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PV AUT : Production Végétale Autres Cultures |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation PV AUT (179)


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Liste des variétés de houblons disponibles en qualité biologique
Pour répondre aux besoins des brasseurs engagés en agriculture biologique et produisant de la bière biologique, l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité) a engagé, en collaboration avec Interhoublon, un travail de recensement des variétés de houblon disponibles en bio, auprès des acteurs de la filière. Ce document énumère, pour chacune des variétés, les contacts non-exhaustifs des négociants qui en disposent et qui ont souhaité que leurs noms soient diffusés.
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Bio-portrait : En Kanette, chez les pionniers de la bière fermière bio et paysanne ; Pourquoi produire du houblon Nature & Progrès ? ; Pourquoi et comment faire sa bière ?
Jérôme GOUST, Auteur ; Annie KERGOURLAY, Auteur ; Julien GUNTHER, AuteurDans cette série d'articles dédiés à la production de bière, le premier met à l'honneur Annick et Christian Garland, paysans-brasseurs dans le Sud du Tarn. Éleveurs caprins et producteurs de fromages de chèvre bio depuis 1979, le couple a ensuite complété sa production avec des céréales (orge, blé) qu'ils transformaient en farine. C'est au début des années 1990, après l'abandon de la fromagerie, qu'Annie et Christian ont créé leur première production de bière, d'abord avec du houblon sauvage. D'essai en essai, la production s'est développée et la ferme s'est agrandie pour faire place à de nouveaux bâtiments. Des outils ont été conçus maison pour répondre aux besoins de la chaîne de fabrication. Aujourd'hui co-gérée par leurs filles Julia et Flora, la ferme est autonome en houblon. La bière est commercialisée en bouteilles et en fûts sur les circuits courts de la région (vente directe, épiceries, cafés et restaurants, événements, etc.). L'article suivant traite de l'évolution de la culture de houblon et fournit des informations sur les propriétés médicinales de cette plante, ainsi que des éléments techniques pour la cultiver, de l'implantation à la récolte. Trois houblonniers bio avec la mention Nature & Progrès partagent leurs expériences : Johann Laskowski dans les Yvelines (78), Riquier Thévenin dans le Nord (59) et Antoine Floury en Bretagne. Pour finir, le troisième article présente le guide du brassage amateur, publié par Julien Gunther de la Brasserie Grenaille, en Meurthe-et-Moselle.
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Le houblon : Une nouvelle piste de diversification
Séverine CHASTAING, Auteur ; Nastasia MERCERON, AuteurEn France, la production de houblon ne suffit pas à répondre à la demande, que ce soit en bio ou en conventionnel. Cette demande sest accrue avec la multiplication des micro-brasseries artisanales qui recherchent un houblon local et de qualité. Cette culture pérenne est intéressante pour diversifier un système, mais requiert des investissements conséquents. Cette liane sort de terre au printemps et va croître jusquà 8-10 mètres de hauteur. Il est donc nécessaire dinstaller des poteaux (hauts de huit mètres, et enfoncés dun mètre dans le sol), reliés entre eux par des câbles à leur sommet. Des ficelles (en fibres de coco) sont ensuite suspendues à partir de ces câbles jusquau sol. Durant la première quinzaine de mai, les six meilleures pousses de chaque rhizome de houblon seront enroulées sur ces ficelles. Le houblon va croître autour de ces ficelles jusquà sa floraison fin juin. Il est important de planter uniquement des pieds femelles, afin que les fleurs ne soient pas pollinisées. La récolte sétalera de mi-août à mi-septembre. Il est conseillé dimplanter 2 500 plants de houblon par hectare, de trois à cinq variétés différentes. Il est également préférable dimplanter cette culture sur une surface plane et de faire attention aux risques de vent. Litinéraire technique de cette culture est plus amplement détaillé. Cet article apporte également des références technico-économiques : investissements, main duvre, coût de production
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Le konjac, une nouvelle filière émergente ?
Adrien LASNIER, AuteurLe konjac est une plante dont le tubercule est transformé en farine, puis en pâtes ou en riz, ou est utilisé dans le milieu médical et en cosmétique. Il est produit principalement en Asie. Dans le Maine-et-Loire, l'entreprise Plant Innovation R & D travaille sur le développement d'une filière française, de la production de plants à la transformation des tubercules. Une ferme expérimentale teste différents itinéraires techniques en agricultures biologique et conventionnelle.
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Un légume venu d'Asie : Le konjac débarque en France
Marion COISNE, AuteurLa SAS Plant innovation R&D, basée à Angers, a développé une technologie pour produire des plants bio français de konjac, et travaille sur litinéraire technique. Ce tubercule, qui provient principalement de Chine, est utilisé pour produire des nouilles, des éponges, ou encore des gélules minceurs. Sans gluten et avec un indice glycémique très faible, le konjac est un légume tendance. Cependant, en culture, il faut trois ans pour produire des tubercules suffisamment gros pour être commercialisés et la gestion du désherbage est compliquée.
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A l'ascension du houblon
Soazig CORNU, AuteurLa ferme du Lycée agricole d'Obernai (67) produit du houblon bio depuis plus de 10 ans et la biodynamie y est pratiquée depuis plusieurs années. Cette houblonnière est la première à être passée en bio, en 2010, grâce aux efforts de Freddy Merkling, responsable de la ferme depuis 1994. A l'époque, alors qu'aucune expertise n'existe sur le sol français, il s'est tourné vers Bioland, en Allemagne, où un groupe de houblonniers bio se rencontre 2 fois par an pour échanger. En 11 ans, la surface de production a augmenté jusqu'à 30 ha et, au fil du temps, la qualité des cônes n'a fait que s'améliorer. La ferme représente aujourd'hui le 5ème producteur de houblon bio en Europe. Visite guidée de cette houblonnière alsacienne très active qui produit des houblons aromatiques et multiplie ses actions en faveur de la biodiversité.
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Chanvre ou cannabis, quelles opportunités ?
Guy DUBON, Auteur ; Delphine CORDAZ, AuteurLes produits du chanvre sont nombreux : la graine ou chènevis (11% du poids), utilisée principalement en alimentation humaine, en oisellerie et en appât pour poissons ; la chènevotte ou granulat (44% du poids), pour les litières, le bâtiment ou le paillage ; la fibre (24% du poids), destinée essentiellement à des papiers et à lisolation, mais aussi au textile ou à la fabrication de plastique ; les poussières (21% du poids) qui fournissent notamment de lénergie. Cependant, le grand marché à venir semble être celui du bien-être, le cannabidiol (CBD) étant apprécié pour ses bienfaits thérapeutiques. Une nouvelle réglementation prévoit que les fleurs et les feuilles de chanvre pourront être utilisées. Nicolas Roumat, dans le Lot-et-Garonne, a lancé une entreprise de commercialisation dhuile de CBD, à partir de graines de chanvre bio cultivé sur la ferme de son père.
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Houblon bio : Liane Folie
Sarah CHOUPAULT, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurAntoine Floury et Anaïs Langlais ont mis en place, il y a trois ans, la Houblonnière de Lezerzot (22). Ils sont installés sur 24 ha, dont 4 ha de houblon, 4 ha de céréales, 1,5 ha de légumes et le reste en herbe. Ils font part, dans cet article, de leur expérience en culture de houblon : installation, formation, choix de la ferme en fonction de critères pédologiques, achat des plants, choix des variétés, investissements, protection des cultures, temps de travail, suivi cultural, commercialisation, difficultés rencontrées. La maîtrise de litinéraire technique est assez complexe et, pour eux, la diversification est nécessaire pour assurer la durabilité de leur projet en houblon.
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Produire des champignons pour la vente directe ou le demi-gros
Frédéric JOUIN, AuteurCet article regroupe deux témoignages de producteurs de champignons bio : celui de Perrine Guinet et Jérôme Gilouppe, maraîchers diversifiés bio dans la Sarthe (72), et celui de Pascal Moreau, champiculteur dans le Loir-et-Cher (41). Depuis 2020, Perrine et Jérôme ont lancé un atelier champignons afin d'élargir leur gamme de produits avec une culture qui ne prenne pas de place : ils consacrent alors deux chambres de croissance de 10 m² à la production de pleurotes et de shiitakés. Côté commercialisation, les maraîchers n'ont pas connu de difficultés particulières, grâce à la curiosité de leurs clients et à l'arrivée d'une nouvelle clientèle, attirée par le champignon frais. Pascal Moreau, qui s'est reconverti dans la production de shiitakés lors du deuxième confinement en 2020, a rencontré davantage de difficultés à ses débuts. Aujourd'hui, il commercialise du shiitaké et des champignons de Paris blonds dans différents circuits et assure la vente de 8 tonnes de sa production via les Biocoop du Mans. Pour finir, les producteurs fournissent également des informations sur leurs pratiques culturales.
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Provence-Alpes-Côte d'Azur : L'aventure mycélienne
Manon LALLEMAND, AuteurDans le Lubéron, Victor Lallement et Quentin Blochard ont lancé la champignonnière Terra Mycota. Ils exploitent, en agriculture biologique, des pleurotes et des skiitakés dans d'anciennes galeries de mines d'ocre, anciennement utilisées pour la production de champignons de Paris.
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Spiruline paysanne et bio française : De lor vert en bassins
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurSuzanne Vandamme cultive de la spiruline bio, en Loire-Atlantique, sur sa ferme nommée Dana Spirulina. Cette jeune productrice a choisi de cultiver cette cyanobactérie selon des méthodes paysannes, différentes des méthodes bio industrielles étrangères. Laventure a commencé avec son père, Roland Blain, en 2016, avec un premier bassin. Maintenant, la ferme compte deux serres et quatre bassins de 150 m2. En hiver, les faibles températures et le peu de lumière empêchent la multiplication de la cyanobactérie. La période de production se situe davril à octobre, dans une eau entre 20 et 38 °C, légèrement salée et avec un pH alcalin à 10,2. Pour éviter la photolyse de la spiruline, le dessus et les côtés de la serre sont recouverts de tissus afin dombrager les bassins. En bio, lun des principaux défis est darriver à nourrir la spiruline avec de lazote organique dorigine végétale. Un encart apporte dailleurs plus dinformations sur ce sujet, et un second encart décrit le combat réglementaire réalisé par la Fédération des spiruliniers de France pour distinguer la spiruline bio française des spirulines provenant de pays tiers. Suzanne Vandamme commercialise sa production sous forme fraîche ou desséchée (paillettes ou comprimés).
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Stevia AB : Une agro-chaîne néo-aquitaine
Sébastien CAVAIGNAC, Auteur ; Cécile HASTOY, AuteurC'est en Nouvelle-Aquitaine que les principaux acteurs de la filière stevia biologique ont fait le choix d'implanter leur agro-chaîne, de la recherche à la transformation. L'objectif : développer une filière biologique et locale pour cette plante originaire d'Amérique du Sud qui représente une alternative aux édulcorants de synthèse. Pour ce faire, des essais ont notamment permis d'identifier les variétés les plus adaptées au contexte pédoclimatique du Sud-Ouest de la France. Après une description de l'itinéraire technique de cette plante pluriannuelle, l'un des essais, dédié à la lutte contre la septoriose, est présenté. Les résultats obtenus sont prometteurs. En 2021, une vingtaine d'hectares de stevia étaient cultivés en Nouvelle-Aquitaine.
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Le thé le plus occidental d'Europe
Nelia SILVA, AuteurSur l'île São Miguel, aux Açores (Portugal), la production de thé était une culture agricole importante, de la fin du XIXème siècle jusque dans les années 1980. De nos jours, deux plantations (Gorreana et Porto Formoso), aujourd'hui cultivées en bio, restent en activité et attirent les touristes qui viennent déguster leurs produits. Les méthodes traditionnelles de production et de transformation ont peu changé : les plantes sont suivies de fin mars à septembre, avec plusieurs récoltes pendant la saison, avant de passer à l'hibernation. Après la récolte, les feuilles de thé sont soumises à un processus de transformation se déroulant en 5 phases : déshydratation à la vapeur, enroulage, fermentation, séchage et emballage. Tous les types de thés sont produits à partir de la même plante, Camellia sinensis ; ce sont donc les procédés de transformation qui déterminent le produit final. Les thés sont commercialisés sur place, mais aussi exportés vers l'Amérique du Nord et l'Allemagne. En parallèle, un deuxième article présente une production de thé du nord du Portugal, basée sur les principes de l'agriculture biodynamique.
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Chanvre : L'avantage économique de la double récolte
Céline ROLLAND, AuteurLorsqu'il s'est installé, en 2015, Hugo Bogrand (56) avait besoin de défricher ses terres qui étaient assez pauvres, avec un pH faible. Il a pensé au chanvre, qui s'est avéré une culture adaptée et nettoyante, nécessitant peu de mécanisation et relativement simple à cultiver avant récolte. La deuxième raison pour laquelle Hugo est satisfait de cette culture depuis 5 ans, c'est qu'elle offre lopportunité d'une double récolte : les graines, oléagineux destinés à l'alimentation humaine, et la paille pour la construction. Hugo partage son expérience de cette culture. 2 encarts détaillent les caractéristiques de la plante et son cycle de développement.
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Les fleurs comestibles dElodie
Olivier BAZALGE, Auteur ; Guy DUBON, AuteurElodie Teixeira était designer textile. A 26 ans, après sept années passées à Paris, elle a décidé deffectuer une reconversion professionnelle pour produire des fleurs comestibles en agriculture biologique. Début 2018, elle a commencé un BPREA. Elle a eu du mal à convaincre les responsables de la formation de lintégrer, car elle était uniquement intéressée par les fleurs comestibles, pas par le maraîchage, ni par lhorticulture. Elle a réalisé ses cinq stages en lien avec la production de fleurs. Parallèlement, elle a rédigé un dossier quelle voulait présenter aux banques, une fois son BPREA validé, et a réalisé des études de marché. Elle savait alors que son panel de clients pourrait être varié : pâtissiers, traiteurs, restaurateurs, bars, organisateurs dévènements Cependant, en plus de trouver des financements et des débouchés, il fallait trouver un terrain pas trop loin de Montpellier pour pouvoir livrer rapidement ses clients en fleurs fraîches. Elle a alors rencontré Claude Menoury, une maraîchère bio qui souhaitait mettre à disposition certains de ses terrains pour aider des jeunes à sinstaller. Celle-ci lui a alors proposé dexploiter 320 m² de plein champ et autant de surface sous serre. Elodie Teixeira sest installée en 2019 et a pu vendre directement sa production en bio.