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PV HOR : Production Végétale Horticulture |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation PV HOR (92)


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Fiche technique : Réduction de lutilisation de tourbe : Recommandations pour lhorticulture productrice
Ann SCHÄRER, Auteur ; Kathrin HUBER, Auteur ; Sonja WOPFNER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021
Cette fiche technique montre de quelle manière et à quel rythme lhorticulture productrice suisse procède à labandon de la tourbe, ainsi que les raisons de cet abandon (rejet de GES, destruction d'écosystèmes et perte de biodiversité). De plus, la fiche donne des conseils concernant les substrats à teneur réduite en tourbe : stockage, fertilisation des plantes en pot et arrosage.
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Réduire la tourbe dans la pratique
Kathrin HUBER, AuteurDès 1987, la Suisse a arrêté dextraire de la tourbe en raison des dégâts environnementaux que cela provoque. En 2012, elle a également promulgué un plan dabandon de ce substrat dans le but de diminuer ses importations de tourbe. Depuis, lutilisation de tourbe a fortement diminué dans les pépinières, les jardins privés et chez les paysagistes. Toutefois, il est plus compliqué de sen passer en maraîchage (pour la production de plants) et en horticulture (production de plantes ornementales). De 2017 à 2019, dix entreprises horticoles (conventionnelles et biologiques) ont participé à un programme de recherche afin de limiter leur utilisation de tourbe : elles ont, pour cela, utilisé des substrats contenant moins de 40 % de tourbe ou des substrats ne contenant pas du tout de tourbe. Durant la troisième année de lessai, toutes ces entreprises ont obtenu des qualités de production bonnes à très bonnes avec ces « nouveaux » substrats, même pour des cultures difficiles. Avec lexpérience, elles ont réussi à respecter des durées de culture habituelles, alors que cest souvent plus difficile et plus coûteux avec des substrats contenant moins de tourbe. A la suite de ce projet, toutes ces entreprises ont continué à diminuer leur utilisation de tourbe et trois dentre elles ont même arrêté den utiliser.
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Établissement d'une régie de fertilisation biologique dans les productions de fines herbes en serre
La production de fines herbes connait une croissance importante depuis quelques années. Les consommateurs étant de plus en plus soucieux de l'innocuité de leurs aliments, la demande pour des produits biologiques est en augmentation. Le projet visait à établir une régie simple de fertilisation biologique pour les productions commerciales de fines herbes en pot en utilisant des produits commerciaux aux propriétés stables et présents sur le marché depuis plusieurs années. Le projet a montré que des plants de fines herbes de qualité peuvent être produits du semis à la vente sous une régie de fertilisation biologique. Néanmoins, en pot, les résultats montrent une variabilité de réponse aux engrais en fonction des espèces, des sites et des formats de pots. Pour au moins une espèce, les engrais à l'essai, Acti-Sol, Bio-Nord, Enviro-Sol, Gaia Green et Drammatic K ont produit des plants avec une masse sèche et une cote de qualité pour l'aspect supérieures au Témoin. Selon l'estimation des coûts, un produit de qualité, à valeur ajoutée, peut être produit à un coût comparable à celui produit selon la méthode conventionnelle. Le projet a mis de l'avant certains points positifs et négatifs de 7 engrais biologiques relativement accessibles, puisqu'ils sont commercialisés depuis quelques années et présentent une certaine stabilité dans la composition et la disponibilité. Bien que la combinaison de produits pour tirer le meilleur de chacun reste une avenue à explorer, les producteurs sont maintenant mieux outillés pour faire le choix d'un engrais biologique.
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Jardin de Taurignan : méli-mélo de vivaces
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurAprès un gros travail de défrichage et d'importants travaux de terrassement et de drainage, Damien Supéry a réussi à créer une pépinière dans une prairie abandonnée, face aux Pyrénées ariégeoises. Il s'est d'abord attaché à développer une gamme de plantes courantes et rustiques, puis s'est intéressé à d'anciennes vivaces tombées en désuétude, ou encore à des plantes sauvages. Il a ainsi créé tout un écosystème, en installant les variétés dans une logique de compagnonnage de milieu, que l'on peut découvrir en visitant le Jardin de Taurignan. Aujourd'hui, Damien peut défendre la qualité de vivaces produites en France, sans pesticides ni hormones de croissance et sans nanification. Il multiplie ses plantes dans de grandes serres sur le site de la pépinière, pratique le semis pour tout ce qui peut se multiplier ainsi, soit environ 700 espèces et variétés.
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Economics of organically managed and conventional potato production systems in Atlantic Canada
M. KHAKBAZAN, Auteur ; R. HENRY, Auteur ; J. HAUNG, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les résultats d'une étude conduite à l'Île-du-Prince-Édouard, visant à mesurer les conséquences économiques de la transition au biologique en culture de pommes de terre. 7 rotations de cultures de 4 ans ont été étudiées (2 ans de précertification et 2 ans après l'obtention de la certification biologique) et comparées à une rotation conventionnelle de 4 ans. Les 7 rotations biologiques incluaient, en plus de la pomme de terre, au moins une autre culture commerciale (soya, seigle d'automne, maïs, luzerne, blé, canola, carottes, avoine-pois et orge) , des engrais verts et des cultures visant à contrôler les maladies. Les rendements moyens en pommes de terre des rotations biologiques étaient entre 19 % et 39 % moindres que ceux de la rotation conventionnelle. Aucune différence significative de rendement n'a été observée entre les rotations biologiques pour la pomme de terre. L'analyse économique démontre que le revenu net des pommes de terre pour les rotations biologiques est inférieur à celui de la rotation conventionnelle lorsqu'elles sont vendues au prix conventionnel (période de précertification), mais qu'il est supérieur pour toutes les rotations biologiques lorsqu'elles sont vendues au prix biologique. Le revenu de l'ensemble de la rotation, en comptant les autres cultures commerciales, est également supérieur pour chacune des rotations biologiques que pour la rotation conventionnelle lorsque les produits sont vendus au prix du biologique.
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Specialty Melon Production for Small and Direct-Market Growers
Cette publication donne un aperçu de la production et de la commercialisation de nombreuses espèces et variétés de melons de spécialité. Elle aborde des considérations de production, y compris les sources de semences, les besoins de plantation, la préparation du sol et le contrôle des ravageurs et des maladies. Il traite également des canaux de commercialisation pour les producteurs qui veulent vendre leurs melons et résume les résultats de recherche actuelle sur le melon. Une liste des ressources donne des informations sur les fournitures utiles pour la culture du melon aux É.-U.
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Symposium Innohort en Avignon : L'innovation au cur de la recherche
Frédérique ROSE, AuteurDu 8 au 12 juin 2015, s'est tenu, à Avignon, le symposium Innohort de l'International Society for Horticultural Science (ISHS), réunissant des chercheurs venus d'une vingtaine de pays. Tous ont pu échanger sur leurs travaux concernant l'horticulture biologique et intégrée. Différents avis ont, par exemple, été confrontés en ce qui concerne le lien entre physiologie des plantes et santé humaine. Pour Stéphane Bellon, de l'Inra d'Avignon, structure co-organisatrice de l'évènement, il est nécessaire de poursuivre les travaux à des échelles élargies dans le temps et l'espace, prenant en compte l'écologie, l'économie, la qualité et le goût des produits Le prochain congrès de l'ISHS est prévu en 2017.
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Le contrôle des pucerons par les coccinelles sous filets d'exclusion dans un verger de pommiers en régie biologique au Québec : Lefficacité de la coccinelle Adalia bipunctata comme moyen de lutte aux pucerons sous filet
Les filets d'exclusion pour la protection du pommier sont efficaces contre plusieurs ravageurs, mais ils contribuent à l'augmentation de la population de pucerons sous filets selon les essais réalisés en 2013 à un verger de recherche en régie biologique au Québec. Le contrôle des pucerons par les coccinelles, qui sont présentes naturellement sur le site ainsi que par l'introduction de larves de la coccinelle à deux points, a été évalué pour trois espèces de pucerons : puceron rose, vert et lanigère. Sous les conditions de l'essai (dimension et type d'installation des filets), les filets d'exclusion installés n'ont pas été des milieux complètement fermés. La dynamique de population observée au cours de la saison d'échantillonnage démontre que les coccinelles peuvent apparaître et disparaître des pommiers sous filets, selon l'abondance de proies. Le cycle de développement naturel de l'organisme et son interaction avec d'autres prédateurs présents sur le site semblent avoir été des facteurs qui sont rentrés en ligne de compte quant à l'efficacité de la coccinelle à deux points pour contrôler les populations de pucerons.
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Évaluation de la technique d'exclusion par filets dans deux vergers de pommiers du Québec
Les filets d'exclusion ont été évalués en 2012 et 2013 dans deux vergers de pommiers québécois : le verger de l'IRDA en production fruitière intégrée et le verger du CETAB+ en régie biologique. Les filets ont été efficaces pour réduire les dommages de plusieurs ravageurs, ainsi que les dommages par le gel et les bris mécaniques. L'utilisation des filets a permis de récolter une plus grande proportion de pommes saines et d'éliminer l'utilisation d'insecticides ainsi que l'utilisation de fongicides (dans le cas du cultivar Honeycrisp). De plus, l'ajout d'un toit fait d'une membrane de polyéthylène ultra-clair offrant une protection contre la pluie semble être une avenue prometteuse pour réduire la tavelure. Les parcelles sous filets ont produit autant de pommes et de calibre équivalent comparés à celles traitées aux insecticides. En revanche, certains insectes comme l'hoplocampe des pommes sont bien moins contrôlés dans certaines situations et d'autres comme les pucerons ont été plus problématiques sous les filets.
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Identifying nitrogen-efficient potato cultivars for organic farming
Maljolein TIEMENS-HULSCHER, Auteur ; Edith LAMMERTS VAN BUEREN, Auteur ; Paul C. STRUIK, AuteurEn agriculture biologique, la fertilisation est surtout basée sur des apports de fumiers, de composts et d'engrais verts. Ces sources d'éléments fertilisants mettent en général du temps à libérer leur azote pour les cultures dédiées, d'où la nécessité de sélectionner des variétés utilisant l'azote efficacement. Cette étude porte en particulier sur les cultivars de pomme de terre qui, avec une source faible et variable d'azote, peuvent donner un rendement intéressant en associant une résistance au mildiou, une bonne compétition aux mauvaises herbes par une canopée hâtive, et un cycle de production de 90 à 95 jours. Pour arriver à une identification des cultivars efficaces en azote, différents cultivars ont étés testés à différents endroits et dans divers types de sols et modes de gestion. La canopée est notamment un bon indicateur de réussite, car elle permet de soutenir de hauts rendements lorsqu'elle s'établit rapidement et se maintient le plus longtemps possible. Il a d'ailleurs été observé que lors d'apparitions hâtives de mildiou, les cultivars hâtifs qui avaient un couvert végétal maximal étaient plus performants, même avec une faible disponibilité en azote. Finalement, les cultivars efficaces en azote et appropriés pour la culture biologique devraient avoir un développement rapide de la canopée, une haute efficacité de l'usage de l'azote, et une faible concentration en azote dans les tubercules.
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Machinery management for small- and medium-sized horticultural farms
Georgeanne ARTZ, Auteur ; William EDWARDS, Auteur ; Darren JARBOE, Auteur | AMES (209 Curtiss Hall - Iowa State University, Iowa 50011, ÉTATS-UNIS) : LEOPOLD CENTER FOR SUSTAINABLE AGRICULTURE | 2014Les besoins de machines et d'équipement sont très différents pour les fermes maraîchères par rapport aux autres types fermes. Ce projet a exploré les possibilités d'accès à des machineries nécessaires aux opérations des petites et moyennes entreprises horticoles. Les chercheurs voulaient comprendre le processus de sélection, d'acquisition et d'utilisation des machines et équipements pour réaliser les opérations par ces producteurs agricoles. Selon les conclusions de l'étude, les producteurs utilisent diverses méthodes pour accéder à la machinerie notamment l'achat, la location, l'emprunt et le partage.Alors que les grandes exploitations ont tendance à être plus mécanisées, d'autres facteurs ont été importants dans la détermination de l'utilisation des machines dans les opérations tels que la diversité des cultures, les points de vente et la disponibilité de la main-d'uvre.
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Machinery Sharing Manual for Fruit and Vegetable Growers
Georgeanne ARTZ, Auteur ; Linda NAEVE, Auteur ; William EDWARDS, Auteur | AMES (209, Curtiss Hall, 50011-1050, ÉTATS-UNIS) : IOWA STATE UNIVERSITY | 2014Ces dernières années, le nombre de producteurs de fruits et légumes a considérablement augmenté. La majorité de ces fermes produisent à petite échelle sur quelques hectares et vendent directement aux consommateurs par le biais des marchés de producteurs et les modèles d'agriculture soutenue par la communauté (ASC). Beaucoup, cependant, cherchent à élargir leurs marchés afin d'inclure les magasins d'alimentation, les restaurants, les institutions, etc. Ceci suppose qu'ils doivent produire à plus grande échelle tout en restant rentable. Les producteurs doivent trouver des moyens pour améliorer l'efficacité du travail par la mécanisation et par des innovations d'économie de travail. Ils doivent évaluer les options de mécanisation, y compris le partage, et maîtriser les compromis entre la machinerie et/ou la main-d'uvre. En production de fruits et légumes, les machines spécialisées sont chères et sont parfois difficiles à trouver. Elles peuvent accomplir des tâches qui améliorent la productivité et la qualité du travail et peuvent remplacer la main-d'uvre spécialisée difficile à trouver. Le partage des machines et d'équipement réduit les investissements individuels et augmente le rendement des actifs et des capitaux propres. Un bon partenariat de partage d'équipements peut développer la base pour des relations qui mènent à d'autres activités pouvant améliorer la rentabilité et l'efficacité, comme le partage d'expertise et de main-d'uvre, l'achat conjoint d'intrants et la création d'entreprises de mise en marché. Ce manuel décrit et analyse les paramètres à considérer dans le cadre d'une activité de partage de machinerie et d'équipements.
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Production guide for organic potatoes
Mary KIKWYLAND, Auteur ; Elisabeth THOMAS, Auteur | ITHACA (NY 14853, ÉTATS-UNIS) : CORNELL UNIVERSITY | 2014Ce guide propose des informations détaillées sur la production de pomme de terre en culture biologique. Il parle des différents défis tant du point de vue technique que du point de vue de la certification. Les points développés sont : la santé du sol, les cultures de couverture, la sélection des parcelles, la gestion des mauvaises herbes, les variétés recommandées aux É.-U., la fertilité du sol et la gestion de l'humidité. Le plus grand chapitre du guide traite des problèmes phytosanitaires notamment la gestion des maladies, des nématodes et des insectes.
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Barrière contre les mauvaises herbes dans la culture des plantes vivaces
Dans les cultures horticoles, la lutte contre les mauvaises herbes qui poussent dans le rang s'avère particulièrement difficile. Le binage, qui pourrait être l'opération mécanique la plus appropriée, endommage parfois les racines des cultures. Les barrières physiques constituent l'alternative souvent utilisée pour faire face aux adventices dans ces cultures horticoles vivaces. Trois principaux types de barrières physiques sont utilisés en cultures horticoles et chacune présente ses avantages et ses inconvénients. Les paillis organiques (1) ont l'avantage d'être économiques tout en favorisant la pénétration de l'air et de l'eau dans le sol, en maintenant une température convenable du sol et en augmentant la matière organique du sol. Par contre, ils ne sont pas assez solides pour empêcher le développement de certaines mauvaises herbes et ils se décomposent avec les années. Ils peuvent aussi favoriser la propagation d'autres adventices et peuvent modifier défavorablement le pH du sol. Les paillis de plastique intégral (2) sont un autre type de barrière physique qui peut être utilisé. Ils forment une barrière intégrale qui empêche les mauvaises herbes de passer à travers et s'installent avec des machines spéciales. Ils sont pratiques, mais posent des problèmes à l'alimentation en eau de la plante et à la fertilisation, car ils sont imperméables. Ils peuvent aussi empêcher l'aération du sol et rendre la température excessive pour les jeunes plants durant certains mois d'été. Les paillis de plastique tissé (3) sont parmi les plus résistants et peuvent durer jusqu'à 10 ans. Ils empêchent la croissance des mauvaises herbes tout en laissant pénétrer l'eau et l'air dans le sol. Les coûts de ce type de paillis, le travail manuel plus important et les préoccupations concernant la température et la fertilisation sont des freins à son adoption. Il est possible de combiner paillis organiques et plastiques. En régie biologique, certaines de ces pratiques ne sont pas autorisées, les producteurs sont invités à vérifier auprès de leur organisme certificateur.
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Le bio en serre: mirage ou réalité?
L'agriculture biologique soutient la santé des sols, des écosystèmes, et de la population. Elle fait l'objet d'une demande croissante de la part des consommateurs en Europe et en Amérique. Des chercheurs d'Agriculture et Agroalimentaire Canada ont analysé la performance de la production agricole biologique en serre en développant des axes de recherche. De nombreux paramètres ont été pris en compte et les résultats ont permis de comparer la serriculture biologique à la serriculture conventionnelle. La fertilisation biologique favorise l'activité biologique du sol. Les espèces/cultivars répondent différemment à la fertilisation suivant qu'il s'agit de la régie biologique ou conventionnelle. Dans la régie biologique des concombres, des tomates et du poivron, une application de fertilisants organiques à dose inférieure ou égale à celle recommandée donne de bons résultats, mais le dépassement de dose recommandée affecte négativement la production du poivron et du concombre. Les mottes cubiques et le vermicompost n'ont pas eu des effets supplémentaires. Dans les serres semi-fermées, la température et l'humidité doivent être contrôlées durant la saison de production. En conclusion, le bio en serre est réaliste, car la productivité, la qualité des produits et les opportunités de marchés le permettent. Il a été prouvé que le bio apporte des bénéfices environnementaux et confèrent des gains aux consommateurs. La serriculture biologique suppose toutefois du producteur un savoir-faire, une gestion stricte et un cahier de charge.