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1 000 pruniers dans la plaine de l'Abbaye
C. ARDISSON, AuteurA Villeneuve-lez-Avignon (30), l'association "Vivre la Plaine de l'Abbaye" mène des actions de réhabilitation de ce territoire à l'identité culturelle et patrimoniale forte, situé aux portes d'Avignon, limité au nord par un massif de collines, et au sud par le cours du Rhône. L'action "1 000 pruniers" est un des nouveaux défis de l'association. Entreprise avec la participation de partenaires professionnels, privés et nationaux, elle a pour ambition de créer une collection nationale de pruniers, à partir de variétés anciennes et diverses de Prunus. Les arbres seront implantés en tenant compte d'un sentier de randonnée permettant de découvrir le site. La première phase de plantation, prévue à l'automne 2015, doit prendre place sur des terrains appartenant à la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), à la Ville de Villeneuve-lez-Avignon et à des particuliers.
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8 fiches d'anciennes espèces potagères
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Accompagner les éleveurs de races à petits effectifs ; Races à petits effectifs : un outil de diagnostic du collectif
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Denis OLLIVIER, AuteurSauvegarder des races anciennes est un besoin patrimonial, mais surtout de conservation de biodiversité. On recense aujourd'hui, en France, 65 races à très petits effectifs et de plus en plus d'éleveurs s'y intéressent. Des aides existent pour conserver ces races (MAE-PRM = mesure agro-environnementales de prime aux races menacées). Par ailleurs, lorsque les éleveurs veulent vendre les produits issus de ces animaux, ceux-ci étant nécessairement en faibles volumes, ils n'intéressent guère la grande distribution, ni même les bouchers : seules les filières de vente directe sont donc concernées dans un premier temps. Un projet Casdar intitulé Varape (valorisation des races à très petits effectifs) vient de produire un guide méthodologique à cet effet, plus de réflexions que de recettes. Un second article détaille le fonctionnement de ce guide, utile pour ne pas se perdre dans le dédale des points à aborder. Un animateur extérieur est souvent requis pour décliner ce guide avec les éleveurs. Pour plus d'informations : www.varape.idele.fr
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Actes du colloque "Quelles variétés et quelles semences pour l'agriculture biologique ?"
La problématique des semences reste vivace. Depuis un peu plus de cinq ans, un groupe d'agriculteurs se réunit pour réfléchir à celle-ci. Dans ce contexte, un questionnaire a été envoyé à l'ensemble des agriculteurs bio de Rhône-Alpes qui a permis de mettre en évidence le souci d'approvisionnement en variétés de qualité répondant aux spécificités de l'agriculture biologique. L'idée d'une journée "semences biologiques", co-organisée par Agri Bio Ardèche et Corabio, vient du constat du manque d'outils de réflexion permettant de guider les agriculteurs bio dans le choix des variétés proposées. Des connaissances sont apportées au travers de six interventions : - Les semences proposées aujourd'hui : modes de sélection et biotechnologies ; - Pour une réglementation en faveur de la biodiversité ; - Présentation du travail de criblage variétal en Rhône-Alpes sur les semences potagères ; - Zoom sur la viticulture et les plantes pérennes ; - La sélection participative : une alternative pour l'agriculture biologique et paysanne ; - Création et fonctionnement d'une entreprise artisanale de production de semences potagères biologiques.
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Actualité : Biodiversité végétale : Appel de Poitiers
AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ASPRO PNPP, Auteur ; ET AL., AuteurSeize organisations, dont la Confédération paysanne, ont lancé un Appel à l'issue des Etats généraux « abeilles, semences et biodiversité » tenus à Poitiers, les 23 et 24 juin 2012. Suite au constat de la mise en place, au cours du dernier siècle, d'une agriculture chimique posant de nombreux problèmes, les organisations en appellent à une réorientation de l'agriculture. Elles réclament plusieurs mesures pour sauver l'abeille (notamment autour de l'interdiction de tous les OGM et de certains pesticides) ; pour reconnaître les droits des paysans (avec notamment l'interdiction de tous brevets et COV (Certificat d'obtention végétale)...) ; et pour un changement des pratiques agricoles (avec notamment l'autorisation immédiate des PNPP (Préparations naturelles peu préoccupantes) comme le purin d'ortie). Elle s'engagent à se réapproprier pleinement le métier de paysan, notamment en respectant la biodiversité sauvage et cultivée et en replaçant l'être humain au cur de la nature et non plus au-dessus.
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Actualité : Semences : Honte à la loi semences
Benoît DUCASSE, AuteurCet article relate la manifestation organisée par le collectif « Semons la biodiversité » (Réseau Semences Paysannes, Confédération paysanne, FNAB...) à l'occasion des 50 ans de l'UPOV (Union internationale pour la protection des obtentions végétales), célébrés par le GNIS, l'Inra et le ministère de l'Agriculture, le 1er février 2012. Rappelons que la loi semences, votée en novembre 2011, avait fait polémique, en généralisant le principe d'une taxe à verser aux semenciers sur les semences dites de ferme. Durant les prises de parole, le combat de plus de 20 ans de la CNDSF (coordination de défense des semences fermières) pour ne pas payer le droit de ressemer a été rappelé, de même que la demande d'abrogation de la loi semences. Guy Kastler (RSP, Confédération paysanne) en a profité pour rappeler que toutes les semences inscrites au catalogue par les semenciers étaient issues du travail des paysans depuis des millénaires, sans que les firmes n'aient jamais rien payé à ces derniers.
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Actualité : Semences : Une loi votée mais toujours en débat
Jean-Jacques MATHIEU, AuteurCet article relate un débat sur la loi de 2011 sur le certificat d'obtention végétale (COV) et la propriété intellectuelle des semences qui a eu lieu au Sénat le 27 mars 2013, à l'invitation des sénateurs du groupe communiste, et en présence de délégations de la Confédération paysanne et du réseau semences paysannes. Au cours de ce débat, certains sénateurs ont réaffirmé la prééminence du COV en France, face au brevet. Mais, d'autres ont mis en avant le fait que le dépôt d'un COV n'empêche aucunement celui d'un brevet sur l'un des gènes de la plante protégée : le semencier familial Gautier en France en a fait l'expérience, avec un brevet déposé sur l'une de ses salades (qu'il avait protégée par un COV) par une société néerlandaise. Sur les semences fermières, et au cours du débat, Stéphane le Foll a affirmé que « la protection du COV ne doit pas s'étendre aux récoltes »... Est-ce à dire qu'on pourra les resemer sans payer de royalties ? Ce n'est pas ce qui est dans la loi 2011, et il faudra suivre la parution des décrets avec vigilance. Enfin, Stéphane Le Foll annonce « mener une réflexion » sur les semences paysannes et fermières, pour intégrer cela dans les futurs « groupements d'intérêt économique et environnemental » (GIEE).
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Actualités : Semences et plants : Ne touchez pas à nos semences paysannes !
Guy KASTLER, Auteur ; Michel METZ, AuteurLe 17 mai 2013, sur le marché de Lavanet, en Ariège, un agent de la répression des fraudes a pris cinq petits maraîchers en flagrant délit : comme à chaque printemps, ils vendaient aux jardiniers locaux quelques plants de légumes non enregistrés au catalogue officiel. Tarif : 450 d'amendes s'ils ne régularisent pas leur situation. En réaction : une manifestation est aussitôt organisée par la Confédération paysanne, le collectif OGM31 et le réseau semences paysannes (RSP) : le 4 juin, 200 personnes se réunissent devant le siège de la DGCCRF à Toulouse, pour rempoter des plants « illégaux ». Reçue par la directrice de la DGCCRF locale, une délégation expose ses revendications : ne pas obliger les petits paysans à adhérer à une organisation de semenciers professionnels ; leur permettre de vendre leurs plants en toute liberté ; ne pas augmenter la pression des contrôles sur les petits paysans ; ... A l'heure où la législation européenne sur les semences et les contrôles est en pleine réforme, allant peut-être vers l'autorisation de commercialisation de certaines variétés non inscrites au catalogue, les auteurs s'étonnent de la pression infligée aux petits paysans. L'article rappelle également, en toile de fond de cette nouvelle législation européenne, la possibilité future pour des semenciers de breveter des variétés hétérogènes (à l'heure actuelle, les brevets sur les variétés DHS sont interdits), et appelle à la mobilisation (désobéissance civile) pour qu'une telle situation n'arrive pas.
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Les adaptations génétiques locales
Si la distribution d'espèces rares ou endémiques est souvent assez bien connue, il n'en va pas de même pour beaucoup d'espèces considérées comme banales, généralement à large amplitude écologique et à vaste distribution géographique. Pourtant, chez ces espèces tout particulièrement, des pressions sélectives très importantes ou exercées localement durant de longues périodes peuvent aboutir à la formation d'entités infraspécifiques locales qui peuvent présenter des adaptations fonctionnelles très importantes en relation directe avec les caractéristiques de leur environnement. La connaissance de ces adaptations génétiques locales est cruciale pour toute décision concernant les stratégies de conservation des espèces animales ou végétales ainsi que pour leur utilisation dans des opérations de repeuplement de milieux perturbés, surtout si ceux-ci présentent des caractéristiques extrêmes vis à vis de l'écologie des espèces à introduire.
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Afrique de l'Ouest : BEDE accompagne les organisations paysannes
Anne BERSON DENA, Auteur ; Frédéric PRAT, AuteurL'association de solidarité internationale BEDE (Biodiversité : Échange et Diffusion d'Expériences), créée en 1994, accompagne les organisations de protection et de promotion de l'agriculture paysanne. Certaines de ses actions, concernant les systèmes semenciers autonomes en agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest, sont présentées dans cet article. Des « Cases de semences », à l'image des « Maisons de la semence » développées pour la première fois au Brésil, ont par exemple vu le jour au Togo, au Bénin Au Mali, BEDE, en partenariat avec l'Irpad (Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement), a accompagné trois organisations paysannes dans un processus visant à mettre en place un espace de dialogue pour dégager un cadre juridique consensuel protégeant les droits des petits producteurs sur les semences traditionnelles et paysannes.
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Des agriculteurs sélectionneurs
Marie-Dominique GUIHARD, AuteurEn agriculture biologique, des expériences de sélection participative se mettent en place pour compenser le manque de programmes de sélection de variétés adaptées à ce mode de production. Cette approche doit inclure tous les acteurs concernés, de la production à la commercialisation. Pour les céréales, les agriculteurs recherchent des variétés vigoureuses, à paille haute et au système racinaire développé. Florent Mercier, agriculteur biologique dans le Maine-et-Loire, héberge une plate-forme expérimentale de 2 ha qui accueille plus de 200 blés anciens et de pays provenant de conservatoires nationaux, mais aussi de pays européens et du Proche-Orient. Ils produisent entre 11 et 38 qx/ha dans des terres hydromorphes qui produisent normalement entre 15 et 60 qx/ha. Ces variétés présentent en général des qualités nutritionnelles indéniables et des taux de protéines supérieurs de 20 à 50% à ceux des variétés classiques. Elles ne sont pas adaptées à la boulangerie industrielle, mais présentent une bonne fermentation au levain. Un encart précise les difficultés réglementaires auxquelles se heurtent les travaux de sélection participative. Un autre évoque les démarches de sélection en lignées pures ou en mélanges.
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L'agriculture biologique peut-elle accepter le seigle hybride ?
Les variétés hybrides dominent les cultures biologiques de maïs et de légumes. Aucune réflexion n'a été menée à ce sujet, mais c'est heureusement encore possible pour les céréales. La commission technique Grandes cultures de BIO SUISSE aimerait exclure le seigle hybride des cultures bio et de l'importation à partir de 2007.
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Agriculture : Contribuer à la sélection participative de maïs
Laurence ROUHER, AuteurCe court article résume la démarche des « cueilleurs de biodiversité » qui, chaque année, organisent une fête autour d'un champ de maïs population (l'an passé, le 10 octobre 2010, à Leigné 86). L'Inra est partie prenante, avec son programme Farm and seed opportunities (www.farmseed.net). Objectif : réussir à inscrire dans la loi le droit d'échanger ses semences, pour disposer d'un réservoir de biodiversité plus large que les seules semences inscrites au catalogue.
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Agrobio Périgord : Des semences paysannes pour redevenir autonome
L'association Agrobio Périgord a invité les agriculteurs sur la plate-forme de sélection variétale de semences paysannes le dimanche 2 septembre. L'occasion pour les paysans de découvrir les populations mises à leur disposition (depuis 2001, Agrobio Périgord, association de développement de l'agriculture biologique et membre du réseau semences paysannes, mène un programme de sélection de populations de maïs, tournesol et soja, avec la participation d'agriculteurs conventionnés) et de rencontrer Adriano Canci, invité d'honneur venu présenter son programme de sélection participative au Brésil (l'association microbacias milite auprès des familles pour changer le mode de développement agricole, retrouver un autoapprovisionnement alimentaire et mettre en commun un savoir-faire agricole sur les semences traditionnelles notamment).
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Agronomie bio : Quelles semences pour l'agriculture biologique ?
BIO-LINEAIRES, AuteurAprès un rapide aperçu de l'histoire des semences "Des semences paysannes aux OGM : une longue histoire", Claude Aubert distingue trois types de semences : 1. Les semences dites paysannes ; 2. Les semences dites fermières ; 3. Les semences appartenant à une variété inscrite au catalogue officiel. Il revient, par ailleurs, sur les questions que pose la sélection aujourd'hui : choix de critères tels que rendement ou qualité technologique au détriment de la qualité nutritionnelle, impact sur la biodiversité (d'après la FAO, 75 % des variétés végétales qui composaient l'alimentation humaine au début du 20ème siècle ont disparu), techniques de sélection faisant intervenir une modification artificielle du génome, techniques agronomiques utilisées lors des tests-variétés en vue de leur sélection qui sont presque toujours celles de l'agriculture conventionnelle (faute de variétés spécialement sélectionnées dans les conditions de production de la bio, les producteurs bio sont le plus souvent obligés d'y avoir recours).