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Between farms and forks: Food industry perspectives on the future of EU food labelling
Christoph SCHULZE, Auteur ; Bettina MATZDORF, Auteur ; Jens ROMMEL, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude évalue comment les informations sur la fourniture de services écosystémiques peuvent contribuer à un étiquetage alimentaire dans le cadre de la stratégie "de la ferme à la fourchette" (Farm to Fork Strategy) de l'Union Européenne. En appliquant la méthodologie-Q à 43 experts de l'industrie alimentaire de quatre états membres européens (Allemagne, Pologne, Espagne et Suède), les chercheurs ont identifié les points de vue communs entre les transformateurs alimentaires, les détaillants et les organismes certificateurs. Ils ont constaté un consensus en faveur de l'introduction de nouveaux labels alimentaires qui encourageraient les agriculteurs à fournir davantage de services écosystémiques, tels que l'augmentation de la biodiversité agricole. En appliquant l'analyse factorielle et en utilisant les informations qualitatives issues des entretiens, ils ont déduit trois prototypes distincts d'un futur label alimentaire européen : 1) un label de services écosystémiques axé sur le producteur ; 2) un label d'information axé sur le consommateur ; et 3) un nouveau label alimentaire durable de l'UE. Ces prototypes de labels sont, en partie, spécifiques à chaque pays et évoqués par de multiples parties prenantes. Un futur cadre d'étiquetage alimentaire de l'Union Européenne devrait prendre en compte les trois prototypes de labels. Il est conseillé, aux décideurs politiques, de tenir compte de la diversité des points de vue des acteurs du système alimentaire, car ce sont eux qui sont les principaux moteurs de la réussite ou de l'échec des labels.
Rencontres porc bio Ifip-Itab : Entre recherches innovantes et contexte difficile
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe 21 novembre 2023, dans le cadre des Rencontres porc bio Ifip-Itab, divers résultats de projets de recherche et développement sur le porc mâle non castré et sur la valorisation de fourrages ont été présentés (Farinelli, Ppilow, Valorage...). Ces résultats ont notamment montré qu’élever des porcs mâles non castrés était possible, avec la nécessité de contrôler leur comportement agressif par la génétique ou encore les conditions d’élevage, et de limiter les risques d’odeurs de la viande par l’alimentation, le paillage ou la propreté des cases. Reste la question de la valorisation de ces mâles entiers par la filière : les travaux conduits ont permis d’identifier des recettes qui permettraient de transformer nombre de ces mâles. Mais, le contexte fait qu’aujourd’hui, il n’est pas possible de lancer de nouveaux produits sur le marché du porc bio. Cette journée a aussi permis un débat sur les besoins en recherche pour demain, qui sont nombreux et touchent à divers aspects. Une question est notamment revenue : celle des courettes en lien avec la mise en conformité des bâtiments avec le nouveau cahier des charges bio. Cette mise en conformité, non sans impacts négatifs sur la pénibilité et le temps de travail liés au curetage et au paillage de ces courettes, demande aussi des investissements parfois très conséquents, chose quasi impossible dans le contexte de crise actuel. L’urgence, aujourd’hui, n’est plus, par exemple, à la question de la non castration des mâles, mais à la mobilisation pour aider les producteurs à ne pas mettre la clé sous la porte.
Associations between measures of socio-economic position and sustainable dietary patterns in the NutriNet-Santé study
Julia BAUDRY, Auteur ; Benjamin ALLES, Auteur ; Brigitte LANGEVIN, Auteur ; ET AL., AuteurÀ partir de données issues de la cohorte NutriNet-Santé, les liens entre le niveau de durabilité des régimes alimentaires et les positions socio-économiques des consommateurs ont été étudiés. L'échantillon comptait plus de 29 000 personnes, en France. Le niveau de durabilité de l'alimentation a été évalué à partir de composantes nutritionnelles, environnementales et culturelles ; celui de la position socio-économique à partir de l'éducation, du revenu du ménage et du statut professionnel. Globalement, les ménages ayant les régimes les plus durables ont un niveau de vie légèrement plus élevé, et des apports alimentaires moins riches en énergie et en produits d'origine animale. Leur niveau d'éducation est aussi supérieur. De fait, les ouvriers et les employés ont alors un indice d'alimentation durable inférieur à celui des professions intermédiaires. Les participants ayant les revenus les plus faibles par rapport aux plus élevés avaient un sous-score environnemental plus élevé mais un sous-score socioculturel plus faible, tandis que les résultats étaient moins marqués pour le statut professionnel. Les auteurs de cette étude concluent sur la nécessité de promouvoir des régimes alimentaires durables à moindre coût pour en permettre l'accès au plus grand nombre.
Dossier : Recherche en bio : Metabio prépare le changement d’échelle
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurMetabio est un métaprogramme d’INRAE, lancé en 2020, pour 5 à 8 ans, pour explorer l’hypothèse d’une agriculture bio majoritaire en France. Il englobe plusieurs actions et projets, sur 4 grands thèmes : les conditions pour le changement d’échelle de l’AB, les ressources à mobiliser pour produire suffisamment et durablement, les produits et leurs qualités, et la coexistence systèmes bio et non bio. Un premier bilan a été fait en mars 2023 : plus d’une trentaine d’actions ont été soutenues sur des sujets très divers (potentiel des espèces de légumineuses en matière de fixation de l’azote, création d’outils numériques en maraîchage pour la reconception des systèmes, qualité des fromages en lien avec la variabilité des conditions de milieu en systèmes herbagers bovins…). Ce dossier revient plus particulièrement sur certains de ces projets, comme le projet Lapoesie sur l’évaluation des bénéfices/contraintes de la présence de lapins d’élevage au sein de vergers de pommiers bio, dont les résultats montrent : des lapins en bonne santé, des pommiers nettoyés, mais aussi des points de surveillance à avoir. Le dossier présente aussi le projet européen Ppillow pour plus de bien-être en élevages de porcs et de volailles plein air bio et bas-intrants. Piloté par INRAE, ce projet travaille sur plusieurs questions-clés pour ce type d’élevage : la génétique, les parcours, la santé, l’élevage de porcs entiers, l’ovosexage, l’éclosion à la ferme, la production de souches de volailles double fin (chair et oeufs)...
Durabilité en légumes de plein champ : Comment gérer la crise ?
Julie LEROY, Auteur ; Aïcha RONCEUX, Auteur ; Morgane TOPART, Auteur ; ET AL., AuteurEn Hauts-de-France, les partenaires du projet VivLéBio2 (2020-2024) analysent la crise actuelle, notamment en légumes bio, liée à l’inflation, au changement des priorités budgétaires des consommateurs, aux surmarges sur les produits bio ou encore au déréférencement des produits bio dans certaines enseignes. Ils font également le point sur les leviers mobilisables au niveau de l’exploitation pour limiter les impacts de la crise. Il s’agit, tout d’abord, de bien concevoir son système, et notamment sa rotation, pour gérer le salissement, la fertilisation et la prévention des maladies/ravageurs, et de bien respecter les délais de retour des cultures sur une même parcelle… Une montée en compétences techniques est indispensable pour limiter les déclassements et les pertes économiques. Des échanges à l’échelle de la filière sont importants pour choisir des variétés adaptées aux besoins de la filière, mais aussi pour communiquer sur les contraintes de production. Les investissements doivent également être réfléchis pour diminuer leur coût (achat collectif, matériel polyvalent…). Le choix de l’irrigation est particulièrement à peser, dans un contexte où les tensions seront sans doute croissantes autour de l’eau. Une bonne gestion des salariés est aussi une clé de réussite. De plus, il semble pertinent d’intégrer une « provision pour risques » dans les coûts de production.
Faire vivre le partenariat dans un projet européen
Loan Pascale JÉRÔME, AuteurLe projet ACSA2, pour "Approches Complémentaires en Santé Animale", soutenu par la région Bourgogne-Franche-Comté dans le cadre des appels à projets Partenariat Européen d'Innovation (PEI), réunit, depuis 2021, une douzaine de partenaires, dont l'ITAB et Interbio Franche-Comté. Outre ses deux axes de travail plus techniques qui sont d'accompagner des éleveurs de Franche-Comté pour atteindre un équilibre santé animale par l'approche globale et de sécuriser l'utilisation des soins alternatifs aux traitements médicamenteux, ce projet porte une attention toute particulière à la bonne collaboration entre ses partenaires. Pour ce faire, l'équipe-projet a bénéficié de l'accompagnement de l'association Trame. Un retour d'expériences sur cet aspect est proposé dans cet article.
Fostering temporal crop diversification to reduce pesticide use
Maé GUINET, Auteur ; Guillaume ADEUX, Auteur ; Stéphane CORDEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa diversification temporelle des cultures est définie par la multiplication d’espèces et de variétés dans la rotation et dans les intercultures d’une parcelle. Cette diversification pourrait réduire l’usage de pesticides, grâce à l’introduction de plus de cultures à faible utilisation de pesticides (effet de dilution) et grâce à une meilleure régulation des ravageurs, des adventices et des maladies (effet de régulation). En utilisant les données du réseau français Dephy, les chercheurs ont analysé l’usage de pesticides pour 16 grandes cultures et ont évalué l’impact de la diversification temporelle taxonomique et fonctionnelle des cultures sur l’usage des pesticides, au sein des systèmes agricoles étudiés pour les mêmes 16 grandes cultures. Les analyses s'appuient sur 14 556 observations de cultures, appartenant à 1 334 systèmes de culture contrastés, couvrant la diversité des régions climatiques françaises. L’étude montre que les systèmes de culture à forte diversité temporelle incluent généralement des cultures à faible utilisation de pesticides. Pour plusieurs cultures, l’utilisation totale de pesticides est réduite en cas de diversité temporelle fonctionnelle ou taxonomique, ou les deux. Une fréquence plus élevée des cultures de couverture augmente l’utilisation totale de pesticides, expliquée par une augmentation de l’utilisation d’herbicides (ex : le glyphosate utilisé en agriculture de conservation). Des études supplémentaires sont nécessaires pour identifier les séquences de cultures qui maximisent les effets de régulation et de dilution tout en réalisant d'autres facettes de la multiperformance des systèmes de culture.
L’importance des enjeux de la coexistence et de la confrontation entre bio et non-bio
Pierre GASSELIN, Auteur ; Geneviève N'GUYEN, Auteur ; Thomas POMÉON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2023Cette communication montre en quoi la coexistence et la confrontation de l’agriculture biologique (AB) avec les agricultures non-bio sont un enjeu de connaissance et d’accompagnement, notamment dans la période actuelle d’interrogations sur le développement de l’AB. Dans le projet DEFIBIO, les chercheurs ont porté une attention particulière aux situations de coexistence, dans et entre les exploitations agricoles, resituées dans des territoires, des organisations professionnelles, des filières, des marchés et des politiques publiques. La coexistence peut impliquer des situations de concurrence, de confrontation, mais aussi de collaboration (apprentissage de pratiques écologiques…) et de réflexion (sur les pratiques telles que la confusion sexuelle ou le chauffage des serres). La coexistence conduit à des enjeux de coordination (par exemple dans les arbitrages d’une CUMA, entre les agriculteurs bio et les non bio), de visions dans l’innovation (les innovations de l’agriculture biologique reposent sur des représentations de la nature différentes de celles de l’agriculture conventionnelle) et peut conférer des capacités d’adaptation (certaines coopératives mixtes peuvent jouer avec des opportunités présentes sur les marchés bio ou sur les marchés non bio).
Organic farming sustains bats in Mediterranean farmland
Leonardo ANCILLOTTO, Auteur ; Chiara SCARAMELLA, Auteur ; Fabio DARTORA, Auteur ; ET AL., AuteurA travers cette étude, les auteurs se sont intéressés aux effets de l'agriculture biologique et des infrastructures constituant l'agroécosystème sur la présence et l'activité des chauves-souris en zone méditerranéenne. Globalement, les chauves-souris à la recherche de nourriture s'orientent préférentiellement vers des zones conduites en agriculture biologique. Les éléments du paysage (haies, arbres...) ont une influence particulièrement positive sur l'activité des chauves-souris, qui montrent donc un attrait plus marqué pour les zones agricoles qui privilégient ce type d'infrastructures. En contrepartie, les chauves-souris, en consommant divers ravageurs des cultures (arthropodes...), jouent un rôle non-négligeable dans la protection des cultures.
Paradigmes et scénarios de transition des systèmes alimentaires pour la neutralité carbone
Michel DURU, Auteur ; Olivier THEROND, AuteurLe développement de scénarios prospectifs est une approche qui peut aider à concevoir et à évaluer des stratégies agricoles et alimentaires durables. Dans cet article, sept scénarios sont analysés, issus de différents groupes de recherche, qui ont en commun l’objectif de neutralité carbone en 2050. Les scénarios sont caractérisés selon les types de leviers mis en avant pour atteindre la neutralité carbone. A un extrême, on retrouve des scénarios qui reposent sur une réduction forte des intrants, des rendements et de la place des protéines animales dans l’alimentation, accompagnée d’une séquestration forte sans afforestation, d’une augmentation des protéines végétales et une part d’AB de 50 à 100% de la SAU (scénarios Billen, TYFA et Afterres). Ces scénarios visent une transformation systémique, prenant en compte des enjeux de santé et de biodiversité, mais nécessitent une adhésion forte des consommateurs qui doivent changer leurs pratiques. A l’opposé, les deux scénarios LTS Life et LTS Tech de la Commission Européenne misent sur une augmentation des rendements et de la biomasse pour la filière énergie, et sur une plus légère réduction de la consommation de protéines animales, sans mentionner l’AB. Ces scénarios n’exigent pas de transformation sociétale forte, mais sont basés sur des paris technologiques (hausse des rendements, réduction de l’impact des engrais azotés) et omettent les sujets de santé et de biodiversité. Confrontée aux compromis et aux synergies mis en avant dans les scénarios, l'étude expose des synergies particulières, notamment celles permises par les services écosystémiques ou par la méthanisation des déjections animales, et se termine par des recommandations pour les politiques publiques.
Les projets, consortia et thèses financés par le métaprogramme METABIO – Période 2020-2023
Depuis 2019, INRAE a mis en place des programmes transversaux de recherche, appelés « métaprogrammes », afin de répondre aux enjeux scientifiques et sociétaux de demain de manière interdisciplinaire. Le métaprogramme « Changement d'échelle de l'agriculture biologique » explore l'hypothèse où l'offre nationale de produits bio deviendrait majoritaire, dans un contexte de transition agroécologique des systèmes agri-alimentaires, dans le but d'anticiper les conséquences et d'accompagner le déploiement de systèmes agri-alimentaires biologiques. Ce document présente les travaux réalisés ou en cours de réalisation (projets, consortia, thèses...), autour des axes de recherche suivants : - Axe 1 : Les conditions pour une transition à grande échelle de l'agriculture biologique et son accompagnement ; - Axe 2 : Les ressources à mobiliser pour produire suffisamment et durablement en AB ; - Axe 3 : Transformation, conservation et qualités des produits bio/issus de l'AB ; - Axe 4 : Coexistence des systèmes/modèles de production, au sein de l'AB et avec les autres agricultures. Les projets présentés sont : Clinorg, Typobio, Agribioleg, Multifunk, Origami, Biodet, Biosylf, Ecosyat, Entail, Lapoésie, Microvarior, Pacon, Selbiodom, Incubio, Breeding, Organic 4 organic, Plan Health 2.0, Bee for bio, Dis-bio, IndiaBio, Innov'Co, Intab, Isobio, Sourcen, Synbiose, Végétruies, Vinobio.
Protéger les cultures par la diversité végétale
Anaïs TIBI, Coordinateur ; Vincent MARTINET, Coordinateur ; Aude VIALATTE, Coordinateur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2023La demande sociétale pour une agriculture répondant aux besoins alimentaires, dans le respect de l’environnement et de la santé humaine, est de plus en plus forte, mais la transition des systèmes de culture est insuffisamment engagée. Le manque d’alternatives efficaces aux pesticides de synthèse pour protéger les cultures est souvent mis en avant pour justifier cette inertie. Pour faire le point de la situation, cette expertise scientifique collective dresse un bilan des stratégies de protection des cultures fondées sur la diversification végétale des parcelles et des paysages agricoles, et analyse les freins et les leviers de leur déploiement. Elle s’inscrit dans l’axe « Recherche-Innovation » du plan Écophyto 2+, qui soutient la production de connaissances et d'outils nécessaires à la réduction de l’utilisation des pesticides de synthèse.
Recherche-expérimentation en Pays de la Loire : Bilan de 100 projets menés en 7 ans
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe 7 février 2023, le pôle bio des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire organisait une journée de restitution des travaux de recherche-expérimentation en AB conduits de 2016 à 2022. Sur ces 7 années, 100 projets de recherche appliquée dédiés à la bio ont été menés, financés par la Région, l’État, l’Union Européenne ou encore les Agences de l’eau, impliquant quelques 27 partenaires, dont une majorité d’organismes agricoles, et visant, pour beaucoup, à « concevoir des solutions pertinentes, techniques avec une efficience économique, rapidement diffusables ». Les travaux sur l’élevage, puis, sur les grandes cultures prédominent, suivis du maraîchage, de l’arboriculture et de la viticulture. Nombre des projets répertoriés sont aussi interfilières et les thématiques abordées sont très diverses : la gestion des bioagresseurs, l'autonomie alimentaire des élevages, la réduction des intrants, le besoin de références technico-économiques et, bien sûr, l’adaptation au changement climatique, avec l’enjeu de la gestion de l’eau ou de l’autonomie dans toutes ses dimensions comme facteur de résilience. Parmi ces thèmes, certains semblent clés pour l’avenir, comme l’autonomie, la complémentarité des systèmes ou encore la question du bouclage des cycles en lien avec la fertilité des sols. Cette journée a aussi permis de mettre en avant l’enjeu de la valorisation des connaissances, de l’ouverture (l’AB ne doit pas rester en entre-soi) et de l’importance d’une bio exemplaire dans le contexte actuel de crise.
Synthesis report of the IPCC sixth assessment report (AR6) : Summary for Policymakers
Hoesung LEE, Auteur ; Katherine CALVIN, Auteur ; Dipak DASGUPTA, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA 2 (c/o World Meteorological Organization, 7 bis Avenue de la Paix - C.P. 2300, CH - 1211, SUISSE) : IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) | 2023Ce document est une synthèse du sixième rapport du GIEC sur l'état des connaissances relatives au changement climatique, ses impacts et risques, son atténuation et l'adaptation à celui-ci. Destinée en particulier aux décideurs politiques, cette synthèse se structure autour de trois grandes parties : - la situation et les tendances actuelles (le réchauffement observé et ses causes, les changements et les impacts observés, les progrès actuels et les lacunes en matière d'adaptation et d'atténuation) ; - les changements climatiques à venir, les impacts et les risques, les réponses à long terme et leurs limites... ; - les réponses à court terme (l'urgence d'une action climatique, ses avantages, les options d'adaptation et d'atténuation pour différents systèmes, notamment la santé et l'alimentation, les synergies avec le développement durable...).
Actes des conférences : La Terre est Notre Métier : Le Salon agricole de la bio : 21 & 22 septembre 2022
Ce document restitue 35 des conférences qui se sont déroulées lors du salon "La Terre est Notre Métier", en septembre 2022, en Bretagne. Les interventions ont porté sur les thématiques suivantes : - Transition écologique et agricole (biodiversité, robotique, arbres fourragers, sécurité alimentaire, changement climatique) ; - Développement (intrants controversés, fertilité des sols, séchage en PPAM et chanvre…) ; - Production animale (croisement en élevage laitier, polyélevage, alimentation 100% bio en monogastriques, castration chez le porc, parasitisme en caprins, fin de l’épointage en poules bio…) ; - Production végétale « grandes cultures » (diversification, légumineuses à graines en alimentation humaine, couverts végétaux, stockage de carbone); - Production végétale « maraîchage » (fertilité des sols, microfermes, gestion de l’eau, PPAM bio, semences potagères) ; - Autres productions (viticulture, nouvelle réglementation, abeilles) ; - Filières de commercialisation (label + Fnab, affichage environnemental, filière lait bio).