Détail de l'indexation
PA API : Production Animale Apiculture |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation PA API (203)


![]()
![]()
Apiculture bio en Alsace : Du collectif pour progresser !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDominique Ganter a créé le rucher de lAbeille bleue, dans le Haut-Rhin, en 1989 et la converti en bio en 2005. En 2018, il a été rejoint par Jean Bianchi, un apiculteur amateur diplômé dun BPREA, en vue dune transmission progressive. Ce dernier hésite à reprendre seul, avec un salarié et/ou en association. Il faut dire que le rucher sest fortement développé, ces dernières années. Il compte actuellement 400 colonies dabeilles Buckfast, dans des ruches de types Dadant et Langstroth. Ces ruches sont réparties en une dizaine de ruchers qui hivernent dans la plaine et elles sont ensuite transhumées en montagne (forêt du Piémont et massif des Vosges) en période de production afin de les tenir éloignées des cultures conventionnelles. LAbeille bleue produit ainsi sept types de miel : fleurs de printemps, acacia, châtaignier, tilleul, forêt de plaine, sapin et toutes fleurs de montagne. Ces apiculteurs produisent également du pollen, des pains dépices et réfléchissent à valoriser la propolis. Au fil des années, Dominique Ganter a constaté que les miellées surviennent de plus en plus tôt et quelles ont tendance à se chevaucher (elles se succèdent maintenant tous les quinze jours). Deux encarts complètent cet article : lun est consacré à la miellerie collective mise en place par Dominique Ganter en collaboration avec un autre apiculteur, et l'autre à la stratégie de lutte contre le varroa.
![]()
![]()
Apiculture : L'hydromel : une boisson à valoriser localement par les apiculeurs-trices ?
Cloé MONTCHER, AuteurEn février 2021, une douzaine d'apiculteurs-trices se sont réunis en Haute-Loire, pour se former à la fabrication d'hydromel avec l'apiculteur bio Alexandre Sintes, du Sud de la France. L'hydromel est composé de miel, d'eau et de levures et il est légèrement alcoolisé. Alexandre Sintes s'est rapproché du monde du vin pour mieux comprendre les processus de fermentation et élaborer ses propres recettes. Dans cet article, il partage ses connaissances de l'hydromel et en détaille les étapes techniques de fabrication, en particulier l'étape de la fermentation. Un encart est consacré aux sulfites, dont l'ajout participe à la stabilisation et à la conservation du produit. Alexandre Sintes estime qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter des sulfites dans les micro-cuvées, mais il explique comment bien gérer leur éventuelle introduction dans l'hydromel.
![]()
![]()
Donnez du sens à votre apiculture : Nourrissements, traitements, maladies, production bio, élevage des cheptels, qualité du miel...
L'apiculture du 21ème siècle ne ressemble en rien à celle du siècle passé. Le thème central de cet ouvrage est à la fois militant et pratique. Il invite à la réflexion tous ceux qui aiment la nature et les abeilles avec le désir de les respecter davantage et de préserver l'apiculture de demain, en particulier en faveur de l'abeille noire, endémique et native. Qu'ils soient apiculteurs amateurs ou professionnels, les passionnés d'apiculture trouveront, dans cet ouvrage, de nombreuses informations pour élever les abeilles au plus proche de leurs besoins, pour les nourrir et les soigner, entretenir les ruchers, produire un miel de qualité, etc. Dans cet ouvrage, une dizaine de pages sont consacrées spécifiquement à l'apiculture biologique.
![]()
![]()
État des lieux de l'apiculture bio en Occitanie et ailleurs
OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE LA BIO D'OCCITANIE, Auteur ; Anne-Charlotte METZ, Auteur ; Hélène FREY, AuteurCet article présente un état des lieux de l'apiculture biologique mondiale, européenne, française et occitane. Partout, la proportion de ruches bio est en augmentation. Elles représentaient, en 2017, 3,5 % des ruches dans le monde et, en 2020, 20 % des ruches françaises. Le rucher bio de la région Occitanie représente un quart du rucher bio de France. En 2020, la région a vu s'installer 27 nouveaux apiculteurs bio à titre principal et 53 à titre secondaire (nouveaux ateliers sur des exploitations existantes). Le miel reste un produit populaire en France. Tous miels confondus, le prix de vente au détail moyen est de 17 /kg.
![]()
![]()
Menaces réglementaires pour lapiculture bio
Romain HENRY, AuteurLe nouveau cahier des charges bio, entré en vigueur au 1er janvier 2022, alarme toute la filière apicole, notamment à cause du durcissement des conditions encadrant le périmètre de butinage. En apiculture, le cahier des charges bio porte sur deux points : les pratiques de lapiculteur (faciles à contrôler) et le périmètre de butinage (plus difficile à contrôler). Cette zone, de 3 km de rayon autour du rucher, doit comporter 50 % de ressources issues de cultures biologiques, de cultures à faibles intrants ou de flore sauvage. Concrètement, soit le périmètre respecte ce critère (conformité), soit il ne le respecte pas (non-conformité). Actuellement, une mesure permet de déclasser en conventionnel les miels produits à un moment de lannée sur un secteur non conforme, sans empêcher la labellisation des miels produits par ces mêmes colonies, à dautres périodes, sur des secteurs conformes. Mais, cette disposition tend à disparaître avec le nouveau règlement. Une enquête, réalisée en 2020 par la Fnab, révèle que 50 % des apiculteurs bio français seraient impactés par ce durcissement, avec le risque quils cessent leur activité face à limpossibilité de poursuivre leur labellisation bio.
![]()
![]()
Du miel soucieux de lenvironnement
Cindel DUQUESNOIS, AuteurEmmanuel Coudert et Véronique Seguy ont repris le Gaec Les Abeilles de lAbbaye, fondé en 1962 par le père dEmmanuel. Cette ferme apicole, basée à Bonnefond (Haute-Loire), est en bio depuis 1982. Les deux apiculteurs nouvellement installés détiennent plus de 300 ruches, éparpillées sur 34 ha, souvent situées à plus de 1 000 mètres daltitude. Ils ne transhument pas leurs ruches et, pour réduire leur empreinte carbone, ils positionnent leurs ruchers à moins de 10 kilomètres du siège de lexploitation et vendent un maximum de leur production sur des marchés locaux. Comme de nombreux apiculteurs, leur récolte de miel na pas été bonne en 2021 : cinq à six fois moins que lannée précédente (sachant que 2020 avait été une année exceptionnelle).
![]()
![]()
OccitANum : Le numérique en réponse à des problématiques de l'apiculture bio
Hélène FREY, AuteurLe projet OccitANum, lauréat de l'action "Territoire d'innovations", est un living lab (ou laboratoire du vivant) qui vise, notamment, à mobiliser les nouvelles technologies numériques pour accompagner la transition de l'agriculture et de l'alimentation. Ce projet concerne plusieurs filières agricoles biologiques et conventionnelles, dans un objectif de développement de l'agroécologie, dont l'apiculture, à travers le volet "Api'connect et biodiversité". Différents outils numériques existants vont être testés et développés pour répondre à certaines attentes et problématiques des apiculteurs, par exemple à travers la surveillance numérique à distance des ruches.
![]()
![]()
Les Produits de la Ruche : De leur production à leur usage : Récolte, conservation, usages, commerce, réglementation de leurs produits dérivés...
Yves ROBERT, Auteur ; Marie-Astrid DAMAYE, Auteur | HERICY (22 Avenue de Fontainebleau, 77 850, FRANCE) : ÉDITIONS DU PUITS FLEURI | 2021
Ce guide pratique s'adresse à tous celles et ceux qui s'intéressent à l'apiculture et aux quatre produits les plus courants que sont le miel, le pollen, la propolis et la cire. Il contient une réflexion globale sur la conduite des ruches, sur l'impact de l'intervention de l'homme sur la colonie d'abeilles et sur l'environnement. Cet ouvrage permet de découvrir que les ruches sont de véritables indicatrices de la biodiversité, et comment leurs produits peuvent aider à développer de nouveaux médicaments. De plus, les informations réglementaires présentées offrent des éléments aux apiculteurs pour la commercialisation de leurs produits et des produits dérivés. La composition, les propriétés et l'utilisation en santé humaine et animale sont également abordées.
![]()
![]()
Agro-écologie : Les apiculteurs-rices se regroupent en région Auvergne-Rhône-Alpes !
Cloé MONTCHER, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurSuite à une dynamique forte des apiculteurs de Haute-Loire et dArdèche, les GAB de ces deux départements (à savoir Haute Loire BIO et Agri Bio Ardèche) ont, chacun, déposé une demande de GIEE. Lobjectif est que ces collectifs dapiculteurs soient reconnus par lÉtat. Ces producteurs vont ainsi sengager dans un projet de trois ans visant à modifier ou à consolider leurs pratiques pour mettre en uvre une transition agro-écologique, avec à la fois des objectifs économiques, environnementaux et sociaux. Dans un premier temps, des diagnostics agro-écologiques ont été réalisés chez chaque apiculteur, ce qui a permis deffectuer un état des lieux concernant le volet technique, le volet économique, les conditions de travail et les évolutions souhaitées. Plusieurs pistes de travail ont ainsi pu être définies : améliorer les conditions de travail et réduire la pénibilité, optimiser et limiter le nourrissement, mieux appréhender les problèmes sanitaires (varroa), travailler sur la sélection des souches pour obtenir des colonies adaptées Plusieurs travaux de groupes et des formations ont ainsi pu être mis en place, notamment autour du varroa, de la sélection génétique et de lenvironnement des ruchers (recensement d'emplacements, meilleure connaissance des plantes mellifères, liens entre apiculteurs et agriculteurs bio).
![]()
![]()
Un avenir pour nos abeilles et nos apiculteurs
Vincent ALBOUY, Auteur ; Yves LE CONTE, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2020
Les abeilles sont malades des pesticides et du varroa, cest un fait avéré. Mais, est-ce une fatalité ? La crise actuelle de lapiculture est sévère, résultant de causes diverses qui sadditionnent et se renforcent les unes les autres. Lheure du simple constat est dépassée, il devient urgent dagir collectivement en actionnant tous les leviers possibles pour tenter de surmonter cette crise. Les auteurs questionnent les pratiques apicoles et agricoles, lenvironnement sanitaire et réglementaire de lapiculture, les recherches scientifiques en cours, pour mettre en avant les solutions vertueuses permettant daider les abeilles à mieux vivre, se nourrir, se reproduire. Cet ouvrage détaille les pistes applicables à court ou moyen terme, comme la valorisation des souches dabeilles locales ou naturellement tolérantes au varroa, lamélioration de lévaluation des nouvelles molécules phytosanitaires avant leur mise sur le marché, ladoption de nouvelles pratiques culturales, ou encore la mise en place de mesures préventives pour empêcher larrivée de nouveaux prédateurs ou parasites des abeilles. Ainsi se dessinent les contours dune apiculture durable qui sera lapiculture du futur, si nous voulons continuer laventure plurimillénaire qui lie les abeilles mellifères aux humains.
![]()
![]()
Une collaboration « Gagnant - Gagnant » entre Céréaliers et Apiculteurs bio du Puy-de-Dôme
Adèle CHOMETON, Auteur ; Samuele BUMBACA, Auteur ; Gabriele OMEDE, AuteurUne première rencontre réunissant des apiculteurs bio et des céréaliers bio du Puy-de-Dôme sest tenue, le 6 février 2020, sur le campus agronomique de VetAgro Sup. Elle a été co-organisée par Bio 63 et par des étudiants en dernière année de formation d'ingénieurs agricoles de VetAgro Sup. Elle avait pour objectif de faire émerger une collaboration « gagnant-gagnant » entre ces producteurs. Quatre apiculteurs bio et quatre céréaliers bio ont ainsi représenté leur profession lors de cette réunion. Ils ont pu échanger sur leurs métiers, sur les enjeux respectifs de leurs filières et sur les différents freins à limplantation de ruches bio en Limagne (il faut savoir que la méconnaissance du métier de lautre avait préalablement été identifiée comme un frein lors denquêtes réalisées par les étudiants). Cette rencontre a aussi été loccasion dévoquer des projets à moyen et à long terme pour favoriser la réintroduction de ruches sur des fermes céréalières bio. Des outils facilitateurs ont notamment été identifiés (ex : créer un formulaire de contact, cartographier les parcelles AB avec des cultures mellifères ) et un rendez-vous annuel a été pris entre ces deux corporations pour poursuivre cette coopération.
![]()
![]()
Fiche technique : Apiculture Décembre 2021
Comme beaucoup de régions françaises, les Pays de la Loire sont concernés par le déclin des pollinisateurs, notamment des abeilles. Depuis 2018, la CAB Pays de la Loire accompagne un groupe dapiculteurs (bio et non bio) pour trouver des solutions efficaces permettant de lutter contre le varroa, avec lappui technique du GDS 44, de lADA Pays de la Loire et de la FRGTV (Fédération Régionale des Groupements Techniques Vétérinaires). Dans ce cadre, les apiculteurs réalisent un suivi de la pression dinfestation exercée par le varroa sur leurs colonies. Depuis 2020, leur groupe a été reconnu comme GIEE. Des indicateurs ont été élaborés pour faciliter l'analyse et les marges de progrès envisageables. Cette fiche technique fournit les résultats des comptages de varroa effectués en 2020. Elle présente également les grandes caractéristiques des exploitations des 13 apiculteurs (dont 6 bio) engagés dans ce groupe : EBE, nombre de miellées, coût du traitement, pourcentage de pertes en hiver, temps consacré à la lutte contre le varroa Deux apiculteurs impliqués dans ce GIEE, Virgile Mazery (apiculteur bio) et Fabien Bonsergent, apportent leurs témoignages.
![]()
Participation au groupe européen « Santé de labeille » ; Eip Agri focus group « bee health and sustainable beekeeping » : - Partage dexpérience avec le réseau
Florence Aimon-Marie est chargée de mission Agri-environnement et Apiculture à la Chambre dagriculture de la Charente-Maritime. Dans le cadre de sa mission pour lAPCA (Assemblée Permanente des Chambres dAgriculture), elle a intégré le groupe européen « Santé de labeille et apiculture durable ». Ce groupe a été formé en 2019 et sinscrit dans le cadre du Partenariat Européen pour lInnovation « pour une agriculture productive et durable » (PEI AGRI). Après avoir donné de plus amples informations sur le PEI AGRI et sur les « Focus Groups », Florence Aimon-Marie présente les axes de travail du groupe. Le document comporte aussi des fiches de présentation des projets et expériences découverts : 1 Rencontre avec un couple dapiculteurs suédois (Kurt et Mona Oldeskog) qui a su adapter ses pratiques à son environnement : sélection des abeilles, gestion du varroa ; 2 Rencontre avec léquipe de recherche Björn Lagerman de lUniversité dUppsala (Swedish University of Agricultural Sciences) qui a mis au point une application sur smartphone, nommée Bee Scanning, pour décompter les varroas phorétiques à partir de photos des cadres dune ruche ; 3 Rencontre avec un utilisateur et avec les concepteurs de loutil NOMADI-App, développé par une association italienne, qui est destiné à faciliter le suivi de ruchers transhumants en collectant des données consultables à distance par lapiculteur ; 4 Rencontre et visite de CONAPI, la plus importante coopérative dapiculteurs en Europe ; 5 Restitution dune table ronde avec les différents acteurs de la filière apicole dÉmilie Romagne (Italie) ont présenté les multiples actions quils ont mises en place afin de soutenir une apiculture durable.
![]()
![]()
Antoine Gueidan, apiculteur et référent Fnab : Où en est lapiculture bio ? ; Pratiques de lapiculteur : Miser sur la force des abeilles ; Cire : Limiter les risques toxicologiques
Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier sur lapiculture bio comprend trois articles. Antoine Gueidan est apiculteur bio en centre-Alsace. Il est également référent professionnel pour la FNAB et a participé à la rédaction dun guide (publié par la FNAB et lAda Aura) sur la toxicologie de la cire. Il dresse un état des lieux sur lapiculture bio en France : bilan de la récolte 2018, sensibilité de cette production aux aléas climatiques, causes de mortalité des abeilles, gestion du varroa, technicité de lapiculture bio et prérequis avant de sy lancer. Antoine présente ensuite la conduite de son rucher. Après une brève description de son parcours (il a démarré en 2002 avec quelques ruches, certifié bio depuis 2008 et il compte maintenant entre 120 et 150 ruches) et de la conduite globale de son rucher, il détaille certaines de ses pratiques : division de ses essaims, élevage de reines, sélection massale, stratégie de lutte contre le varroa. Le dernier article porte sur le guide concernant la qualité toxicologique de la cire. Limportance et limpact de la qualité de la cire sont tout dabord décrits. Larticle sattarde ensuite sur les initiatives de quatre apiculteurs. Elles visent soit à effectuer eux-mêmes le gaufrage de leur cire et ainsi sécuriser sa qualité, soit à miser sur des abeilles plus bâtisseuses.
![]()
![]()
L'apiculture douce selon Gilles Denis
Stéphane BONNET, AuteurIl existe différents modèles de ruches : la ruche Dadant, la plus répandue aujourd'hui en Europe, la ruche kenyane, la ruche en paille ou ruche "panier", la ruche Warré. C'est cette dernière que Gilles Denis, apiculteur professionnel installé en Ardèche, a choisie pour pratiquer son apiculture, une apiculture douce, comme la pratiquent aussi d'autres apiculteurs qui basent leur travail sur une relation approfondie avec les abeilles et qui cherchent à limiter les interventions et les impacts sur les colonies. Gilles Denis travaille le plus souvent sans équipement, à mains nues avec ses abeilles. Selon lui, la ruche Warré leur permet d'être plus calmes. C'est ce que constatent, toujours avec étonnement, les stagiaires qu'il reçoit régulièrement en formation. Le formateur les invite à poser leurs mains nues sur les rayons de cire garnis d'ouvrières, des abeilles noires pourtant réputées peu commodes... Gilles Denis préconise et encourage l'utilisation de la ruche Warré. L'apiculture douce, c'est aussi des pratiques comme la limitation de l'enfumage, la prise en compte des cycles lunaires, l'utilisation de races locales adaptées..., et, surtout, une philosophie centrée sur le respect des abeilles. Former des apiculteurs à l'apiculture douce, afin qu'ils fassent partie de la solution pour sauver les abeilles représente, pour Gilles Denis, un objectif capital.