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PV PTF : Production Végétale Petits Fruits |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation PV PTF (203)


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Cassis, framboises... Petits fruits, mais costauds
Claire SALLIBARTAN, AuteurFramboises, cassis, groseilles, myrtilles... Les petits fruits rouges sont de plus en plus implantés dans les productions des maraîchers et des arboriculteurs bio. Cela permet aux uns de se diversifier, aux autres d'étaler les périodes de travail et de proposer des mélanges (de jus par exemple), ou encore de se constituer une clientèle avant l'arrivée des fruits à pépins... Cet article fournit des conseils permettant de bien intégrer la culture des petits fruits dans son calendrier de travail : implantation, travail du sol, taille, contrôle des adventices...
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Des volailles dans les tunnels de framboisiers
Lucie AUBAILLY, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurEntre le nord de l'Ardèche et le sud de la Haute-Loire, un groupe de producteur.rice.s de petits fruits s'est constitué, afin de tester des solutions pour réguler les ravageurs et l'enherbement de leurs cultures. C'est ainsi que des poules ont été introduites sur les parcelles, après la récolte, pour éliminer les ravageurs réfugiés dans le sol. Les poules sont également revenues à la fin de l'hiver, jusqu'au stade de la floraison, ce qui a simplifié le désherbage manuel sur le rang, sans qu'elles ne s'attaquent aux pousses de l'année. Valérie Courbon, productrice de petits fruits bio à Mazet-Saint-Voy (43), fournit des conseils pour la conduite d'élevage de volailles sur les parcelles (périodes d'action, déplacements) et pour faire face aux prédateurs des poules.
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Amélanchier : L'arbre du futur ?
Omar MAHDI, AuteurL'amélanchier est un arbuste rustique et vigoureux, qui fait partie intégrante de la culture amérindienne. Peu connu en France jusqu'à récemment, hormis pour ses qualités ornementales, quelques pionniers l'ont cultivé pour ses fruits, en Saône-et-Loire ou dans la Creuse. L'amélanchier est facile à cultiver et supporte, de plus, de grandes amplitudes thermiques, un atout essentiel au regard du changement climatique et des variations sécheresse/longues périodes pluvieuses. La mise à fruits intervient en général dès la troisième année, sous forme de grappes de 7 à 13 fruits. Très productif, chaque arbuste peut donner, entre mi-juin et mi-juillet, 5 à 7 kilos de fruits de la taille de grosses myrtilles, dont ils ont aussi le goût, avec des notes de mûre, de pomme et de poire. Riches en antioxydants, ces petits fruits sont aussi une excellente source de minéraux. Noé Mercier et Gabriela Duque ont créé les Vergers de l'Amélanchier (71), en 2017. Noé partage son expérience de la culture du petit arbuste et présente quelques variétés, avec la conviction qu'il s'agit là d'un arbre prometteur pour l'avenir.
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Dossier : Framboises et compagnie
Denis PEPIN, Auteur ; Josiane GOEPFERT, Auteur ; Alain PONTOPPIDAN, AuteurLes 3 articles qui composent ce dossier mettent la framboise à l'honneur : - Le temps des framboises ; Denis Pépin partage sa connaissance de ce petit fruit apprécié des petits et des grands, facile à cultiver, et cependant exigeant. Des conseils sont fournis, notamment pour lutter contre la drosophile asiatique, très attirée par les fruits rouges virant vers le noir, mais également pour choisir ses variétés (remontantes ou non), ainsi que pour bien comprendre et bien pratiquer la taille des framboisiers ; - Tutti frutti gourmand ; Groseilles, cassis, framboises, mûres..., en jonglant avec les variétés, il est possible d'avoir des fruits rouges dans son jardin pendant quatre mois. Pour se procurer des plants de qualité, quelques bonnes adresses sont proposées ; - Mon verger de petits fruits idéal ; Tour d'horizon des petits fruits à planter au jardin, conseils pour les associer et les installer à la bonne place et en bon nombre, en fonction des spécificités de chacun, et liste d'une trentaine de variétés préconisées.
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Dossier : Produire des petits fruits : De grands défis bien valorisés
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurEn agriculture biologique, la production de petits fruits est relativement bien valorisée. Possible sur de petites surfaces, cela peut être un atelier de diversification intéressant, mais la demande importante motive aussi les installations spécialisées. Dans un premier article, Jean-Luc Petit, conseiller et formateur en arboriculture biologique, fait le point sur cette filière. Avec l'Itab, il va rééditer le guide "Fruits rouges en agriculture biologique". Principale évolution depuis la première édition de 1991 : la présence de Drosophila suzukii en France, mouche qui est devenue la préoccupation première des producteurs. Un autre article de ce dossier est d'ailleurs consacré aux différentes méthodes de lutte à combiner pour y faire face. La lutte contre le Phytophthora et la bonne gestion de la fertilisation sont également abordées. Côté filière, la demande est en plein boom, aussi bien pour une consommation en frais que pour des produits transformés à la ferme ou en industries. Pour clore ce dossier, deux producteurs témoignent : Jean-Luc et Gilles Rimbaud, dans les Alpes-de-Haute-Provence, et la famille Lucas, dans l'Oise.
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Fraise : Le désherbage des fraises se verdit
Guy DUBON, AuteurLes fraisiculteurs conventionnels cherchent des alternatives pour contrôler les adventices dans leurs cultures de fraises. Deux agriculteurs bio du Lot-et-Garonne témoignent sur leur désherbage mécanique des fraises et sur loutil utilisé : motoculteur équipé de dents et de disques latéraux pour lun ; lame ajustable par hydraulique et fabriquée par un artisan pour lautre. Les coûts, avantages et inconvénients de ces deux outils sont comparés dans un tableau, ainsi que lutilisation dun rotofil et de paille de céréales. Un deuxième tableau compare le coût à lhectare dun film de paillage PE spécial fraise avec celui dun paillage biodégradable à base damidon de maïs.
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Lutte biologique : Introduire un auxiliaire pour contrôler Drosophila suzukii
Benjamin GARD, Auteur ; Marine SAUVIGNET, Auteur ; Amélie BARDEL, Auteur ; ET AL., AuteurLa lutte biologique, via les lâchers dinsectes auxiliaires, fait partie des leviers à mobiliser pour lutter contre les ravageurs. Cette méthode est notamment étudiée par le CTIFL et ses partenaires pour contrôler le développement de Drosophila suzukii et protéger durablement les cultures de fruits rouges. Lobjectif est dacclimater, en France, un auxiliaire identifié en Asie, parasitoïde larvaire spécifique de la Drosophila suzukii : Ganaspis cf. brasiliensis. Deux souches ont été retenues comme agents potentiels de lutte biologique et testées lors dun essai qui visait à évaluer, en conditions semi-naturelles, la capacité dadaptation de ce parasitoïde. Des lâchers de G. brasiliensis ont été réalisés en cages, avec des plants de fraisiers préalablement infestés de D. suzukii, qui ont ensuite été comparés à des témoins non traités. A la fin des semaines dobservation, les résultats ont montré que linsecte auxiliaire a permis de limiter laccroissement de la population du ravageur de 50 %.
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Myrtille : La nouvelle star des petits fruits bio
Maëla PEDEN, AuteurLa myrtille est peu présente en bio et reste un produit haut de gamme. Néanmoins, la consommation de ce fruit a été multipliée par trois en dix ans. Cet article apporte des conseils pour produire des myrtilles en agriculture biologique. Il a été rédigé suite à une formation donnée le 19 novembre 2020, en Bretagne, par Charles Souillot. Après avoir évoqué les variétés les plus couramment cultivées en Bretagne, Charles Souillot insiste sur limportance de choisir un plant de qualité professionnelle. Il explique ensuite comment préparer et procéder à la plantation : types de sols propices à cette culture, précédents culturaux à éviter ou à favoriser, travail du sol, amendements, écartement des plants Il décrit également la conduite de la culture : contrôle des adventices, fertilisation, irrigation, taille de formation, mesures prophylactiques Il faut savoir que cette plante vivace offrira sa première récolte au bout de trois ans et une première bonne récolte au bout de cinq ans.
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Les producteurs de petits fruits auvergnats cherchent à s'adapter et atténuer le changement climatique pour améliorer la résilience de leurs systèmes de production
Myriam DESANLIS, AuteurNé du constat que les hivers, de plus en plus chauds, provoquent une sortie de végétation des plantes de plus en plus précoce, les exposant potentiellement à des gelées tardives qui réduisent fortement les récoltes une année sur 2, un « GIEE Emergence » a vu le jour sur ce thème, en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce GIEE regroupe, pour un an, une dizaine de producteurs de petits fruits bio auvergnats qui se donnent pour objectif de réfléchir à des moyens de sadapter, datténuer et de lutter contre le changement climatique, tout en produisant des petits fruits bio de qualité et en quantité suffisante. Les thématiques de travail sont : Gestion de leau ; Ombrage des cultures ; Biodiversité.
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Retour sur le voyage d'étude petits fruits bio Ardèche et Haute-Loire
Pauline BONHOMME, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur15 producteurs de petits fruits du Rhône, de la Loire et dAuvergne ont participé au voyage détude "Découvrir des techniques innovantes en petits fruits bio", organisé en Ardèche et en Haute-Loire par AgribioArdèche et lARDAB. Au GAEC de la Souche (Ardèche), Christophe Françès et Aurélien Grange, qui produisent des framboises, des fraises, des myrtilles et des groseilles bio à 1150 m d'altitude, ont partagé leur expérience de la culture des petits fruits. Au GAEC de la Châtaigneraie (Ardèche), Nadine et Christophe Hémar cultivent 1,5 ha de petits fruits et 6 ha de châtaignes. En 2021, en partenariat avec Terre & Humanisme, ils ont réalisé des essais sur le sol et la Litière Forestière Fermentée.
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Des sorbets bio préparés en Haute-Loire
Pierre HEBRARD, AuteurA Desges, en Haute-Loire, la Thuile des fées est une exploitation de petits fruits, en agriculture biologique et en biodynamie, qui valorise, via la transformation, les fruits abîmés ou ne correspondant pas aux exigences pour une vente en fruits de bouche. Ainsi, fraises, framboises, cassis, etc., sont transformés en sorbets, confitures ou coulis.
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Ardèche/Haute-Loire : Les petits fruits rouges à lhonneur
Séverine CHASTAING, Auteur ; Myriam CARMENTRAN DELIAS, Auteur ; Karine BARRIERE, Auteur ; ET AL., AuteurDes agents des Chambres dagriculture de Nouvelle-Aquitaine sont allés visiter trois exploitations produisant des petits fruits bio, en Ardèche et en Haute-Loire. Leur objectif était dacquérir plus de connaissances sur les itinéraires techniques mis en uvre par ces producteurs aguerris. Christophe Frances est installé depuis 1989. Il élève des bovins et produit des petits fruits sur 2,5 ha, dont 1,2 ha de framboises, fraises et myrtilles (les itinéraires techniques quil applique à ces trois productions sont présentés). Valérie Courbon est installée depuis 2012. Elle loue 6,5 ha de terre sur lesquels elle cultive 1,9 ha de petits fruits : framboises, myrtilles, cassis, groseilles (litinéraire technique des myrtilles et celui des cassis sont donnés). Enfin, Christophe Hemar sest installé en ovin et en petits fruits (framboises) en 1996. Il a arrêté lélevage en 2003 et cultive actuellement 5 ha darbres fruitiers, 6 ha de châtaigniers (avec un atelier de transformation) et 0,58 ha de framboisiers. Litinéraire technique des framboises est précisé et des informations sont apportées sur le GIE des Monts du Velay (Christophe Hemar commercialise la totalité de ses petits fruits via ce Groupement dIntérêt Économique).
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Dégâts sur fraises : Des pistes contre Drosophila suzukii
Marion COISNE, AuteurEn Pays de la Loire, face au manque de solutions pour lutter contre Drosophila suzukii en culture de fraisiers, le CDDL (comité départementale de développement légumier) a étudié plus amplement les caractéristiques de ce ravageur afin de mieux le gérer (projet Reproleg 2017-2019). Les moyens de lutte apparus comme les plus intéressants sont la prophylaxie et les filets, mais ces derniers favorisent dautres ravageurs (pucerons, thrips et acariens) et maladies (botrytis) car ils limitent la ventilation. La prophylaxie repose principalement sur laugmentation de la distance entre les plants de fraisiers, le retrait des vrilles et des feuilles en sénescence, lévacuation des déchets en dehors de la parcelle et une récolte au moins tous les deux jours. Des plantes de services ont également été testées (menthe poivrée, ail et coriandre), mais elles nont pas montré de résultats concluants. Des lâchers dauxiliaires (Trichopria drosophilae) ont aussi été effectués, mais il est difficile de conclure sur leur efficacité (ils ont probablement été affectés par un traitement destiné à lutter contre les thrips). Cet article est complété par deux encarts. Lun deux rapporte le témoignage de Sandra et de Matthieu Gilbert, deux maraîchers bio vendéens qui ont été touchés par ce ravageur. Par ailleurs, un autre encart est dédié à la recherche de parasitoïdes pour lutter contre les pucerons des fraisiers. Sur le terrain, il semble que les parasitoïdes naturellement présents soient plus efficaces contre les pucerons que les parasitoïdes d'élevage.
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Fraise : Des pistes pour améliorer la lutte biologique
Véronique BARGAIN, AuteurPour lutter contre les pucerons en culture de fraisiers sous serre, les lâchers dhyménoptères parasitoïdes du genre Aphidius montrent des résultats aléatoires. Pour mieux identifier les espèces de pucerons présentes sur fraisiers, ainsi que leurs antagonistes parasitoïdes, Estelle Postic a commencé une thèse, dans le cadre du projet AphidInnov et à linitiative de lAssociation dOrganisations de Producteurs nationale (AOPn) Fraises de France. Lanalyse dun millier de pucerons prélevés sur différents bassins de production a montré la présence de bactéries symbiotiques (Hamiltonella defensa principalement) chez de nombreux individus. Ces bactéries bloquent le développement des ufs des parasitoïdes, protégeant ainsi le puceron hôte et expliquant en partie léchec de la lutte biologique. Une solution pourrait être de rechercher, dans la diversité génétique des antagonistes parasitoïdes, ceux arrivant à contourner cette symbiose protectrice. Estelle Postic indique que ces données sont à prendre en compte pour lélevage dauxiliaires, mais aussi pour favoriser la régulation naturelle, en laissant entrer les auxiliaires dans les serres.
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Panique sur le fraisier
Jérôme JULLIEN, AuteurParmi les facteurs favorisant l'apparition des maladies du fraisier, comme la pourriture grise et les taches foliaires cryptogamiques, figurent un excès d'humidité, des plants trop serrés, des blessures, un excès de fumure azotée, un manque d'aération... Il ne faut pas négliger non plus la sensibilité des fraisiers aux carences nutritives en calcium, fer, magnésium, qui décolorent les feuilles et appauvrissent les récoltes. Parmi les insectes nuisibles, les larves de la drosophile asiatique s'attaquent aux fruits, tandis que celles des noctuelles, otiorhynques, hépiales et taupins s'attaquent aux racines. Quant aux pucerons, ils sont vecteurs de virus et doivent être surveillés de près. 2 focus, lun sur les pucerons, l'autre sur Drosophila suzukii, permettent de comprendre leurs modes d'action et fournissent des conseils pour s'en débarrasser.