriSenseTM (développé par New Holland Agriculture), un dispositif à installer sur moissonneuse-batteuse pour analyser certains nutriments durant la récolte ; 5 VentiJavelot (développé par la S.A.S Javelot), un dispositif de ventilation automatique pour les grains stockés ; 6 CogenAir® (développé par Base), des panneaux photovoltaïques adaptés aux séchoirs en grange ; 7 Zürn Top Cut Collect (développé par Zürn Harvesting GMBH et par Bouillé Concept), une écimeuse-récolteuse des inflorescences dadventices. Biofil présente également les produits de trois autres entreprises : Partner&Co, qui vient dobtenir la certification Demeter ; Horsch, qui a développé deux nouvelles herses étrilles Cura ST ; Ukal et Lorentz, qui ont collaboré pour proposer des solutions dabreuvement en prairie.
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Sival Innovation 2021 : Nominés et lauréats sélectionnés par Biofil
BIOFIL, AuteurLa 35ème édition du Sival, le salon international des productions végétales spécialisées dAngers, a été reportée en 2022 en raison de la situation sanitaire. En revanche, le concours Sival Innovation a été maintenu. Cet article présente une sélection de lauréats et nominés susceptibles dintéresser la filière bio. Quatre innovations variétales sont tout dabord présentées : 1 Terapur, une variété de carottes résistante aux nématodes à kystes ; 2 Inogo C.O.V, une variété de pommes résistante à la tavelure ; 3 Nathy®-Sauvignac, une variété de raisin de cuve blanc résistante au mildiou, à loïdium et au black-rot ; 4 Starlor C591, une variété de tomate cerise grappe jaune positionnée haut de gamme. Les trois innovations suivantes concernent des intrants pour la protection des cultures : 1 Moka, un biostimulant à base de levure ; 2 T-Protect®, un diffuseur et protecteur dinsectes auxiliaires ; 3 Fertiss Bio, un substrat fertilisé (motte de multiplication). Les quatre innovations suivantes sont en lien avec le machinisme et lautomatisme : 1 SunAgri®, un système agrophotovoltaïque dynamique ; 2 un groupe hydraulique mobile à entraînement électrique ; 3 un robot de désherbage (Oz) avec un système de guidage RTK ; 4 - Pressionet, un outil de lutte mécanique contre la cochenille rouge du poirier. Deux autres innovations concernent la production : 1 NetbowTM, un arc goutte à goutte adapté à lirrigation en pot ; 2 - Mano, un manomètre connecté et sans fil qui repère les anomalies du réseau. Enfin, les quatre dernières innovations sont des services ou des logiciels : 1 Captrap® Vision, un piège connecté qui compte automatiquement les insectes ravageurs ; 2 Water Weight, un outil pour contrôler la déshydratation des fruits durant la phase de conservation ; 3 IrrigAssistant®, un service dédié au pilotage de lirrigation ; 4 Une nouvelle fonction « bilan hydrique » sur linterface e-Terroir destinée aux vignerons.
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Stratégie : Un Breton durable et responsable
Franck JOURDAIN, AuteurLa marque Prince de Bretagne commercialise une part importante de légumes français : 470 000 tonnes de 147 légumes différents en 2020, pour un chiffre daffaires de 345 millions deuros. Cette marque est détenue par trois coopératives (Sica Saint-Pol, Maraîchers dArmor et Terres de Saint-Malo) et est approvisionnée par 1 700 producteurs. Dans un contexte de changement climatique et de fortes exigences des consommateurs sur le plan environnemental et sociétal, les responsables de cette marque ont décidé de miser sur le bio et sur le sans pesticides. La production de légumes bio devrait passer de 10 à 20 % dici dix ans. Prince de Bretagne saffiche dailleurs déjà comme le premier groupement de légumes bio en France, avec ses 50 000 tonnes de 60 légumes bio différents, produits par 151 maraîchers.
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Structuration de la filière chanvre bio en Champagne-Ardenne : Bilan et perspectives
Aurélie PARANT-SONGY, AuteurLe dernier comité de pilotage du projet chanvre bio en Champagne-Ardenne sest tenu le 15 décembre 2020. Ce fut loccasion de dresser un bilan de ce projet, débuté en 2017 et qui venait de se terminer. Le projet avait pour objectif de développer les surfaces de chanvre bio dans cette région et de structurer cette filière émergente de manière pérenne. Il était piloté par Bio en Grand Est, regroupait plusieurs partenaires (des Cuma, un Civam et des GAB) et était financé par lAgence de lEau Seine Normandie. Il avait été décliné en trois axes : promouvoir la culture du chanvre bio ; accompagner les producteurs dans le développement de la production ; structurer la filière. Au final, il a permis de multiplier par dix les surfaces de chanvre bio dans cette région et dorganiser des groupements locaux. Des références technico-économiques sur cette culture ont également été acquises et restituées aux producteurs en novembre 2020. Par ailleurs, une étude de marché a été réalisée et a démontré que le premier débouché du chènevis bio est lalimentation humaine. Laccompagnement sur le séchage et le stockage du chanvre va se poursuivre au travers du Partenariat Européen pour lInnovation Séchage jusquen 2023.
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Le sucre biologique en Union européenne
Ce document fournit un état des lieux du marché européen du sucre biologique en 2020. Il apporte des informations sur la dynamique des importations, sur la production de betteraves bio en Europe (surfaces, usines de transformation, rendements, prix, coûts de production), ainsi que sur le contexte règlementaire. Globalement, le marché européen du sucre biologique a représenté près de 275 000 t lors de la campagne 2020/2021 (+ 3 % par rapport à la campagne précédente). La crise Covid a limité son développement, mais les surfaces semblent être en hausse pour les prochaines campagnes, dautant que les règles communautaires en matière dimportations de produits biologiques vont être modifiées. Du point de vue de la production, le principal poste de charges en betterave bio est le désherbage manuel (ce facteur limitant impacte fortement la rentabilité de la culture). De plus, au regard des nombreux incidents climatiques et sanitaires qui ont impacté le rendement des betteraves bio ces dernières années, le risque « zéro rendement zéro revenu » reste important, ce qui pourrait freiner le développement de la filière, malgré des niveaux de prix rémunérateurs.
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Supplément Cosmébio : Changer de cosmétique, pour changer le monde !
Manon PARRET, Auteur ; Nicolas BERTRAND, Auteur ; Romain RUTH, Auteur ; ET AL., AuteurCréée en 2002, l'association Cosmébio est née dans un contexte où aucune réglementation n'existait pour encadrer la cosmétique bio et naturelle. Aujourd'hui, Cosmébio est la première référence mondiale pour les produits cosmétiques labellisés bio. Dans ce dossier, réalisé en collaboration avec Bio Linéaires, Cosmébio présente l'historique de l'association, de sa fondation jusqu'à la labellisation Cosmébio ; son évolution sur le marché bio ; et les événements grand public qu'elle propose pour guider les consommateurs, à travers la série d'articles suivants : 1 - Cosmébio, l'association professionnelle de la cosmétique bio et naturelle ; 2 - La certification Cosmos, préalable à la labellisation Cosmébio ; 3 - Les consommateurs de cosmétiques bio en quelques chiffres ; 4 - Les Trophées Cosmébio ; 5 - La Semaine de la cosmétique bio by Cosmébio ; 6 - In & Out : la tendance qui envahit la cosmétique bio ; 7 - Les allergènes dans les cosmétiques bio : l'exemple des huiles essentielles.
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L'uf ou la poule : Des innovations pour une filière territoriale et cohérente
SYMBIOSE, AuteurLa Bretagne comptabilisait près de 2,5 millions de poules pondeuses bio en 2020 (12 % des poules bretonnes). Le principal objectif de ces élevages est de produire des ufs coquilles calibrés, de taille M (53 à 63 g) ou L (63 à 73 g). Les ufs S, XL, déformés ou avec des microfissures ne peuvent pas être vendus en ufs coquilles et sont généralement envoyés dans des casseries. Ils sont alors vendus aux alentours de 0,05 ou 0,06 /uf. Les poules de réforme sont également peu valorisées par les abattoirs (autour de 0,20 /poule) et partent principalement à lexport ou en petfood. Face à cela, certains éleveurs se mobilisent et tentent de trouver des solutions. Anne-Sophie et Cédric Laurent proposent, aux côtés de leurs volailles de chair, des poules de réforme prêtes à cuire, en faisant bien la distinction entre les deux sortes de volailles. Elodie Dragon et Aline LHomme font adopter leurs poules de réforme (vendues 5 /poule) via lassociation « Poule pour tous ». Sonia et Jean-Michel Prieur ont choisi de transformer leurs poules de réforme en rillettes. Agrobio 35 a également sensibilisé un groupe de cuisiniers issus de la restauration collective, afin quils mettent en place des recettes à base de poules réformées. Certains éleveurs font également de la pédagogie auprès de leurs clients sur les ufs de petit calibre et les leur vendent à un prix moins élevé.
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Ventes en ligne : Les vins bio se démarquent
Louise JEAN, AuteurDans le cadre du salon Millésime Bio, Florian Angevin, chargé détude économique filière viti-vinicole chez FranceAgriMer, a présenté les résultats dune enquête sur les ventes de vins en ligne. Globalement, les vins bio sont bien présents sur internet et arrivent à se démarquer avec des caractéristiques différentes de loffre globale. En 2017, les achats de vins en ligne (tous types de vins confondus) ont représenté 9 % de la consommation française en valeur, soit 81,7 milliards deuros. En 2019, parmi les bouteilles proposées, neuf bouteilles sur dix étaient des vins tranquilles (non effervescents) et, parmi elles, 22 % avaient un label, dont le label bio (38 % des bouteilles labellisées) et biodynamie (12 % des bouteilles labellisées). La bio représente ainsi 8 % de loffre de vins en ligne, soit 6 679 références sur 71 662. Les vins blancs sont surreprésentés dans loffre bio, comparée à loffre globale, et la répartition des vins bio selon les vignobles diffère également de loffre globale. Les bouteilles bio sont majoritairement vendues entre 10 et 25 .
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Viande bio et crise sanitaire : des groupements témoignent
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa crise sanitaire de 2020 a chamboulé le marché de la viande bio. Dans lOuest, Bretagne Viande Bio (BVB) et Porc Bio Atlantique ont vu leur marché progresser. BVB est très peu présente en restauration collective et na pas été affectée par la fermeture des cantines et des restaurants. De la mi-mars à la mi-mai, ses ventes en boucheries de détail ont progressé de 35 %, dont les trois-quarts en buf. La situation sest stabilisée durant lété. Porc Bio Atlantique (28 000 porcs bio/an), adossé au transformateur Bioporc, vend pour moitié en GMS et l'autre partie en magasins spécialisés. Sa production a bondi de 40 %, principalement en poitrine et jambon. Sa capacité en congélation l'a aidé à faire face à cette forte demande. Ils sont désormais revenus aux équilibres davant.
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La viande bio plaît et lagneau se cherche encore
Bérenger MOREL, AuteurUn bilan sur la dynamique de la filière ovine allaitante biologique a été présenté à loccasion des BioThémas (conférences annuelles organisées par lItab et le Pôle Bio Massif Central lors du Sommet de lÉlevage). En 2019, le chiffre daffaires de cette filière sest élevé à 72 millions deuros et le nombre de brebis allaitantes bio a connu une augmentation de 10 %. Néanmoins, trois principales problématiques freinent toujours la valorisation de la viande dagneau bio : un déséquilibre saisonnier (saisonnalité des ventes), léquilibre matière et ladéquation qualitative (tous les agneaux bien conformés ne sont pas forcément disponibles au bon moment et au bon endroit). Le projet Casdar ReVABio, piloté par lInstitut de lÉlevage et par lItab, étudie des solutions pour lever ces contraintes.
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Viande biologique : Une filière hachée menue ?
Niels BIZE, AuteurEn 2020, en France, le volume de viande bovine hachée bio représentait 11 % de plus qu'en 2019, soit 5 000 tonnes sur les 20 000 tonnes de viande bovine allaitante consommées dans les différents circuits de commercialisation la même année. Cette augmentation de la consommation de viande bovine bio rend plus difficile la gestion des volumes. Les derniers chiffres d'Interbev apportent quelques précisions. Quelques chiffres concernant la Bretagne sont également fournis.
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Les vins bio en 2020 : Quelles évolutions depuis la crise ?
Gwénaëlle LE GUILLOU, AuteurLes vins bio se développent à un rythme soutenu en France, malgré la crise sanitaire. Si la consommation générale de vin diminue, la part de vins bio ne cesse daugmenter. Pour assurer la pérennité économique de leur exploitation, la plupart des vignerons bio visent lautonomie commerciale en gérant eux-mêmes la vente de leurs vins. Pour cela, ils utilisent cinq principaux canaux de distribution : la vente directe, la restauration, les cavistes, les magasins spécialisés et la grande distribution. En moyenne, un viticulteur bio en utilise au moins quatre. De plus, le contexte incroyablement compliqué engendré par la crise Covid-19 a fortement renforcé limportance de lautonomie commerciale. Une étude interne, réalisée par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine, montre que, durant la crise sanitaire, les vignerons bio ont largement investi la vente directe (clientèle habituelle et vente en ligne), ainsi que le négoce. A la sortie de cette crise, les vignerons interrogés souhaiteraient plutôt privilégier lexport (74 %) et continuer la vente directe (63 %).
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Les vins bio se développent tous circuits confondus
VITISBIO, AuteurLa vente de vins bio augmente depuis dix ans. Entre 2010 et 2019, le marché a quasiment quadruplé : il est passé de 252 millions deuros à 979 millions. Les vins bio représentaient 11,6 % des ventes de vins en France, en 2019. Une partie non négligeable des vins bio est destinée à lexport (43 % des volumes). Les vins bio à destination du marché national sont principalement commercialisés en vente directe et en GMS (le niveau de valorisation pour le producteur est toutefois nettement plus élevé en vente directe quen GMS). De plus faibles volumes sont également commercialisés via la RHD, les cavistes et les magasins bio. Au début de lannée 2020, les ventes de vins tranquilles biologiques en GMS ont augmenté de 7,9 % en volume et de 9,9 % en valeur. Côté vins effervescents biologiques, la croissance est de 34,5 % en volume et de 31 % en valeur, sachant que la bio pèse peu dans les ventes de vins effervescents (1,4 % en volume et 1,6 % en valeur).
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Vrac bio : 6,3 % moins cher dans les magasins spécialisés
BIO-LINEAIRES, AuteurD'après des relevés de prix effectués sur 40 produits bio vendus en vrac (septembre 2020), dans 69 magasins de 11 enseignes spécialisées bio et dans 49 magasins de 11 enseignes de GMS, le réseau bio est plus compétitif que le circuit de la grande distribution, avec un écart de 6,3 %. Les 24 plus gros écarts de prix sont présentés, parmi lesquels, en faveur du circuit spécialisé bio : les noix du Brésil, les noix de Pécan, les graines de lin brun, les noix de cajou, les raisins secs Sultanine, etc.
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Vu aux Culturales ; A découvrir aussi
Les deux pages « Nouveautés » de la revue Biofil décrivent trois innovations en lien avec les productions végétales, qui ont été présentées durant le salon professionnel Les Culturales en juin 2021, ainsi que deux autres innovations en lien avec les productions animales : 1 la faucheuse inter-rangs, développée par Eco-Mulch, permet de gérer la croissance de la luzerne dans une association céréale-luzerne ; 2 Farmdroïd FD20, un robot développé par Stecomat, permet deffectuer plus facilement des semis et du désherbage mécanique sur le rang et linter-rang ; 3 Biolys, un engrais développé par ICL, permet dapporter du SO2 aux plantes et est obtenu à partir dune roche riche en minéraux, la polyhalite, sans subir aucune transformation chimique ; 4 Actichar C Bio, un charbon actif végétal bio développé par Bordet, permet daugmenter les performances animales, daméliorer limmunité, déliminer les substances toxiques, tout en réduisant la production de méthane ; 5 Ecomet, une alternative à la méthionine développée par Provimi Cargill, permet déquilibrer les formules daliments pour pondeuses plus facilement.
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Vu à Innov-Agri ; Vu au Space ; Vu au Tech&Bio 2021
Gilles HARDY, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; ET AL., AuteurCet article décrit plusieurs innovations (utilisables en bio) présentées lors de différents salons professionnels qui se tenus à lautomne 2021. Les cinq premières nouveautés ont été exposées à Innov-Agri et sont des matériels destinés aux grandes cultures : broyeur, fissurateur, déchaumeur et deux outils combinés. Les nouveautés suivantes ont été présentées au Space. Ce sont, soit des matériels délevage (refroidisseur de lait économe, application pour ventiler les bâtiments délevage, nid pour porcelets en maternité libre), soit des intrants (biostimulant pour les sols, asséchant bactérien, seau à lécher à lail, biostimulants pour monogastriques et ruminants, différents compléments alimentaires). Pour finir, les dernières nouveautés ont été observées au salon Tech&Bio. Il sagit dintrants, de matériels ou de prestations développés pour des cultures spécialisées (fongicide contre le mildiou et les monilioses, brumisateur de serres, filet dombrage pour serres, convecteur à air chaud mobile pour lutter contre le gel, blanchiment de serre par drone, gamme de filets paragrêle/ombrage/anti-pluie pour la vigne, stimulateur de défense des plantes) ou de matériels destinés au désherbage mécanique en grandes cultures (bineuse, fraise rotative, faucheuse-andaineuse, écimeuse-préfaneuse, roto-étrille, rouleau, houe rotative).
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Adéquation entre l'offre et la demande en bovins viandes bio sur le Massif Central
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Rédigées dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, ces quatre fiches synthétisent, sous forme de graphiques, les attentes exprimées par les opérateurs économiques des filières de viande bovine bio (âge, poids carcasse, conformation et état d'engraissement des bovins) pour les quatre catégories d'animaux (bufs, génisses, vaches et veaux), qu'ils soient de race allaitante ou laitière. Les données proviennent d'enquêtes, réalisées en 2018 par des partenaires du projet, sur ladéquation offre-demande en viande bovine bio, auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données de 2017. En face des attentes des opérateurs, les données effectives d'abattage sont présentées.
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Agrosemens monte en graines... pour une semence de qualité
Laurent DREYFUS, AuteurL'entreprise semencière Agrosemens a été créée en 2002. Initialement implantée dans la périphérie ouest d'Aix-en-Provence, la "ferme semencière bio du Petit Sambuc" a déménagé de l'autre côté de la ville, il y a 5 ans, dans un lieu qui comprend 4 ha de cultures, dont 1 000 m2 de serres, et 3 ha de forêt. L'entreprise, compte désormais 25 collaborateurs et coordonne un réseau de 40 paysans-semenciers répartis dans les principaux bassins de production. Agrosemens propose aujourd'hui environ 900 variétés de semences bio, certaines étant certifiées Demeter ou Bio Cohérence. Visite guidée de la ferme et de ses activités. L'article présente également un exemple de schéma de culture (laitue batavia Grenobloise) et les préparations biodynamiques utilisées.
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Artisans du Monde : Le commerce équitable qui déplace les montagnes
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 1971, l'Abbé Pierre alertait sur les ravages de la guerre civile sévissant au Bangladesh et invitait les communes de France à se jumeler avec une commune de ce pays. Cet appel a donné lieu à la création d'un réseau associatif destiné à vendre, dans l'Hexagone, des marchandises importées du Bangladesh pour aider les habitants de ce pays. De là, est née l'idée d'un réseau de magasins de vente et d'information consacrés au "Tiers Monde", prélude à la création, en 1973, de la première boutique "Artisans du Monde". En 1984, naissait Solidar'Monde, destiné à mieux structurer la distribution avec une centrale d'achat pour organiser sa logistique. Artisans du Monde est alors devenue une fédération d'associations, dont le but était l'éducation et la sensibilisation du grand public au commerce équitable, initiant ainsi le commerce équitable en France. Le réseau bio a été l'un des premiers soutiens d'Artisans du Monde qui n'a eu de cesse, depuis sa création, de renforcer son engagement. Yannick Chambon, responsable des filières chez Solidar'Monde, explique quelles sont les exigences, au-delà du cahier des charges, nécessaires pour que le commerce équitable ne soit pas qu'un apparat, mais procure un véritable bénéfice sur le terrain, aussi bien social, qu'environnemental et économique. Il donne des exemples de cet impact souhaité comme, par exemple, en Equateur, où Solidar'Monde a créé un partenariat avec la coopérative Copropap et ses 47 producteurs de canne à sucre. Dans la filière café, au Honduras, un bel exemple d'impact environnemental a vu le jour, avec le soutien à la coopérative Comsa, qui mène des actions de biocompostage, crée de l'engrais à partir de microorganismes poussant au pied des caféiers et a ouvert une école pour diffuser ses pratiques. Yannick Chambon présente les actions qu'il conduit au sein de Solidar'Monde, qui propose aujourd'hui environ 250 références alimentaires.
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Les Assises de la bio : La bio entre valeur et prix juste
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLors de l'édition 2019 des Assises de la Bio, la question du prix et de la valeur du bio était au cur des échanges et débats auxquels étaient conviés divers acteurs de la filière : représentants des producteurs, d'enseignes de grande distribution, de magasins spécialisés, etc. Aujourd'hui, même si la bio semble sortir de son marché de niche, sa démocratisation auprès du grand public rencontre encore des freins, le prix étant le premier d'entre eux. Tout l'enjeu est de permettre la croissance de ce marché tout en assurant une juste rémunération des producteurs bio et en facilitant l'accès aux produits bio pour le plus grand nombre. Parmi les pistes et propositions évoquées lors des Assises, apparaît notamment le principe d'économie de la fonctionnalité et de la coopération, ou comment rémunérer les externalités positives de la bio. Les distributeurs, de leur côté, veulent être co-acteurs de la transition à travers différentes démarches, comme la contractualisation pluri-annuelle, ou la signature de contrats tripartites, etc. Avec la loi Egalim, la construction des prix devra davantage être basée sur les coûts de production.
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Assises du commerce équitable : Et si le commerce équitable était la solution ?
Cécile PRALY, AuteurLes Assises du commerce équitable origine France se sont tenues à Paris, en décembre 2019. Les avantages des filières équitables, ainsi que certains points déterminants dans leur construction, ont été mis en avant. Cest un marché qui continue daugmenter : il a triplé entre 2015 et 2018, en France. Une question reste très débattue : la création, ou non, dun label public, comme référentiel commun du commerce équitable. En effet, face à la pluralité des marques et labels privés existant aujourdhui, certains acteurs ont peur de perdre la confiance du consommateur. Au contraire, dautres acteurs défendent cette diversité de labels, qui laissent un plus large choix au consommateur.
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Auvergne-Rhône-Alpes : Auvabio rime avec demi-gros
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAuvabio est une jeune association, créée en mai 2019, qui a pour objectif de mutualiser et structurer loffre en demi-gros de fruits et légumes bio produits en Auvergne. Elle a été initialement créée et portée par huit producteurs. Ces derniers navaient pas de mal à commercialiser leurs fruits et légumes en vente directe : la demande est forte pour ces produits et lAuvergne reste un territoire délevage et de grandes cultures. Toutefois, ce mode de commercialisation présente certaines limites : il est chronophage. Par ailleurs, ces producteurs ne souhaitaient pas contractualiser leurs productions pour garder la main sur leur filière. Cest dans ce contexte quils ont entrepris de développer une offre en demi-gros. Actuellement, Auvabio regroupe une cinquantaine dadhérents pour une quinzaine de clients. Les productions sont planifiées deux fois par an afin de mieux répondre aux différentes attentes. La plateforme de cette association est basée à Clermont-Ferrand. Deux producteurs sont salariés à mi-temps pour la commercialisation et les livraisons. Les prix sont fixés en fonction des coûts de production et des aléas climatiques locaux. Lobjectif est de proposer un prix rémunérateur pour les producteurs sans déstructurer la filière locale en vente directe. Cette structuration du demi-gros est inédite en France et les producteurs ont pu constater que les collectivités locales recherchent ce type dapprovisionnement.
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Les avis du CESE : Pour une alimentation durable ancrée dans les territoires
Les effets de la récente crise sanitaire (nombre croissant de personnes en situation précaire, fragilités de certains modèles de production et circuits de distribution ) ont contribué à refaire de lalimentation un enjeu de société majeur. Le système alimentaire mondialisé construit au XXème siècle, du fait de ses impacts sur le climat, la santé et les ressources naturelles, nest pas durable et doit être repensé en privilégiant une approche territoriale systémique. Les initiatives autour des circuits courts, des circuits de proximité et des Projets alimentaires territoriaux (PAT) se multiplient et amorcent une transition vers des modèles plus résilients. Cependant, elles restent encore éparpillées. Les politiques publiques, trop cloisonnées, se confrontent aux stratégies économiques de segmentation commerciale, avec le risque de renforcer les ségrégations sociales. La transition alimentaire suppose une large accessibilité des régimes alimentaires durables, en permettant aux citoyennes et aux citoyens dêtre acteurs de ce changement. Cest pourquoi, dans ce rapport, le Conseil économique social et environnemental (CESE) apporte son avis et formule des préconisations afin de permettre laccès de toutes et tous à une alimentation durable, de qualité, saine, équilibrée et ancrée dans les territoires. Il commence par détailler les différents enjeux. Il identifie ensuite les différents obstacles à une plus grande autonomie des territoires, avant dexpliquer la nécessité dune approche systémique et deffectuer des préconisations.
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La Bio : un avenir pour tous
Dans cet ouvrage, lauteur, aujourdhui président-fondateur des Comptoirs de la Bio (groupement de magasins indépendants spécialistes de la bio), raconte son parcours dédié à la bio depuis, quadolescent, il en a découvert les bienfaits en travaillant chez un exploitant viticole. Pour lui, si la bio sest clairement ancrée dans le quotidien, son évolution est loin dêtre achevée. Depuis les années 1980, les consommateurs ont pris conscience, notamment à travers les crises, telles que celle de la « vache folle », et plus récemment celle de la Covid-19, que leur santé et leur environnement passent par des pratiques et des actes plus responsables et plus écologiques. Lenjeu désormais est que la bio ne soit pas un privilège et puisse se déployer en un projet de société accessible et bénéfique à tous. Cet ouvrage présente la bio, son histoire et ses valeurs et trace quelques pistes de réflexion pour que la bio profite à tous.
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Le bio, le brut et les femmes
Sylvie BERTHIER, AuteurLe confinement a changé les habitudes des Français. Pascale Hébel, directrice du pôle consommation et entreprise au Centre de Recherche pour lÉtude et lObservation des Conditions de vie (CRÉDOC), a analysé les changements profonds qui se sont opérés en matière de consommation durant cette période. Le confinement a renforcé certaines inégalités entre les hommes et les femmes : les femmes étaient plus chargées de lalimentation. Elles ont beaucoup cuisiné et ont replacé cette activité au cur de leur vie. Elles ont aussi imposé des produits « écologiques et bons pour la santé » à leurs conjoints, cest-à-dire des produits sains (bio, végétaux ) et sans (pesticides, gluten ). Côté achats, cela sest traduit par une hausse des achats de produits frais, de produits bruts (lait, ufs, farine) et de produits bio.
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Le bio au challenge du local
Jean HARZIG, AuteurCet article compare les stratégies commerciales, appliquées aux fruits et légumes biologiques, de deux magasins basés non loin de la métropole stéphanoise : un hypermarché (Leclerc) et un magasin spécialisé (La Vie Claire). En complément de cet article, un tableau compare les prix dune vingtaine de fruits et légumes bio vendus par ces deux magasins (le relevé des prix a été effectué le 12 novembre 2020). La provenance des produits est également renseignée.
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La bio équitable au salon Natexpo : Biopartenaire prend ses marques
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes labels équitables fleurissent et sont de plus en plus présents sur les produits bio. Parmi ces labels, Biopartenaire est lun des seuls à conjuguer commerce équitable et bio dans un seul et même concept. Il affiche un chiffre daffaires de plus de 75 millions deuros et a connu une croissance de 38 % ces cinq dernières années. Ce label intègre tous les maillons de la filière (producteurs, organismes stockeurs, grossistes, transformateurs ). Des contrôles sont ainsi réalisés par un organisme tiers à tous les niveaux. Sur les 60 filières certifiées (soit 700 références), 16 dentre elles sont des filières nord-nord (300 références), et le tiers des ventes est issu de filières françaises. La dynamique saccélère dailleurs pour les projets de filières françaises puisque de nouvelles structures sont intéressées, notamment pour relocaliser leurs productions sur leur territoire. Cest le cas de Biodéal, un transformateur laitier de lEst de la France, dont lexemple est plus amplement détaillé dans larticle. Afin dêtre plus visible sur le marché, Biopartenaire a signé, en 2019, une convention avec Synadis Bio (le syndicat des distributeurs spécialisés) : elle les engage à travailler ensemble et elle permet de développer des contrats tripartites entre producteurs, transformateurs et distributeurs spécialisés engagés.
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Le bio local sorganise en « Grap » en Auvergne-Rhône-Alpes
Jade LEMAIRE, AuteurLe Grap (Groupement régional alimentaire de proximité) accompagne, depuis 2013, les acteurs de lalimentation bio et locale autour de Lyon. Il fédère actuellement 54 activités, dont 28 épiceries, 9 bars/restaurants/traiteurs et 14 activités de transformation artisanale (boulangeries, chocolateries, brasseries ). Certaines se sont montées de toutes pièces avec le soutien du Grap, dautres lont rejoint alors quelles étaient déjà lancées. Toutes sacquittent dune contribution coopérative calculée en fonction de leur chiffre daffaires, ce qui leur permet daccéder à différents services : comptabilité, fiches de paie, logiciel de gestion des achats-ventes-stocks, formations, accompagnement Le Grap nest pas une centrale dachat ; en revanche, il aide les épiceries et artisans en circuits courts et bio à identifier des fournisseurs capables de fournir un ou plusieurs adhérents, et aide ces derniers dans leur logistique et leur gestion des approvisionnements. Par exemple, lépicerie Cur dartichaut (43) se fait livrer plus de salaisons quelle nen a besoin car la camionnette Coolivri récupère le surplus et lui livre, par la même occasion, des reblochons quelle est allée chercher en Savoie.
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La bio, un modèle résilient pour l'alimentation de demain
BIO-LINEAIRES, AuteurLe Synabio, organisation fédératrice des entreprises de la bio, rassemble aujourd'hui près de 200 entreprises bio de la transformation et de la distribution. Cet article est le plaidoyer qu'il a rédigé, après plusieurs mois de crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, pour exprimer sa vision d'un modèle alimentaire vertueux et capable de résilience. Premier constat : au cours de la première partie de la crise (jusqu'en juillet), la consommation de produits bio a augmenté fortement (+ 63 % en GMS pour la semaine du 15 mars 2020, contre + 40 % pour les produits conventionnels). Les filières bio ont su répondre à la demande et faire face à l'imprévu, démontrant leur résilience. Les atouts de l'agriculture bio pour s'adapter sont, entre autres : des approvisionnements en France, une contractualisation avec l'amont agricole, une distribution spécialisée, un climat social apaisé (la RSE dans les entreprises bio est relativement plus développée) qui a facilité l'adaptation des chaînes de production malgré la tension. Le Synabio rappelle que les entreprises de la bio défendent un mode de production intrinsèquement résilient et à l'origine de nombreux coûts évités pour la collectivité (dépollution, dépenses de santé, etc.) et qu'elles créent de l'emploi. Pour le Synabio, lÉtat devrait, pour toutes ces raisons, s'investir davantage pour protéger les bonnes pratiques des entreprises de la bio, pour sécuriser les acteurs de la bio (aléas climatiques, relations avec la grande distribution) pour accélérer la transition et changer d'échelle, en facilitant et en encourageant les investissements.
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Bio : Loffre rattrape la demande
Marc-Henri BLAREL, AuteurLe marché de la carotte bio a connu une forte croissance ces dernières années. Les prix mieux valorisés et la recherche par laval dune production origine France ont suscité des vocations chez de nombreux producteurs et expéditeurs de carottes bio. Ce marché fortement dynamique a toutefois été marqué par une première saturation denvergure à lautomne 2019 : tous les volumes produits nont pas trouvé acheteur. Cette crise a fortement impacté les producteurs, souvent les nouveaux entrants dans la bio, qui navaient pas sécurisé leurs débouchés. Elle a été prise au sérieux par de nombreux opérateurs de la filière. Ces derniers ont listé les causes de cette saturation et pointent particulièrement labsence dorganisation de loffre. Ils se questionnent également sur les perspectives dévolution de loffre. Cette dernière pourrait se développer en restauration collective (restaurants scolaires et restaurants détablissements de santé) avec la loi Egalim. La valorisation pourrait être moindre dans ces circuits, mais ils représenteront des volumes significatifs. Concernant les circuits de vente au détail (ex : en GMS), loffre de carottes bio en vrac se développe pour limiter le plastique. Certaines fois, les carottes bio sont même proposées en substitution de loffre conventionnelle.
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Bio : Un poids important dans la balance
Cécilia BENOIT-CELEYRETTE, AuteurLa banane, et notamment la banane bio, est très appréciée par les consommateurs français : la consommation nationale de bananes est passée de 550 000 t/an il y a quatre ans à 643 000 t/an actuellement, dont 100 000 tonnes de bananes bio. Ainsi, le développement de la filière biologique seffectue conjointement à celui de la filière conventionnelle. Du point de vue de la commercialisation, la banane bio est fortement présente dans les GMS, mais elle lest moins dans les magasins spécialisés. Concernant la production bio, elle est pour linstant concentrée dans quelques régions ciblées du monde. La République Dominicaine est le plus gros producteur (250 000 t/an). Lessentiel des volumes produits par ce pays est destiné au marché européen : ce dernier absorbe 95 % des exportations de bananes bio de République Dominicaine. Dans les Antilles, la production biologique reste assez faible : sur les 200 000 tonnes de bananes produites en Guadeloupe et en Martinique en 2019, seulement 1 000 tonnes sont bio. Lagriculture biologique devrait toutefois se développer grâce à de nouveaux leviers agronomiques (ex : création dune variété résistante à la cercosporiose noire). En revanche, les faibles prix pratiqués en GMS (ex : 1,29 /kg) ne permettent pas de rémunérer correctement les producteurs, et encore moins les producteurs antillais qui doivent respecter la réglementation européenne.
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Bio en restauration collective : La dynamique est enclenchée
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon lenquête annuelle de lObservatoire de lAgence Bio, les produits bio commencent sérieusement à simplanter dans les restaurants collectifs (établissements scolaires, hospitaliers, maisons de retraite, restaurants dentreprises ). La loi Egalim (novembre 2018) oblige, dici 2022, à atteindre 50 % de produits durables et locaux dans les assiettes des restaurants collectifs, dont 20 % de produits bio ou en conversion. En 2018, le marché de la restauration collective bio était de 320 millions deuros selon lAgence Bio, ce qui représente 4,5 % du marché de la restauration collective français, et une croissance de 28 % par rapport à 2017. Les repas entièrement bio progressent grâce à une gamme de produits plus large et à la meilleure valorisation de cette démarche en termes de communication. Il reste cependant quelques freins, comme la difficulté à identifier les fournisseurs ou encore le surcoût (estimé en moyenne à 20 %). 49 % des établissements interrogés arrivent à ne pas répercuter ce surcoût sur leurs clients, en luttant contre le gaspillage, en achetant des produits bruts et en proposant des plats végétariens.
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Bio : Vers un essoufflement ?
VEGETABLE, AuteurLe marché de la bio est en pleine croissance : il bénéficie de puissants moteurs, comme la volonté de consommer des aliments meilleurs pour la santé. Néanmoins, la crise sanitaire et ses impacts négatifs sur le pouvoir dachat ont des répercussions sur le dynamisme de ce marché qui risque de sessouffler. Lampleur de cette décélération va surtout dépendre des positionnements et des stratégies mis en place par les distributeurs. Le département détudes stratégiques Xerfi-Precepta a élaboré deux scenarii : 1 les distributeurs acceptent le ralentissement de leurs ventes et le rythme de croissance est divisé par deux (soit une croissance moyenne de 6,5 % entre 2021 et 2023) ; 2 les distributeurs refusent ce ralentissement et redoublent defforts pour conquérir de nouveaux clients. Dans les 2 scenarii, les GMS continueront à gagner du terrain sur les magasins spécialisés et deux circuits semblent pouvoir se développer : le hard discount et le e-commerce.
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Bio : Vers les travers du conventionnel
VEGETABLE, AuteurLe cabinet détudes Xerfi Precepta a publié une étude intitulée « La distribution de produits alimentaires biologiques Mutations de la distribution, perspectives du marché et du jeu concurrentiel à lhorizon 2022 ». Cette étude met en avant le risque grandissant de voir le bio dénaturé de ses valeurs originelles face aux offensives de la grande distribution. Le marché alimentaire bio est en pleine croissance (+ 14 % en 2019), ce qui engendre une guerre des prix et une industrialisation de la production. Pour l'auteur, le bio a ainsi tendance à se rapprocher des travers du conventionnel. Par exemple, comme la France nest pas autosuffisante en matière de produits alimentaires biologiques, elle importe des produits pour répondre à la demande, ce qui engendre du transport et impacte lenvironnement. Dun point de vue commercialisation, la grande distribution représente plus de la moitié du marché. Les GMS ont dailleurs développé des marques spécifiques (ex : Carrefour Bio) ou se sont rapprochées denseignes bio (ex : Intermarché sest allié aux Comptoirs de la Bio). Une nouvelle génération de start-up développe également le e-commerce (ex : Aurore Market). Quant aux enseignes spécialisées, certaines adoptent les codes de la grande distribution et des enseignes indépendantes disparaissent. Le marché du bio devient ainsi de plus en plus homogène.
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Biocoop : Sur tous les fronts
Cécile PRALY, AuteurBiocoop poursuit sa croissance tout en respectant ses principes fondateurs. Ces derniers guident lentreprise depuis 35 ans. Ce groupe milite pour le développement dune agriculture bio et durable. Pour cela, il propose des produits plus exigeants que le label AB : ils sont 100 % bio, de saison, sans OGM et ne sont pas transportés en avion. Biocoop uvre aussi pour la réduction des déchets en vendant plus de 400 références en vrac. Ce qui caractérise aussi Biocoop, ce sont ses relations avec ses producteurs et fournisseurs. Il faut rappeler que Biocoop est un groupe coopératif qui rassemble plusieurs familles de sociétaires : consommateurs, magasins, salariés des magasins, groupements de producteurs (100 % bio). Les partenariats quil développe avec des producteurs sont fondés sur le principe du commerce équitable Nord-Nord et sont identifiés sous la marque « Ensemble ». Biocoop développe également un autre label commerce équitable qui est voué à être utilisé dans dautres réseaux de distribution. Les magasins Biocoop se multiplient partout en France, mais, depuis deux ans, ce groupe limite volontairement le nombre douvertures à 70 pour être sûr dapprovisionner tous ses magasins en produits de qualité (lapprovisionnement devient le facteur limitant).
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Biofach 2020 : Interviews des exposants
Biofach, salon mondial de lalimentation biologique, a lieu, chaque année, à Nuremberg, en Allemagne. Ces douze vidéos, disponibles sur le site de lAnnuaire Vert, sont dédiées à des exposants de lédition 2020 du salon. Ces derniers présentent leur entreprise et leurs nouveaux produits exposés sur les stands. Cest aussi l'occasion de parler des actualités des entreprises, comme les démarches de réduction des déchets. Les entreprises interviewées sont Apimab, Arcadie, Aromandise, Comptoir des Lys, Culture miel, Helpac, Kaoka, Les Jardins de Gaïa, Lou Prunel, Markal, Moulin des Moines et Naturinov. Elles exposent une diversité de produits alimentaires dépicerie tels que des jus revitalisants, des produits à base de miel et de propolis, des chocolats, des thés et des herbes aromatiques, mais aussi des produits cosmétiques ou des bougies par exemple.
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Des blés anciens au pain : une filière bio éthique et équitable dans les Hauts de France
INITIATIVES PAYSANNES, Auteur ; FADEAR, Auteur ; BIOCER, Auteur | SAINT-LAURENT BLANGY (Antenne d'Arras, 40 Avenue Roger Salengro, 62 223, FRANCE) : INITIATIVES PAYSANNES | 2020Cette vidéo retrace l'expérience de mise en place d'une filière "Du blé au pain" dans les Hauts-de-France. L'association de paysan.nes et d'artisans boulangers, Initiatives Paysannes, a cherché à développer une filière bio, éthique et locale. L'association s'est tournée vers le Centre régional de ressources génétiques pour retrouver et cultiver à nouveau des variétés anciennes de blé, plus adaptées à l'agriculture biologique. Ces variétés sont aussi bénéfiques à la santé du consommateur, puisqu'elles donnent des farines plus digestes. La coopérative Biocer s'est investie, en 2017, dans ce projet pour la collecte, l'analyse du blé et le conditionnement de la farine. Elle dispose d'équipements adaptés, comme des trieurs optiques et des meules de pierre, pour garantir un produit de bonne qualité gustative et nutritionnelle. Enfin, les artisans boulangers font découvrir aux consommateurs des pains différents de ceux auxquels ils sont habitués.
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Le boom de la collecte du lait de brebis bio
Damien HARDY, AuteurLa production de lait de brebis bio ne cesse de croître en France. La collecte a atteint 25 millions de litres en 2018, soit 9 % du volume total livré à léchelle nationale. Fin 2019, 620 élevages de brebis laitières étaient certifiés bio, ce qui représente 10 % du cheptel ovin lait (contre 3,5 % en 2010). Moins de 40 % de ces élevages livrent leur lait à un opérateur de laval. Les producteurs qui fournissent les filières longues sont principalement localisés en Aveyron et en Lozère. Si le fromage Roquefort a été le moteur historique du développement de la filière bio, cest maintenant lultrafrais qui tire la demande.
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Céréales, oléagineux, protéagineux bio du Grand Ouest : anticiper et sorganiser pour valoriser au mieux ses productions
BIO EN NORMANDIE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; INITIATIVE BIO BRETAGE (IBB), Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2020Dans le Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Normandie), comme à l'échelle nationale, la filière céréales, oléagineux et protéagineux bio poursuit son développement, portée par la demande. De nombreuses structures (le réseau des GAB-FRAB, les Chambres d'agriculture, les Interprofessions bio, la Coopération Agricole Ouest) se sont regroupées pour adresser quelques conseils aux producteurs, afin de sécuriser les revenus et d'assurer un développement cohérent de la filière. Un tableau présente, par opérateur, leurs besoins de collecte pour les cultures et les associations de cultures, en agriculture biologique et en 2ème année de conversion.
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Chêne Vert fabrique des fromages bio pour Bel
REUSSIR LA CHEVRE, AuteurLe groupe Bel sest rapproché de la fromagerie Chêne Vert (située en Dordogne) pour produire des fromages de chèvre et de brebis bio. Ces fromages sont commercialisés sous la nouvelle marque bio du groupe « Le fromage de Margot ». Le lait est collecté dans un rayon de 70 km autour de la laiterie (basée à Saint-Front-sur-Nizonne) et est rémunéré 1,04 /L en moyenne. Ce partenariat permet de poursuivre les installations de producteurs bio sur ce territoire.
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Circuits courts : Des casiers connectés pour une vente simplifiée
Alexandra LANNUZEL, Auteur ; Cathy PICHON, AuteurEn 2015, suite à la conversion de sa ferme en agriculture biologique, Paul Canévet a décidé de mieux valoriser sa production en se lançant dans la transformation (huiles, farines, graines décortiquées) et la vente directe. Toutefois, comme cet agriculteur breton est installé seul, il a dû trouver une solution qui ne lui prenait pas trop de temps pour la commercialisation. En 2018, il a acheté un distributeur automatique doté de huit casiers, mais il a très vite décelé plusieurs limites : il navait pas de visibilité sur les stocks, il devait sans cesse vérifier le contenu des casiers, le coût et les délais de maintenance étaient élevés et le système de paiement physique était source de vandalisme. Suite à cette première expérience pas tout à fait convaincante, il a créé son propre système de casiers connectés, nommés « Les casiers du coin ». Ses casiers sont connectés à une application qui gère à la fois les commandes, les stocks et le paiement en ligne. Le client commande ses produits à lavance en fonction de la disponibilité des produits, puis dispose de 10 h pour se rendre au distributeur et débloquer louverture du casier avec son smartphone. Actuellement, Paul Canévet et huit autres producteurs proposent des produits dans 400 casiers sur trois sites différents. Cet agriculteur souhaite maintenant voir son outil essaimer.
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Les clés de la croissance
Jacques BERTIN, Auteur ; Benoît MERLAUD, Auteur ; Patricia BACHELIER, Auteur ; ET AL., AuteurLe secteur bio ne connaît pas la crise. Au contraire, il a connu une croissance supérieure au conventionnel durant le premier confinement (mi-mars à mi-mai 2020). Les produits bio simposent ainsi parmi les principaux bénéficiaires de la crise Covid-19 qui a renforcé lintérêt des Français pour « le mieux manger ». Ce hors-série bio de la revue Linéaires apporte des explications sur les stratégies déployées par les grandes surfaces pour développer leur marché bio et détaille les chiffres de ce marché. Il commence par aborder le côté « enseigne » avec : une interview dEmmanuel Fournet (directeur analytique chez Nielsen France) ; une interview de Benoît Soury (directeur des marchés bio du groupe Carrefour) ; une interview de Séverine Jégou (chef de projet transverse bio chez Intermarché) ; un reportage sur Leclerc et le faible succès de son enseigne spécialisée Le Marché bio ; un point sur les enseignes bio des GMS et leur concurrence avec les magasins bio spécialisés. Le côté « marché » est ensuite développé. Des informations sont apportées sur les marchés bio suivants : surgelés, produits de la mer, boucherie-volaille, charcuterie-traiteur, crémerie, fruits et légumes, épicerie. Pour chacun dentre eux, un article effectue un état des lieux, puis dautres textes apportent plus dexplications sur des produits phares, sur des problématiques rencontrées par certaines filières ou présentent de nouveaux produits bio.
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Collecte de céréales bio : Une croissance record !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn grandes cultures, lheure est au bilan de la campagne 2019-2020. En agriculture biologique, France Agrimer décompte près de 600 000 tonnes de céréales bio ou en C2, ce qui correspond à un bond de 70 % par rapport à lannée précédente. Cette tendance est le reflet de la hausse du nombre de conversions depuis deux années. Le blé tendre (dont la collecte a augmenté de 82 %), le maïs (+ 42 %), le triticale (+ 104 %) et lorge (+ 118 %) représentent plus de 90 % des volumes récoltés. De lavis de la filière, lépisode Covid-19 modifie peu les estimations de croissance du marché : les ventes en restauration hors domicile se sont effondrées, mais elles ont été compensées par laugmentation des ventes de pains et de farines en sachets (boostées durant le confinement). Les GMS se sont également recentrées sur des approvisionnements français et de proximité. Concernant lalimentation animale, la crise semble avoir dopé les utilisations de céréales (+ 17 % en orge et + 19 % en maïs). Cette tendance est en partie expliquée par le dynamisme des filières ufs et viande bio durant cette période.
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Le commerce équitable sinstalle dans le paysage ; « Nous travaillons à livre ouvert »
Véronique BARGAIN, Auteur ; Gabriel OMNÈS, AuteurCes deux articles portent sur des filières françaises pratiquant le commerce équitable. Le premier effectue un état des lieux : les initiatives de commerce équitable origine France fleurissent depuis 2014, date à laquelle la loi a défini le terme « commerce équitable » dans le cadre de relations franco-françaises. Lobjectif étant de garantir une rémunération juste aux producteurs (actuellement, près de 8 000 producteurs sont engagés dans de telles filières). Par exemple, Franck et Grégory Bluteau, deux agriculteurs bio, vendent 50 tonnes de blé à la coopérative Cavac, avec le label Agri-Éthique qu'elle a créé. Cette filière leur garantit un prix de 500 /t pendant cinq ans. Plus de la moitié des produits vendus sur le marché commerce équitable origine France sont des céréales transformées. Les produits bio représentent plus de 50 % des produits équitables français. Pour certifier ces produits d'origine française, trois labels privés coexistent (Biopartenaire, Fair For Life et Agri-Éthique), ainsi que deux marques (« Ensemble » de Biocoop et « Paysans dici » dEthiquable). Dautres marques dassociations de consommateurs ou de distributeurs revendiquent le fait de verser des prix rémunérateurs aux producteurs, sans forcément respecter lintégralité des critères du commerce équitable. Le second article se penche plus spécifiquement sur une filière labellisée par Biopartenaire : cette dernière porte sur 800 tonnes de blé bio produites en Seine-et-Marne, transformées par les Moulins Bourgeois, puis employées par la boulangerie Belledonne.
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Commerce équitable : Suivez le bon logo
UFC-QUE CHOISIR, AuteurEn France, le commerce équitable est en forte croissance : alors que les ventes de produits équitables ne représentaient que 377 millions deuros en 2010, elles dépassent le milliard deuros depuis 2017. Ce marché a dailleurs suscité des convoitises et des dérapages. Depuis 2014, le terme « commerce équitable » est protégé juridiquement, et le mot « équitable » (employé seul) lest depuis 2019. Le commerce équitable implique un prix rémunérateur et une contractualisation dau moins trois ans afin de sécuriser les débouchés des producteurs. Lacheteur doit également sacquitter dune « prime de commerce équitable », encore appelée « fond de développement », dédiée à la mise en place de projets collectifs (formation, éducation, amélioration des conditions de travail, protection de la biodiversité ). Si, historiquement, le commerce équitable portait sur des produits alimentaires importés du Sud, les échanges Nord-Nord se sont fortement développés ces dernières années. Les logos de différents labels certifiés sont présentés en fin darticle : Fairtrade, Max Havelaar, Symbole des producteurs paysans, World Fair Trade Organization, BioPartenaire, Fair for Life, Ecocert équitable, Agriéthique. Quelques marques lancées par des acteurs historiques du commerce équitable sont également citées.
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Commerce de proximité : Y a-t-il encore de la place pour tout le monde ? ; Lieu de vente, mais aussi lieu de vie
Pierre BOUILLET, AuteurLoffre et la consommation de produits biologiques sont en pleine augmentation. Selon lAgence BIO, 30 % des Français souhaitent relocaliser leurs achats de produits bio dans les fermes et 37 % dans des commerces de proximité (dont la fréquentation est globalement en hausse). Un commerce de proximité se caractérise par une surface de vente de taille moyenne ou réduite, située dans une zone assez densément peuplée et dont la zone de chalandise est peu étendue. Un bon nombre de magasins de producteurs, de magasins spécialisés et dépiceries rentrent dans cette catégorie ; néanmoins, ce marché est actuellement dominé par deux enseignes, Casino et Carrefour, qui ont développé un maillage territorial très dense. Cependant, dautres stratégies territoriales sont possibles, comme Biocoop qui expérimente limplantation de magasins satellites. Par ailleurs, dans le Morbihan, le GAB 56 a interrogé des commerces de proximité pour avoir un retour dexpérience sur la valorisation de la production, loffre de services en milieu rural, le maintien de la vie dans les petits villages, la création de liens sociaux, la création demplois Il en ressort principalement, quen plus d'être des points de vente, ces lieux sont également des « lieux de vie » (spectacle, café, librairie, bar, restaurant ).
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Communiqué de presse : La Viande Bio confirme son succès auprès des Français !
Ce communiqué de presse est centré sur les principaux résultats dune enquête, menée en septembre 2020, auprès dun échantillon représentatif de 1005 Français, sur le thème « Les Français et la consommation de viande bio », sondage commandité par la Commission bio dInterbev (Association nationale interprofessionnelle de lélevage et des viandes). Les résultats montrent que 72 % des sondés déclarent consommer au moins de manière occasionnelle de la viande bio, soit 13 points de plus quen 2015. Ces consommateurs avancent les motivations suivantes : la viande bio est produite dans des conditions respectueuses de lenvironnement et du bien-être animal, elle est bénéfique pour la santé et davantage contrôlée sur le plan sanitaire, a un meilleur goût, permet dassurer un meilleur revenu aux éleveurs et en consommer est un acte citoyen. 72 % des personnes sondées estiment quil est indispensable de trouver de la viande bio parmi loffre globale de produits bio, et 60 % jugent justifié de payer ces produits plus cher. Cette étude montre aussi que la viande bio se consomme de plus en plus en restauration hors domicile, qui représente 7,6 % des ventes, chiffre en progression de 34 % par rapport à 2018, selon lObservatoire des Viandes Bio 2019. Ces éléments sont à mettre en relation avec les efforts de la filière pour répondre aux demandes des consommateurs.
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Conférence de Presse en direct de l'Agence BIO du 20 février 2020
Cette conférence de presse de lAgence BIO du 20 février 2020 avait pour thème : Le bio sera-t-il le moteur de la tendance sociétale du consommer moins mais mieux ? Les questions abordées portaient sur : Qui sont aujourdhui les consommateurs de produits bio en France ? Quelles sont les différentes motivations en fonction de lâge et du niveau de revenu ? Quels sont les principaux freins à la consommation de produits issus de lagriculture biologique ? Pour y répondre, lAgence BIO a présenté les résultats du Baromètre 2020 de consommation et de perception des produits biologiques en France (Étude Spirit Insight pour lAgence BIO).
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Conférence de Presse en direct de l'Agence BIO du 9 juillet 2020 à 9H30
Cette vidéo permet de visionner la conférence de presse donnée par lAgence BIO, le 9 juillet 2020. Cette conférence de presse avait pour objectif de présenter les chiffres-clés de la bio pour lannée 2019. Elle est intitulée « La consommation bio en hausse en 2019 stimule la production et la structuration des filières françaises ». Elle alterne chiffres-clés et témoignages dacteurs de la bio : Philippe Henry, le président de lAgence BIO, commence par exposer les chiffres liés au marché et à la consommation de produits biologiques ; Christian Weinsberg, administrateur de Biocoop, illustre ensuite le modèle coopératif, ainsi que les postures prises par les magasins Biocoop ; Gérard Michaut, le Président de la Commission de lObservatoire National de lAgriculture Bio, détaille les chiffres liés à la production biologique ; Francisco Moya (négociant, conditionneur et exportateur de pommes de terre, dans les Hauts-de-France, et membre du Conseil dAdministration du CNIPT) et Claire Génova (productrice de pommes de terre en Eure-et-Loir et membre de la Commission Bio du CNIPT) présentent le développement de la filière pommes de terre bio en France.
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Confinement : Des consommateurs en recherche de produits bio et de proximité
Coralie PIREYRE, Auteur ; Alice ODOUL, Auteur ; Anne HAEGELIN, Auteur ; ET AL., AuteurLe 1er confinement a bousculé les habitudes de consommation des Français (lieux dachat, fréquences, types de produits ). Ils ont notamment consommé plus de produits bio tout en soutenant les producteurs locaux. Cet article donne un aperçu de limpact du confinement sur les circuits de commercialisation des produits bio en France et en Auvergne-Rhône-Alpes. Il commence par quantifier lévolution de la consommation de produits bio à léchelle nationale. Il détaille également les conséquences du confinement sur plusieurs filières longues (viande, dont veaux, viande bovine et équilibre matière, agneaux ; lait ; aliments du bétail ; grandes cultures) et courtes (PPAM, fromages, vin, fruits et légumes, farine, ufs). Il décrit ensuite des solutions mises en place durant le confinement pour que les producteurs bio puissent continuer à commercialiser leurs produits, notamment en vente directe : des tableaux en ligne ont été créés pour mettre en relation des producteurs et des magasins, des « marchés éphémères » ont été accueillis par des producteurs ou des magasins bio, des Amaps ont assoupli leurs conditions pour que des consommateurs non adhérents puissent accéder aux paniers, et des outils facilitant la commercialisation ont été relancés (ex : outil web Bon Plan Bio). Lassociation Haute-Loire Bio, qui organise depuis 17 ans une foire bio à Langeac à la mi-mai, a su réinventer le déroulement de son évènement en proposant un drive collectif 100 % bio et local.
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Consommation alimentaire post-COVID en France : cinq scénarios possibles
FranceAgriMer a imaginé différents scénarios pour la consommation alimentaire française, suite au confinement de la population en lien avec la crise sanitaire. Lobjectif de ces scénarios est dinterroger les conditions dun maintien, dans la durée, de certaines tendances (comme laspiration au « manger français ») et du retour dautres tendances (la croissance de la consommation hors domicile, par exemple). Les cinq scénarios sont : - laprès-guerre (recul de lalimentation santé au profit de lalimentation festive ; valorisation des produits locaux, bio et des circuits courts uniquement si les prix restent accessibles) ; - lalimentation contrôlée, dans une sortie de confinement qui séternise (décroissance, e-commerce et télétravail, augmentation des repas livrés, budget alimentaire en hausse pour la classe aisée mais produits peu chers pour la classe moyenne) ; - produits nationaux sauf pour lentrée de gamme (part de lalimentation dans les budgets en augmentation, soit du fait de la baisse des revenus, soit par lachat de produits de qualité français pour ceux qui en ont les moyens) ; - feux verts, une alimentation saine accompagnant une transition environnementale et écologique (une majorité des consommateurs souhaite une alimentation "exemplaire" en matière sanitaire et environnementale ; augmentation de la vente directe...) ; - précarité alimentaire (insécurité alimentaire, épiceries solidaires et hard discount, mais aussi « fait maison » et prise de conscience du lien agriculture alimentation).
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Consommation bio : + 13, 5 % en 2019
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2019, le marché des produits bio a progressé de 1,4 milliards d'euros pour atteindre 11,93 milliard d'euros, soit une croissance de 13,5 % par rapport à 2018. Désormais, la consommation des ménages en bio atteint 6,1 %. Les achats de produits bio en restauration collective et en restauration commerciale ont augmenté de 16,4 % entre 2018 et 2019. L'évolution de la consommation et de la distribution des produits bio sont présentées : chiffre d'affaires entre 2010 et 2019 selon les circuits de distribution, progression des ventes selon les catégories de produits, répartition des achats de produits par famille et par circuit de distribution. Les enseignes de grande distribution sont restées, en 2019, le principal moteur des ventes bio.
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Consommation responsable : Pour soutenir les agriculteurs !
VEGETABLE, AuteurMax Havelaar France a publié les résultats de la première édition de son baromètre de la transition alimentaire. Il en ressort que la première motivation des français à consommer « responsable », c'est-à-dire équitable, bio ou local, est le soutien aux producteurs (59%). De plus, la consommation régulière de produits responsables augmente. Enfin, les enquêtés semblent reconnaître le rôle primordial du consommateur dans le changement de modèle, vers plus de durabilité et déquité.
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La contractualisation dans les coopératives en grandes cultures biologiques pour la structuration des filières
En 2019, les grandes cultures biologiques occupaient 570 000 ha en France. En cinq ans, les nombres dagriculteurs et dhectares engagés en bio ont doublé. Cette dynamique se répercute également sur les différents maillons de la filière, avec une augmentation progressive du nombre de coopératives, de transformateurs et de distributeurs investis dans la bio. Toutefois, larrivée de nombreux acteurs vient bousculer lorganisation existante de la filière grandes cultures biologiques. Afin de préserver et daccompagner cette filière dans son développement, la contractualisation a rapidement été identifiée comme un outil de structuration efficace. Dans le cadre du Plan Ambition bio 2022, la Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé des enquêtes auprès de coopératives engagées en grandes cultures biologiques afin de collecter des informations relatives : 1 - à lusage de la contractualisation ; 2 - aux modèles contractuels utilisés ; 3 - aux effets structurants de ces modèles sur les relations commerciales amont et aval (à léchelle des coopératives). Cinq coopératives et deux filiales de groupes coopératifs ont ainsi été enquêtées. Ce document présente les sept retours dexpériences et effectue une synthèse des usages de la contractualisation au sein des coopératives rencontrées.
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Une coopérative alimentaire autogérée à Amiens
ÉQUIPE DU PEUPLIÉ, AuteurEn 2018, à Amiens, une vingtaine de consommateurs se sont réunis pour faire des commandes groupées de produits bio, avec pour objectif douvrir une épicerie solidaire autogérée. Les membres du groupe commencent alors à contacter des fournisseurs (des producteurs locaux et des grossistes), à organiser des commandes et à les reconditionner. Ils souhaitent alors étendre cette possibilité à un plus grand nombre de consommateurs. Ils contactent plus de producteurs et décident dappliquer une marge de 10 % sur les produits afin de constituer une réserve en prévision des dépenses à venir. Le Peuplié prend alors la forme dune coopérative et rassemble très vite une cinquantaine de coopérateurs. Pour continuer à sagrandir, la coopérative applique les principes de fonctionnement de Diony Coop (coopérative similaire basée à Saint-Denis). Les membres trouvent un local de 80 m2 quils aménagent. Les trois premiers mois de loyer sont payés grâce à la réserve des 10 % de marge. Mi-janvier 2019, la coopérative ouvre ses portes et fait le pari de réunir 200 coopérateurs dici la fin de lannée. Les 6 000 de frais sont couverts par une adhésion de 30 . Fin 2019, le Peuplié regroupe 185 coopérateurs, propose près de 900 références, et son bilan comptable est positif.
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Les cosmétiques Guérande : un concentré naturel de vie
BIO-LINEAIRES, AuteurCréé en 1972, en Loire-Atlantique, le laboratoire Science et Nature s'est spécialisé dans la fabrication de cosmétiques et s'est fait connaître notamment par les produits de sa marque Centifolia, née en 1983, très appréciée dans le réseau bio. Les cosmétiques Guérande sont le fruit de la rencontre entre le laboratoire et la coopérative saline de Guérande. Plus précisément, ce sont les Eaux-mères qui ont inspiré cette gamme. L'Eau-mère est le nom donné à l'eau résiduelle du dernier bassin des marais salants, celui le plus éloigné de la mer, après 10 à 15 récoltes