Détail de l'indexation
MA QUA : Marché Qualité |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation MA QUA (594)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Higher PUFA and n-3 PUFA, conjugated linoleic acid, α-tocopherol and iron, but lower iodine and selenium concentrations in organic milk: a systematic literature review and meta- and redundancy analyses
Dominika SREDNICKA-TOBER, Auteur ; Marcin BARANSKI, Auteur ; Chris SEAL, Auteur ; ET AL., AuteurLa demande des consommateurs pour du lait biologique est en partie liée à la recherche de produits plus riches nutritionnellement parlant. Afin de savoir si le mode de production biologique a un réel impact sur la qualité du lait, en comparaison avec lagriculture conventionnelle, les auteurs de cet article ont réalisé une méta-analyse sur 170 études. Les concentrations en acides gras polyinsaturés et en oméga 3 sont significativement supérieures dans les laits bio, de même que les concentrations en acide alpha-linoléique, en acides gras oméga-3 à longue chaîne, et en acide linoléique conjugué. Ainsi, les laits issus délevages biologiques sembleraient présenter un profil dacides gras plus intéressant que les laits de lagriculture conventionnelle. Par ailleurs, les laits bio présentent de plus fortes concentrations en alpha-tocophérol (vitamine E) et en fer, mais plus faibles en iode et en sélénium. Limportance du pâturage et des fourrages dans les rations des vaches laitières biologiques pourrait être la principale raison de ces différences de composition.
PaysBlé : de la recherche participative à l'appropriation de l'expérimentation dans la transformation du blé
En Bretagne, le projet PaysBlé s'est intéressé à la diversité cultivée des blés de terroir biologiques destinés à la panification, et ce, à travers une démarche de recherche participative, associant agriculteurs et boulangers aux chercheurs. Une partie de la démarche et des résultats concernant la transformation de trois types de blés (blé de Redon, blé Renan et un mélange de variétés anciennes) en pain au levain naturel est présentée dans cet article. Le dispositif expérimental mis en place visait à prendre en compte les savoirs et savoir-faire de l'ensemble des acteurs de la filière, notamment à travers des essais en fournils professionnels.
Qualité des blés bio : La protéine sort du pétrin
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPour des débouchés en meunerie, la principale exigence en termes de qualité du blé est celle du taux de protéines, qui doit être supérieur à 11 % selon les préconisations. Ce taux peut être difficile à atteindre en agriculture biologique, ce qui n'empêche pas, cependant, d'avoir des blés bio ayant de très bons comportements en panification. Ces bons résultats en panification dépendent notamment de la variété utilisée et des pratiques boulangères, comme l'a montré le projet Pain Bio. Ainsi, chaque année, des dizaines de variétés sont évaluées par le réseau ITAB et Arvalis sur leurs performances agronomiques et technologiques, et les résultats sont compilés dans un référentiel. Parmi les autres critères de choix d'une variété pour la production d'un blé meunier, il ne faut pas négliger la résistance aux ravageurs et maladies, le salissement, le potentiel de rendement ou encore la qualité du gluten.
Quelles techniques compatibles avec une "transformation douce" ?
Le règlement cadre CE 834/2007, relatif à l'agriculture biologique, n'aborde que très peu les conditions de transformation des produits biologiques. Ainsi, de nombreuses méthodes sont autorisées, sans toutefois avoir été consciencieusement évaluées. Régula Bickel, responsable du pôle "Qualité des aliments" du FiBL, institut de recherche en AB suisse, a construit un questionnaire visant à évaluer les différentes méthodes de transformation existantes. Cela a aussi permis de mettre en exergue la nécessité de conduire des recherches sur le sujet.
Quels besoins de recherche sur la transformation des produits bio ?
En 2015, la commission Qualité de l'Itab a réalisé une enquête auprès des acteurs de la filière de l'agriculture biologique : agriculteurs, transformateurs, organismes de développement, organismes de recherche.... 88 enquêtes en ligne et 38 interviews ont ainsi permis d'établir un panel des besoins de recherche sur la transformation des produits bio, et plus particulièrement sur les différents aspects de la qualité : nutritionnel, sanitaire, technologique, sensoriel, environnemental, éthique, sociétal et territoires, global.
RMT TransfoBio : quels résultats à mi-parcours ?
Mis en place en 2014, le RMT TransfoBio (transformation des produits issus de l'agriculture biologique) rassemble des partenaires scientifiques et techniques, et des représentants des opérateurs économiques et du secteur de l'enseignement-recherche. Parmi les quatre axes de travail de ce RMT, le premier concerne la formulation des produits bio transformés à forte "naturalité". Fin 2016, une base de données en ligne donnera des informations sur les additifs et auxiliaires technologiques utilisables en bio, ainsi que sur les alternatives qui pourraient permettre de réduire le recours à ces produits ou méthodes. Le second axe de travail s'intéresse à la caractérisation et aux préconisations des procédés appliqués aux produits biologiques transformés. L'enjeu est de pouvoir répondre aux quatre grands piliers des principes de l'AB, définis par l'IFOAM : santé, écologie, équité, précaution.
Sécurbio : sécurisation des filières biologiques par la gestion des contaminants et la prévention des risques associés
Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, AuteurPour les produits certifiés AB, chaque détection de résidus de pesticides doit être déclarée à lorganisme certificateur et donne lieu à une investigation pour statuer sur la conformité ou la non-conformité du produit avec les règles de production (et de transformation) de lagriculture biologique. Des programmes de mutualisation de données danalyses existent pour les produits conventionnels, mais ils ne prennent pas en compte les problématiques spécifiques des produits biologiques : les seuils utilisés sont bien souvent les LMR (limites maximales de résidus) que les consommateurs ne trouvent pas suffisamment restrictives pour les produits biologiques ; les analyses sont souvent réalisées sur le lieu de distribution, ce qui ne permet pas toujours dévaluer la contamination au champ par les dérives de traitement . Aussi, les acteurs des filières biologiques ont souhaité disposer dun outil pour gérer et comprendre les contaminations en AB. Le programme Sécurbio (2011-2013) a répondu à cet objectif en développant des actions sur des points critiques : base de données mutualisée des analyses des opérateurs bio, rédaction de fiches de bonnes pratiques (générale, stockage, filière viti-vinicole), grille dévaluation des risques de la production à la distribution, mise en place de formations. Intéressés par ces actions, les professionnels continuent à alimenter la base et gèrent lexploitation des résultats à la suite du projet.
Un séminaire Inra/Itab sur les aliments bio
Le 16 décembre 2015, l'Inra et l'Itab, en partenariat avec le RMT Actia TransfoBio, ont co-organisé le séminaire "Aliments bio". Une méthode participative de travail a permis d'établir, avec l'ensemble des participants, une liste de questions pour la recherche. Elles concernent la compatibilité de la transformation des produits bio avec les principes de l'agriculture biologique, la conservation (quel compromis entre qualité sensorielle, qualité nutritionnelle et stabilité du produit), la durabilité, l'adaptation au système et la flexibilité, la santé, et les aspects socio-économiques.
Des tomates aux couleurs de la biodiversité : Première partie : Le piège des tomates dites "anciennes"
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurGrâce au travail patient de jardiniers amateurs qui ont, depuis une dizaine d'années, sélectionné et cultivé des variétés de tomates anciennes, les consommateurs ont pu découvrir et apprécier l'originalité à la fois esthétique et gustative de ces tomates. Bien valorisées par des petits producteurs précurseurs, elles ont permis un temps à ceux-ci de gagner correctement leur vie. L'arrivée, dans ce marché, des grandes surfaces de production et de distribution, qui proposent des tomates "anciennes" de qualité aussi décevante que celles dont les consommateurs cherchaient à se débarrasser (et de surcroît, au prix fort...), utilisant au passage jusqu'au nom des tomates (des "cur de buf" qui sont en réalité des "liguria"), risque bien de créer de la défiance vis-à-vis de ces tomates anciennes. Pour lutter et défendre ces produits, il est important que les petits producteurs et les paysans bio puissent réagir, en choisissant de bonnes variétés et surtout des modes de culture garantissant la qualité gustative des tomates et en communiquant sur leurs avantages. L'article présente quelques variétés : Cur de buf, Longue des Andes, San Marzano...
Yarrah : A la conquête d'un marché d'avenir
BIO-LINEAIRES, AuteurLe marché des aliments pour animaux de compagnie est en pleine expansion. La marque Yarrah, qui produit de tels aliments en bio, répond aux attentes actuelles des acheteurs de plus en plus attentifs à la composition des produits destinés à leurs animaux : composition, qualités gustatives et nutritionnelles, bénéfices pour le capital santé et le bien-être... Dans cette progression parallèle de l'alimentaire bio et du "pet food", et aussi grâce à une gamme très large incluant des aliments secs et des aliments humides, la croissance de cette entreprise néerlandaise est devenue très importante ces dernières années. Les produits Yarrah rencontrent du succès en France. En magasin bio, placé à côté d'un rayon stratégique du magasin, le rayon "pet food" a toutes les chances de se développer. Selon Bas van Tongeren, directeur général et responsable marketing, la croissance de ce marché n'en est encore qu'à ses débuts, et il est important que les magasins bio profitent de cette opportunité.
L'ail : Quand doit-on le récolter?
La récolte de l'ail est une période critique, car la valeur commerciale des bulbes et leur aptitude à la conservation en dépendent principalement. De plus, la période la plus propice est très courte. Le MAPAQ a publié ce document dans le but d'informer les producteurs sur le choix de la période cruciale de récolte et de décrire les méthodes permettant d'évaluer la maturité de l'ail. Quand la maturité est atteinte, la feuille cesse de nourrir le bulbe et se dessèche. Avant le dessèchement, le feuillage envoie vers le bulbe des substances de dormance. Généralement, les variétés de printemps sont davantage dormantes que celles plantées en automne. Pour évaluer la maturité, les références ont toutes indiqué que le dessèchement du feuillage est le premier indice de maturité. Ce dessèchement se manifeste par un jaunissement des feuilles de la pointe à la base. Même si cette recommandation semble la plus populaire, elle est n'est pas suffisante, car le dessèchement du feuillage peut être dû aux conditions phytosanitaires ou pédoclimatiques. D'autres références ont suggéré d'autres signes de maturité. En France, une méthode basée sur la comparaison du poids du feuillage et des bulbes est expérimentée. Selon cette méthode, la maturité est atteinte lorsque le rapport entre le poids des bulbes et des feuilles est supérieur à 1,8. Une troisième méthode de détection de maturité de l'ail suggère que l'ail est prêt à être récolté lorsque les feuilles enveloppant le bulbe s'amincissent et que les caïeux deviennent proéminents. Ce document propose plein d'informations intéressantes pour les producteurs sur la récolte de l'ail.
Bonnes pratiques en mise en marché de proximité
Cette conférence porte sur les circuits courts et la mise en marché de proximité. La présentation focalise sur les facteurs clés de succès associés aux principaux modes de mise en marché de proximité (marchés publics, kiosques à la ferme, foires et événements). Parmi ces facteurs, on mentionne la bonne connaissance des motivations des consommateurs à acheter en circuit court (variété, fraîcheur, abondance), l'importance à accorder à la relation client et de l'expérience de consommation, la bonne communication des prix et des provenances, les dégustations, tirages et autres, l'aménagement adéquat du lieu de vente et le travail collectif. On termine en dressant un portrait rapide des spécificités de la commercialisation auprès des détaillants et restaurants, de la clientèle institutionnelle et des marchés virtuels. Cette présentation a eu lieu lors de la journée d'information du MAPAQ sur le maraîchage diversifié sous abris et en plein champ tenue le 27 janvier 2015 à Québec.
Consentement à payer pour des pêches conventionnelles et biologiques : n'y a-t-il que le physique qui compte ?
Yoann GRACIOT, Auteur ; Sandrine COSTA, Auteur ; Danièle SCANDELLA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 15 (19 Avenue du Maine, 75 732, FRANCE) : SFER (Société Française d'Economie Rurale) | 2015Sur les étals de fruits et légumes, les consommateurs ont un choix de plus en plus important pour un même produit, en fonction du mode de production (conventionnel, biologique, autre label...) ou de caractéristiques physiques particulières (avec ou sans défauts, fruits mûrs à point récoltés plus tardivement...). Afin d'évaluer le consentement des consommateurs à payer plus pour certaines de ces caractéristiques, une expérience en laboratoire, présentée dans cet article, a été réalisée sur des pêches biologiques ou conventionnelles, avec ou sans défauts, mûres à point ou récoltées à une date classique. Les résultats montrent que : - les consommateurs sont prêts à payer plus pour des pêches biologiques que pour des pêches conventionnelles ; - les consommateurs sont prêts à payer au moins autant pour des pêches biologiques avec défauts que pour des pêches conventionnelles sans défauts ; - les consommateurs ont plus tendance à dévaloriser un produit récolté à une date de récolte classique plutôt qu'à valoriser un produit récolté à maturité (quand cette information est donnée). Cet article a été rédigé et présenté à l'occasion des 9èmes Journées de Recherches en Sciences Sociales, organisées les 10 et 11 décembre 2015, à Nancy, par la SFER, le CIRAD, l'INRA et l'Université de Lorraine.
Conservation par haute pression : Nouvelle méthode au banc d'essai bio
Peter JOSSI, AuteurL'enjeu de la qualité des aliments biologiques est majeur, dans un contexte de demande croissante des consommateurs qui amène souvent à décliner les processus de fabrication agroalimentaires conventionnels sur les denrées issues de l'AB avec un risque fort de perte de qualité (ex : gustative) au final. Comment conserver durablement la qualité des aliments biologiques ? Si les méthodes artisanales de conservation apportent des réponses, l'innovation peut être source de solutions. Ainsi, un nouveau processus de conservation des aliments (plutôt pour les produits liquides ou pâteux) par haute pression, innovation hollandaise mais intéressant les acteurs et chercheurs suisses, est en cours de test. Les aliments sont traités après emballage et sont soumis à une forte mais brève montée en pression. Ce processus, moins coûteux en énergie, conserverait plus le goût, les couleurs ou encore les vitamines, par rapport à la pasteurisation. Notons que les Pays-Bas cherchent à innover dans divers domaines en bio, comme par exemple les tulipes ou orchidées biologiques, ou des emballages biocompatibles faits à partir de sous-produits végétaux comme les tiges ou la paille.
Dossier : Pourquoi produire et manger bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier a pour objectif de faire un état des lieux de toutes les raisons pour lesquelles il est important de consommer des produits biologiques, pour nous-mêmes et pour la planète. Au sommaire : - Des aliments plus riches en nutriments ; - Des aliments beaucoup moins pollués ; - Des techniques de transformation plus respectueuses ; - Des données scientifiques sur l'impact sur la santé ; - Des contrôles efficaces ; - L'environnement préservé ; - Un fort potentiel d'augmentation des rendements ; - Enquête consommateur : Tout est question d'équilibre...