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Nouvelle-Aquitaine : Travail avec des jardiniers sur les semences potagères
Manon MERCIER, AuteurAu Pays Basque, le CIVAM Bio BLE a créé une maison des semences paysannes, avec des groupes qui se sont structurés, depuis 2018, autour des blés population ou du maïs. Lambition de la maison des semences dIparralde (Pays Basque nord) est aussi de créer une dynamique autour des graines potagères, avec un réseau de jardiniers amateurs. La finalité est de favoriser la biodiversité cultivée et la résilience du territoire.
L'arbre oublié des hommes
Thomas SCARAVETTI, AuteurLe cormier, ou sorbier domestique, est un arbre fruitier forestier de plus en plus rare en France (remembrement, destruction des haies). Il donne des fruits comestibles, les cormes, qui ont un aspect intermédiaire entre la pomme et la poire et qui peuvent être transformés en cidre ("cormé"), en confitures, en compotes ou en jus de fruits. C'est un arbre intéressant, en association avec d'autres arbres fruitiers et en agro-foresterie, que ce soit avec des vignes ou des cultures légumières, dans les prés-vergers, mais aussi en agrosylviculture, dans les haies champêtres... Il est aussi particulièrement indiqué dans un contexte de changement climatique (résistance à la chaleur et au manque d'eau). Cet article retrace l'histoire de cet arbre ancien disparu des paysages.
Blés paysans en Pays de la Loire Qualiblébio : Témoignages et résultats d'essais
Adrien LISEE, Auteur ; Giulia KESSOUS, Auteur ; Julien BOSSELUT, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (Pôle Régional Bio, 9 Rue André Brouard - CS 70510, 49 105, FRANCE) : CAB PAYS DE LA LOIRE | 2022En 2004, dans une période marquée par la lutte contre les semences OGM, quelques producteurs bio des Pays de la Loire se sont lancés dans la sélection et le développement de variétés paysannes de céréales. Cette expérimentation sest développée au fil des années et, depuis 2018, elle a été réalisée dans le cadre dun projet de recherche multipartenarial, intitulé Qualiblébio. Financé par la région Pays de la Loire, ce projet de trois années a réuni la CAB Pays de la Loire, lITAB, la minoterie Suire, la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, lINRAE, le GABBAnjou, lassociation Triptolème et le GAEC du Pont de lArche. Toutes ces structures se sont réunies, avec pour ambition didentifier et d'évaluer, de manière approfondie, des variétés de blé d'hiver issues de sélection paysanne et biologique adaptées aux conditions de l'agriculture biologique des Pays de la Loire : comportement au champ, qualités en panification, évaluation en dégustation, analyses nutritionnelles. Ce document, dédié aux blés paysans, fait la synthèse de ce projet. Il comprend : - Un retour dexpérience de quelques producteurs bio de la région qui cultivent des blés paysans et qui apportent leur témoignage pour partager leur savoir-faire ; - Un bilan des résultats, après trois années dessais, du projet Qualiblébio ; - Des fiches variétales pour les variétés paysannes de blé tendre les plus intéressantes.
Designing a Seed Health Strategy for Organic Cropping Systems, Based on a Dynamic Perspective on Seed and Plant Health
Stéphanie KLAEDTKE, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; Steven GROOT, AuteurL'implantation d'une culture, de la germination des semences au développement des plantules, est une étape délicate mais primordiale pour la réussite de la culture en question (santé, concurrence vis-à-vis des adventices, rendement...). Ainsi, la vigueur des graines et le microbiote qui y est associé contribuent fortement à la réussite des semis. Dans ce document, les auteurs présentent des éléments issus de la littérature, de deux cas d'étude en blé et en carotte, et de la consultation de plusieurs experts impliqués dans le projet européen LIVESEED. Leur objectif est de proposer une stratégie permettant d'améliorer la santé des semences biologiques, et ainsi la santé des cultures issues de ces semences. Dans cette stratégie, santé des semences et des plantes sont comprises comme un continuum. Des recommandations sont exprimées concernant, d'une part, la production, le traitement et le stockage des semences issues de lagriculture biologique, et, d'autre part, la sélection végétale. Les systèmes bio sont vus comme une opportunité pour développer une meilleure prise en compte de la santé des semences et des plantes cultivées en général.
Espèces fourragères : Une disponibilité bio en croissance douce
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans cet article, plusieurs semenciers font le point sur l'offre en semences fourragères bio. En 2021, les conditions météorologiques, et notamment l'été pluvieux, ont pénalisé la production de semences (-30 % de rendement). Toutefois, les acteurs de la filière s'investissent pour atteindre 100 % de semences fourragères bio d'ici 2035. Si les phases de sélection suivent généralement le même circuit qu'en agriculture conventionnelle, les canaux sont distincts à partir des phases de multiplication des semences. Le principal enjeu reste de pouvoir produire des semences de qualité, en quantité et à un prix raisonnable pour tous.
Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2022
Germinance propose son catalogue 2022 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences de plantes aromatiques et médicinales, semences de fleurs et semences d'engrais verts.
Les races à petits effectifs à la croisée des chemins
Coralie DANCHIN-BURGE, Auteur ; Louise JOLY, Auteur ; Virginie HERVÉ-QUARTIER, AuteurSi elles ne représentent que 1 % des effectifs caprins en France, les races de chèvres locales et à petits effectifs vont mieux. Cependant, avec la croissance des effectifs, ces populations sont surveillées de près pour éviter les risques de consanguinité. Dans cette interview, Coralie Danchin et Louise Joly, de l'Institut de lÉlevage, expliquent la situation des races caprines locales et à petits effectifs en France.
Tour d'Europe des amis de l'agrobiodiversité : Un voyage pour découvrir comment la sélection végétale et animale biologique contribue à l'avènement de systèmes alimentaires durables
La sélection biologique (sélection végétale et animale en agriculture biologique) est un pilier pour une alimentation saine, savoureuse et diversifiée, mais aussi pour la conservation et l'adaptation des variétés et des espèces, particulièrement dans un contexte de changement climatique. La sélection biologique implique une réflexion autour de la productivité et de la qualité des produits, mais aussi autour du bien-être animal. Ce document emmène les lecteurs et les lectrices à la découverte de 15 initiatives de sélection végétale et animale biologique en Europe. Pour chaque initiative, une personne impliquée en présente les objectifs et les défis. Les exemples sélectionnés donnent une idée de la grande diversité des initiatives visant à maintenir et à promouvoir la biodiversité dans les cultures et les espèces animales biologiques.
Biobreizh : Travailler sur la diversité des choux-fleurs
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh continue davancer dans sa sélection de choux-fleurs. Cette coopérative bretonne de légumes bio a décidé de mettre en place sa propre sélection pour disposer, à terme, de variétés de choux-fleurs qui ne soient pas à CMS (stérilité mâle cytoplasmique). Les légumes à CMS sont issus dune méthode de sélection variétale qui consiste à stériliser le caractère mâle en introduisant une cellule externe dans la graine. Cette technique est particulièrement utilisée sur les crucifères afin déviter lautofécondation et de garantir une production plus homogène. Biobreizh a banni dès 2002 les variétés à CMS de son catalogue, refusant les manipulations biotechnologiques.
Cultivons une biodiversité innovante et collective en Nouvelle-Aquitaine
Adrien AME, Auteur ; Elsa BERTHET, Auteur ; Doette BRUNET, Auteur ; ET AL., Auteur | COURSAC (7 Impasse de la Truffe, 24 430, FRANCE) : AGROBIO PÉRIGORD | 2021Le projet CUBIC Nouvelle-Aquitaine (2018-2020) a réuni 13 partenaires, avec pour objectif de développer des dynamiques collectives de sélection participative de variétés paysannes, dans une démarche agro-écologique. Le travail sur la biodiversité cultivée et les semences paysannes a démarré il y a près de 20 ans en Aquitaine et a fait de cette région une pionnière dans ce domaine, avec une reconnaissance aux niveaux national et international. De très nombreuses initiatives ont émergé de lessaimage porté par les structures de "Cultivons la Biodiversité en Nouvelle-Aquitaine", qui participent aujourdhui activement au développement des semences paysannes, en plein essor en France et en Europe. Parallèlement, la recherche participative se développe également et la thématique de la biodiversité cultivée est lune des premières à être traitée dans ce champ de recherche. Cette publication, réalisée dans le cadre du projet CUBIC, présente le fonctionnement des structures impliquées et les expériences de sélection pour : le maïs population, les céréales à paille, les potagères, ainsi que leur valorisation en alimentation humaine. La sélection des fourragères est aussi abordée.
DiversiGo Séminaire de lancement : Vers un réseau des acteurs de la biodiversité cultivée en PACA
Ce diaporama a été présenté, le 25 janvier 2021, lors du séminaire de lancement du projet DiversiGo La biodiversité cultivée pour adapter lagriculture régionale au changement climatique. Ce projet est mené par les Groupes opérationnels du PEI (partenariat européen pour linnovation), à léchelle de la région PACA, et poursuit plusieurs objectifs : 1 prospecter, récupérer et multiplier du matériel végétal adapté aux conditions climatiques ; 2 expérimenter de manière participative ce matériel végétal ; 3 valoriser et organiser la logistique nécessaire au développement de filières ; 4 créer un réseau régional. DiversiGo concerne à la fois les grandes cultures, le maraîchage et larboriculture. Ce diaporama commence par détailler les caractéristiques de ce projet. Il présente ensuite les trois tables rondes organisées lors du séminaire de lancement. La première portait sur « Prospection, protection, multiplication », la deuxième sur « Evaluation, amélioration », et la troisième sur « Valorisation, structuration de filière ». Dans chacune dentre elles, des acteurs locaux (Bio de PACA, la Maison de semences paysannes Maralpine, le Grab, Agribio 04), ayant déjà mis en place des initiatives ou des projets en lien avec les objectifs de Diversigo, ont partagé leur expérience.
État des lieux des semences biologiques en Europe
LIVESEED est un projet européen qui a pour objectif d'amplifier la production de semences bio à travers l'Europe, tout en développant la sélection de variétés qui correspondent aux attentes des producteurs et des consommateurs bio. Ce document propose un état des lieux sur lutilisation de semences biologiques en Europe. Il répond notamment aux questions suivantes : 1 - Comment lagriculteur a-t-il connaissance des variétés disponibles sous forme de semences biologiques ? Comment fonctionnent les bases de données de semences biologiques dans les différents pays de lUnion Européenne et comment pourraient-elles être améliorées ? ; 2 - Quelle proportion de semences ou de matériel végétal non biologiques est utilisée en agriculture biologique dans lUE ? Combien de dérogations sont accordées dans les différents États membres de lUE et en Suisse ? ; 3 - Quels facteurs encouragent ou dissuadent les agriculteurs d'utiliser des semences biologiques ? Quelles caractéristiques des exploitations et des agriculteurs influencent ladoption de semences biologiques ? Comment la sélection biologique peut-elle contribuer à atteindre 100 % dutilisation de semences biologiques ? ; 4 - Comment le marché des semences biologiques sest-il développé ces dernières années ? Du point de vue des fournisseurs de semences, quels facteurs entravent le développement du secteur des semences biologiques ? Pour répondre à ces questions, les chercheurs du projet LIVESEED ont utilisé divers outils et méthodologies de recherche intégrés : analyse comparative, enquêtes, modélisation
Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2021
Germinance propose son catalogue 2021 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences de plantes aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et de fourragères.
Guidelines for organic on-farm cultivar trials: A practical guide for researchers and facilitators
Maria Paola ANDREONI, Auteur ; Matteo PETITTI, Auteur ; Ágnes BRUSZIK, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2021Ce document regroupe des préconisations pour pouvoir mener des essais de cultivars biologiques à la ferme. Ces préconisations ont été établies dans le cadre de Liveseed, un projet européen H2020 qui tend à accroître la production de semences biologiques en Europe. Il faut savoir quen 2036, les dérogations permettant actuellement aux agriculteurs bio d'utiliser des semences conventionnelles non traitées prendront fin. Il faudra donc, dans un avenir assez proche, produire davantage de semences biologiques et sélectionner des variétés plus adaptées à la bio. Cest pourquoi le projet Liveseed a co-conçu des modèles d'évaluation de cultivars efficaces, innovants, adaptés à la bio et applicables dans tous les pays européens (même dans ceux disposant d'une infrastructure limitée ou inexistante). Ce projet a notamment permis de réfléchir à une évaluation décentralisée à la ferme. Cette évaluation décentralisée permettrait de tester une diversité de cultures dans différentes conditions réelles. Ce guide apporte : 1 - des conseils pour animer et coordonner un réseau dévaluation à la ferme ; 2 - des éléments sur la durabilité économique dun tel système dévaluation ; 3 des pistes pour concevoir ce système dévaluation (objectifs, contraintes, choix méthodologiques ) ; 4 des pistes pour collecter et traiter les données liées à ce dispositif dévaluation.
LIVESEED: Frugal, multi-actor and decentralised cultivar evaluation models for organic agriculture: methods, tools and guidelines
Frédéric REY, Auteur ; Pierre RIVIERE, Auteur ; Emma FLIPON, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DRIEBERGEN-RIJSENBURG (Hoofdstraat, 24, 3972, PAYS-BAS) : LOUIS BOLK INSTITUTE | 2021LIVESEED est un projet européen qui a pour objectif d'amplifier la production de semences bio à travers l'Europe, tout en développant la sélection de variétés qui correspondent aux attentes des producteurs et des consommateurs bio. Actuellement, pour que les semences d'une variété puissent être vendues, le cultivar doit, au préalable, être enregistré dans le Catalogue national dun État et avoir passé des tests (notamment les tests DHS et VAT). Néanmoins, certains critères cruciaux en agriculture biologique (AB) ne sont pas pris en compte par les protocoles d'essais qui ont été développés dans le cadre de l'agriculture conventionnelle. Ceci conduit à des problèmes d'identification et d'enregistrement de cultivars appropriés à une conduite en AB, et crée des obstacles à la production de semences bio de qualité. Cest pourquoi, dans le cadre du projet LIVESEED, des partenaires de différents pays européens se sont réunis pour co-concevoir des modèles d'évaluation de cultivars innovants, en gardant également à l'esprit le fait que ces modèles devaient rester applicables dans des territoires possédant peu ou pas d'infrastructures. Ces modèles devaient également englober des aspects sociaux et techniques, et inclure les concepts d'évaluation décentralisée à la ferme, de réseaux participatifs et multi-acteurs, et d'innovation frugale. Après avoir défini ces différents termes, ce rapport détaille la méthodologie employée par les différents partenaires pour co-construire de nouveaux modèles dévaluation de cultivars adaptés à la bio. Il apporte ensuite des recommandations pour mettre en place de tels modèles, avant de les illustrer à travers des exemples concrets issus de plusieurs pays (France, Nicaragua, Royaume-Uni, USA ).
Liveseed: Guidelines for adapted DUS and VCU testing of organic varieties
Tove MARIEGAARD PEDERSEN, Auteur ; Abco DE BUCK, Auteur ; Clemens FLAMM, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2021Ce rapport a été réalisé dans le cadre du projet européen Horizon 2020 LIVESEED. Il donne des lignes directrices pour réaliser des tests DHS (test sur les critères de distinction, dhomogénéité et de stabilité) et VAT (test sur la valeur agronomique et technologique) adaptés aux variétés biologiques. Il est en effet essentiel que les agriculteurs bio puissent avoir des informations sur les performances des cultivars dans des conditions de culture biologique. Pour cela, il est important que ces cultivars soient testés de la même manière à travers toute lUnion Européenne. Actuellement, pour que les semences d'une variété puissent être vendues, le cultivar doit, au préalable, être enregistré dans le Catalogue national dun Etat (en France, le Catalogue Officiel des espèces et variétés végétales). Pour cela, le cultivar doit passer les tests DHS et VAT. Néanmoins, certains critères cruciaux en agriculture biologique (AB) ne sont pas pris en compte par les protocoles d'essais qui ont été développés dans le cadre de l'agriculture conventionnelle. Ceci conduit à des problèmes d'identification et d'enregistrement de cultivars appropriés à une conduite en AB, et crée des obstacles à la production de semences bio de qualité. Cest pourquoi ce rapport propose des lignes directrices pour que ces tests soient réalisés en prenant en compte les besoins du secteur biologique. Il commence par apporter des éléments de contexte : la réglementation qui encadre la production de matériel de reproduction végétale en AB, les différents types de cultivars existants Par la suite, il décrit plus précisément les attentes vis-à-vis des cultivars et de la sélection variétale en AB. Il détaille ensuite les protocoles des tests DHS et VAT, avant de proposer des améliorations et de décrire quelques expérimentations portant sur ce sujet.
Maintenons la vigueur des semences ! ; Bon stockage des semences
Ces deux fiches ont été produites dans le cadre du projet européen Horizon 2020 Liveseed, qui vise à accroître la production de semences biologiques en Europe. La première fiche (https://www.liveseed.eu/wp-content/uploads/2021/10/PA30_Seed-vigour-keep-it-high_FR.pdf) explique comment maintenir la vigueur des semences. Cette vigueur peut être considérée comme la capacité des semences à germer dans des conditions non-optimales. Comme les graines sont sensibles aux stress qui peuvent se produire durant leurs traitements (physiques ou thermiques de désinfection) ou leur stockage, elles peuvent perdre en vigueur. Elles produisent alors moins de plantules ou des plantules plus faibles qui seront plus sensibles au stress hydrique et aux pathogènes. Cette fiche contient des solutions, ainsi que des recommandations pour éviter ce phénomène. La seconde fiche (https://www.liveseed.eu/wp-content/uploads/2021/10/PA25_Proper-seed-storage_FR.pdf) porte sur le vieillissement précoce des semences et les conditions de stockage permettant de léviter. Le vieillissement des semences est causé par loxydation de leurs membranes cellulaires, de leurs mitochondries, de leur ADN, de leur ARN et de leurs protéines. Quatre facteurs favorisent cette oxydation : le taux dhumidité des semences, la température de stockage, loxygène et le temps. Cette fiche apporte des conseils pour stocker les semences le plus durablement possible.
Manuel pour la mise en place dessais variétaux à la ferme en agriculture biologique : Un guide pratique pour les chercheurs, animateurs et expérimentateurs
Abco DE BUCK, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; Pierre RIVIERE, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Les méthodes de sélection variétale couramment utilisées ne sont pas forcément compatibles avec lorganisation et les attentes de lagriculture biologique : grande diversité d'espèces et de variétés utilisées, pour des conditions pédoclimatiques multiples et un marché limité. Afin de trouver des solutions à ces différentes problématiques, le projet LIVESEED a travaillé sur lélaboration de modèles innovants et décentralisés pour évaluer les variétés adaptées à lagriculture biologique. Ce projet européen H2020 (2017-2021), coordonné par IFOAM Organics Europe et par le FiBL, tendait à accroître la production de semences biologiques, à développer de nouvelles approches de sélection et à harmoniser la mise en uvre de la réglementation liée aux semences biologiques sur le territoire européen. Ce manuel synthétise les informations nécessaires à la mise en place et à loptimisation dessais variétaux sur des fermes biologiques. Il est constitué de quatre grandes parties : 1 Lanimation et la coordination du réseau de fermes (comment faciliter la mise en place du réseau, la gouvernance du réseau, comment permettre et stimuler la participation active ) ; 2 La durabilité économique de ce nouveau mode de sélection ; 3 La conception du dispositif expérimental (définir les objectifs, identifier les contraintes, choisir une méthodologie appropriée ) ; 4 La collecte et la gestion des données.
Les races d'animaux domestiques en France : étude générale et inventaire
Bernard DENIS, Auteur ; Jean-Pierre VAISSAIRE, Auteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2021Ce livre englobe quasiment toutes les races d'animaux domestiques élevés en France, soit près de 660, appartenant à une quinzaine d'espèces : bovins, ovins, caprins, porcs, chevaux, ânes, poules et autres volailles, lapins, etc. Chaque espèce est traitée d'un point de vue général, puis une courte monographie décrit chacune des races de cette espèce présentes en France : les races françaises, quelle que soit leur importance numérique, et les races étrangères, reconnues officiellement ou non, à l'exception en principe de celles dont les effectifs sont confidentiels dans notre pays.
Selecting the appropriate methodology for organic on-farm cultivar trials : A practical guide for researchers and facilitators
Ce guide vient compléter le « Manuel pour la mise en place dessais variétaux à la ferme en agriculture biologique : Un guide pratique pour les chercheurs, animateurs et expérimentateurs ». Il apporte des informations plus poussées pour concevoir un dispositif expérimental permettant dévaluer des variétés adaptées à la bio, et reposant sur un réseau de fermes biologiques. Pour rappel, le projet européen LIVESEED (H2020, 2017-2021), coordonné par IFOAM Organics Europe et par le FiBL, et au cours duquel a été créé ce guide, tend à accroître la production de semences biologiques, à développer de nouvelles approches de sélection et à harmoniser la mise en uvre de la réglementation liée aux semences biologiques sur le territoire européen. Il a notamment permis de travailler sur la mise en place et loptimisation dessais variétaux décentralisés sur un réseau de fermes biologiques. Ce guide commence par rappeler le principe de ce système de sélection innovant, avant dapporter des éléments techniques permettant de choisir la méthodologie appropriée pour mettre en place des essais à la ferme. Il propose notamment deux arbres de décision : un pour la mise en place dun dispositif permettant de comparer plusieurs variétés sur une même exploitation ; et un autre pour la mise en place dun dispositif permettant de comparer plusieurs variétés au sein dun réseau de fermes. Les méthodes et les tests statistiques permettant de traiter les données collectées sont également détaillés.
Le tournesol pop' dans nos assiettes
Chaque année, de nouveaux paysans sollicitent, pour la saison des semis, des lots de semences de tournesol population (aussi nommées semences paysannes) auprès de la Maison de la Semence Paysanne de Dordogne. Laurence Dessimoulie et Delphine Trentacosata font découvrir quatre dentre eux. Côté culinaire, cet ouvrage propose également une vingtaine de recettes permettant de valoriser la graine de tournesol, qui reste assez méconnue.
Bio jusqu'au bout de la semence
Marie ARNOULD, AuteurEn 2005, Charlotte Aichholz, sélectionneuse spécialisée en création variétale, a commencé à travailler sur la création d'une variété de salade tolérante au bremia (une forme de mildiou). Aujourd'hui, au sein de Sativa, l'entreprise semencière suisse dans laquelle elle travaille, Charlotte Aichholz a pour objectif de créer une variété de salade tolérante qui reposerait non pas sur un seul, mais sur plusieurs gènes de résistance, afin d'obtenir une tolérance au bremia sur le long terme. La sélection a été initiée à partir d'une variété de batavia d'origine autrichienne (Laibacher Eis), mais aussi de bien d'autres variétés patrimoniales que Charlotte Aichholz a trouvées dans les banques de gènes auprès de Kokopelli et de l'association suisse ProSpecies Rara. Depuis 2015, la jeune sélectionneuse a travaillé sur 150 variétés... A partir de 2019, elle a commencé à tester les variétés obtenues pour observer leur tolérance aux quelque 35 souches de bremia existantes, en partenariat avec des maraîchers et des jardiniers volontaires. A Sativa, 4 personnes travaillent sur la sélection variétale (chou, courgette, tournesol). L'entreprise se donne pour mission de fournir des variétés modernes et stables, non hybrides, que les jardiniers et maraîchers bio peuvent ressemer année après année. Sativa a déjà créé une quinzaine de variétés (3 maïs, 3 céleris, 2 choux-raves...) et développe actuellement une soixantaine de programmes. Elle peut compter sur ses partenaires allemands historiques (dont une association de sélectionneurs biodynamiques), et aimerait lancer un programme avec un semencier bio en France, où la quasi-totalité des maraîchers bio utilisent des hybrides F1.
Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2020
Germinance propose son catalogue 2020 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences de plantes aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et de fourragères.
Liveseed : D2.2 Report on the Cross Visits
Ágnes BRUSZIK, Auteur ; Kaja GUTZEN, Auteur ; Frédéric REY, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Le projet européen Horizon 2020 Liveseed vise à accroître la production de semences biologiques en Europe, en recherchant l'obtention de semences de haute qualité. Afin de favoriser les échanges de connaissances, quatre visites croisées étaient prévues. La première de ces visites a été organisée en France (en 2018), la suivante en Italie (en 2019), puis une autre aux Pays-Bas (également en 2019). Chacune d'entre elles a réuni entre 14 et 24 participants issus de différents pays. La dernière visite, qui devait se tenir en Allemagne et en Suisse, na pas pu être réalisée en raison de la pandémie de Covid-19, mais des échanges ont tout de même eu lieu à distance (les enseignements tirés de cette visite virtuelle font lobjet dun rapport à part entière). Ce document effectue une synthèse des différentes visites réalisées en présentiel. Globalement, ces visites ont offert une mine de connaissances sur des questions pratiques et techniques en lien avec la production de semences biologiques. Ces connaissances ont ensuite été valorisées de diverses manières : rapports, vidéos, résumés de pratiques, livrets, articles. Elles ont aussi été intégrées dans du matériel de formation et ont conduit à des discussions lors de tables rondes d'experts en Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Pologne, Portugal, Espagne, Grèce, Lettonie, Autriche et France.
Liveseed: Organic seed health. An inventory of issues and a report on case studies
Steven GROOT, Auteur ; Stéphanie KLAEDTKE, Auteur ; Monika MESSMER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Ce rapport porte sur la production de semences biologiques saines. Il a été réalisé dans le cadre du projet européen Horizon 2020 LIVESEED. L'utilisation de semences biologiques peut générer des avantages pour le développement des semis. Les sols biologiques, sur lesquels sont produites ces semences, peuvent avoir un microbiome plus riche et plus diversifié que dans les sols conventionnels. Or, une partie de ce microbiome pénètre dans la graine au cours de son développement et, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, il semblerait que certains micro-organismes contenus dans ce microbiome jouent un rôle dans la tolérance des semis aux stress biotiques et abiotiques. Afin de synthétiser les connaissances permettant doptimiser la production de semences biologiques saines et de qualité, ce rapport commence par rappeler les différents paramètres pouvant influencer leur santé : conditions de production des semences, maturité des graines, microbiome des graines, traitements d'assainissement des semences, application de produits biologiques, utilisation de variétés résistantes. Le rapport effectue un inventaire des problèmes de production, de santé ou de qualité des semences biologiques. Il décrit ensuite plusieurs études de cas qui portent sur : la gestion de la carie commune du blé ; les virus sur les plants de pommes de terre ; la tolérance de la carotte à la fonte des semis ; les effets des conditions de production des semences sur leur microbiome ; le vieillissement du microbiome pendant le stockage des graines ; la durée de conservation des produits biologiques appliqués ; les matériaux d'emballage alternatifs. Enfin, il propose des fiches-résumés sur les pratiques optimisant la santé des semences.
Liveseed : Report on the Cross-Visit: Germany and Switzerland
Ágnes BRUSZIK, Auteur ; Kaja GUTZEN, Auteur ; Katharina MEYER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Ce rapport a été produit dans le cadre du projet européen Horizon 2020 Liveseed, qui vise à accroître la production de semences biologiques en Europe. Lune des actions menées au sein de ce projet s'intéressait à la multiplication et à la santé des semences bio afin dobtenir des semences de haute qualité. Pour cela, il était nécessaire de stimuler la production de semences biologiques dans les pays où le secteur était encore peu développé (Pologne, Hongrie, Roumanie ) et dencourager les échanges de connaissances, ainsi que les pratiques innovantes. Des visites croisées ont ainsi été organisées afin de favoriser ces échanges et de mettre en place des relations entre différents acteurs européens, dans le but de d'initier un réseau professionnel qui se maintiendrait après le projet. Lune de ces visites devait avoir lieu en Allemagne et en Suisse, du 12 au 14 mai 2020, mais elle a dû être annulée en raison de la pandémie de Covid-19. Quatorze experts, issus de différents pays européens, étaient conviés pour échanger sur plusieurs thématiques liées à la production de matériel végétal pour larboriculture et la viticulture : essais variétaux, aspects techniques et pratiques de sélection, protection des plantes lors de la multiplication, pratiques de conservation des variétés anciennes, organisation et contenu de la formation des agriculteurs pour la multiplication Ce rapport a pour but de compiler les connaissances qui ont été acquises malgré les circonstances, notamment à laide dentretiens approfondis réalisés à distance avec les experts.
Petite et grande histoire des légumes
Dans cet ouvrage, lauteur, ingénieur agronome et sociologue, invite à un voyage dans le temps et dans lespace. De lAntiquité à lépoque industrielle, en passant par le Moyen Âge et la Renaissance, il dévoile comment ont évolué les légumes, depuis leur domestication jusquà nos jours. Lhistoire des légumes montre limpact profond qua eu, sur notre alimentation de tous les jours, la découverte il y a cinq siècles, dans le Nouveau Monde, de la pomme de terre, de la tomate, des piments, des haricots . Le statut des légumes aliments convoités ou méprisés a beaucoup varié au cours des siècles. Les dimensions culturelles et symboliques, les usages courants en médecine et en cuisine notamment, les atouts en termes de nutrition et de santé ainsi, que léconomie ne sont pas oubliés pour autant. Cette saga des légumes parle aussi de lobstination des premiers horticulteurs à "domestiquer" les espèces sauvages et de linvention de la cuisson ou de la fermentation qui ont permis de rendre comestibles des végétaux souvent toxiques à létat sauvage.
Diversifood en congrès à Rennes : Cultiver la biodiversité et la qualité de nos aliments
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLagriculture intensive a réduit le choix des espèces et variétés cultivées. Lun des nouveaux enjeux de la sélection est de puiser dans les ressources végétales oubliées. Le projet de recherche Diversifood vise à enrichir la diversité des plantes cultivées et à accompagner leur ancrage jusque dans leur transformation agroalimentaire. Ce projet est basé sur une recherche participative à l'échelle européenne. Au bout de quatre ans, ses résultats ont été présentés, à Rennes, en décembre 2018. Il a permis dapprofondir les démarches initiées dans le cadre dun programme précédent (Solibam), qui avait visé à redémarrer lexploration de ressources semencières in situ inexploitées dans de nombreux pays. Ainsi, Diversifood a assuré la gestion collective de lévaluation, la sélection et la valorisation en produits agroalimentaires de ressources génétiques oubliées. Actuellement, linscription de semences population au catalogue européen pose encore problème (en matière dhomogénéité et de stabilité). Toutefois, en vue de préparer la nouvelle règlementation bio européenne, une autorisation spéciale permet la mise en marché de certaines « populations hétérogènes ». En Europe, les initiatives de sélection participative sont nombreuses et prometteuses. Par exemple, un projet mené en Italie (Toscane et Sicile) a sélectionné deux blés population et a abouti à la création dune filière estampillée dune licence libre regroupant agriculteurs, boulangers et consommateurs.
Dossier : Blés paysans ou anciens : Quelles perspectives d'organisation dans le Grand-Est ?
Amandine LAURENT, Auteur ; Christophe RINGEISEN, Auteur ; Yoan MICHAUD, AuteurCertains agriculteurs bio ne sont pas satisfaits des semences céréalières actuellement mises sur le marché et s'attachent à développer des variétés paysannes. Ils sont souvent regroupés au sein d'associations ou de collectifs et travaillent en collaboration avec des acteurs de la recherche et du développement. Quelques-uns des acteurs de la région Grand-Est sont présentés. La ferme Moyses développe, depuis 2012, un travail d'évaluation agronomique et boulangère de variétés pures dites de pays. Thierry Angelot, agriculteur en Haute-Marne, a commencé à semer des blés anciens en 2014. Il témoigne sur les particularités techniques de ces variétés et leurs intérêts, ainsi que sur l'association Graines de Noé. Cette association, fondée par Renée et Bernard Ronot, paysans céréaliers en Côte d'Or, l'a accompagné au départ pour sélectionner les variétés. En Lorraine, l'association L'Or des Graines conserve une trentaine de blés paysans, et forme les agriculteurs, en lien avec Bio en Grand Est.
Dossier : Aux graines, citoyens !
Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurDes associations et des particuliers engagés uvrent depuis plusieurs années pour préserver la biodiversité et assurer la pérennité de variétés locales et anciennes. Ils expliquent leur travail et leur combat : - Semences paysannes, le renouveau : Dès les années 1970, des pionniers ont voulu résister à l'industrialisation de l'agriculture et à la disparition des variétés. Ils ont créé La Ferme de Sainte-Marthe (49), le Biau Germe (47), Germinance (49), Kokopelli (09), Les Croqueurs de Pommes (80), ou, plus récemment, Jardin'enVie (26), Graines del Païs (11) ; - Autopsie d'un sachet : toutes les clés sont données pour bien déchiffrer et comprendre les mentions figurant sur les sachets de graines du commerce ; - Multiplier les savoir-faire : organisation de stages, échanges entre particuliers, etc., la transmission des connaissances en matière de multiplication et de conservation des graines est fondamentale ; - Les gardiens du patrimoine semencier : en collaboration avec le CRBA (Centre de ressources de botanique appliquée), le potager conservatoire du domaine de Lacroix-Laval, près de Lyon, cultive des variétés sauvées de loubli et propose des animations et des formations.
Dossier : Semences : Des initiatives paysannes
Frédéric PRAT, Auteur ; INF'OGM, Auteur ; Giada BELLIA, Auteur ; ET AL., AuteurLa disparition progressive des paysans et de leurs savoir-faire n'épargne pas la gestion et l'utilisation des semences à la ferme. En effet, les entreprises semencières sont aujourd'hui fortement présentes sur le marché des semences, détenant des droits de propriété sur les variétés créées. Toutefois, dans le monde entier, des initiatives essaiment afin de sauvegarder et développer le savoir-faire autour des semences paysannes. Après un rappel sur le cadre réglementaire en vigueur, des exemples de résistances et de combats, au niveau mondial, européen, et français, sont présentés dans ce dossier : en Afrique, en Inde, en Équateur, au Vénézuela, en Catalogne espagnole (association Les Refardes), et en France (association des artisans semenciers et association Pétanielle). En France, la vente de semences de variétés non-inscrites au catalogue officiel est très restreinte, y compris pour le jardinier lambda. Au final, la modernisation agricole a eu des effets négatifs sur le vivant et sa diversité, ces initiatives montrent que les paysans semblent prêts à résister et à se faire ré-entendre.
Drôles de légumes ! : De nouveaux goûts à cultiver
Ce livre invite à cultiver, dans son jardin, des légumes venus d'ailleurs, et d'autres plus locaux, encore souvent méconnus : chayotte, cyclanthère, tomatillo, dolique, chou Mizuma, chervis, houblon, livèche, raifort... Cultiver ces légumes "inattendus", c'est aussi augmenter la biodiversité des jardins, améliorer l'offre nutritionnelle globale du potager, accueillir de nouvelles familles botaniques, donc permettre des rotations plus souples et limiter la prolifération des maladies et des ravageurs. C'est aussi attiser la curiosité et donner envie de jardiner comme on voyage, à la découverte de saveurs différentes : l'arachide mexicaine, le cresson de Madagascar, l'épinard-fraise asiatique, l'hélianthi nord-américain, le kiwano africain, le périlla japonais, la patate douce antillaise, sans oublier topinambour, arroche, panais... En tout, ce sont 50 espèces qu'il nous est donné de mieux connaître dans cet ouvrage.
Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2019
Germinance propose son catalogue 2019 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et fourragères.
Liveseed: D4.1 Report on relative importance of factors encouraging or discouraging farmers to use organic seed in organic supply chains
Stefano ORSINI, Auteur ; Susanne PADEL, Auteur ; Francesco SOLFANELLI, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2019Ce rapport résume les résultats d'une enquête qui avait pour objectif d'identifier les facteurs encourageant ou décourageant les agriculteurs à utiliser des semences biologiques. Elle a été réalisée dans le cadre du projet européen Liveseed qui tend à accroître la production de semences biologiques, à développer de nouvelles approches de sélection et à harmoniser la mise en uvre de la réglementation liée aux semences bio. Cette enquête en ligne a été menée en 2018 et 2019 dans 17 pays européens. Au total, 839 agriculteurs bio ont été interrogés. Le principal problème signalé est le manque de disponibilité en semences bio pour des variétés adaptées aux conditions de production locales. Cette problématique a été citée dans tous les pays enquêtés, mais elle est moins prononcée dans les pays d'Europe Centrale et du Nord. Limportance deffectuer la sélection des variétés dans des conditions AB est également ressortie. Par ailleurs, lutilisation de semences biologiques paysannes est plus élevée dans les pays de l'Est et de la Méditerranée. Les autres pays utilisent majoritairement des semences bio achetées. Globalement, la qualité de ces semences semble être satisfaisante, bien qu'environ 15% des répondants déclarent avoir eu des problèmes de germination et 10% des problèmes de ravageurs ou de maladies. Les fermes situées en Europe Centrale et en Europe du Nord (régions où la plupart des semences biologiques sont produites) ont un taux d'utilisation de semences bio nettement plus élevé que les fermes situées en Europe de l'Est et du Sud. En outre, les pays où les semences bio se vendent en direct ou via des magasins spécialisés ont un taux d'utilisation nettement plus élevé. Concernant le profil des exploitations, les semences bio sont plus utilisées en grandes cultures et en cultures fourragères quen productions fruitière et légumière.
Le piment
Joël ACREMANT, AuteurPour les historiens, le piment serait la plus ancienne plante cultivée en Amérique du Sud. Les Aztèques le mélangeaient au cacao pour fabriquer une boisson réservée aux classes aisées et aux rituels, et c'est Christophe Colomb qui l'aurait rapporté en Europe à la fin du 15ème siècle. Le piment a peu à peu remplacé le poivre et sa consommation s'est répandue. Aujourd'hui, le piment est le condiment le plus cuisiné au monde. Il est vrai que la plante s'adapte facilement à différents climats, pourvu qu'ils soient chauds. Les nombreuses sortes de piments présentent une large étendue de piquant : Capsicum annuum est l'espèce la plus riche (piment oiseau ou pili pili, piment d'Espelette, paprika, piment Ancho, piment d'Alep...) ; Capsicum bataccum est celle qui comprend la plupart des piments d'Amérique du Sud ; Capsicum chinense est une famille de piments très piquants et parfumés ; Capsicum frutescens est surtout représenté par le piment de Cayenne ; Capsicum pubescens se distingue par la couleur noire de ses pépins. L'échelle de Scoville, du nom du pharmacien américain qui l'a conçue, détermine une gradation de 0 à 10 (force du piquant) pour les épices riches en capsaïcine, essentiellement les piments, mais aussi les poivres. Analyse du goût de cet aliment particulier qu'est le piment, mais aussi de ses vertus et des différentes façons de le cuisiner à partir de 3 recettes, dont le célèbre chili con carne.
Le potager des plantes insolites : Cultiver et cuisiner les anciennes variétés
Un potager ne se résume pas aux pommes de terre-carottes-oignons. La nature offre une incroyable variété, et il est possible dintroduire au potager une grande diversité végétale, pour plus de plaisir à cultiver et à déguster. De nombreuses plantes potagères venues de contrées lointaines se cultivent en effet très bien dans nos potagers. L'auteur, jardinier passionné, présente une centaine d'espèces de ces plantes méconnues qui mettent de l'originalité dans le potager et font voyager, dans lespace et dans le temps : épinard de Malabar, épinard-fraise, oseille sanguine, ashitaba, plantain corne de cerf, ail rocambole, tomate litchi, shiso japonais, plante fromage, etc. Cultiver un potager, c'est aussi loccasion de remettre au goût du jour des légumes autrefois courants, comme le rutabaga, la betterave crapaudine, le chervis ou le panais. Cette diversité de végétaux est également bonne pour les sols et les cultures, qui bénéficient de ces différentes associations de plantes. Chaque plante a une fiche dédiée qui réunit ses caractéristiques, des conseils de culture et de récolte, ainsi que des anecdotes historiques ou botaniques et des recettes de cuisine.
Projet ingénieur : Identification de traits phénotypiques de tolérance à la sécheresse pour la sélection de maïs population
Péroline BOUCHET, Auteur ; Audrey CAUTY, Auteur ; Alexandre HEREIL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (89 Avenue de l'Europe, CS 82212, 63 370, FRANCE) : VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont | 2019Le maïs est lune des céréales les plus cultivées à travers le monde. Destiné, à l'origine, à lalimentation humaine, il est maintenant très majoritairement cultivé, en France, pour lalimentation animale. Avant 1947, seules des variétés populations étaient cultivées sur le territoire français. Des variétés hybrides nord-américaines furent ensuite introduites et inscrites au Catalogue Officiel français des espèces et variétés de plantes cultivées. Les variétés hybrides, dont les performances agronomiques étaient supérieures, ont alors vite remplacé les populations locales. Conscient de la perte de biodiversité que pouvaient induire les variétés hybrides, lInra a mené des actions, dès les années 47-48, pour préserver des variétés locales. Ces opérations ont ensuite été poursuivies par dautres organismes, comme AgroBio Périgord. Ces variétés populations font, de nouveau, lobjet de recherches, dans un contexte de changement climatique, afin de développer des variétés plus résistantes à la sécheresse. Cest pourquoi, AgroBio Périgord a demandé, à un groupe détudiants de VetAgro Sup en Master « Plant Integrative Biology and Breeding », de travailler sur les caractères phénologiques du maïs en lien avec la tolérance à la sécheresse, et d'inclure ces caractères dans une stratégie de sélection réalisable en conditions paysannes. Ce rapport présente les principaux traits retenus (ancrage racinaire, précocité, Anthesis-Silking Interval, Recovery-overnight, sénescence foliaire, stérilité de la panicule et Leaf firing, rendement), ainsi que les bonnes pratiques de sélection.
Bio : Les semences passent au vert
Cécile PRALY, AuteurDepuis le 1er janvier 2018, les producteurs de carottes bio ne peuvent plus utiliser de semences non-traitées (produites en agriculture conventionnelle mais non-traitées après récolte), chose qui était auparavant possible par dérogation. La quantité de semences biologiques disponibles devrait pouvoir répondre à la demande ; toutefois, si ce n'est pas le cas, les semenciers se verront dans l'obligation d'utiliser une partie de leur stock de sécurité, ou des maraîchers pourraient demander des dérogations exceptionnelles au Gnis. Aussi, le choix variétal des producteurs doit désormais se porter sur l'une des 14 références disponibles en bio à ce jour, dont le coût à l'hectare est en moyenne de 500 supérieur à celui des semences conventionnelles non-traitées. Parallèlement à la sélection du catalogue officiel, l'association d'agriculteurs Bio Loire Océan développe, depuis 2006, un projet de sélection participative. A partir de 40 ressources issues du Centre de ressources biologiques des carottes et apiacées, une variété population est désormais commercialisée (la Violette de la Loire) et cinq autres sont encore observées. Un nouveau projet, Semis bio, devrait permettre de poursuivre ce travail de longue haleine, en enrichissant l'évaluation des variétés par des analyses sensorielles et l'étude de leur adaptation aux différentes conditions de production. En effet, ce dernier point semble avoir une importance toute particulière sur la qualité des carottes.
Blés de pays et autres céréales à paille : Histoire, portraits et conseils de culture à l'usage des jardiniers et petits cultivateurs
Ruth STEGASSY, Auteur ; Jean-Pierre BOLOGNINI, Auteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2018Richement illustré, ce livre invite tout d'abord à un voyage à travers l'histoire de la culture et de l'utilisation des céréales. On y découvre la grande diversité des céréales et l'évolution qui a conduit ces graminées à devenir la culture la plus répandue dans le monde. Les auteurs suscitent lintérêt pour les blés de pays, ces céréales qui ne résultent pas d'un travail de sélection en laboratoire mais qui sont, au contraire, intimement attachées à des lieux, à des régions et à des cultures. Attachés à une agriculture à la main et soucieux de permettre à tout un chacun de cultiver des céréales, ils illustrent et expliquent de manière détaillée les gestes et le cycle complet des cultures, depuis le semis jusqu'à la moisson et au battage du grain. Un tour d'horizon des principales céréales cultivées en France permet de (re)découvrir : blé, épeautre, amidonnier, touselle, saissette, bladette, engrain, ou encore orges, seigles, avoines..., à travers une série de portraits conduisant de l'Alsace au Sud-Ouest et de la Bretagne à la Corse.
Bretagne : Des variétés pour la bio
Guy DUBON, AuteurDeux structures bretonnes, Vegenov et Terre dessais, sont partenaires du projet BRESOV (Breeding for Resilient, Efficient and Sustainable Organic Vegetable Production). Ce projet a été lancé en Sicile, en juin 2018, et a pour objectif de mettre à disposition des producteurs des variétés de tomates, de brocolis et de haricots verts adaptées à lagriculture biologique. BRESOV est coordonné par lUniversité de Catane et comprend 22 structures partenaires. Le groupe du projet utilisera des techniques modernes pour explorer les diversités génétiques naturelles des cultures concernées afin délargir les fonds génétiques des sélectionneurs. Il pourra également bénéficier des ressources génétiques de centres de recherche basés en Chine, en Corée du sud et en Tunisie.
Des céréales anciennes pour de nouveaux défis
Claudia FRICK, AuteurDes agriculteurs passionnés ont continué, depuis des décennies et malgré l'avènement de la révolution verte, à cultiver des blés anciens, de l'engrain et de l'amidonnier. En Suisse, ce patrimoine céréalier oublié bénéficie d'un regain d'intérêt et l'on assiste, en particulier en Suisse romande, à sa renaissance, comme en témoignent les deux articles présentés : - La passion des céréales anciennes au champ, au four et au moulin ; Rencontre avec Elie Grosjean et Olivier Hofmann, agriculteur et boulanger ; - Grains de blé de toutes les couleurs ; Hanspeter Saxer agit pour la conservation de variétés anciennes de céréales.
Comment lindustrie veut privatiser toutes les semences
Eric MEUNIER, AuteurLes industries du végétal utilisant des ressources génétiques doivent déclarer les bénéfices quelles en retirent pour respecter des traités internationaux (Convention sur la biodiversité biologique CDB - Protocole de Nagoya). Ces traités assurent le consentement préalable entre lentreprise et le pays fournisseur de la ressource, ainsi que le partage des avantages liés à sa commercialisation. Toutefois, la dématérialisation grandissante des ressources génétiques fait lobjet de nombreuses discussions sur lapplication de ces traités. Certains industriels espèrent en effet que les « séquences et informations génétiques numérisées » ne soient pas soumises à ces obligations pour obtenir plus facilement une propriété industrielle (brevet). En 2016, un groupe dexperts techniques « ad hoc » a été créé par les États faisant partie de la CDB pour travailler sur le statut de ces données. Il sest réuni une première fois en février 2018, à Montréal, afin de définir plus précisément certains termes tels que « matériel génétique » ou « ressource génétique » et aborder le sujet de la dématérialisation des données. Lapplication de la CDB sur ce type de données diverge selon les pays : un premier groupe (Inde, Mexique, continent africain ) considère que ces bases de données d'informations génétiques sont des « ressources génétiques » et quelles sont soumises à la CDB, alors quun autre groupe (États-Unis, Australie, association européenne des semenciers ) partage la vision inverse en réservant la CDB aux éléments physiques. De plus, lun des nouveaux enjeux serait de tracer ces ressources génétiques, notamment si la CDB est appliquée, afin didentifier doù vient le matériel végétal et le pays concerné par ces droits. Cette traçabilité serait possible techniquement, mais certains la considèrent comme gênante dun point de vue commercial. Le sujet devait être de nouveau abordé en juillet 2018 et en automne 2018.
Les croqueurs se lèvent dans l'Aube
Perrine DUPONT, AuteurL'association des Croqueurs de pommes, créée en 1978 par Jean-Louis Choisel pour la sauvegarde des arbres fruitiers en voie de disparition, compte aujourd'hui, en France, 64 associations locales et 8 200 adhérents. La section Aube-Champagne-Pays d'Othe a été fondée par Jean Lefèvre en 1992. "Le patrimoine fruitier peut durer à travers l'arboriculture, déclare celui-ci, mais pas sans la pomologie". Jean Lefèvre sest entouré dès lorigine dune équipe solide, auprès de laquelle il a appris à reconnaître les variétés, à les décrire, à faire des recherches sur elles. Un verger a été créé en 2000 sur un terrain de 4000 m2 cédé à l'association par la commune de Couteranges (Aube). Aujourdhui, il comprend 150 arbres. Régulièrement, les Croqueurs de pommes vont à la rencontre du public pour expliquer leur travail, faire partager leur passion et transmettre leurs savoirs sur le patrimoine fruitier.
Dossier : Convoitises autour de la biodiversité cultivée
INF'OGM, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Frédéric PRAT, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier, les auteurs se penchent sur la question de la dématérialisation des ressources génétiques, et donc du vivant. Derrière ce terme, se cachent le séquençage de génomes de végétaux, et l'enregistrement numérique de ces séquences dans des bases de données. Cette pratique peut être mobilisée par certaines entreprises qui souhaiteraient, par ce biais, avoir accès gratuitement au "vivant". Dans un premier article, un point de sémantique est abordé, avec quelques explications sur les notions proches de ressources génétiques et de semences. Ensuite, dans un second article, la question de la conservation des ressources est posée : Que conserver ? Comment ? Par qui ? Des aspects législatifs sont ensuite présentés avec un point sur les traités internationaux, les brevets, ou encore les droits collectifs des agriculteurs sur leurs semences.
Le dossier : Ensemble, cultivons nos semences paysannes
Elodie BUTIN, Auteur ; Maxime VIAL, Auteur ; Alice MULLE, Auteur ; ET AL., AuteurLa question des semences paysannes intéresse de plus en plus de producteurs sur le Massif Central et plusieurs dynamiques collectives, parfois ouvertes à dautres acteurs comme des jardiniers, se développent autour de la production, de la multiplication et de la sélection de variétés dites anciennes (non inscrites au Catalogue Officiel). Produire et cultiver ses propres semences (céréales, maïs, prairies ) offre plusieurs avantages : ces semences sont moins coûteuses, les variétés produites sont souvent plus aptes à résister aux aléas climatiques ou aux maladies, les blés anciens ont des qualités organoleptiques souvent très intéressantes et le travail de sélection génère une dynamique sociale riche. Certes, produire ses semences et les sélectionner demande une véritable organisation logistique pour la multiplication, la récolte, le tri, le stockage Mais ce travail de sélection, pratiqué depuis des générations par les producteurs est toujours dactualité pour relever les défis de lagriculture daujourdhui.
Dossier : Légumes venus d'ailleurs
Josiane GOEPFERT, Auteur ; Xavier MATHIAS, AuteurLa diversité des variétés mises de nos jours à la portée des jardiniers a complètement changé la donne : il aurait été bien impossible, il y a encore moins d'un siècle, de voir dans nos jardins certains légumes (oca du Pérou, chou chinois, bardane de Tokinogawa...). Des grainetiers et semenciers bio français, belges, suisses ou canadiens sont prêts à nous faire découvrir "le monde dans notre potager". Tour d'horizon de certains légumes venus d'ailleurs, à découvrir ou à redécouvrir pour apprendre à les connaître et à les cultiver : - Poire de terre, ce tubercule venu par la mer ; - L'Asie, un continent à explorer ; - Légumes inattendus, nos coups de cur (chervis, glycine tubéreuse, poire melon, radis serpent...).
Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2018
Germinance propose son catalogue 2018 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et fourragères.
Kaki bio : le fruit d'hiver qui monte...
BIO-LINEAIRES, AuteurFruit du plaqueminier, originaire de Chine, importé au Japon il y a plus de 1000 ans, puis en Europe dès le XIIème siècle, le kaki est arrivé en France au XVIIIème siècle. Encore assez mal connu des non-amateurs, c'est un fruit riche en qualités gustatives et en bienfaits nutritionnels (vitamine C). Souvent considéré à tort comme un fruit exotique, il est bel et bien cultivable en France, et prend d'ailleurs de plus en plus sa place sur les étals. On recense une centaine de types et de variétés de kaki, parmi lesquelles les variétés à chair astringente, telles Tomatero, Gordo, Rojo Brillante, Hachiya. Pour ces variétés, il est d'usage de consommer le fruit très blet pour profiter de sa texture crémeuse et sucrée, ses tanins disparaissant à un niveau de maturité avancé. Les variétés de kaki à chair ferme ou kaki-pomme sont des variétés plus récentes, adaptées à l'évolution des modes de consommation. Les plus connues sont le Sharon et le Fuyu. Ce type de variété, moins sensible à la manipulation, se conservera un peu plus longtemps.
Nouvelle Aquitaine : Miam pour le maïs population
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLancé en 2016 par AgroBio Périgord, le projet Miam accompagne les producteurs de maïs paysan pour une meilleure valorisation de leur travail et de leurs produits. Ensemble, ils sélectionnent, adaptent et multiplient les variétés les plus intéressantes, en visant l'alimentation humaine, mais sans pour autant exclure l'alimentation animale de leurs débouchés. Les mélanges population cultivés, comme par exemple les mélanges nommés Lavergne et Ribeyrolles, atteignent des rendements moyens de 40 à 50 q/ha en culture biologique non-irriguée (pour un potentiel de 70 à 80 q/ha en culture biologique irriguée). Afin de favoriser les débouchés en alimentation humaine, avec des prix actuels de 0,60 /kg pour les graines et de 1,20 à 1,30 /kg pour les farines, un livre de recettes intitulé "Du maïs paysan dans mon assiette" a été édité.
Obtenir d'un clic une variété tropicale
Frédéric PRAT, AuteurL'auteur de cet article explique les démarches à effectuer en vue d'obtenir des semences de variété végétale tropicale conservées au Centre de ressources biologiques tropicales (CRB-T) de Montpellier. Ce type de centre a en effet pour mission de sauvegarder des "copies" des ressources biologiques qui pourraient être perdues en cas de guerre ou de catastrophe naturelle, et il est possible de récupérer des variétés végétales dans le cadre de recherches, pour créer de nouvelles variétés, ou encore pour récupérer une variété perdue localement. Si la procédure reste relativement simple, plusieurs conditions techniques et juridiques sont à respecter.
De l'oignon de Tarassac, semence paysanne
Cet ouvrage raconte la renaissance d'une variété paysanne, l'oignon de Tarassac. L'auteur, Yves Giraud, maraîcher en agriculture biologique, vit dans la Haute Vallée de l'Orb. Avec Marie, sa femme, ils sont membres du Collectif des Semeurs du Lodévois-Larzac. Tarassac est le nom du hameau qui abritait, il y a encore 50 ans, ce petit oignon doux méditerranéen. Entretenu depuis des générations par une communauté de paysans languedociens pour ses qualités gustatives et de conservation, il faisait vivre économiquement tout un territoire... En voie de disparition, cette variété a attiré l'attention d'Yves Giraud. Il s'est rendu à Tarassac, où il ne reste plus grand monde, mais où il a rencontré les trois derniers jardiniers à avoir conservé la mémoire de la graine. Yves a alors entrepris, avec Marie, duvrer pour la renaissance de l'oignon de Tarassac. C'est une véritable aventure qui a alors commencé, et qu'il raconte dans ce livre. Tout d'abord, le travail sur la plante elle-même. Yves et Marie ont écouté, exploré, expérimenté... Ils ont du même coup accumulé une somme de connaissances non seulement sur le Tarassac, mais aussi sur un ensemble de cèbes occitanes (cèbe de Lézignan, oignon du Citou, de Cassagnoles, de Trébons...). Ce livre témoigne aussi de la force de conviction qu'il a fallu pour que d'autres paysans se lancent dans l'aventure collective, du travail sur la confiance à retrouver dans la capacité à redevenir autonome dans la production des semences. Cet ouvrage est donc aussi le témoignage d'une prise de conscience et du cheminement d'un agriculteur bio vers l'auto-production des semences et un plaidoyer sur l'importance cruciale des semences paysannes pour l'agroécologie et pour notre alimentation.
Planter des arbres pour les abeilles : L'api-foresterie de demain
Nos paysages changent, les plantes souffrent et dessaisonnent, les abeilles disparaissent et leur alimentation devient problématique Face au changement climatique, chacun de nous peut agir en plantant des arbres : ils permettront aux insectes pollinisateurs de survivre et à nos jardins de s'adapter. Ce livre dresse quelque cinquante portraits d'arbres, d'arbustes et de lianes indigènes et exotiques (savonniers, tilleuls, lotus, buddleias, kalopanax, tetradiums, cyprès, saules ) capables d'attirer et de nourrir les pollinisateurs. Cette nouvelle diversité végétale apportera des solutions écologiques face au changement climatique, enrichira la palette des amoureux des abeilles et permettra l'émergence d'une api-agroforesterie adaptée tant à nos jardins qu'aux espaces agricoles et urbains. Ces plantes, déjà expérimentées, sont choisies, en complément de la flore usuelle, pour leurs floraisons tardives ou au contraire très précoces, pour des solutions paysagères et écologiques adaptées aux canicules et aux hivers doux à venir, et pour assurer aux abeilles une alimentation saine avec des apports réguliers de nectar, de pollen et de résines à propolis
Quelles variétés multiplier ? La laitue "Radichetta"
Philippe DELWICHE, AuteurLa laitue "Radichetta" est une variété italienne cultivée comme laitue à couper. Cette variété traditionnelle figurait déjà au catalogue de la saison 1899-1900 du semencier italien Dammann, qui décrivait "de grandes feuilles vertes profondément découpées", et soulignait sa qualité "de loin supérieure à l'ancienne pour sa saveur exquise". Ses feuilles, qui ressemblent à la feuille de chêne, sont croquantes, d'un vert intense et d'une saveur très douce. Peu sensible aux attaques de pucerons et résistante à la pourriture du collet et à l'oïdium, elle convient en culture toutes saisons, à l'exception de l'hiver.
Région Centre : Tomato Lab : "valoriser un trésor"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 1996, la collection de tomates du Domaine de la Bourdaisière, en Indre-et-Loire, est devenue Conservatoire national de la tomate. Aujourd'hui, plus de 700 variétés, anciennes et modernes, issues du monde entier et en majorité population, sont conservées. Le conservatoire utilise les techniques de l'agriculture biologique, mais sans la certification. En 2018, la plateforme Tomato Lab y a été créée, en partenariat avec l'association d'organisations de producteurs nationale Tomates et Concombres de France et la Recycleraie. Cette plateforme a pour missions de stimuler la recherche et les applications autour de la tomate et de l'ensemble des composants de la plante. En effet, les porteurs de cette initiative estiment que le potentiel des composés végétaux organiques et chimiques naturels de cette plante potagère est insuffisamment exploré et exploité, et que de nombreuses applications peuvent être imaginées dans les domaines de la santé, du textile, de la cosmétique, etc. Le Tomato Lab est destiné à l'ensemble des acteurs de la filière.
Sauvegarder les races menacées : l'association FERME s'engage !
FERME, AuteurL'association FERME uvre pour la préservation de la diversité des races animales. Elle a été créée à l'initiative de Laurent Cogerino en 1990, et regroupe des bénévoles de tous horizons ayant en commun leur attachement au maintien de l'agrobiodiversité. Une de leurs premières actions s'est portée sur la chèvre commune du Massif Central, alors considérée comme disparue. Aujourd'hui, on en compte plus de 1000 ! La chèvre de Savoie, de Lorraine, la Cou-Clair du Berry, les chiens Bergers d'Auvergne, le canard Duclair etc. , la liste est longue. L'association met régulièrement en relation d'autres acteurs engagés dans cette cause. C'est ainsi qu'elle a aidé à la création de plusieurs associations de races. Elle a également mis en place des outils destinés à informer et à alerter : un site internet, un blog, une newsletter et, plus récemment, un journal en ligne.
La sélection pour lagriculture bio
Claudia FRICK, Auteur ; Katharina SCHEUNER, Auteur ; Franziska HÄMMERLI, AuteurLimportance dune sélection pour lAB est de plus en plus reconnue. Il faut des variétés et des races adaptées à la diversité des fermes en mode de production biologique. Il faut aussi des méthodes de sélection compatibles avec lAB qui excluent notamment toute manipulation du génome. Cependant, les moyens manquent, notamment financiers. De plus, la sélection demande des financements sur plusieurs années, peu compatibles avec des financements publics souvent annuels. Par ailleurs, le marché de lAB étant encore limité, les semenciers bio ne peuvent pas financer totalement leur travail de sélection via leurs bénéfices sur les ventes aux agriculteurs bio. Dans ce contexte, les acteurs suisses sorganisent pour favoriser les collaborations (notamment entre la recherche et les semenciers) ou pour faciliter laccès aux fonds publics. Néanmoins, les besoins sont tels quil faut dautres sources de fonds. Lensemble des acteurs, de la production à la consommation en passant par la transformation, pourraient participer. Selon le directeur de Sativa, sélectionneur bio suisse en légumes, « si chaque produit bio était par exemple cinq centimes plus cher, la sélection bio serait entièrement financée ». Un tel système existe en partie pour la sélection du blé bio panifiable : les producteurs Bourgeon sont automatiquement prélevés dun franc par quintal de céréales panifiables bio livrées. Il faudrait aussi privilégier lachat de semences de variétés bio qui soutient les sélectionneurs bio via les droits de brevet, au contraire de lachat de variétés conventionnelles multipliées en AB. Pour ce qui est des techniques de sélection, la transparence sur les méthodes utilisées est essentielle. Ainsi, Bio Suisse a caractérisé les variétés de légumes selon leur modalité de sélection et le travail est en cours pour dautres espèces. Pour ce qui est de la sélection animale, qui en est à ses débuts en AB, le producteur a un rôle important à jouer pour sélectionner des animaux adaptés à ses besoins. Enfin, ce dossier fait un tour dhorizon des projets de sélection développés en Suisse ou impliquant des acteurs suisses (pour les projets européens ou internationaux).
Semences potagères : Un système très "pointu"
Manu BUÉ, AuteurDepuis 2004, loffre en semences bio a pu se développer mais avec une certaine progressivité car le système dérogatoire permet lutilisation de semences AB en priorité ou de semences non traitées après récolte. Ce système dérogatoire est assez sollicité mais doit se fermer en... 2035. Aussi, la réglementation a prévu de fermer progressivement les possibilités de dérogation. Aujourdhui, les semences sont classées en quatre statuts différents. Elles peuvent être notamment « hors dérogation » si elles sont suffisamment disponibles ou « écran dalerte » (elles passeront prochainement en hors dérogation). Le statut concerne dorénavant une espèce et non un type variétal ou un type de semence. Les dernières évolutions des semences potagères sont détaillées dans cet article.
Symposium on breeding for diversification : A Joint Meeting of the EUCARPIA Section organic and Low-Input Agriculture, ECO-PB, DIVERSify, INSUSFAR, HealthyMinorCereals, LIVESEED, ReMIX and Wheatamix
Lars Pødenphant KIAER, Auteur ; N. R. BOESEN, Auteur ; Jérôme ENJALBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | KASSEL (Mönchebergstraße 19, 34109, ALLEMAGNE) : UNIVERSITÉ DE KASSEL | 2018Du 19 au 21 février 2018, s'est tenu à Witzenhausen, en Allemagne, un congrès international consacré à la diversification végétale dans les agrosystèmes. En effet, les travaux actuels tendent à montrer l'intérêt de la diversité interspécifique et intraspécifique pour le développement de systèmes agricoles plus résilients, respectueux de l'environnement, productifs et moins dépendants des intrants. Co-organisé par Eucarpia, l'Association Européenne pour l'Amélioration des Plantes, et l'Université de Kassel, ce congrès a permis de présenter un panel de recherches menées en Europe sur le sujet. Elles concernent aussi bien la diversité interspécifique qu'intraspécifique, des cultures annuelles que pérennes, en passant par la production de fourrages ou l'agroforesterie, en agricultures biologique et conventionnelle. Les résultats présentés sont principalement issus de six projets de recherche (quatre européens, un français, un allemand) : LIVESEED, INSUSFAR, DIVERSify, HealthyMinorCereals, ReMIX et WHEATAMIX.
Variabilité agromorphologique de populations naturelles de Sulla coronaria (L.) Medik dans le nord-est algérien
I. ACHICHI, Auteur ; K. CHAKER-HOUD, Auteur ; A.N GHAMRI, Auteur ; ET AL., AuteurSulla coronaria (L.) Medik est une espèce à la fois fourragère et de conservation des sols. Cette étude devrait permettre daméliorer son utilisation tout en assurant sa pérennité dans son milieu naturel. Pour approfondir les connaissances des espèces fourragères naturelles en Algérie, une étude agromorphologique de la légumineuse Sulla coronaria (L.) Medik a donc été entreprise dans le nord-est algérien. Parmi 9 populations choisies dans 4 biotopes différents, 16 caractères ont été systématiquement mesurés ou analysés. Les analyses de variance ont révélé une nette variabilité intra-spécifique, notamment pour les semences, le nombre dinflorescences, la biomasse (taille et production), en lien avec le type de sol et le climat.
La "Yellow Belgian Carrot"
Philippe DELWICHE, AuteurLa carotte "Jaune à collet vert" ou "Longue Jaune", ou encore "Jaune de Belgique", n'a été découverte par Henri de Vilmorin qu'en 1847, à l'occasion de l'Exposition Agricole et Horticole de Bruxelles où il siégeait comme juré. Cette variété de carotte était alors présente sur le sol belge sans doute depuis le XVI siècle, d'après certains documents historiques. Cette carotte fourragère pourrait atteindre 40 cm de longueur et 6 de diamètre. Dans le catalogue de semences de 1883, Vilmorin la présente comme "très nutritive". Les carottes fourragères, traditionnellement, servaient aussi, en cuisine, à la confection des soupes, bouillons, potées et autres plats mijotés.
Afrique de l'Ouest : BEDE accompagne les organisations paysannes
Anne BERSON DENA, Auteur ; Frédéric PRAT, AuteurL'association de solidarité internationale BEDE (Biodiversité : Échange et Diffusion d'Expériences), créée en 1994, accompagne les organisations de protection et de promotion de l'agriculture paysanne. Certaines de ses actions, concernant les systèmes semenciers autonomes en agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest, sont présentées dans cet article. Des « Cases de semences », à l'image des « Maisons de la semence » développées pour la première fois au Brésil, ont par exemple vu le jour au Togo, au Bénin Au Mali, BEDE, en partenariat avec l'Irpad (Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement), a accompagné trois organisations paysannes dans un processus visant à mettre en place un espace de dialogue pour dégager un cadre juridique consensuel protégeant les droits des petits producteurs sur les semences traditionnelles et paysannes.
Biopiraterie : Comment en sortir ?
Charlotte KRINKE, Auteur ; Frédéric PRAT, Auteur ; Eric MEUNIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier remonte aux origines de la biopiraterie et relate plusieurs cas, anciens ou récents, relatifs à des plantes autochtones ou non, sauvages ou cultivées (pillage des semences paysannes). Les ONG veillent, mais les règles internationales sont floues. Thomas Burelli, professeur en droit de lUniversité dOttawa, et lentreprise Aïny proposent une esquisse dun commerce équitable sans biopiraterie. Mais finalement, à qui appartiennent les ressources ? Aux États, aux entreprises, à lhumanité ? Légalement, aux États et aux communautés autochtones depuis 1992. Le dossier apporte des éléments plus précis sans négliger la vision éthique.
Le châtaignier : un arbre généreux
Eliane ASTIER, Auteur ; Bernard BERTRAND, Auteur | ESCALQUENS (355 Rue de la Montagne noire, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2017Le châtaignier ou "arbre à pain" a nourri les hommes pendant plusieurs générations, en Corse, dans les Cévennes, en Ardèche, dans le Limousin. Il a également été une ressource précieuse dans de nombreuses autres régions. Ce livre dresse un portrait du châtaignier, dont la culture a été répandue en Gaule pendant l'Antiquité, et raconte son histoire à travers les siècles. Il est le feuillu de nos forêts dont le bois a le plus d'usages. Ses très nombreuses qualités et ses atouts justifient qu'on l'appelle l'"arbre à tout faire". Son bois, gorgé de tanins, n'a pas besoin de traitements pour être utilisé à l'extérieur. On l'emploie en agriculture, en viticulture, en ostréiculture, dans la construction La châtaigne nest pas seulement un fruit sauvage. De nombreuses variétés sont cultivées : Aguyane, Bouche rouge, Comballe, Pellegrine, Tricciuda Cet ouvrage propose un panorama complet du châtaignier et de la châtaigne : botanique, écologie, histoire, traditions, variétés, culture Les propriétés médicinales du châtaignier sont présentées, ainsi que ses utilisations au fil des saisons, en teinture, apiculture, vannerie et, bien sûr, en cuisine.
Dans les coulisses du Biau Germe
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurChristian Boué est l'une des chevilles ouvrières de Biau Germe, structure de multiplication et de sélection de semences bio, installée dans le Lot-et-Garonne. Aujourd'hui, la structure regroupe onze familles sur 10 fermes, et le catalogue qu'elle propose comprend 280 variétés de légumes, plus d'une centaine de fleurs, une trentaine d'aromatiques et une douzaine d'engrais verts. 95 % de ces graines sont produites sur place. Construit en 2001, le bâtiment de stockage et d'ensachage a une surface de 400 m2. Biau Germe est un Groupement d'Intérêt Économique. Ses membres sont chacun responsables d'un certain nombre de variétés et se répartissent les différentes tâches grâce à une organisation basée sur la confiance et en fonction des compétences et des envies. Pour Christian Bouvier, le métier de semencier repose sur une véritable passion de transmettre. Très différent du métier de maraîcher, il repose sur un savoir-faire spécifique, qu'il décrit dans cet article.
Dossier : Comment sauver les amandes ?
Jean-Marie BERNARD, Auteur ; Martin LACROIX, AuteurL'amande était un pilier de la ruralité dans le Sud de la France jusqu'au début du 20ème siècle. Dans ses terroirs d'origine, en France, l'amandier est désormais le plus souvent abandonné. Ce dossier, consacré aux amandes, aborde différents aspects de cette production et de son fruit : techniques de culture ; caractéristiques botaniques et anatomie de l'amande ; ravageurs et maladies ; diversité des variétés et particularités (une trentaine sont présentées : Aï, Ardéchoise, Tardive de la Verdière, Flour en bas, Dorée...) ; travaux de recherche ; passé et avenir de l'amande en France ; initiatives et projets de sauvegarde et de valorisation du patrimoine amande, ainsi que de sélection variétale ; propriétés gustatives, nutritionnelles et médicinales ; transformation... Sommaire : - L'amandier, culture et variétés ; - Relance de la production française d'amandes, une utopie ? ; - Sauvegarde des amandiers du pays Loudunais ; - Et si on régénérait l'amandier ? ; - Amandier, entre douceur et amertume.
Dossier : L'odyssée de la graine
Sandrine BOUCHER, AuteurCe dossier rassemble 2 articles sur Nikolaï Vavilov, pionnier de la génétique au niveau mondial, et initiateur de la notion de ressources génétiques globales. Le premier article relate son histoire, liée à celle de la Russie. Explorateur de la biodiversité, il a, au début du XIXème siècle, arpenté les cinq continents à la recherche de l'origine des plantes cultivées, collectant des milliers d'espèces alimentaires afin de nourrir son pays ravagé par les famines. Entré en 1906 à l'Institut agronomique de Moscou, il a commencé à travailler sur le terrain et à recueillir, auprès des paysans, leurs savoir-faire, ainsi que des semences de variétés locales qui semblaient les sauver de la faim. Il a rencontré, dès 1913, des chercheurs allemands et britanniques, ainsi que des semenciers, en Europe de l'Ouest. De retour dans son pays, son travail est soutenu par Lénine et il multiplie les expéditions (Canada, États-Unis, Ouzbékistan, Afghanistan...), mais, par la suite, le pouvoir stalinien, qui lui reproche des travaux trop lents et trop coûteux, met fin à son soutien à la recherche génétique. La police d'État va jusquà l'accuser de sabotage de l'agriculture soviétique et le condamne à la prison à vie. L'Institut qu'il a fondé abrite alors 380 000 graines et 250 000 échantillons. Au cours de sa carrière, il a écrit plus de 200 articles sur la variabilité génétique des aliments et mis au point sa théorie des centres d'origine des plantes cultivées, qui a longtemps fait référence. L'amélioration de la pomme de terre, entre autres, repose en partie sur ses découvertes. Aujourd'hui, l'Institut Vavilov représente la quatrième banque mondiale de semences en importance, mais, surtout, la plus ancienne, et une biodiversité domestique partout ailleurs disparue. Le deuxième article est consacré au partenariat noué par une petite équipe de botanistes lyonnais (le CRBA, Centre de Ressources de Botanique Appliquée) avec lInstitut Vavilov, et qui a déjà permis de retrouver des dizaines de variétés anciennes. Avec une même compréhension des enjeux en matière de ressources génétiques, spécialistes russes et français uvrent pour faire connaître et prolonger le travail de lInstitut en France, mener des recherches communes et enrichir réciproquement les collections. Prochainement, ils publieront un rapport scientifique commun sur la résistance de variétés russes et françaises davoine et de haricots pour comparer leur résistance respective aux aléas climatiques, maladies et parasites et leur capacité à fixer lazote. A plus long terme, lidée serait de fonder, en France, un centre Vavilov.
Dossier : Des semences bio... paysannes
Christophe RINGEISEN, Auteur ; Claire VIDIE, Auteur ; Yoan MICHAUD, AuteurL'association lorraine "L'Or des Graines" et l'association alsacienne "Kerna Un Sohma" effectuent actuellement un travail sur les semences paysannes en blé, potagères et maïs, notamment en conservant les variétés anciennes et en les rendant accessibles aux paysans. Au sommaire de ce dossier : - Les semences, on n'y comprend rien ; - Conservation et évaluation des blés caucasiens, un nouveau défi pour la Ferme Moyses ; - Produire ses semences de légumes, c'est possible ? ; - Maïs populations : Essais encourageants en Lorraine.
Le dossier : Transparence et OGM : peut mieux faire !
Eric MEUNIER, Auteur ; Lim Li LIN, Auteur ; Lim Li CHING, Auteur ; ET AL., AuteurInf'OGM, association loi 1901 créée en 1999, s'est notamment donné pour mission de publier une information indépendante et critique sur les OGM, les biotechnologies et les semences. Pour ce faire, elle doit pouvoir avoir accès à cette information, mais force est de constater que cela n'est pas toujours facile. Pourtant, les notions de transparence et d'accès à toutes les informations sur les sujets environnementaux à la base d'une décision publique sont inscrites dans le cadre législatif. A travers ce dossier, Inf'OGM tente de dresser un état des lieux de la transparence qui entoure la question des OGM, dans le monde, en Europe et en France : Quels sont les outils et lois en vigueur ? Quelles sont les informations publiques ? Quelles sont les informations réellement et facilement disponibles et compréhensibles par tout un chacun ? quelles sont les stratégies parfois mobilisées pour ne pas rendre publique une information qui devrait l'être ? Plusieurs cas concrets sont mobilisés en exemples : le cas du glyphosate, les comités d'experts, les semenciers et leurs brevets, les nouvelles techniques d'obtention de variétés, le secret des affaires, et les lanceurs d'alerte.
Dossier : Variétés de légumes
Perrine DUPONT, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurCe dossier s'intéresse à ce qui fait l'attrait des variétés de légumes pour répondre aux goûts et aux envies des consommateurs, à travers 3 articles : - "Vos variétés préférées" présente le résultat d'un sondage auprès des lecteurs de la revue "Les 4 saisons du jardin bio" à qui il a été demandé de désigner leurs 3 variétés préférées en tomates, courges, salades, haricots et carottes ; - "Carottes au banc d'essai" propose un focus dédié à la carotte ; - "Qu'est-ce qui fait le goût des légumes ?" donne la parole à des chefs cuisiniers passionnés par les produits de terroir ; ils soulignent l'importance du sol dans la production des arômes qui caractérisent certaines variétés, et la nécessité de distinguer rendement et goût. A ce titre, le rôle du maraîcher est déterminant, et les pratiques de l'agriculture biologique sont en elles-mêmes porteuses de cette quête du goût.
État des lieux : Pour maintenir la biodiversité animale, repenser la sélection
Alexandre HYACINTHE, AuteurLa biodiversité domestique est classiquement évaluée au niveau des espèces et des races, sans prendre en compte la diversité génétique au sein dune population. Cette vision de la biodiversité comporte le risque dengendrer une perte de diversité génétique globale au sein des races et espèces par le biais de la sélection. Cet article présente les enjeux liés à la conservation du patrimoine génétique et le cas concret de Florent Mercier, éleveur de vaches laitières bio ayant fait lexpérience de la perte de diversité génétique sur son troupeau (consanguinité, tares héréditaires...).
Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2017
Germinance propose son catalogue 2017 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et fourragères.
Le guide du maraîcher bio : Graines Voltz : Édition 2018
Graines Voltz présente sa gamme 2018 de semences potagères et de jeunes plants et bulbes dédiée à l'agriculture biologique. Les fiches du catalogue sont consacrées aux aromatiques, légumes, fleurs comestibles, plantes auxiliaires de culture, bandes fleuries Pour chaque type de plantes, sont présentés, sous forme de tableaux, et selon les cas : variétés, calendriers de semis, particularités, utilisations, conservation, résistances
Kit réglementaire : Comprendre le cadre existant : quelles ouvertures pour cultiver la biodiversité ?
Lapproche de gestion dynamique de la biodiversité cultivée pratiquée avec les semences paysannes est globale. Les étapes de conservation, de sélection et dutilisation de la semence sont menées entre paysans, jardiniers et artisans semenciers de manière intégrée. Les différents cadres réglementaires actuels (commercialisation, droits de propriété, normes sanitaires, biosécurité...) ont été pensés pour le développement dune filière industrielle après la seconde guerre mondiale. Ils ne sont pas adaptés à cette approche de gestion dynamique et on constate que les différentes règles en place ne favorisent pas la diversité nécessaire au maintien durable de la biodiversité cultivée, cela tant au niveau des plantes que des acteurs concernés. Cependant, il est important de comprendre que des espaces existent malgré tout pour lutilisation des semences paysannes. Réalisé sous la Licence Creative Commons BY NC SA (Réseau Semences Paysannes), ce kit, amené à évoluer au cours de 2019, présente et permet de comprendre les possibilités qui existent aujourdhui : pour construire collectivement des Maisons de Semences Paysannes et partager les semences et savoir-faire de chacun (fiche 1) ; pour vendre des semences et plants « non-standardisés » et libres de droit de propriété (fiche 2).
Le maïs population en Loire-Atlantique
Alternative aux maïs hybrides et aux OGM, les maïs population sont libres de droit et offrent de nombreux avantages. Grâce à leur diversité génétique, ils évoluent dans le temps et en fonction du terroir et des pratiques agricoles. La plante s'adapte donc à des conditions climatiques diverses et à un mode de production qui n'utilise pas ou peu d'irrigation et économe en intrants. Ainsi, les paysans qui les utilisent contribuent au maintien et au renouvellement de la biodiversité cultivée. Le travail de sélection des maïs population permet aussi la réappropriation de savoir-faire. Ce document présente des témoignages dagriculteurs (dont certains en bio), des projets de recherche et développement, des informations sur l'utilisation de ces maïs en alimentation humaine, des apports sur la réglementation en vigueur.
Maïs population : quel droit pour les agriculteurs ?
Sophie QUENTIN, AuteurLa réglementation concernant les semences fermières (ou paysannes) est relativement floue. Comme le rappelle le Réseau Semences Paysannes, si le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Agriculture et l'Alimentation (TIRPAA) reconnaît le rôle des agriculteurs dans la conservation des espèces et donc de la biodiversité, ces derniers ne sont pas autorisés à utiliser, dans un cadre commercial, les semences qu'ils auraient pu reproduire eux-mêmes.
Le maïs population Rencontres nationales et échanges de pratiques ; Le maïs population du 42 : plus qu'un groupe, une dimension sociale
Dominique CHOUIN, Auteur ; Léopoldine DESPREZ, Auteur ; Raymond PITIOT, Auteur ; ET AL., AuteurAu début des années 2000, notamment suite à un problème de contamination de semences de maïs par des OGM, des agriculteurs de Dordogne sengagent dans une démarche de sélection de maïs population sur leurs fermes. La dynamique sest développée et implique maintenant plusieurs groupes de producteurs en France. En 2015, sorganisait un réseau national. 2016 voyait les premières rencontres nationales sur le maïs population en Périgord. La seconde édition a eu lieu les 7 et 8 septembre 2017, en Loire-Atlantique. Cest lhistoire de cette dynamique et de leurs expériences au sein de leur collectif que décrivent Dominique Chouin, éleveur bio de Loire-Atlantique, et Raymond Pitiot, producteur dans la Loire. Les journées nationales, ainsi que le travail en groupe au niveau local, sont essentiels daprès ces agriculteurs : ainsi, le paysan se réapproprie son métier, les prises de décision sont confortées, lautonomie de décision ou encore lautonomie de lexploitation sont renforcées et le lien social devient fondamental.
Quelles variétés multiplier ? La betterave rouge "Crapaudine"
Philippe DELWICHE, AuteurLa betterave "Crapaudine" mérite attention pour ses qualités gustatives. Proposée au catalogue des semences des grainetiers américains à partir de 1868, elle sera décrite, en 1904, par Vilmorin-Andrieux comme se distinguant des autres betteraves par "l'apparence particulière de sa peau, qui est noire, crevassée, et qui rappelle l'aspect de l'écorce d'un jeune arbre, ou mieux encore d'un radis noir d'hiver. Racine assez longue, presque complètement enterrée, de forme souvent un peu irrégulière ; chair très rouge, sucrée, ferme ; feuilles nombreuses, un peu tourmentées, plutôt étalées que dressées, à pétiole rouge et limbe presque entièrement vert." C'est en effet une betterave très savoureuse et qui a confirmé son succès auprès des jardiniers amateurs. Elle possède de grandes qualités nutritives, sa chair rouge étant très riche en antioxydants, en vitamines B et C, ainsi qu'en minéraux et en oligo-éléments. Des conseils sont donnés pour la production des semences de betteraves Crapaudine.
Semences du futur
LHomme influence lévolution dune biodiversité dont il dépend pour se nourrir. De la sélection paysanne aux biotechnologies, quelles initiatives permettront vraiment de produire les graines qui garantiront lalimentation de demain ? Face aux changements climatiques et à la nécessité écologique de réduire lutilisation de produits chimiques dans les champs, la création de nouvelles variétés de plantes cultivées doit surmonter dimportants défis. En trame de fond, ce film pose la question fondamentale du rapport de lhomme à la nature. Tandis que Pierre-Henri Gouyon, évolutionniste au Muséum dHistoire Naturelle de Paris, et Christophe Bonneuil, historien au Centre National de la Recherche Scientifique, apportent leur éclairage scientifique, Guy Kastler du Réseau Semences Paysannes et François Burgaud du Groupement National de lInterprofession des Semences livrent leurs visions opposées de lavenir, synthèse de leurs vies professionnelles dévouées aux semences. Des agriculteurs producteurs de semences et plants, ainsi que de nombreux chercheurs de lInstitut National de la Recherche Agronomique (INRA, France) et de lInternational Center for Agriculture in Dry Areas (ICARDA, Syrie) participent à ce film.
Utilisation de traits fonctionnels pour caractériser l'adaptation de Sulla coronaria L. aux conditions agroécologiques du Sahara algérien en culture irriguée
B. MOUSSAOUALI, Auteur ; Aïssa HAMDI, AuteurLe sulla, légumineuse fourragère, présente des traits fonctionnels et agronomiques intéressants en milieu semi-aride où le manque de fourrages est important. Son introduction, en culture irriguée, dans les systèmes de production de zones arides d'Algérie montre ses capacités d'adaptation. Les traits fonctionnels du sulla ont été suivis au cours d'un cycle dans deux sites contrastés : un site où il pousse spontanément (El Tarf) et un site d'introduction, irrigué, en zone saharienne (Ghardaïa). La biomasse fourragère sèche était supérieure à Ghardaïa mais avec une très forte variabilité. Le rapport feuilles/tiges en poids frais et le nombre d'inflorescences par plante étaient significativement plus élevés en zone saharienne. La surface foliaire spécifique, trait fonctionnel qui prouve le mieux les capacités d'adaptation d'une plante, était très proche dans les 2 sites (14,738 m2/kg à Ghardaïa et 16,709 m2/kg à El Tarf).
Valeur alimentaire des populations naturelles de Sulla coronaria L. du nord-est de l'Algérie
K. CHAKER-HOUD, Auteur ; L. MEBIROUK-BOUDECHICHE, Auteur ; S. MAATALLAH, Auteur ; ET AL., AuteurParmi les espèces spontanées des pâturages naturels, Sulla coronaria L. est utilisée en alimentation animale traditionnelle par les populations rurales du nord-est de l'Algérie. Cette espèce mérite donc dêtre mise en valeur afin de promouvoir sa culture et d'améliorer les ressources fourragères de l'élevage. La composition chimique, la digestibilité in vitro et les valeurs fourragères du sulla poussant à létat spontané dans trois zones différentes du nord-est algérien (Mila, El Tarf et Jijel) ont été évaluées (en vert et en foin) dans le but de caractériser cette légumineuse qui a fait lobjet de peu détudes dans cette région relativement humide. Le sulla en vert est très riche en matières azotées totales (20,85 % MS) particulièrement dans la région de Jijel. Dans les trois régions de collecte, la digestibilité de la matière organique du sulla (en vert et en foin) est très élevée ; sa composition chimique et ses valeurs fourragères (UFL, UFV et PDIN) sont aussi intéressantes. Cette légumineuse est un excellent fourrage qui peut pallier le déficit fourrager que connaît lAlgérie.
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes : Promouvoir les semences paysannes de maïs
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre du projet « L'Aquitaine cultive la biodiversité », Bio d'Aquitaine et Agrobio Périgord expérimentent et sélectionnent une soixantaine de variétés de semences paysannes en maïs et en tournesol. L'objectif est aussi de se réapproprier les savoir-faire sur ces variétés libres de droits qui peuvent être sélectionnées et ressemées par les agriculteurs. Une journée organisée le 22 septembre 2015 sur la plate-forme de démonstration de Ribeyrolles, en Dordogne, a permis aux 90 visiteurs d'échanger avec des paysans et techniciens d'Amérique latine, berceau de ces espèces.
Un arbuste à (re)découvrir : Le feijoa
Patrice CHAPON, AuteurAcca sellowania ou Feijoa sellowana pour le nom scientifique, le goyavier de Montevideo, ou goyavier du Brésil, ou encore goyave-ananas, est un arbuste connu en Amérique du Sud depuis le XIXème siècle. Ses fruits, à la peau verdâtre, épaisse et pruineuse, ont une chair à pulpe blanchâtre et granuleuse, qui devient translucide à maturité. Apprécié pour son goût exotique prononcé et sa teneur en vitamine C, entre autres, ce fruit a fait l'objet d'essais de production en France. La maturité des fruits s'y étale de mi-octobre à mi-novembre. Les fruits tombent alors au sol, ce qui peut provoquer des meurtrissures et favoriser le développement de moisissures. C'est une des difficultés de cette production, qui impose également une récolte quotidienne pendant la période. De plus, la conservation des feijoas reste limitée. L'arbuste a tout de même sa place dans les vergers car il présente de nombreux atouts : il s'adapte à tous les sols, même les plus ingrats, présente une tolérance à la sécheresse et aux gelées et est indemne de tout parasitisme. Il a, de plus, toute sa place dans les jardins d'ornement, avec son feuillage persistant et sa magnifique floraison. Des conseils de culture sont donnés : choix de variétés, méthodes de multiplication, récolte...
Blé et maïs paysans : Quels freins et incitations économiques ?
Anaïs CRAMM, AuteurDans le cadre du projet européen SOLIBAM, qui vise à développer la qualité, la diversité et les performances de l'agriculture biologique, une étude a été réalisée, en 2014, sur les freins et les leviers à l'adoption de pratiques de sélection paysannes. Elle s'est appuyée sur deux dynamiques existantes en Bretagne et en Pays de la Loire, l'une autour du blé, l'autre autour du maïs. Des entretiens auprès de producteurs ont permis de faire émerger des logiques et des modèles économiques différents. Concernant le blé, tous les agriculteurs bio rencontrés (certains en biodynamie) s'accordent sur la nécessité d'améliorer la performance agronomique des variétés paysannes, pour des raisons économiques (baisse de rendement), mais pas seulement. Pour le maïs, en revanche, la performance agronomique est au rendez-vous, après 5 années de sélection. L'étude a permis également d'estimer les coûts de production de la semence population de maïs.
Comment s'organise la filière "semences bio"
Laure GRY, AuteurLa filière "semences biologiques" doit répondre aux exigences de deux réglementations : celle de l'agriculture biologique, et celle spécifique à la production de semences. En effet, un agriculteur bio est dans l'obligation, depuis 1995, d'utiliser des semences produites selon les règles de l'AB. Toutefois, le manque de disponibilité pour certaines espèces et variétés a conduit l'Europe à donner la possibilité de demander des dérogations, permettant ainsi la fourniture des fermes en semences non-traitées. Avec le développement croissant de l'agriculture biologique, et sa diversité de productions, les demandes de dérogations sont de plus en plus nombreuses. En France, une base de données gérée par le GNIS, et accessible aux fournisseurs de semences, aux agriculteurs et aux organismes certificateurs, permet de mettre en réseau ces trois types d'acteurs et de les renseigner réciproquement sur l'offre et la demande en semences certifiées biologiques.
Les derniers fruits d'hiver : Les nèfles
Isabelle MUNIER-MARSOLLIER, AuteurLa nèfle (Mespelus germanica L.) est un fruit relativement méconnu. Son exigence de maturité et sa fragilité l'éloignent des contraintes modernes du commerce. Fruit dur et astringent au départ, il faut être initié pour connaître le bon moment pour le récolter et le déguster. Cet article permet de mieux connaître ce fruit et ses contraintes de culture, de récolte et de conservation. Concernant sa consommation et sa transformation, des conseils sont donnés, notamment pour tirer le meilleur parti de sa valeur nutritive et de ses propriétés médicinales.
Dossier : L'asimine, notre future banane local ?
Raphaël COLICCI, Auteur ; Martin LACROIX, Auteur ; Christine ARNOUX, Auteur ; ET AL., AuteurL'asimine est le fruit de l'asiminier (Asimina triloba), arbre originaire des États-Unis, ainsi que du sud-est canadien. Il est parfois appelé "Indiana Banana", "Hoosier Banana" ou encore "Poor's man banana". Bel exemple de fruit oublié, il est promis au succès sur d'autres continents. Ce dossier explore toutes les facettes de l'arbre et du fruit : - Présentation de lasiminier (Asiminier triloba (L.) Dunal) ; Cet article se penche tout d'abord sur les origines de l'arbre et sa diffusion, la description des fleurs, la pollinisation, la description des fruits et l'utilisation. Bien que la saveur des fruits ait une connotation franchement tropicale, la plante est parfaitement adaptée aux climats tempérés froids. Les fruits sont de grandes baies ovales de 6 à 18 cm de long pour 3 à 9 cm de large. Réunis en groupes, ils constituent des régimes similaires dans leur structure à ceux des bananes. Arrivé à maturité, le fruit prend une couleur jaune et contient à l'intérieur de nombreuses graines brunes disposées en deux rangées, pareilles à celles des haricots. La pulpe est de consistance crémeuse, douce et parfumée, de saveur complexe semblable à la banane ou à la mangue, avec un arôme d'ananas, sans acidité. Le fruit peut être consommé à différents stades. Selon les goûts, il se prête aussi à la confection de crèmes, sorbets, confitures, compotes ou tartes... L'article présente ensuite le fruit en tant que ressource génétique (sélection, cultivars, environnement et culture, multiplication...) ; - L'asiminier vu par Raphaël Colicci ; Retour d'expérience de l'auteur qui a cultivé puis diffusé l'asiminier en France ; - Variétés d'asiminier ; 10 variétés sont décrites ; - Nutrition et santé ; Un tableau présente une étude nutritionnelle qui compare les composants nutritionnels de l'asimine, de la banane, de la pomme, de l'orange et de l'avocat. Le fruit est très riche en divers nutriments tels que l'acide ascorbique, la méthionine et le manganèse. Des recherches ont montré les vertus du fruit dans la lutte contre les cellules cancéreuses.
Dossier : Semences dans la tourmente
Bénédicte BONZI, Auteur ; Mariam MAYET, Auteur ; Claire CHAUVET, Auteur ; ET AL., AuteurLes semences sont souvent au cur des enjeux politiques, dans des pays où, lorsque les conflits armés ont enfin cessé, les pouvoirs mettent en place des dispositifs de reconstruction (des villes, des bâtiments, de l'économie...) parfois révélateurs. C'est à travers 6 portraits de pays que le dossier pose la question des stratégies de mainmise sur le vivant et de contrôle des populations parfois à luvre, à certaines périodes de l'histoire humaine, en certains endroits du globe : Kurdistan : L'agriculture, principale victime ; - Afrique du Sud : Un système semencier inadapté ; - Aide au Vanuatu : Altruisme ou cadeaux empoisonnés ? ; - Népal : Le paradoxe de l'urgence ; - Svalbard : Pour l'humanité ou pour les semenciers ? ; - Syrie : Semer des lieux de résilience pendant la guerre.
Dossier : Semences potagères
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes besoins en semences bio de légumes augmentent suite au développement des surfaces et de la demande en légumes bio. Mais loffre en semences bio est encore trop faible, même si les choses bougent. Ce dossier permet de faire le point, avec François Collin, responsable de la bio à la Fnams (Fédération nationale des multiplicateurs de semences), sur les contraintes et les aspects techniques de la multiplication en bio en France : désherbage, fertilisation, aspects sanitaires Trois agriculteurs multiplicateurs bio témoignent également ; pour eux, il faut être rigoureux et aimer aussi le risque, mais le défi en vaut la peine Enfin, un dernier point est fait sur la filière des semences bio : filière qui se renforce peu à peu, malgré un nombre de dérogations encore important.
Ferme de Sainte Marthe : Catalogue 2016 : Le Goût de la Diversité
La Ferme de Sainte Marthe, grainetier bio (qui produit et distribue des semences potagères en bio depuis plus de 40 ans), propose son catalogue 2016 : Aromatiques et médicinales, ; Courges ; Légumes feuilles (arroches, céleris, chicorées, choux, épinards, laitues...) ; Légumes fruits (artichauts, aubergines, concombres, cornichons...) ; Grains gousses (fèves, haricots, pois) ; Légumes racines (betteraves, carottes, navets, panais, radis...) ; Tomates.
Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2016
Germinance propose son catalogue 2016 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et fourragères.
De la gestion des semences à l'amélioration agro-écologique du système
Estelle GRESSIER, AuteurLes élevages du Sud de l'Aveyron sont de plus en plus soumis aux sécheresses estivales, impactant la gestion des ressources fourragères et des stocks. Dans ce contexte, la capacité d'approvisionnement en semences fourragères adaptées aux conditions pédoclimatiques locales est apparue comme un frein face à un objectif d'autonomie alimentaire. Ainsi, l'Avem (Association Vétérinaires Éleveurs du Millavois) a lancé, auprès de ses adhérents, un travail d'identification de populations de sainfoins et de luzernes adaptées. Ce travail s'est poursuivi dans le cadre du projet Casdar ProABiodiv, entre 2012 et 2015, et en collaboration, entre autres, avec l'Itab, l'Inra et le Réseau Semences Paysannes. L'enjeu était de co-construire et de formaliser des initiatives de gestion collective de la biodiversité cultivée pour développer l'autonomie alimentaire des élevages en agricultures biologique et à faibles intrants. Pour cela, des démarches d'identification et de multiplication des ressources ont été mises en place chez les éleveurs partenaires.
Des grains par millets
Martine DUGUÉ, AuteurLe mot "millet" est un terme générique qui désigne en fait plusieurs graminées : millet commun, teff, fonio, ragi, sorgho... Longtemps utilisée dans l'alimentation, cette céréale a été remplacée en grande partie par le maïs et le blé et a fini par disparaître du paysage alimentaire français après la Seconde Guerre mondiale. Elle fait actuellement l'objet d'une réhabilitation. Le millet recèle en effet de nombreux avantages, étant à la fois une culture à haute valeur environnementale et un ingrédient digne d'intérêt dans nos assiettes (savoureux et sans gluten...), à condition de suivre quelques conseils pour le cuisiner. L'association Terra Millet, adhérente au Réseau Semences Paysannes, travaille à dynamiser la filière autour des millets, de la semence au consommateur.
Le guide du maraîcher bio : Graines Voltz : Édition 2017
Graines Voltz présente sa gamme 2017 de semences potagères et de jeunes plants dédiée à l'agriculture biologique. Les fiches du catalogue sont consacrées aux aromatiques, légumes, fleurs comestibles, plantes auxiliaires de culture, bandes fleuries Pour chaque type de plantes, sont présentés, sous forme de tableaux, et selon les cas : variétés, calendriers de semis, particularités, utilisations, conservation, résistances
Du maïs paysan dans mon assiette ! : (Re)découvrez une céréale aux qualités insoupçonnées dans toute sa diversité !
AGROBIO PERIGORD, Auteur ; Beatriz ALVAREZ, Auteur ; Vincent ARNOULD, Auteur ; ET AL., Auteur | ESCALQUENS (355 Rue de la Montagne noire, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2016Traditionnellement, avant d'être largement utilisé en alimentation animale, le maïs a eu un fort impact dans la culture culinaire et traditionnelle. Les variétés paysannes de maïs avaient quasiment disparu du paysage agricole avec l'arrivée des variétés hybrides, lors de l'intensification de l'agriculture. A nouveau cultivées, principalement sans irrigation, depuis une quinzaine d'années par des agriculteurs passionnés, elles présentent des caractéristiques nutritionnelles et gustatives remarquables. La semoule et la farine de maïs sont des produits peu chers, simples à cuisiner et permettant de composer des plats nutritifs, compatibles avec les régimes végan et sans gluten. Un collectif de producteurs-transformateurs, cuisiniers et boulangers propose, dans cet ouvrage, une large gamme de recettes. Cet ouvrage est le fruit d'un travail collectif, initié par AgroBio Périgord dans le cadre du programme de recherche européen SOLIBAM.
Le mouton Shropshire, la tondeuse écologique : Bientôt reconnu en France !
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe mouton Shropshire est une race rustique originaire d'Angleterre, issue du croisement par assimilation de la race Southdown avec des races locales. Cette race s'avère une des plus adaptées au pâturage des vergers et plantations, car elle présente une caractéristique unique, absente de la plupart des races testées dans les mêmes conditions : le mouton Shropshire ne mange pas les écorces des arbres et se nourrit uniquement de plantes herbacées. C'est en réalité, chez lui, une particularité génétique naturelle que de ne pas s'attaquer à l'écorce des ligneux forestiers (sapins de Noël, arbres fruitiers...). Conserver la pureté du Shropshire, aux avantages en agroforesterie indéniables, constitue donc un véritable enjeu. Depuis plusieurs années, des éleveurs et utilisateurs français du Shropshire s'appuyaient sur un programme de sélection anglais, la race n'étant pas reconnue en France. Mais, aujourd'hui, de nouveaux éleveurs français souhaitent pouvoir gérer la génétique de cette race et obtenir sa reconnaissance. Sous l'impulsion d'Éric Meyer et de Sylvain Lagriffoul, éleveurs de Shropshire, et après de nombreuses rencontres, l'Association Française des moutons Shropshire a vu le jour, au printemps 2015. L'objectif de cette association est de présenter le dossier de demande de reconnaissance de la race aux instances concernées. A ce jour, on compte environ 2 000 têtes en France.
Des olives pour la table
FRUITS OUBLIES, Auteur12 variétés d'olives de table sont décrites dans cet article (Amellau, Cailletier, Grossanne, Lucque, Picholine du Gard, Saurine, Manzanille de Séville...). Cela ne représente qu'un échantillon de la très grande diversité de variétés d'olives existantes, tant celles, inconnues, issues de sélections locales ou de semis de hasard, pullulent, selon André Martre, expert de l'olivier et qui a conduit un important travail de recensement.
Portrait de ferme : GAEC De la Revolanche
Aline MOREL, AuteurRaymond et Sylviane sont polyculteurs-éleveurs, dans la Loire, depuis 1987. Peu à peu, la ferme a évolué, jusqu'à la conversion à l'agriculture biologique en 2013. Leurs produits phares : le lait de vache et le pain. Dans cet article, ils expliquent leur choix de se lancer dans la production de semences de maïs population destiné à l'ensilage, en lien fort avec la recherche d'autonomie. Les volets socio-territorial, économique et environnemental de leur système sont explicités.
La question des semences hybrides
François DELMOND, AuteurL'auteur, fondateur de l'entreprise Germinance et animateur d'un réseau de producteurs de semences bio et biodynamiques, fait le point sur la situation actuelle concernant l'apparition, ces dernières années, des hybrides, OGM et CMS dans nos assiettes. C'est chez les maïs que les hybrides ont été cultivés pour la première fois, dans le Sud-Ouest de la France, après la seconde guerre mondiale. Aujourd'hui, quasiment 100 % des tournesols cultivés en France sont des hybrides, et plus de 95 % pour les colzas. Les différentes techniques et méthodes d'obtention des variétés hybrides F1 sont présentées. Chez les espèces potagères, les variétés hybrides ont progressivement remplacé les variétés populations, à partir des années 1960 et jusque dans les années 2000. Ces variétés intéressent surtout la grande distribution et l'industrie agroalimentaire en quête d'homogénéité, certains agriculteurs souhaitant mécaniser leurs pratiques, soucieux d'avoir des plantes se développant toutes à la même vitesse, mais, surtout, ce sont de gros intérêts financiers pour les obtenteurs (ceux qui créent les variétés), car ces variétés doivent être rachetées chaque année par les agriculteurs. Les inconvénients de ces variétés sont majeurs, comme l'explique l'auteur : sensibilité aux maladies, plus faibles teneurs en nutriments, baisse de l'énergie vitale de la plante... Il estime la part des hybrides dans notre consommation de légumes frais à plus de 60 %, y compris en bio. Il n'est pas facile de les éviter, donc, mais quelques conseils peuvent être utiles au jardinier et au consommateur.
Semences bio : Les enjeux du criblage et de la sélection
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn productions végétales biologiques, notamment en maraîchage, le choix de variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques, et tolérantes ou résistantes aux maladies et ravageurs, est un levier important. Ces variétés doivent aussi répondre aux demandes des consommateurs en matière de goût. Or, il est parfois difficile, pour les producteurs, de trouver des variétés répondant à ces critères et les demandes de dérogation pour pouvoir utiliser des semences non traitées, mais non certifiées bio, sont encore importantes, malgré une baisse en 2014. Frédéric Rey, responsable Semences et Plants à l'Itab, fait le point, dans cette interview, sur la question du criblage et de la sélection des semences en maraîchage biologique.
Semences et plants pour une agriculture durable
Positionnés en amont des filières de production agricole et agroalimentaire, les semences et les plants sont un élément clé pour répondre aux enjeux de sécurité alimentaire, économiques et environnementaux. La diversité du matériel végétal de reproduction et sa conservation sont essentielles pour contribuer à ladaptation des plantes au changement climatique, et ainsi répondre au défi de la sécurité alimentaire mondiale. En France, le plan Semences de 2011 a été actualisé. Il marque la volonté d'inscrire l'amélioration variétale et la qualité des semences et plants au cur des politiques publiques et tout particulièrement au cur du défi agro-écologique pour la France. Il vise également à renforcer la prise en compte des enjeux du changement climatique. Ce plan dactions est structuré en 6 grands axes, déclinés en actions, chacune identifiant un pilote et des indicateurs de suivi et de résultats : - Structurer la conservation des ressources phytogénétiques ; - Favoriser une innovation au service de lagro-écologie dans le secteur des semences et plants ; - Adapter les critères dinscription des variétés pour une agriculture multi performante ; - Développer des processus innovants de production et danalyse de données sur les variétés végétales ; - Conforter le dispositif de contrôle et certification des semences et plants mis en marché ; - Assurer la promotion des intérêts français à l'international et communiquer de façon transparente sur la sélection végétale.