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Plant organic farming research - current status and opportunities for future development
Ivan TSVETKOV, Auteur ; Atanas ATANASSOV, Auteur ; Mariana VLAHOVA, Auteur ; ET AL., AuteurLes récentes avancées sur les aspects scientifique, législatif, économique et environnemental des productions végétales en agriculture biologique ont été passées en revue dans cette étude. L'impact de l'AB sur la biodiversité et la fertilité des sols a notamment été comparé à celui de systèmes d'agriculture conventionnelle. Du côté de la législation, un frein important au développement de l'AB a été identifié : la trop grande diversité entre les politiques nationales et internationales. Concernant la recherche, une attention toute particulière a permis de mettre à jour des techniques spécifiques. En conclusion, les auteurs de cette étude estiment que des efforts sont encore nécessaires pour une mise en uvre plus efficace des innovations issues de la recherche et pour améliorer la mise en réseau des différents acteurs du secteur, des agriculteurs aux chercheurs, en passant par les politiques.
Pourra-t-on tous manger bio en 2050 ?
Alain DUCOS, AuteurDe récents travaux de modélisation, réalisés par Muller et publiés dans Nature Communications, expliquent que l'agriculture biologique pourrait nourrir l'ensemble de la planète en 2050, sans augmentation des surfaces cultivées. Il faudrait alors mobiliser deux leviers d'action : la diminution du gaspillage alimentaire et celle des surfaces dédiées à l'alimentation animale. En fonction de trois contextes de changement climatique (faible, modéré et fort), Muller propose différents scénarios, chacun intégrant plus ou moins de réduction de gaspillage et de surfaces dédiées à l'alimentation animale et conduisant à des pourcentages de surface bio (de 40% à 100 %).
RELACS project: Practical guidelines
Caroline CHYLINSKI, Auteur ; Liz BOWLES, Auteur ; Coleen MCCULLOCH, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2018Le projet européen Horizon 2020 RELACS (Replacement of Contentious Inputs in Organic Farming Systems) évalue des solutions pour diminuer et/ou remplacer lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : cuivre, antibiotiques, certains fertilisants ). Financé durant quatre ans (2018-2022), il est coordonné par l'Institut de recherche en agriculture biologique Suisse (FiBL). Au total, ce sont 29 partenaires, issus de treize pays différents, qui participent à ce projet. Ils ont notamment produit des fiches techniques sur des alternatives ou des méthodes permettant de limiter lutilisation de certains intrants controversés. Ces fiches ciblent plus particulièrement des alternatives à lutilisation danthelminthiques (produits antiparasitaires), dantibiotiques, de cuivre, de fertilisants (notamment ceux qui contiennent du phosphore) et de vitamines de synthèse.
Risks and opportunities of increasing yields in organic farming. A review
Elin RÖÖS, Auteur ; Axel MIE, Auteur ; Maria WIVSTAD, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture biologique est performante pour un certain nombre de critères de durabilité (bien-être animal, rentabilité des exploitations...), mais ses rendements inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle peuvent pénaliser son impact par unité de production. En parallèle, dans un contexte de population croissante, une augmentation des rendements bio pourrait être intéressante. Cependant, les augmentations passées ont souvent été accompagnées d'impacts négatifs. Dans cet article, les risques et opportunités liés à des augmentations antérieures de rendement en agriculture biologique, dans la zone de l'Europe du Nord, sont passés en revue. Ces situations sont caractérisées par l'augmentation des apports d'azote, des mauvaises herbes, des maladies et des parasites, ainsi que par l'amélioration de l'alimentation du bétail et des rendements. Les impacts évalués concernent la biodiversité, les émissions de gaz à effet de serre, les pertes en éléments nutritifs, la fertilité des sols, la santé et le bien-être des animaux, la nutrition humaine, la santé et la rentabilité des exploitations. Ainsi, des stratégies d'augmentation des rendements ayant peu d'impacts négatifs ont pu être identifiées (par exemple, la mobilisation des services écosystémiques pour la lutte antiparasitaire), de même que celles qui nécessitent plus de vigilance (comme l'augmentation des apports d'azote).
Sept ans d'essais en bio
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis sept ans, seize programmes d'expérimentation en maraîchage et en arboriculture, spécifiques à la bio, ont été engagés dans les Pays de la Loire. Lensemble des résultats des essais sont disponibles sur le site internet de la Chambre d'Agriculture régionale. Un bref retour sur cinq dentre eux est proposé : - des plantes relais (orge) pour réduire le nombre de pucerons des cucurbitacées sous abris ; - la sélection participative à Bio Loire Océan ; - le fauchage contre les mouches mineuses du poireau ; - Quassia amara contre lhoplocampe du pommier ; - des plantes écrans (chanvre) contre la mouche de la carotte.
Système participatif de garantie dans les labels du mouvement de lagriculture biologique. Une réappropriation des communs intellectuels
Sylvaine LEMEILLEUR, Auteur ; Gilles ALLAIRE, AuteurLes auteurs considèrent le contenu des labels relevant de lagriculture biologique comme une ressource commune intellectuelle. La certification tierce partie privée et payante sest imposée comme seul outil légal pour contrôler ces dispositifs et accéder à lutilisation des labels devenus publics. Cette certification coûteuse est à même dexclure une partie des communautés à lorigine de la ressource et menace son renouvellement. Dans cet article, les auteurs décrivent un mécanisme alternatif, celui des systèmes participatifs de garantie. En sappuyant sur lapproche des communs dOstrom, les auteurs analysent les conditions defficacité et de durabilité de ces systèmes, dont le développement participe à un mouvement de reconquête des communs.
Toxicity of formulants and heavy metals in glyphosate-based herbicides and other pesticides
Nicolas DEFARGE, Auteur ; Joël SPIROUX DE VENDÔMOIS, Auteur ; Gilles-Eric SÉRALINI, AuteurAfin de mieux comprendre leur mode d'action, les effets herbicide et toxicologique du glyphosate (molécule seule) et de 14 pesticides à base de glyphosate ont été étudiés et comparés. Des plantes et des cellules humaines ont été exposées aux différents composants de ces produits, seuls ou mélangés deux à deux. La toxicité et la perturbation endocrinienne ont été mesurées pour des doses inférieures au seuil de toxicité directe mesuré expérimentalement. Les métaux lourds tels que l'arsenic, le chrome, le cobalt, le plomb et le nickel, qui sont déventuels contaminants présents dans les pesticides, ont par ailleurs été identifiés par spectrométrie de masse. Les principaux résultats obtenus sont présentés dans cet article.
9 concepts clés pour la diversité alimentaire
Véronique CHABLE, Auteur ; Edwin NUIJTEN, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES Cedex (INRA SAD-PAYSAGE (Véronique CHABLE), 65 Rue de St-Brieuc - CS 84215, 35 042, FRANCE) : PROJET DIVERSIFOOD | 2017DIVERSIFOOD est un projet européen H2020 dont le défi est de promouvoir une nouvelle façon de penser l'agriculture. Son ambition est « dancrer la biodiversité cultivée et de soutenir les réseaux d'acteurs locaux pour des systèmes alimentaires de qualité ». Qu'entendons-nous par diversité alimentaire ? Neuf concepts clés ont été développés par tous les partenaires de DIVERSIFOOD. Ces définitions intègrent des notions pratiques et théoriques, ainsi que des perspectives en sciences naturelles et sociales. Ces concepts communs sont importants car les partenaires ont des parcours divers et donnent donc des significations différentes aux mots. Toutes ces définitions clés faciliteront la recherche et la communication, aussi bien entre les partenaires qu'avec d'autres acteurs.
L'agriculture biologique, les enjeux d'un secteur en pleine croissance
Christian HUYGHE, Auteur ; Allison-Marie LOCONTO, Auteur ; Sébastien LEMOINE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2017Le jeudi 2 mars 2017, une des rencontres du SIA 2017 de l'INRA a abordé le sujet du développement de l'agriculture biologique. Les interventions ont porté sur : - Les instruments de régulation de lAB (normes, certification, accréditation) et leurs conséquences sur les marchés ; - Les défis de la conversion en AB, avec le témoignage dun agriculteur de la FNAB ; - Les externalités de lAB, avec les résultats dune expertise pilotée par lITAB ; - Les interactions entre production agricole et transformation agroalimentaire. Une deuxième séquence était consacrée au développement de lAB par les partenaires de la recherche. Intervenants : Christian Huyghe (Directeur Scientifique Agriculture de l'Inra), Allison-Marie Loconto (Inra), Sébastien Lemoine (FNAB), Natacha Sautereau (ITAB), Marc Benoît (INRA), Cyril Bertrand (CRITT Agroalimentaire PACA et RMT ACTIA TransfoBio), Stéphanie Pageot (présidente de la FNAB), Catherine Decaux (Directrice de l'ITAB), Philippe Mauguin (PDG de l'INRA).
Basic Substances as Renewable and Affordable Crop Protection Products
Patrice MARCHAND, AuteurEn vertu de la réglementation européenne sur les pesticides, il a été possible d'approuver et de légaliser les pratiques traditionnelles des substances phytopharmaceutiques naturelles communes d'origine minérale, végétale et animale utilisées comme « biopesticides ». L'utilisation de ces composés a été rendue possible grâce à des essais sur le terrain, la collecte et le référençage des références existantes, des publications et de la littérature grise. Les usages de ces produits de protection phytosanitaire peu préoccupants sont donc établis et sont disponibles non seulement légalement pour tous les agriculteurs européens, mais directement transférables à toute entité agricole ou agriculteur capable de disposer de ces composés pratiques.
Bilan de 12 ans d'expérimentation Bioreco : Comment produire autrement ?
Jean HARZIG, AuteurLexpérimentation Bioreco à la station INRA de Gotheron a pour but de comparer dans le temps trois modes de production de pommes (bio, raisonné, bas intrants), sur 3 variétés, sur laspect des bio agresseurs et du nombre de traitements. Cette étude, menée sur 12 ans, démontre que la réduction des traitements est possible et que le choix variétal est important dans le cadre de la lutte contre la tavelure. La production bio est fortement impactée par la problématique des pucerons et parfois par lutilisation du cuivre et du soufre, s'ils sont utilisés à forte dose.
Building a global platform for organic farming research, innovation and technology transfer
Urs NIGGLI, Auteur ; Christian ANDRES, Auteur ; Helga WILLER, Auteur ; ET AL., AuteurLes innovations nécessaires pour relever les défis de l'agriculture biologique ne sont pas encore suffisamment développées, notamment en Afrique, Asie et Amérique latine. Pour pallier ce manque, IFOAM-Organics International a mis en place, en 2013, TIPI, la plateforme de l'innovation technologique en agriculture biologique. Son rôle est de faciliter le développement de l'agriculture biologique à travers la recherche, le développement, l'innovation et le transfert de technologies. Trois orientations principales sont préconisées : - l'autonomisation des zones rurales ; - l'intensification éco-fonctionnelle ; - la production de nourriture en lien étroit avec la santé et le bien-être.
Can soil-less crop production be a sustainable option for soil conservation and future agriculture?
Adrian MÜLLER, Auteur ; Marie FERRÉ, Auteur ; Stefanie ENGEL, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte où l'agriculture doit faire face à des défis importants en termes de durabilité, trois approches sont généralement proposées : l'intensification, l'agroécologie (dont l'AB), et l'industrialisation liée aux nouvelles technologies. Si pour certains l'agroécologie est la seule option réellement durable, pour d'autres, l'intensification ou le recours à de nouvelles technologies sont plus pertinentes car elles limitent l'utilisation de la ressource foncière, l'exemple de la production hors-sol étant pris. Dans cet article, les rôles de ces différentes approches sont étudiés, en particulier en regard avec la controverse existante entre "naturalité" et "artificialité". La perception des consommateurs est notamment décryptée. En conclusion, les auteurs plaident pour la coexistence de différentes options.
Cinq scénarios pour la viande de ruminant du Massif central
Damien HARDY, AuteurLInra, accompagné dun collectif dexperts, a réalisé une étude prospective sur les filières de viande bovine et ovine du Massif Central à l'horizon 2050, permettant dimaginer cinq scénarios contrastés (Excellence, Libéralisation, Agroécologie, Partenariat, Géopolitique). Au cur de cette étude, la diminution de la consommation de viande. Parmi les différents scénarios, 3 voient une diminution, 1 une stabilité (scénario géopolitique) et le dernier une augmentation de lélevage ovin du Massif Central (Agroécologie). Limpact pour lenvironnement est également contrasté avec un impact positif pour lenvironnement pour le scénario Agroécologie, des impacts positifs ou stables pour les scénarios Excellence, Partenariat et Géopolitique, et un impact négatif sur le paysage pour le scénario Libéralisation.
Consommation de viande : nos nouveaux péchés de chair ?
Sylvie BERTHIER, AuteurAujourdhui, les consommateurs de viande se retrouvent perdus entre deux visions opposées : dun côté, celle des associations de protection des animaux, revendiquant larrêt de lexploitation animale, et, de lautre, celle des agriculteurs défendant lélevage, activité ancestrale, traversant eux-mêmes une sévère crise (un suicide tous les deux jours au sein de la profession). Jean-Paul Poulain, sociologue de lalimentation (Certop), sest intéressé aux aspirations et inquiétudes des consommateurs, entre 2009 et 2016. Son étude met en évidence lexistence dinquiétudes sanitaires (hygiène, présence de produits nocifs) et vis-à-vis du bien-être animal (conditions délevage et dabattage). Selon les dernières enquêtes, les végétariens et végans restent une minorité (1,7% des foyers français comptait un ou plusieurs végétariens en 2016). Cependant, une lourde tendance à manger moins de viande se dessine, et se retrouve également dans les pays émergents, souligne lanthropologue Geneviève Cazes-Valette. Néanmoins, la consommation de viande reste un marqueur culturel fort. A limage de ces deux courants, les grandes surfaces proposent aujourdhui des linéaires de « steaks », « saucisses » végétariens (+82% en un an). Les chiffres de la consommation de viande en 2015, par habitant et par an (en kg et en kg équivalent carcasse), pour lUnion européenne et la France, sont présentés par Philippe Chotteau, directeur du département économie des filières à lInstitut de lÉlevage. Ce dernier relève lérosion de la consommation totale de viande depuis la fin des années 90 jusquen 2013, avec une petite reprise depuis lors ; et commente que ce bilan global masque les évolutions qualitatives du type de produit consommé (de plus en plus de produits élaborés industriellement) et des modes de distribution.