Détail de l'indexation
PV FER : Production Végétale Fertilisation |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation PV FER (569)


![]()
![]()
En direct de lInao : La fertilisation : quels principes ? quelles règles ?
Sandrine THOMAS, AuteurPour les cultures conduites en agriculture biologique, les exportations de matière organique (récoltes) ne sont pas systématiquement compensées par les résidus de cultures, les légumineuses ou autres plantes associées. Il faut recourir à des intrants extérieurs pour éviter les déficits en N, P et K, et ainsi garantir la fertilité des sols, favoriser la croissance des plantes et maintenir un bon niveau de production. Pour maintenir une bonne qualité des sols, les règlements bio (CE) n°834/2007 et n°889/2008 prévoient la mise en place de pratiques culturales adaptées et lutilisation de ressources propres à lexploitation (cest-à-dire des matières fertilisantes issues de lexploitation). Si ceci nest pas suffisant pour couvrir les besoins des plantes, il est alors possible dutiliser des fertilisants issus dautres exploitations bio. En labsence de disponibilité, il est possible de recourir aux substances listées en annexe I du règlement (CE) n°889/2008. Dans ce cas, les agriculteurs sont tenus de vérifier la conformité du fertilisant avant toute utilisation : un manquement conduira a minima au déclassement du lot ou de la parcelle. Mais, comment savoir quel engrais utiliser ? Les fertilisants ne peuvent pas être certifiés AB (ils ne relèvent pas du champ d'application de l'AB) et il nexiste pas de guide des fertilisants utilisables en bio. Le metteur en marché est toutefois responsable des allégations quil appose sur létiquette dun fertilisant.
![]()
Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP): Factory Farming (the use of fertilisers from conventional animal husbandry in organic plant and algae production) Final Report
La bonne gestion de la fertilité des sols est l'un des piliers de l'agriculture biologique. Dans les régions où l'élevage biologique est encore peu présent, les agriculteurs bio avaient la possibilité de recourir à des fertilisants organiques issus de fermes conventionnelles, mais cette pratique était controversée en agriculture biologique. Dans ce rapport publié fin 2021, lEGTOP, groupe dexperts indépendants ayant pour objectif de fournir des conseils techniques sur des questions liées à la production biologique à la Commission Européenne, recommande de ne pas utiliser l'appellation "élevage industriel" pour accepter ou non un apport de matière organique en bio, mais de définir une liste positive et/ou négative d'éléments et de techniques à respecter pour autoriser l'utilisation de produits animaux et de déchets issus de l'agriculture conventionnelle dans la production végétale biologique. Le groupe d'experts qui sera en charge de définir cette liste devra être particulièrement vigilant quant aux risques de contamination liés à l'importation de fumier ou de produits animaux issus de l'agriculture conventionnelle et quant à l'éthique de certains systèmes conventionnels dont les produits devront sans doute être écartés de l'utilisation en agriculture biologique.
![]()
![]()
Fertilisants organiques : Vigilance sur leur composition !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLarrivée sur le marché bio de fertilisants organiques affichant des teneurs élevées en azote et une origine végétale sans transformation chimique pose question. Ils se nomment Azopril, Orgamax, Natastan (ou peuvent être rebaptisés pour des marques distributeurs), sont importés hors-Union européenne (souvent de Chine) et sont issus de process de fermentation bactérienne de végétaux (canne à sucre, maïs, manioc ). Au regard de leur composition, les organismes certificateurs ont donné leur feu vert pour une utilisation en bio en France. Ces produits sont dailleurs de plus en plus employés : 3 000 t en 2019, puis 30 000 t en 2021. Toutefois, lAfaïa lassociation des fabricants dengrais organiques alerte sur les risques liés à leur usage et émet des doutes sur lorigine de lazote (le taux dazote est très important pour des produits à base de végétaux sans transformation chimique). Il faut savoir que jusqualors, les contrôles effectués sur ces fertilisants ont été réalisés via des déclaratifs de process et des contrôles documentaires, puisque les audits nétaient pas évidents à réaliser sur place avec la crise sanitaire.
![]()
![]()
Fertilisation et évolution réglementaire : Adopter de nouvelles stratégies
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDepuis le 1er janvier 2021, suite à une évolution réglementaire précisant lutilisation, en agriculture biologique, des effluents issus délevages industriels, le choix des fertilisants pouvant être utilisés en bio sest restreint. Depuis 2007, la réglementation européenne spécifie linterdiction de recourir à des effluents « délevages industriels », sans définir le terme. Après de nombreuses discussions au sein de lInao, la France a inscrit une définition de ces élevages au guide de lecture (un encart rappelle les évolutions réglementaires que cette définition engendre), mais cette notion continue dêtre discutée par la Commission européen pour tendre vers une harmonisation entre les différents États membres. Or, en France, ces effluents ont une place non négligeable dans la fertilisation des cultures bio : selon une enquête de la Coopération agricole, 20 à 30 % des producteurs bio seront impactés. Il est toutefois trop tôt pour en mesurer les conséquences (les producteurs bénéficient dune souplesse dapplication jusquen 2023). Cependant, les agriculteurs en système grandes cultures sans élevage se questionnent, dautant que les alternatives proposées sur le marché sont souvent plus chères. Des pistes restent néanmoins à développer : mettre en place des échanges éleveurs-céréaliers, rechercher des matières fertilisantes alternatives, sinspirer des systèmes autonomes, optimiser la fertilisation
![]()
![]()
Gestion des sols - Comment utiliser le phosphore des sols ?
A loccasion de lédition 2021 du salon Tech&Bio, lITAB a organisé et modéré une conférence sur la gestion et lutilisation du phosphore dans les sols. Philippe Hinsinger (INRAE, Chef de Département AgroEcoSystem) a été invité à intervenir sur ce sujet. Sa présentation sest déroulée en quatre grandes parties : 1 - Les grands enjeux du cycle du phosphore ; 2 La disponibilité du phosphore dans les sols (notamment dans les sols de fermes biologiques) ; 3 La biodisponibilité du phosphore pour les plantes ; 4 Les leviers agroécologiques pour utiliser le phosphore.
![]()
![]()
Global option space for organic agriculture is delimited by nitrogen availability
Pietro BARBIERI, Auteur ; Sylvain PELLERIN, Auteur ; Thomas NESME, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture biologique est reconnue comme un moyen permettant de réduire les impacts environnementaux liés à la production alimentaire. Elle permet donc datteindre les objectifs mondiaux en matière de climat et de biodiversité. Toutefois, les études qui estiment que l'agriculture biologique pourrait satisfaire la demande alimentaire mondiale ont souvent négligé le rôle-clé que joue l'azote dans le maintien des rendements des cultures. Via un modèle d'optimisation, qui prend en compte les besoins en azote des cultures, cette étude montre qu'en l'absence d'engrais azotés synthétiques, l'écart de rendement entre l'agriculture biologique et lagriculture conventionnelle augmente à mesure que l'agriculture biologique se développe à l'échelle mondiale. Ainsi, si lintégralité des surfaces mondiales étaient conduites en agriculture biologique, elles produiraient 36 % de nourriture en moins pour lalimentation humaine par rapport à lagriculture conventionnelle. Pour autant, en révisant à la fois l'offre de produits alimentaires (notamment via une refonte du secteur de l'élevage) et la demande (en réduisant l'apport calorique moyen par habitant), les politiques publiques pourraient favoriser une transition vers l'agriculture biologique à hauteur de 40 à 60 % de la surface agricole mondiale et contribuer ainsi à obtenir d'importants avantages pour l'environnement et la santé.
![]()
![]()
L'hiver du compost
Laurent DREYFUS, AuteurCet article traite de la gestion du compost en biodynamie tout au long de l'année : il fournit des informations sur sa réalisation, sur sa maturation, ses propriétés et son épandage.
![]()
![]()
Méthode MERCI : Actualisation des références et nouvelles fonctionnalités
Sébastien MINETTE, AuteurUne nouvelle version de la méthode MERCI (Méthode dEstimation des Restitutions par les Cultures Intermédiaires) est disponible depuis 2020. Cette méthode permet de connaître limpact agronomique des couverts végétaux et propose une estimation simple et rapide des quantités dazote, de phosphore, de potasse, de soufre et de magnésium restituées au sol. Elle permet ainsi : daméliorer la précision des quantités dazote restituées à la culture suivante, de mieux connaître la dynamique de restitution sur les 4-5 mois qui suivent la destruction du couvert, en prenant en compte linfluence des différents sols et climats français. Ces calculs sont possibles pour plus de 65 espèces végétales. La deuxième version de la méthode MERCI permet de prendre en compte de nouvelles techniques qui se sont développés à la suite de la première version : destruction tardive (avril), exportations sous forme de fourrages dérobés ou de CIVE (cultures intermédiaires à vocation énergétique), destruction précoce (interculture courte), etc. Elle est mise à disposition gratuitement sous la forme dune plateforme internet qui regroupe le module de calcul, des ressources bibliographiques et une foire aux questions. Pour illustrer cette méthode, la destruction dun couvert de phacélie à deux dates différentes est prise pour exemple.
![]()
![]()
L'utilisation des digestats en agriculture : Les bonnes pratiques à mettre en uvre
Sophie CARTON, Auteur ; Quentin BULCKE, Auteur | PARIS CEDEX 05 (16 Rue Claude Bernard, 75 231, FRANCE) : AGRO PARIS TECH - ENGREF | 2021La valorisation du digestat est lun des facteurs de réussite dun projet de méthanisation. Lépandage de digestats suscite en effet des interrogations auprès des porteurs de projets, des conseillers et des agriculteurs : Comment et quand lépandre ? Comment éviter la volatilisation de lazote ? Vaut-il mieux faire une séparation de phase ou un autre traitement avant épandage ? Comment mettre en place le meilleur pilotage possible de lépandage au champ ? Face à ce constat, lassociation France Gaz Renouvelable et le groupe de travail méthanisation du Comité stratégique de filière « Nouveaux Systèmes Énergétiques » se sont mobilisés, aux côtés de la recherche, pour approfondir les connaissances sur les impacts du digestat. Ce guide a pour objectif de fournir des bonnes pratiques dépandage de digestats. Il regroupe cinq fiches de synthèse, qui apportent des éléments sur : 1 - les caractéristiques et les propriétés des digestats de méthanisation agricole ; 2 - la réglementation en vigueur ; 3 - les enjeux environnementaux et technico-économiques liés à lépandage du digestat ; 4 - les bonnes pratiques pour piloter les apports de digestat ; 5 - les types de matériel adéquats.
![]()
![]()
Biofertilisers
Sarah SYMNACZIK, Auteur ; Paul MÄDER, Auteur ; Ida ROMANO, Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2020Ces dernières années, les biofertilisants (produits inoculants à base de microorganismes) ont suscité un intérêt croissant dans le monde entier. Les microorganismes contenus dans ces produits peuvent en effet améliorer la croissance des plantes, en augmentant leur tolérance dans des conditions défavorables ou en optimisant leur utilisation des ressources. Cependant, il est difficile de développer des biofertilisants bénéfiques dans toutes les conditions environnementales. Actuellement, certains biofertilisants disponibles dans le commerce sont de mauvaise qualité ou difficiles à appliquer. Ces inconvénients entraînent une perte de confiance de la part des agriculteurs. Néanmoins, l'amélioration de la qualité de ces produits et les progrès dans la compréhension des mécanismes biologiques du sol contribuent à améliorer leur efficacité. Cette fiche technique effectue un état des lieux sur les biofertilisants. Elle commence par rappeler le rôle des microorganismes dans les sols, avant de définir le terme « biofertilisant », puis d'en détailler les différents types (fixateurs d'azote, solubilisants de phosphore, solubilisants de potassium et de zinc, champignons mycorhiziens arbusculaires, autres mycorhizes, consortiums microbiens), ainsi que les modes daction. Elle décrit également les principales utilisations des biofertilisants en production végétale et en restauration des sols. Elle apporte ensuite des informations sur leur efficacité (en effectuant un focus en zone tempérée), avant de lister les avantages et les inconvénients des différentes formulations existantes. Pour finir, cette fiche technique présente des alternatives à lutilisation de biofertilisants avec des pratiques qui favorisent lactivité biologique du sol.
![]()
![]()
Déchets verts à la ferme : Atout environnemental, agronomique et économique
Maÿlis CARRÉ, AuteurLes sols des régions méditerranéennes sont souvent fragilisés et il est difficile pour les producteurs daccéder à des effluents délevage pour les enrichir. Les déchets verts sont alors une importante source de matière organique. Plusieurs producteurs des Civam de PACA et dOccitanie ont créé des partenariats avec des collectivités locales pour valoriser cette ressource. Philippe, maraîcher et oléiculteur bio dans le Gard, est à la base dune telle initiative. Cette pratique présente pour lui plusieurs avantages : le compost de déchets verts a amélioré ses sols et il lui revient moins cher que des fertilisants. Seul point négatif, le temps nécessaire à sa mise en place, mais il recommande quand même cette pratique à dautres producteurs. Afin de sensibiliser les collectivités et les producteurs à ce sujet, les Civam méditerranéens ont édité un guide « Pourquoi/Comment : Valoriser les déchets verts à la ferme ». Ce dernier est basé sur des retours dexpériences dagriculteurs du Sud de la France (quatre maraichers, un viticulteur et un céréalier) et dune collectivité territoriale située en Occitanie. Le témoignage de Frédéric Barnier, céréalier et oléiculteur bio dans le Vaucluse et le Gard, est plus amplement détaillé dans cet article. Il décrit les avantages, les inconvénients et les effets du compost de déchets verts sur ses cultures.
![]()
![]()
Dossier : Composter son fumier, quels intérêts en système herbager ?
Hélène COATMELEC, AuteurLe compostage permet daméliorer lefficacité des amendements organiques : composition, qualité dépandage (répartition), réduction du temps dépandage et des volumes épandus, réduction des rejets azotés dans lenvironnement Cet article, dédié au compostage des fumiers pailleux, commence tout dabord par expliquer la phase de décomposition et la phase de maturation du processus de compostage (processus réalisé par une activité microbienne complexe en conditions aérobies). Il sappuie ensuite sur des témoignages et des retours dexpérience pour : 1 - présenter les avantages du compost de fumier pour les éleveurs (pas de mottes dans les prairies fauchées, moins de risques de contamination par des parasites ou des pathogènes pour les prairies pâturées, moins de problèmes dappétence sur les prairies fertilisées, les « bonnes graminées » et les trèfles favorisés) ; 2 décrire litinéraire technique pour composter un fumier (en sappuyant notamment sur une Cuma pour éviter davoir à investir dans du matériel de compostage) ; 3 détailler comment utiliser le compost de fumier.
![]()
![]()
Fertilisation bio : moins d'effluents industriels chez nos voisins bio européens ?
LETTRE FILIÈRES FNAB - FRUITS, AuteurLe règlement biologique européen stipule que, pour fertiliser les terres bio, les matières organiques et engrais issus délevages conventionnels sont autorisés, sauf s'ils proviennent délevages « industriels ». Cependant, le règlement ne précise pas quels élevages doivent être considérés comme « industriels ». Charge donc à chaque Etat membre de préciser au niveau national sa définition délevage « industriel ». Et, par extension, quelles matières organiques ne peuvent pas être utilisées comme fertilisants en bio. Ce tour dEurope montre que tous les pays ne se sont pas encore dotés dune définition et que, lorsquune définition est prévue, celle-ci est plus ou moins exigeante. Comment la France se positionne-t-elle en comparaison avec ses voisins ? La FNAB a mené lenquête et fait le point dans cet article.
![]()
![]()
Matières organiques utilisables en bio : Évolution des règles dutilisation
Philippe MOUQUOT, AuteurLe 11 juillet 2019, le CNAB (Comité National dAgriculture Biologique) a modifié les règles concernant les matières organiques utilisables en bio. Le guide de lecture précise ainsi la définition des effluents « industriels » qui ne sont pas autorisés en bio. À partir du 1er janvier 2021, les effluents provenant délevages en système caillebotis ou grilles intégral dépassant 3 000 emplacements pour les porcs à lengraissement et 900 emplacements pour les truies sont interdits ; tout comme les effluents provenant délevages en cages dépassant 60 000 emplacements de poules pondeuses (annexe I de la directive n°2011/92/UE). Ce changement impacte donc principalement deux produits : les fientes de poules pondeuses et le lisier de porcs. LAFAÏA (syndicat national des fabricants de fertilisants organiques) estime que les quantités de fientes disponibles pour le marché bio seront divisées par dix. Dans ce contexte, les céréaliers bio pourraient être tentés dincorporer plus de légumineuses dans leurs rotations (pois, féverole), mais les débouchés seront peu nombreux en 2020 en raison des bonnes récoltes 2019 et du changement de réglementation en AB concernant lincorporation de produits à haute teneur en protéines dans les rations (ce changement complique lintégration de ces protéagineux). Ce changement de règlementation va également impacter les coûts de production : le prix des effluents délevage utilisables en bio pourrait augmenter de 60 % par rapport à 2018.
![]()
![]()
Meta-analysis of nutrient budgets in organic farms across Europe
Marie REIMER, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur ; Tobias Edward HARTMANN, AuteurLa fertilisation des exploitations biologiques est un sujet très discuté en Europe, en raison de la disponibilité limitée de fertilisants externes aux exploitations et de l'utilisation d'intrants controversés (ex : matière organique conventionnelle). Pour optimiser la fertilisation, il est nécessaire d'obtenir des données valides sur les besoins et les excédents en éléments minéraux à laide de bilans de fertilisation. Afin détablir une vue d'ensemble de ces besoins et de ces excédents à léchelle européenne, une méta-analyse a été réalisée à partir de 56 études indépendantes. Ces dernières portaient sur des bilans de fertilisation de fermes bio réalisés à léchelle de lexploitation ou de la parcelle. La méta-analyse a montré un déséquilibre pour la plupart des éléments minéraux : un surplus en azote (45 kg N/ha/an), en magnésium (16 kg Mg/ha/an) et en soufre (45 kg S/ha/an) ; un bilan équilibré pour le phosphore (0 kg P/ha/1 an) ; un déficit en potassium (- 12 kg K/ha/ an). De grandes différences ont été observées entre les exploitations. Elles pourraient en partie être expliquées par le type de ferme et la méthode de bilan utilisée. Les exploitations mixtes et spécialisées en grandes cultures affichent des bilans en N, P, Mg et S inférieurs à ceux des exploitations bovines ou en productions fruitières et légumières. En revanche, tous les types d'exploitations, exceptées les exploitations bovines, présentent des bilans déficitaires en K. Par ailleurs, les bilans de fertilisation menés à léchelle des exploitations sont plus élevés que ceux réalisés sur des parcelles. Des variations entre les pays pourraient également être mises en avant, mais les données entre pays sont peu comparables (types de fermes et méthodes de bilan de fertilisation différents).