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RS FOR : Recherche et Système Spécifique Agroforesterie |
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Guy Vanlerberghe Arboriculture et élevage ovin Oise
Marie AUGAGNEUR, AuteurGuy Vanlerberghe et son fils, Sébastien, sont arboriculteurs à Rosières en Valois (60). Suite à une visite chez un arboriculteur qui avait réintroduit de lélevage dans ses vergers, ils ont eu l'idée d'introduire des moutons dans leur verger en conversion. Cette réintroduction de lélevage, en 2015. est devenue la clé de la conversion en bio et le pilier du nouvel équilibre biologique de leur exploitation. Les deux premières années leur ont permis de réduire lutilisation de produits phytosanitaires progressivement et dapprendre à travailler avec les moutons. Aujourd'hui, ils possèdent un troupeau de 350 brebis Shropshire. Les principaux bienfaits sont la lutte contre les parasites, la gestion de lenherbement et de la fertilisation. "Le Shropshire peut être laissé en toute liberté dans un verger, explique Guy. Il ne consomme pas les écorces des arbres ni les ramures. En se frottant aux troncs, il les débarrasse de larves dinsectes comme la cochenille. En piétinant au pied des arbres, il accélère lenfouissement des feuilles mortes quil ne consomme pas et, avec elles, les spores de la tavelure qui ne peuvent plus projeter leurs conidies au printemps et contaminer les arbres lannée suivante. Par ailleurs, le piétinement fait fuir les gros ravageurs tels que les mulots ou les campagnols qui attaquent les racines des pommiers. Les moutons se nourrissent aussi des fruits véreux tombés au sol et coupent ainsi le cycle naturel des insectes." Bientôt, Guy et Sébastien vont installer un poulailler mobile au milieu du verger... Les répercussions économiques ne sont pas négligeables, comme le montrent les chiffres donnés par Guy. Pour lui, il est important de faire connaître et découvrir la bio et ses effets positifs, tant économiquement qu'humainement.
Introduire de lélevage dans les vergers
Jean-Luc PETIT, AuteurLassociation darbres (ou vignes) et d'élevage est devenue rare. Cependant, elle offre de nombreux avantages (tonte de lenherbement, destruction des formes hivernantes de ravageurs ou de maladies, lutte contre le campagnol, fertilisation ) et revient aujourdhui au goût du jour. Cet article fait le point sur les motivations (aspects sanitaires, gestion de lherbe, amendement du sol, motivation philosophique, plaisir de travailler avec des animaux ) et les freins rencontrés (attaque des écorces, surcharge de travail, aménagement de clôtures, abris...) et apporte des témoignages de producteurs et de techniciens. Larboriculteur qui veut introduire des animaux dans son verger doit avoir conscience des enjeux techniques et de la surcharge de travail à supporter. Avoir une certaine sensibilité déleveur semble être aussi la clé de la réussite.
Les oies profitent à la noix
Maude LE CORRE, AuteurLassociation entre lélevage doies et la production de noix est une tradition dans le Périgord. Mohammed Bijja, de lAsseldor (Station dexpérimentation appliquée et de démonstration sur loie, Dordogne), présente un essai comparant une parcelle de noyers parcourue par 600 oies et une autre sans oie. Après quatre ans, les résultats montrent de nombreux bénéfices : - la présence des animaux favorise la croissance des noyers (+10 % de circonférence) et double leur production (26 kg/arbre) ; - les taux de matière organique, de N, P et K augmentent ; - autres présentations (préservation de lenvironnement, vitalité rurale...) ; etc. Un délai de 27 jours minimum est à observer entre le passage des animaux et la récolte, afin de garantir la qualité sanitaire des cerneaux.
Pâturer en 3D ?
Jean-Marie LUSSON, AuteurAvec le changement climatique, les périodes de sécheresse devraient s'accentuer, pénalisant la production estivale des prairies. Pour les éleveurs, il paraît donc nécessaire de trouver des fourrages complémentaires. Parmi les pistes possibles, l'Inra de Lusignan, dans la Vienne, s'intéresse aux ressources ligneuses : arbres, arbustes et lianes. Un système laitier agroforestier expérimental a été mis en place avec plusieurs objectifs : étudier différentes espèces ligneuses pâturables (valeur alimentaire, productivité), différentes organisations spatiales (arbres dans la parcelle, haies...) et types de protection vis-à-vis du troupeau, et plusieurs modes d'exploitation de ces ressources. Les premiers résultats, présentés dans cet article, montrent l'intérêt d'espèces ayant des valeurs nutritives proches de certaines espèces prairiales et donc étant potentiellement utilisables en élevage laitier. Ces résultats sont toutefois à prendre avec prudence et doivent être confirmés et complétés. Outre la production d'un fourrage complémentaire, un tel système peut aussi permettre d'offrir un microclimat favorable aux animaux, de mieux capter le rayonnement solaire et d'utiliser les ressources des horizons profonds du sol (eau, éléments minéraux).
Un verger maraîcher sur l'île de Porquerolles
PARC NATIONAL DE PORT-CROS, AuteurSur l'île de Porquerolles, dans le Var, un verger conservatoire a été implanté au début des années 80. Sur 17 ha, ce sont ainsi 250 types d'oliviers et d'oléastres, 250 variétés de figuiers et 50 variétés d'autres espèces qui sont mis en collection. Depuis 2018, s'ajoute à cette zone de biodiversité un verger maraîcher d'un hectare, associant une quarantaine de variétés d'arbres fruitiers à des cultures légumières. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet COPAINS, porté par le Parc national de Port-Cros, le Conservatoire Botanique National Méditerranéen et l'Association de Sauvegarde des Forêts Varoises. Le contexte géographique particulier - île, climat méditerranéen - implique la mise en oeuvre de pratiques agricoles spécifiques, axées ici sur l'agroécologie. Un objectif social s'ajoute à ce projet, l'entretien et la gestion de ce site étant assurés par des salariés en insertion. Un protocole de suivi scientifique, commun à d'autres sites similaires en France, permettra de suivre l'évolution de la biodiversité et les bénéfices de l'association arbres-légumes sur celle-ci. Enfin, les fruits et légumes récoltés seront vendus localement, à Porquerolles, et le verger maraîcher devrait être utilisé aussi comme support pédagogique pour le grand public.
Les vergers maraîchers observés par le réseau SMART
François WARLOP, AuteurDe 2014 à 2017, le projet SMART a développé des connaissances sur les associations agroforestières entre arbres fruitiers et cultures légumières, en sappuyant sur un réseau de parcelles en France. Les objectifs du projet étaient, tout d'abord, d'identifier les projets de vergers maraîchers en France, de connaître les motivations et les choix techniques des agriculteurs engagés, de mieux comprendre les interactions entre cultures au sein des parcelles et, enfin, de créer des opportunités déchanges (visites de fermes, portes ouvertes, formations...). Le projet a produit des ressources consultables (fiches expériences, guide technique pour concevoir un verger-maraîcher, vidéos...). Tous les livrables produits dans le cadre du projet SMART sont accessibles sur le site http://www.grab.fr/.
Les vergers maraîchers : Vers de nouveaux modèles de production
Frédérique ROSE, AuteurLassociation de cultures maraîchères et darbres fruitiers se développe, notamment chez les nouveaux installés. Le projet Smart (2014-2017) a étudié ces systèmes. La majorité de ces systèmes sont assez récents, en bio, biodynamie, permaculture et sur des petites surfaces (< 2 ha). On note une abondance supérieure darthropodes ou de pollinisateurs dans ces systèmes, mais avec une diversité inférieure ou équivalente. Globalement, les rendements des légumes diminuent sils sont trop près des arbres. Enfin, on observe souvent des pics de travail concomitants pour les arbres et les légumes, notamment en été. Lanalyse des résultats économiques est difficile car, dans la majorité, les fermes nont pas encore atteint leur rythme de croisière. Seuls 19 % des producteurs sont satisfaits de leur revenu ; cependant, en général, les producteurs ressentent une plus-value économique et sociale de ces pratiques. Le GRAB dAvignon porte une ferme pilote (la Durette), qui est mise à disposition de trois maraîchers. Des arbres fruitiers ont été mis en place sur les parcelles maraîchères pour diversifier la production et améliorer la résilience économique. Le but est aussi de limiter les intrants et de voir comment le système peut sautoréguler. La conception du système a demandé une forte réflexion et la question de lorganisation du travail est apparue prioritaire. Les maraîchers tirent déjà quelques enseignements techniques sur ce modèle de culture original mais qui ne se traduisent pas encore au niveau économique.
Les arbres, une ressource fourragère au pâturage pour des bovins laitiers ?
Jean-Claude EMILE, Auteur ; Philippe BARRE, Auteur ; Rémy DELAGARDE, Auteur ; ET AL., AuteurPourrait-on utiliser les arbres, arbustes et lianes (plantes dites ligneuses) dans les systèmes fourragers en climat océanique et en particulier au pâturage ? Cet article présente des dispositifs mis en place à l'Inra de Lusignan (Nouvelle-Aquitaine) pour insérer l'agroforesterie dans un système d'élevage bovin laitier. Les dispositifs expérimentaux mis en place permettent d'étudier différentes espèces et organisations spatiales, ainsi que divers types de protection vis-à-vis du troupeau et plusieurs modes d'exploitation de ces ressources ligneuses. La valeur nutritive des feuilles collectées en été sur 27 espèces ligneuses fait l'objet d'une large évaluation (valeur énergétique et azotée, teneur en fibres et en tanins condensés, digestibilité, dégradabilité théorique de l'azote). Plusieurs espèces présentent un excellent profil pour leur valeur protéique et énergétique : le mûrier blanc et le frêne, mais aussi le tilleul, l'aulne de Corse et un certain nombre de lianes et d'arbustes. D'autres espèces conviendraient également pour alimenter en été, et par le pâturage, des animaux à l'entretien ou aux besoins plus modérés que des animaux en lactation.
Associer arboriculture et ovins
Véronique BARGAIN, AuteurLassociation arboriculture-ovins est traditionnellement pratiquée dans le Sud-Est de la France, en Aquitaine et en Normandie et tend à se développer. En effet, cette technique permet de valoriser lherbe qui pousse dans les vergers tout en évitant au minimum une fauche et des traitements. Le pâturage des vergers est généralement mis en place en hiver, après la récolte et jusquau débourrement des arbres, et réalisé par les animaux dun éleveur voisin. Cependant, certains arboriculteurs cherchent à développer lélevage en diversification et le pâturage du verger toute lannée, en dehors de la période de récolte. Cet article présente les différentes techniques de réalisation de cette pratique, ainsi que ses avantages et inconvénients, et les précautions à prendre.
Associer légumes et arbres fruitiers en agroforesterie : Principes, éléments techniques et points de vigilance pour concevoir et conduire sa parcelle
François WARLOP, Auteur ; Nathalie CORROYER, Auteur ; Alice DENIS, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON CEDEX 9 (Maison de la Bio - 255 Chemin de la Castelette, BP 11283, 84 911, FRANCE) : GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) | 2017Ce document a été réalisé dans le cadre du projet SMART (2014-2017) qui visait à développer des connaissances sur les associations agroforestières entre arbres fruitiers et cultures légumières, en s'appuyant sur un réseau de parcelles en France et en associant 16 partenaires de la recherche. Ce document est organisé de façon à répondre à 3 questions essentielles : pourquoi concevoir un verger maraîcher ? ; comment le concevoir ? ; comment le conduire ? Ce document permet, entre autres, de connaître les éléments socio-techniques à prendre en compte (compétences nécessaires dans un projet d'agroforesterie associant légumes et fruits, impact en termes d'organisation du travail, de matériel, de circuits de vente...). Il donne les principaux éléments à connaître pour choisir ses espèces d'arbres fruitiers, et des préconisations pour choisir les variétés (pour la pomme, la poire, la prune, la cerise, l'abricot et la pêche), que la ferme soit localisée plutôt au Nord / Nord-Ouest ou au Sud. Sont ensuite abordées l'organisation des cultures dans les parcelles et la conduite technique du verger maraîcher, en particulier les éléments liés à l'agencement, à l'irrigation et à la fertilisation, à l'entretien du pied des arbres, à la taille et à la protection phytosanitaire des cultures.
Concevoir son pré-verger et valoriser ses fruits
Frédéric COULON, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2017Dans cette brochure, un pré-verger est défini comme "une prairie permanente, fauchée ou pâturée, plantée d'arbres fruitiers de haute tige mais où la production d'herbe est dominante". Couvrant près de 600 000 ha dans la première moitié du XXème siècle, ils ne couvrent plus que 100 000 ha aujourd'hui. Toutefois, des actions collectives portées par des agriculteurs ou des citoyens se mettent en place pour préserver et développer ces parcelles associant pâturage et production fruitière. Solagro présente les intérêts agronomiques du pré-verger. Un calcul du Coefficient de rendement équivalent est notamment proposé afin de prendre en compte l'ensemble des productions issues de ces parcelles agroforestières (fruits mais aussi lait et viande issus de l'élevage). Des informations sont également apportées sur les aspects suivants : plantation, entretien, remise en valeur, gestion du pâturage, transformation et vente de jus de pomme, etc.
L'essor des vergers-maraîchers
Adrien LASNIER, Auteur ; Camille PEYRACHE, AuteurRelativement fréquents au début du XXème siècle, les vergers-maraîchers font peu à peu leur retour dans le paysage agricole français. Consistant à associer productions de fruits et de légumes sur une même parcelle, voire un même rang, ils sont majoritairement présents dans les systèmes en agriculture biologique. Entre 2013 et 2017, le projet Casdar Smart, conduit par l'Association française d'agroforesterie (Afaf) et le Groupe de recherche en agriculture biologique (Grab), a recensé plus de 130 sites agroforestiers de ce type. L'objectif est notamment de construire des références technico-économiques. Si les résultats économiques sont encore difficiles à évaluer, du fait du caractère récent de cette pratique sur la plupart des fermes enquêtées, des effets positifs sur la biodiversité dans les agrosystèmes ont été observés. Nicolas Bénard et Hélène Barbot, installés en bio sur les terres de la ferme Canopée, dans le Gers, témoignent.
Etre arboriculteur et éleveur
Véronique BARGAIN, AuteurL'unité Ecodéveloppement de l'Inra, impliquée dans le groupe d'échange et de réflexion "Vergers + durables", s'est intéressée aux systèmes agricoles associant arboriculture et élevage ovin, avec pâturage dans les vergers, y compris dans les vergers basse tige. Des enquêtes ont ainsi été réalisées dans le Sud-Est, le Sud-Ouest et l'Ouest de la France. Cette pratique peut concerner deux exploitations agricoles spécifiques ou une seule exploitation diversifiée. Dans ces deux cas, elle peut nécessiter des adaptations plus ou moins importantes selon qu'il s'agisse d'un pâturage permanent ou d'un pâturage sur une partie de l'année seulement : organisation du pâturage, gestion des traitements (le cuivre étant toxique à haute dose pour les ovins), démarches administratives et réglementaires, etc. Toutefois, les avantages en termes de gestion de l'enherbement et des maladies et ravageurs restent intéressants. En effet, les ovins, en piétinant les feuilles tombées au sol, limitent les risques de propagation de la tavelure. Ils limitent aussi la présence de campagnols.
La forêt-jardin : Créer une forêt comestible en permaculture pour retrouver autonomie et abondance
Lauteur sintéresse depuis plus de 20 ans à la culture et à lusage des plantes pérennes dans lalimentation humaine. Il sest lancé dans la mise en place dune forêt-jardin dans le Devon, au Royaume-Uni. Son expérience fait de lui, aujourdhui, une des personnes les plus compétentes dans le domaine émergeant des forêts-jardins. Cet ouvrage de référence pourra autant être utile aux permaculteurs confirmés, aux paysagistes et professionnels des aménagements forestiers, quinspirer tous ceux qui se sont engagés dans une démarche de recherche de lautonomie alimentaire, avec pas moins de 500 références de végétaux majoritairement comestibles pour créer leur système forestier autonome et résilient. Créer une "forêt-jardin", ou "forêt comestible", consiste à planter une large palette de plantes comestibles à différentes hauteurs, en s'inspirant des systèmes forestiers. Grâce à leurs interactions mutuelles, les espèces choisies demandent peu de travail du sol, de désherbage ou de contrôle des ravageurs, et aboutissent à un système productif et en bonne santé. Ce livre donne toutes les clés pour créer une forêt-jardin adaptée à notre climat, quelle que soit la taille du projet : conception, conseils de plantation et d'entretien ; répertoire de plus de 500 arbres, arbustes, vivaces, annuelles, légumes et grimpantes, tous comestibles ou utiles, tous cultivables et disponibles dans nos régions.
A la Germinière, l'arbre est un beau symbole de la durabilité !
Philippe COUSINIÉ, Auteur ; Claire DUROX, AuteurDans la Sarthe, le Lycée agricole de La Germinière, près du Mans, et le GIEE « Concevoir à léchelle de lexploitation un système agroforestier doublement performant », porté par la Chambre dAgriculture, ont mis en place un projet dagroforesterie sur pâturage tournant dynamique. Près de 190 arbres de haut-jet, de 14 espèces différentes, ont été implantés en intra-parcellaire, protégés des bovins par des clôtures électriques sur 8,4 hectares. Ce système agroforestier bovins lait a été pensé en prenant en compte la génétique, la résilience, la pédologie, la biodiversité et les services écosystémiques rendus. La réflexion commune et inter-filière a permis de rendre sa place à la thématique « arbre » au sein des formations agricoles du lycée. Initialement élaboré par les élèves du BTSA « Gestion forestière », en 2014, le projet sollicitera toutes les disciplines pour divers diagnostics et suivis.