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RS TRO : Recherche et Système Spécifique Agriculture Tropicale |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation RS TRO


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L'AFDI Massif Central informe les agriculteurs vénézuéliens
Accueillis par AFDI Massif Central, quatre jeunes vénézuéliens découvrent actuellement l'agriculture auvergnate et limousine. Particulièrement intéressés par les techniques du maraîchage, qui est leur spécialité, ces jeunes producteurs espèrent tirer profit des pratiques de culture biologique que le contexte économique de leur pays les contraint à développer. Reportage.
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Agrécol Afrique au cur du Blouf (Ziguinchor)
Famara DIEDHIOU, AuteurCet article rapporte les activités menées par Agrécol Afrique dans la région de Ziguinchor (Sénégal), dans le cadre du projet d' "appui à la production et à la commercialisation de fruits et légumes du blouf", financé par la coopération française. Ce projet a pour principales bénéficiaires les femmes les plus pauvres, qui sont très démunies sur le plan organisationnel et technique, ceci malgré leur forte volonté à travailler. Le défi a donc été de restructurer les groupements de femmes, de les initier à l'agriculture biologique, aux techniques de mise en place et d'entretien des pépinières et des cultures, ainsi que de veiller à l'intégration de leurs légumes dans le marché local. Trois techniciens ont assuré des cours théoriques et pratiques en agriculture biologique et un encadrement rapproché. Ceci a permis aux femmes bénéficiaires d'introduire six nouvelles cultures et d'être dans la capacité de produire, transformer et conserver des légumes biologiques. Le nouveau défi à relever est la conquête du marché de Ziguinchor.
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L'agriculture biologique certifiée en Afrique tropicale : étude de rentabilité sur la base de trois enquêtes en Ouganda
Jusqu'à présent, la littérature existante tend à montrer que le niveau de rentabilité est globalement équivalent en bio et en conventionnel : le prix de vente plus élevé des produits bio et le moindre coût des intrants compenseraient le rendement plus faible. Mais ces résultats sont cependant issus d'études exclusivement menées en Amérique du Nord et en Europe. Une étude comparative de la rentabilité de l'agriculture biologique a été menée en Afrique Orientale (Ouganda) sur le café, cacao et ananas. Les résultats se sont avérés très différents de ceux connus jusqu'ici. En Afrique tropicale, la conversion à l'agriculture biologique est associée à une augmentation et non à une réduction de rendements. L'absence de perte de rendement est liée au faible niveau de dotation en intrants qui caractérise l'agriculture traditionnelle dans cette région. Enfin, les producteurs bio perçoivent des revenus bruts plus élevés que les producteurs traditionnels, tandis que les coûts de ces derniers sont dans 2 cas sur 3 supérieurs. Le bénéfice net des producteurs bio excède par conséquent celui de leurs homologues traditionnels.
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L'agriculture biologique en Guyane française
Eudoxie JANTET, AuteurEn Guyane, l'agriculture conventionnelle a des impacts sur l'environnement, la santé publique, la dépendance économique. L'enjeu semble donc important, pour ce territoire, de se doter d'une agriculture économe en produits phytosanitaires et capable de satisfaire une population qui pourrait atteindre 424 000 habitants en 2030. La première conversion à l'agriculture biologique en Guyane intervient en 2004, suivie, en 2005, par la conversion de deux autres exploitations. En 2008, neuf exploitations (élevage, polyculture-élevage et maraîchage/arboriculture fruitière) se sont engagées dans une démarche de conversion (suite à la mise en place des premières aides financières régionales pour le développement de l'agriculture biologique). Les agriculteurs guyanais qui se sont engagés dans une démarche de production biologique le font pour des raisons écologiques et éthiques, ainsi qu'économiques. Les quinze exploitations agricoles biologiques de Guyane sont réparties sur cinq communes, au nord-est de la Guyane. Les exploitations agricoles biologiques sont de grande taille (la taille moyenne s'établit à 139 ha par exploitation, mais elle varie de 5,3 ha à 300 ha). Les éleveurs détiennent les plus grandes exploitations. Les agriculteurs biologiques sont plutôt jeunes et cumulent, pour la plupart d'entre eux, une double activité. En juin 2008, la coopérative agricole Bio-Savane a été créée, dotée de missions comme un appui-conseil aux agriculteurs, la communication sur l'agriculture biologique... Le développement de l'agriculture biologique en Guyane s'avère complexe car la majorité des exploitations agricoles biologiques ne commercialisent pas leur production en bio (insuffisante pour intégrer les circuits de distribution à une large échelle). Par ailleurs, les agriculteurs cumulent plusieurs handicaps : manque d'informations agronomiques sur la culture et l'élevage en zone intertropicale, difficulté à trouver des semences et plants pour la constitution d'une production végétale... D'importants efforts, tant politiques que du point de vue de la recherche agronomique, sont donc à mettre en uvre pour développer l'agriculture biologique en Guyane.
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Agriculture biologique en Martinique : Quelles perspectives de développement ?
Beaucoup de bananes et un peu de canne à sucre, pour le rhum : la Martinique vit toujours, pour une part importante, de ces grandes cultures tropicales d'exportation. Mais pour combien de temps ? La concurrence de pays voisins à faibles coûts de main d'oeuvre, la fragilité des soutiens de l'Union européenne, font aujourd'hui de cette question une urgence. La Martinique s'interroge sur les espoirs qu'elle peut fonder sur le développement d'une "agriculture biologique" pour répondre à ces défis. Dix-sept chercheurs, experts de l'agriculture tropicale d'une part et des techniques "bio" d'autre part, ont ensemble étudié dans quelles conditions une agriculture biologique, certifiée ou non, est possible, comment elle pourrait trouver des débouchés et contribuer à revaloriser l'image de l'agriculture en tissant de nouveaux liens entre agriculture et alimentation sur l'île de la Martinique. La première partie (synthèse et recommandations) du rapport est présentée sur support papier et la seconde partie (analytique) est présentée sur CD-Rom.
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Agriculture biologique au Togo : Bilan et Perspectives
Au Togo, l'agriculture écologique et biologique sont pratiquées à petite échelle au niveau de certains systèmes de culture depuis des dizaines d'années. Elles ont pris de plus en plus d'ampleur au cours des cinq dernières années, avec l'avènement du coton biologique et de l'igname biologique. L'article présente les techniques écologiques utilisées par les paysans togolais, aussi bien les traditionnelles que celles étudiées par les chercheurs togolais ou celles vulgarisées par le développement agricole (régénération des sols avec des plantes de couverture). L'auteur indique les utilisations de fertilisants organiques et de pesticides organiques. L'ONG dont il est le directeur mène depuis 2000 une expérimentation sur le coton biologique dont les résultats sont très encourageants. Si de nombreuses ONG sont intéressées par ce mode de production, les structures étatiques restent orientées vers l'agriculture conventionnelle. Un réseau Bio Togo est néanmoins en voie de création.
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Agriculture pérenne : repenser l'agriculture moderne
Anne PERRIN, AuteurL'agriculture pérenne, ou « evergreen agriculture », est une forme intensive d'agroforesterie appliquée aux exploitations familiales de l'Afrique subsaharienne. Le Centre mondial d'agroforesterie a lancé, en 2009, un partenariat afin de permettre aux petits agriculteurs d'adopter des pratiques appropriées contre le changement climatique. L'agriculture pérenne en fait partie, car elle maximise la couverture végétale du sol et la résilience des agrosystèmes face aux perturbations climatiques ou anthropiques.
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Agriculture tropicale et exploitations familiales d'Afrique
Ce livre est destiné aux enseignants, aux techniciens et cadres ruraux, au personnel des projets agricoles des campagnes ou des villes qui s'intéressent aux agricultures tropicales africaines telles qu'on les rencontre dans les fermes familiales. Priorité est donnée à la connaissance fondamentale, celle qui permet d'interpréter ou d'expérimenter les modes de production ou les pratiques agricoles. L'explication est concrète et constamment développée à travers les illustrations photographiques, les figures et les tableaux. Les aspects pédagogiques ont été soigneusement étudiés. En vue de comprendre ce qui se passe dans les exploitations familiales, on évite de privilégier les théories ou les méthodes dites "modernistes". Celles-ci prennent leur place dans les explications, au même titre que les pratiques traditionnelles. Les techniciens soucieux de dialoguer avec les cultivateurs et les cultivatrices, dans les villages et les jardins urbains, trouveront des informations leur permettant d'interpréter leurs observations et leurs pratiques. Dans les cycles généraux et les instituts agricoles, les enseignants trouveront dans ces pages les illustrations de leurs matières dans le domaine agricole.
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L'agroécologie : une solution pour nourrir la planète
Laurence DAUTRAIX, Auteur ; Fabrice CARDON, Auteur ; Francis GAILLARD, Auteur ; ET AL., AuteurA l'occasion d'un séjour au Sénégal, des enseignants et apprentis de l'enseignement agricole public français se sont arrêtés au Centre de formation agroécologique de N'Diémane. Dans un contexte difficile pour l'agriculture et l'élevage en Afrique, ce Centre, géré par une association paysanne, constitue un lieu d'échanges sur les pratiques et enjeux agricoles, de formation à l'agroécologie et d'expérimentation de ces pratiques. L'agroécologie y est pratiquée sans engrais chimiques, avec des pesticides naturels et avec des variétés locales produites en polyculture. Une charte écologique signée avec une centaine de paysans des alentours permet de faire appliquer ces techniques respectueuses de l'environnement au-delà du Centre de N'Diémane.
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Agroforesterie et culture biologique des épices à Mayotte
Le paysan traditionnel mahorais est l'héritier direct de l'histoire de ses ancêtres. Il pratique une agriculture itinérante sur brûlis, et il met en oeuvre, sans le savoir, une méthode se rapprochant de la culture biologique. Mais les rendements sont faibles et la valorisation de ces produits sur le marché quasi inexistante. Le Lycée agroforestier de Coconi a donc décidé de mettre en place des parcelles bio d'expérimentation pour optimiser les systèmes de cultures. Après 4 ans, où en est-on ?
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L'agroforesterie indigène : le Moringa Oleifera au Nigéria
Une tendance à l'échelle globale vers l'emploi des médecines naturelles a ressuscité l'intérêt à l'arbre Moringa qui détient des propriétés antibactériennes et préventives. Cet article passe en revue la création d'une plantation de Moringa dans l'est du Nigéria, et discute des perspectives et des aspects économiques de l'établissement de cette espèce.
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Alternative agriculture in Thaïland : small farmer values, innovation and food security
Cet article décrit les activités du Rural Reconstruction Alumni and Friends Association (RRAFA) basé en Thaïlande. Une des activités consiste à promouvoir l'agriculture intégrée, comme notamment l'incorporation d'élevage de poissons avec les cultures de riz, et vise à l'autoconsommation via une agriculture avec peu d'intrants.
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Alternatives agricoles et auto-suffisance alimentaire
A. DJIGMA ; E. NIKIEMA, Auteur ; D. LAIRON, Auteur ; ET AL. | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 1989
Communications de la septième Conférence Scientifique Internationale de l'IFOAM, qui s'est tenue, du 2 au 5 Janvier 1989 à Ouagadougou. Au coeur de l'Afrique, au BURKINA FASO, dont la partie nord se trouve dans le Sahel, le Gouvernement et les Responsables agricoles ont choisi de généraliser les pratiques de l'agro-écologie. Et, comme en atteste la présence de certains d'Africains à cette conférence, et la création au cours de celle-ci d'un réseau africain d'agro-écologie, l'intérêt pour l'agriculture biologique se répand très largement sur le continent. L'évidence s'impose : les contraintes du milieu qui se dégrade, les très faibles revenus, le manque de moyens financiers et industriels imposent la mise en place de stratégies appropriées pour la lutte contre la désertification et pour le développement des productions indispensables à l'auto-suffisance alimentaire. Ainsi, au cours de cette conférence, différents thèmes ont été traités : - Travaux de développement : 1. Ressources humaines, techniques traditionnelles et auto-développement (les femmes agricultrices et le transfert de technologies, le développement des systèmes de cultures appropriées dans les pays en voie de développement, une expérience de maraîchage biologique dans les Niayes, les 6-S et le développement coopératif...), 2. Agro-écosystèmes, technologies appropriées et éco-développement (problèmes nutritionnels et systèmes agricoles au Nord-ouet du Cameroun, pour une recherche-formation-action sur la fertilité des sols...) ; - Recherche et expérimentations : 1.Eau et désertification (techniques d'économie d'eau en agriculture et leurs incidences sur le bilan hydrique des cultures, analyse énergétique d'un périmètre irrigué à Kaedi...), 2. Systèmes de culture biologique (développement des techniques de l'agriculture biologique dans les exploitations de canne à sucre...), 3. Biologie du sol et fertilisation organique (le frankia comme bio-fertilisant pour le riz en terrain humide, la matière organique : potentialités et possibilités de valorisation au Burkina Faso...), 4. Lutte biologique (protection naturelle des cultures : une approche de collaboration avec les petits exploitants du Cameroun, lutte contre les insectes nuisibles avec des substances végétales extraites du neem...), 5. Qualité nutritionnelle et conservation des aliments (utilisation des tourteaux de graines de neem et de deux huiles végétales pour la protection des graines de niébés contre les bruches, production artisanale de sucre complet à partir de canne à sucre de culture biologique...).
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L'amélioration génétique animale
Gerald WIENER, Auteur ; Roger ROUVIER, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | Agricultures tropicales en poche | 2009
En s'appuyant sur de nombreux exemples, cet ouvrage (publié par les éditions QUAE, le CTA (Centre technique de coopération agricole et rurale des Pays-Bas) et les Presses agronomiques de Gembloux) examine en détail les diverses techniques utilisées pour l'amélioration génétique des cheptels, telles que la sélection, les croisements et l'élevage en consanguinité. Après un bref rappel des fondements de la génétique et des principaux facteurs à prendre en considération, comme les effets du milieu de l'élevage sur les animaux, les auteurs décrivent les méthodes en insistant sur leurs avantages et leurs inconvénients dans le contexte tropical et subtropical et sur la manière de les employer pour améliorer les caractères clés des animaux d'élevage. L'importance de conserver la diversité génétique des races locales d'animaux des régions chaudes est également soulignée. L'ouvrage aborde enfin les applications des progrès récents, de la génomique à l'amélioration génétique, dont certains sont interdits en bio comme le clonage... Cet ouvrage peut être utilisé par tous ceux - agriculteurs, éleveurs, techniciens et conseillers agricoles - dont les activités ou les intérêts touchent à la sélection et à l'amélioration des animaux et des productions animales dans les régions tropicales. Il servira également d'ouvrage de référence pour l'enseignement supérieur et les programmes de développement rural.
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Ananas bio : le fruit exotique incontournable
BIO-LINEAIRES, AuteurApparu en Europe dans les années 1555, l'ananas est arrivé en Angleterre et en France au XVIIème siècle. Cette plante tropicale d'environ 1,20 m possède une tige centrale qui porte le fruit. Étant un des fruits exotiques les plus consommés, il est, comme beaucoup de ces produits où la demande est forte, cultivé en conventionnel de façon intensive. Il est ainsi recommandé de le consommer bio. Les différences entre cultures en bio et cultures en conventionnel, pour ce fruit, sont détaillées, ainsi que les qualités nutritionnelles, des éléments pour bien le choisir et le conserver et des conseils pour une bonne gestion du rayon.